Archives, histoire, documentation

Le "Publicateur Libre" de la semaine rend compte, en termes exagérément laudateurs, d'un petit ouvrage publié à compte d'auteur et vendu à grand prix (30 € l'exemplaire) au regard de son intérêt véritable qui demeure à l'évidence ténu.

Diverses fautes d'orthographe en agrémentent la lecture, mais je suis davantage gêné par la superficialité du propos ainsi que par l'indigence de la documentation, notamment historique. Bien que ne connaissant pas la place, je me déclare néanmoins très sensible à l'attachement sincère de l'auteur pour cet endroit de prime abord charmant.

Le manoir de Mantilly.

Bien sûr, malgré le peu d'indications fournies sur le bâti, je ne puis que regretter des erreurs évidentes de restauration, certaines hélas irréversibles (comme la suppression, dont l'auteur paraît fier, d'une cache ayant abrité un abbé réfractaire), d'autres moins graves (comme l'incongruité manifeste d'épis de faîtage vernissés du type de ceux de Bavent), voire pas encore perpétrées (comme le projet saugrenu d'habiller de tuiles vernissées un cul de four qui n'en a jamais demandé autant).

Toutefois, en raison de la fraîcheur évidente de son inspiration qui en est la qualité première, ce modeste opuscule m'amène à réfléchir de nouveau à l'intérêt que pourrait présenter, dans le cas de la Chaslerie, un ouvrage qui permettrait, à partir de notre site favori, de tirer la substantifique moelle des propos échangés, en en sélectionnant les saveurs les plus fortes, dès lors qu'elles pourraient être recomposées et proposées de façon, si possible, plaisante et digeste.

Vaste tâche qui nécessiterait du temps, du soin et de l'ordre, donc une approche différente de celle de la tenue d'un blog comme celui-ci. Serais-je capable d'une telle discipline et de la continuité de comportement qu'elle suppose, alors que mon esprit ô combien désultoire est sollicité de mille autres façons ? Et, surtout, le jeu en vaudrait-il la chandelle et pour qui ?
Sting TUNG
rédigé le Dimanche 22 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Transmission du patrimoine
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An Eskimo carved cooking bowl of unusual stone (via Inuit Stone Cooking Vessel)

N.D.L.R. : Pas sûr que la jeune classe thibalducienne apprécie ce style. Les propos qu'ils m'ont tenus hier soir au sujet des vitraux aux fenêtres m'ont fait froid dans le dos.

Pourquoi est-il si difficile de transmettre le goût du beau et la recherche de l'authentique ?

Hélène LEROY
rédigé le Mercredi 25 Décembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Votre petit messager... Joyeux Noël à Tous !

Lithographie de Charles Léandre, né à Champsecret, canton de Domfront.

Charles LEANDRE, artiste de génie, un caricaturiste, un si Bon Vivant, né à Champsecret, canton de Domfront !
Je caresse le bel espoir de le voir en haut de l'affiche au musée du Petit Palais, trouvant grâce aux yeux de chère Sophie Renouard de Bussierre, Conservateur Général du Patrimoine, voisine proche de La Torlière devenue notre Amie.

Bonsoir Pierre-Paul,

Vu sur le site des Maisons Paysannes de France, un sujet qui pourrait vous intéresser, le traitement de l’humidité dans le bâti ancien.

Voir également les fiches conseils, c’est par ici.

J’avais pas remarqué que vos fenêtres étaient en PVC, d’ou l’utilisation du silicone; voilà un artisan au top pour la restauration du bâti ancien……..

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Mais non, gros malin, elles sont en chêne of course. Dites-moi plutôt quel produit il faut employer pour calfater convenablement.

Patrimoine Normand
rédigé le Vendredi 27 Décembre 2013
Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Annonces - Ailleurs - Désultoirement vôtre !
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Après un long sommeil, la merveille se réveille. Près de 6 siècles après sa construction et 20 ans après que l'État a décidé de la sauver et de l'exploiter, l'une des deux seules bibliothèques médiévales de France, inconnue, réservée aux intellectuels et au personnel ecclésiastique, sera accessible au public au printemps. Une première pour ce joyau de 1429 abritant 6 tonnes d'ouvrages anciens. Ceci se passe à Bayeux...

A propos d'un article du "Monde" : Je suis toujours fasciné par la capacité d'oubli rapide des sociétés. En cas de multi-défaillance synchronisée des emprunteurs, qui garantit le remboursement aux prêteurs ? Subprime, vous avez dit subprime ? Relire Gustave Le Bon, et l'immortel "Extraordinary popular delusions and the madness of crowds" de Charles Mackay (1841).

Michelangelo Merisi "Maddalena" 1599 ;
Galleria Doria Pamphilj, Roma.

La salvifica luce in alto scende sulla peccatrice pentita e la redime. Ai suoi piedi giacciono i monili e le perle ormai abbandonati, accanto al vasetto d’unguento con cui ristorò l’amato Signore. La figura è rapita in uno scivolante gioco di linee che ha i dolci sbandamenti del sonno, mentre il suo volto è ancora rigato da una lacrima ti pentimento. (Melissa)

N.D.L.R. : A un an près, elle est contemporaine de la Chaslerie.
Je note en particulier le motif du velours...
Michelangelo Merisi "Morte della Vergine" 1604,
olio su tela; 369 cm × 245 cm; Musée du Louvre, Parigi.

Opera dipinta da Caravaggio per la chiesa di Santa Maria della Scala. L’opera fu respinta e finì nelle collezioni del Duca di Mantova, in seguito passò al museo Louvre. Si tratta di uno dei massimi capolavori di Caravaggio. La Vergine, attorniata dagli apostoli piangenti, sotto un grande drappo rosso che da respiro teatrale al cupo e umile ambiente invaso dall’ombra è distesa su uno spoglio catafalco; il volto è bello, ma disfatto dall’alito della morte, la mano sinistra ricade abbandonata verso lo spettatore mentre la destra poggia sul ventre che appare gonfio. Probabilmente tutto ciò intendeva velare una simbologia: la Vergine ritratta giovane e non vecchia come era in realtà quando morì, è una figura simbolica della Chiesa; il ventre gonfio allude invece a Maria “piena di Grazia”, sempre gravida nella divina Grazia ovvero del corpo del Cristo. Accanto a lei gli apostoli, sopraffatti dal dolore, ma illuminati dalla sua luce, si dispongono in modo da formare, con il braccio della Vergine, una croce. Da notare il rifiuto dello sfarzo che caratterizza i circoli religiosi cari al Caravaggio, ma se questo era il significato della rappresentazione, non fu capito o non si volle capirlo. (Melissa)

N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.