Archives, histoire, documentation

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Novembre 2013
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Les bonnes manières se perdent (2)

Cours à l'université au XVIème siècle :

Extrait de l'

"On nomme 'masses' les sceptres académiques, et bedeaux porte-masses ou 'massiers' ceux qui les portent dans les grandes circonstances. Ils font partie des officiers de l'université dont la Cour des aides tenta de réduire le nombre. On compte 57 officiers au début du XVIIème siècle ; parmi eux, 9 bedeaux dont la charge se transmet souvent de père en fils (...). En 1609, la ville dénonce : 'il n'y a gros marchand qui n'ait un office à l'université sans l'exercer mais seulement pour frauder...'. Au XVIIIème siècle, ces offices ne correspondent plus à une activité précise mais leurs titulaires, souvent issus de la noblesse, conservent les privilèges qui leur étaient attachés au XVème siècle."

Guy HEDOUIN
rédigé le Dimanche 24 Novembre 2013
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Voyez ce site, les Anglais sont vaillants également en matière des restauration.

Si vous faites une escapade là-bas, on peut y dormir.

N.D.L.R. : Vous aussi, vous me prenez donc pour Crésus ? Entre votre menuisier et cette offre, je m'interroge.

Mais le pire n'est-il pas que vous confondiez les Anglais et les Ecossais ? Allons, Guy !

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 5 Décembre 2013
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Bonsoir Pierre-Paul,

Est ce que vous connaissez ceci ?

Un passionné comme vous, un beau site, le propriétaire restaure correctement.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : J'ai rencontré ce couple chez des amis communs il y a une quinzaine d'années mais, bien qu'invité, n'ai encore jamais visité leur logis.

D'après leur site que vous me faites découvrir, ce dont je vous remercie, la qualité de leur travail et celle de leurs résultats me semblent très supérieurs aux miens. Il s'agit, sans aucun doute, d'une réalisation infiniment plus raffinée que la mienne. Quoi que vous écriviez, je n'ai pas le sentiment que nous boxions dans la même catégorie, la Chaslerie est à tous égards beaucoup plus rustique.

Au demeurant, parmi les artisans employés sur leur chantier, j'en connais deux qui, certes, travaillent impeccablement mais qui pratiquent des tarifs parfaitement intouchables par moi, notamment le menuisier. En poussant la comparaison un peu plus loin, on peut relever de nettes différences entre ces brillants passionnés et votre serviteur. Sans doute les profondeurs respectives de nos poches ne sont-elles pas comparables. En outre, eux sont à la tâche depuis 30 ans, et moi depuis 22 seulement. Enfin, leur chantier semble porter sur sensiblement moins de bâtiments que le mien, ce qui doit aussi faciliter les choses.

En fait, le seul domaine où la Chaslerie puisse leur en remontrer, me semble-t-il, est le site internet. Notre site favori me paraît en effet beaucoup plus commode de navigation que le leur et fournit beaucoup plus de détails pratiques, y compris sur les erreurs à ne pas reproduire. Dans ce domaine en tout cas, il n'y a pas photo. Donc merci Thomas !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Décembre 2013
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This sensitive portrait on copper is one of Rubens’s EARLIEST known works and one of the SMALLEST. The square and dividers may refer to architecture or geography, while the watch is a reminder of mortality.

Peter Paul Rubens (Flemish, 1577–1640)
Portrait of a Man, Possibly an Architect or Geographer 1597
Oil on copper
21.6 x 14.6 cm
Metropolitan Museum of Art, NYC

On arrête là, ce soir ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Décembre 2013
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(Sir) Anthony van Dyck (Flemish, active in England, Antwerpen 1599 - London 1641)
Let the Children Come to Me c. 1618–20
(Suffer Little Children to Come Unto Me)
Oil on canvas,
131.5 × 198 cm
National Gallery of Canada, Ottawa

When bought in 1937, the painting had an interesting history.
It first appeared in the collection of the Duke of Marlborough in the early 18th century, described as “The Family of Rubens done by Vandike of Ten figures.” However, by mid century, the picture was attributed to Rubens or to painters in his circle, and the family became anonymous. While well known when it hung at Blenheim palace, its distinctive style meant that the attribution remained in dispute: Van Dyck’s early work – strongly influenced by Rubens – was little known. In 1886, when the Duke of Marlborough
was forced to sell much of his collection, the painting was returned to Van Dyck, perhaps at the prompting of Wilhelm Bode,
an influential scholar and museum director

Although the attribution was largely accepted, doubts persisted well into the 20th century.

Quelle force et quelle ampleur !

Patrimoine Normand
rédigé le Mardi 10 Décembre 2013
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Le Dgernesiais
La langue normande de Guernesey.

Les Iles Anglo-Normandes recèlent un secret : l'histoire du parler normand. Sur ces quelques îlots survit le témoin d'un passé remarquable, une langue originale qui tente de survivre a présent - le Normand " parti au delà des mers à la conquête de l'Angleterre puis du Québec. (...)

Extrait Patrimoine Normand N°73
Par Dr. Alexandre Fuzeau

N.D.L.R. : Si jamais je décidais de poursuivre des études de droit à Caen, je serais très intéressé d'être initié au droit normand qui y est enseigné spécifiquement.

Grez Productions
rédigé le Mardi 10 Décembre 2013
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Après 8 années de travail, où tout avait commencé par la reconstitution de la rue neuve Notre-Dame sur le parvis de Notre-Dame, la reconstitution couvre la quasi-totalité de Paris en 1550.
Comme un peintre sur une toile, je viens inlassablement retoucher des édifices de la restitution 3D pour améliorer, compléter et reporter les éléments découverts dans les pages d'un livre ou dans le tableau d'un musée.

Au beau milieu de la cour du Louvre de Charles V, le donjon. François 1er le fera détruire et initiera une vaste campagne de transformation. On peut encore admirer aujourd'hui ses fondations qui sont visibles dans le sous-sol du musée.

Le Louvre, avant les travaux de François 1er :

Sous le Pont St Michel et en regardant vers Notre Dame, voici certainement ce à quoi le bras sud de la Seine devait ressembler avant la construction des quais réhaussés.
A gauche le Marché de l'Orberie avec ses deux halles. Au fond le Petit-Pont et le Petit-Châtelet rive Gauche :


Le grand Châtelet à Paris. coté de l'apport Paris, là où commençait la rue St Denis.
C'est la seule vue offrant un peu de recul sur l'édifice, les autres parties du Châtelet donnent sur des ruelles chargées de maisons. Un long et sombre passage le traversait pour rejoindre de l'autre coté les ponts aux meuniers et aux changeurs.
On distingue à gauche le pont Notre-Dame, tout récemment reconstruit; le palais de la cité de l'autre coté de la Seine :


La façade de Notre-Dame était polychrome. Si l'on sait quelles couleurs étaient utilisées, nul ne sait avec certitude comment elles étaient réparties. Voici une proposition que nous avons faite pour "Des Racines et des ailes" :


Le parvis de Notre-Dame ne mesurait qu'une vingtaine de mètres :


Le gibet de Montfaucon, au Nord de Paris ; on y exposait les dépouilles des condamnés qui avaient été exécutés en place de Grève. Un lieu passablement lugubre !


Quand L'Hôtel Dieu était au sud de l'ile de la cité.
Premier hôpital de Paris, on pouvait y trouver jusqu'à cinq malades par lit sans distinction de maladie, de sexe ou d'âge. Les salles successives s'étendaient du parvis de Notre-Dame (à droite) jusqu'au petit Pont (à gauche). Aujourd'hui, l'Hôtel Dieu a été reconstruit sur la berge Nord de l'île.


Avant que le pont au change ne réunisse le pont aux changeurs et le pont aux meuniers :

N.D.L.R. : Merci pour cette étonnante promenade ! Que de transformations dans notre capitale ! Pas sûr que ce fut toujours en bien...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 14 Décembre 2013
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Sébastien m'ayant vanté hier les qualités architecturales d'un manoir, situé près de Bayeux, dont il a restauré des lucarnes, j'ai pris contact avec le propriétaire de celui-ci dans les termes suivants :

(début de citation)

Monsieur,

Sébastien DUVAL, tailleur de pierres chez BODIN, me parle de votre manoir avec des trémolos dans la voix. Je serais donc très curieux de le visiter si, toutefois, cela vous semble possible.

Je restaure de mon côté une propriété nettement plus rustique, du côté de Domfront (Orne). Si le cœur vous en dit, je vous ferais bien volontiers les honneurs de la place.

Confraternellement,

PPF
06 12 96 01 34
http://www.chaslerie.fr/lasts_messages.php

(fin de citation)

Dès ce matin, j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres la réponse suivante :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Ce sera avec plaisir. Nous y serons (...)

Votre propriété « rustique » est splendide et votre site internet intéressant.

Nous n’en avons pas encore !

Aussi, je vous joins quelques photos.

Cordialement.

Christophe de Saint Louvent

06......

Le manoir de Crémel.

Le manoir de Crémel.

Le manoir de Crémel.

Le manoir de Crémel.

(fin de citation)

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What is WabiSabi ?

Transcendence (by James Thornbrook)
Wabi-sabi represents a comprehensive Japanese world view or aesthetic centered on the acceptance of imperfection. The aesthetic is sometimes described as one of beauty that is imperfect, impermanent, and incomplete.
If an object or expression can bring about, within us, a sense of serene melancholy and a spiritual longing, then that object could be said to be wabi-sabi.

N.D.L.R. : C'est ce que j'ai toujours pensé, la Chaslerie est tout ce qu'il y a de plus wabi-sabi !

Grez Productions
rédigé le Lundi 16 Décembre 2013
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La place de grève à Paris en 1550.
En pente douce, c'est le plus important port de Paris sur la rive droite. Au premier plan le moulin de maître Hugues. Au centre, le début de la construction de ce qui sera l'Hôtel de ville.
A droite au distingue l'église Saint-Gervais.