Archives, histoire, documentation

La nuit portant conseil, j'ai trouvé quel travail confier à Igor et Jonathan avant que Mr T. ne nous fasse part de ses décisions sur l'aile "de la belle-mère" ou qu'un maçon ayant pignon sur rue ne commence à restaurer les marches de granit du logis.

Je viens en effet de leur demander de poser un drain au pourtour du fournil de la ferme. Car j'ai décidé de lancer enfin les travaux d'habitabilité de cette dépendance. Or les graviers de son sol sont humides. Il faut donc régler ce problème avant d'envisager la pose éventuelle d'un chauffage électrique par le sol.

Cette fois-ci, et contrairement à ce que nous avions fait l'an dernier pour le fournil du manoir, nous allons appliquer les recommandations de Tiez Breiz sur les drains que nous avait communiquées Guy HEDOUIN.

18 juin 2013, la façade Sud du fournil de la ferme.

18 juin 2013, l'Ouest-Nord du fournil de la ferme.

Fabrice DELAUNAY
rédigé le Mercredi 26 Juin 2013
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Bonjour M. Fourcade,

Si cette gravure vous intéresse, voici mes coordonnées:
Fabrice Delaunay
06 15 35 78 68

Cordialement.

N.D.L.R. : J'ai en effet entendu parler de ce dessinateur dans le cadre d'une A.G. de notre association favorite. Je découvre que ce Raoul AUGER a dessiné pour le journal "Tintin" et aussi, qu'il a produit un "Jeu de l'Empire français" qui n'était pas piqué des hannetons (voir en commentaires).

Je suppose que vous êtes vendeur...

Château de Guédelon (page officielle)
rédigé le Vendredi 28 Juin 2013
Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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L'âtre de la cheminée de la grande salle est posé !

N.D.L.R. : Intéressant ! Je serais curieux de savoir si le linteau est en pierre ou, comme je crois le voir, en bois. J'observe également que les tuilots sont envahissants ; à quelle hauteur comptent-ils arrêter leur ascension ?

Ces infos pourront nous servir pour les diverses cheminées que nous avons à monter à la Chaslerie (celle de la ferme et les deux prévues pour l'aile "de la belle-mère").

Voici qui me paraît confirmer l'évaluation indiquée par le cabinet LE NAIL pour l'aile "de la belle-mère", compte tenu de son état.
Au moins, là, la question des cheminées est résolue, et de maîtresse façon.

Resterait à savoir à quel prix ce beau manoir du voisinage sera effectivement vendu.

Comme l'on sait, Mr T. a bloqué les travaux de maçonnerie qui, en l'état du chantier, me semblent nécessaires sur la façade Ouest des écuries, qu'il s'agisse de la réduction de l'"ouverture 3" ou du renforcement du mur là où je détecte des infiltrations suspectes, notamment à proximité de la tour Louis XIII. A mes yeux, ces travaux sont pourtant dictés par le bon sens et constituent des préalables à toute intervention du charpentier, quel que soit celui qui sera retenu.

Hier, Mr T. m'a parlé du "point de rosée" pour justifier que ce mur, comme peut-être d'autres, soit doublé intérieurement d'un isolant thermique. Je comprends que la question lui a été signalée par des gens que je n'ai toujours pas eu l'honneur de rencontrer et qui continuent à avoir son oreille sur la meilleure façon de restaurer la Chaslerie. Je cherche néanmoins à me renseigner sur l'isolation thermique mais il faut bien reconnaître que ce sujet fait partie de ceux qui me barbent.

Plus généralement, la situation étant ce qu'elle est, je suis pris d'un doute sur ma capacité à rendre compatibles des points de vue et des échelles de valeurs durablement étrangers.

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 3 Juillet 2013
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John Steele

Je n'étais encore jamais allé à Sainte-Mère Eglise. L'effigie d'un parachutiste y est accrochée au clocher depuis la dernière guerre, ou peu s'en faut, en commémoration de l'atterrissage mouvementé du soldat américain John Steele qui, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, se trouva ainsi suspendu dans les airs, face à la place du village, et n'eut la vie sauve qu'en faisant le mort.

On dispute beaucoup, entre spécialistes, pour savoir s'il était vraiment accroché là où on le représente aujourd'hui, ou s'il n'était pas plutôt de l'autre côté du clocher, donc mieux abrité des regards allemands : mais comme cet emplacement l'aurait également soustrait aux regards des touristes, on a peut-être été incité à le déplacer. On dispute aussi du fait de savoir s'il fut le seul à se prendre dans un clocheton, ou si un autre para, du nom de Ken Russell, fut victime de la même mésaventure.

On dispute même de l'authenticité de l'incident. Certains pensent qu'il a été inventé pour enjoliver l'Histoire, et prennent argument du fait qu'un témoin capital de l'événement, M. Alexandre Renaud, maire, n'en fait pas état dans ses Mémoires, mais évoque, en préambule à celles-ci, les beautés des transmissions orales, exortant ses administrés à raconter le Débarquement une ou deux fois l'an à leurs petits enfants, afin qu'à la longue s'élaborent, dans le récit de la bataille, des épisodes à faire pâlir celui du cheval de Troie.

N.D.L.R. : Est-ce possible ? Vous êtes à environ 1 petite heure de route de chez moi et vous ne vous annoncez pas ? ;-))

Journées Européennes du Patrimoine
rédigé le Mardi 16 Juillet 2013
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Notre série sur les monuments sauvés in extremis par la loi de 1913 s’ouvre avec le CNCS (Centre national du costume de scène et de la scénographie) de Moulins !
Endommagé pendant la Seconde guerre mondiale puis transformé en une caserne de gendarmerie, le bâtiment est voué à la destruction en 1980 lors de sa désaffection. Il est sauvé en 1984, grâce à un classement au titre des monuments historiques qui permet sa restauration !

Cette année, le "rallye Bellefontaine" nous a fait visiter Vitré et ses environs. Compte tenu des interrogations soulevées actuellement par la restauration de la Chaslerie, j'en ai profité pour faire un peu d'espionnage industriel.

Ainsi, j'ai relevé :
- dans une cave ancienne, un type de drainage original, en pourtour d'un sol en béton :

7 août 2013, exemple de drainage d'une cave voûtée à Vitré.

- différents types de balustres qui pourraient inspirer la jeune classe thibalducienne pour l'"aile de la belle-mère" :

7 août 2013, un escalier extérieur à Vitré.

7 août 2013, Carole s'entretenant avec Marie-Annick de SAINT-MELOIR.

7 août 2013.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie très bien sculptée mais mal peinte :

7 août 2013, au fond, Pol LE BIGOT, qui coordonne le "rallye Bellefontaine".

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie beaucoup plus simple mais bien peinte (pour ma future "chambre mortuaire" ?) :

7 août 2013, Patrice FORGET, notre guide, dans le salon de l'ancienne sous-préfecture.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une grille d'entrée de parc, chez Madame de SEVIGNE aux Rochers, qui pourrait servir de modèle à la grille à installer sur le mur entre le manoir et la chapelle :

7 août 2013, grille aux Rochers.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Aout 2013
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Voici les premières photos de la Chaslerie prises de son drone par Eric PANNETIER avant-hier soir et telles (à la 1ère près) qu'il vient de me les communiquer :

14 août 2013.

Comme on le comprend, j'ai redressé la première. Mais je laisse les suivantes "dans leur jus" :

14 août 2013.

14 août 2013.

Ces premières vues ont été prises avec la caméra standard du drone, orientée horizontalement dans l'axe de progression de l'engin (d'où les vues de toiture lorsque l'altitude s'élève). Eric entendait en effet repérer les lieux avant, le lendemain matin, de fixer sa "GoPro" sur le drone.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Aout 2013
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Hier matin de bonne heure, l'engin a repris sa tournée. Manque de chance, Eric avait oublié le mot de passe de sa GoPro. Donc les photos suivantes ont également été prises avec la caméra standard de l'engin, dont l'axe de prise de vues a toutefois été orienté vers le bas (sauf pour les 7 premières, prises le matin).

Me voici au décollage :

15 août 2013, au moment où j'allais prendre une photo numérique mise en ligne dans un précédent message.

Et voici la série de photos prises dans la foulée. D'abord, à tous seigneurs, tout honneur, la marquise et le marquis, épis de faîtage du colombier :

15 août 2013.

Puis une revue des principaux autres épis de faîtage :

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

Voici enfin les photos prises hier après-midi, après la réorientation de la caméra embarquée :

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

15 août 2013.

De retour à la Torlière, Eric y a retrouvé le mot de passe de sa "GoPro". Il y a pris la photo suivante pour me montrer la meilleure définition de l'image :

15 août 2013.

Un très grand merci à Eric pour toutes ces belles photos ! Il m'a également communiqué de premiers films vidéos qu'avec Thomas, nous devrions essayer de mettre en ligne dès aujourd'hui. A suivre donc...

Dominique CHADAL
rédigé le Mardi 20 Aout 2013
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Concourson dans la tourmente révolutionnaire

Je relisais l'article que Wikipédia consacre à Concourson-sur-Layon, quand deux chiffres et deux dates ont attiré mon regard dans un tableau sur l'évolution de la population :

1793 : 685,
1800 : 338.

Comment ce village avait-il pu perdre 50 % de ses habitants en l'espace de sept ans à peine ?

Je note au passage que le Dictionnaire historique de Célestin Port, auquel je me réfère si souvent, reste étrangement muet sur la question, passant directement de l'année 1790 (688 habitants) à l'année 1831 (721 habitants). Aussi bien dans l'édition originale que dans l'édition révisée. Ce qui modifie sensiblement la perspective, vous en conviendrez…

Un rapide coup d'œil aux communes voisines confirme le phénomène : Doué-la-Fontaine, Saint-Georges-sur-Layon, les Verchers, Nueil, Vihiers, Montilliers, Coron, Vezins, Chemillé… toutes ont connu une baisse sensible de leur population entre 1793 et 1800.

Et toutes sont également situées dans ce qu'on a appelé la "Vendée militaire" : cette zone, qui déborde largement les limites départementales de la Vendée proprement dite, fut le théâtre d'affrontements sanglants entre Républicains et partisans de l'Ancien Régime. L'affaire avait commencé en février ou mars 1793, lorsque la Convention vota la levée en masse de 300 000 hommes et ne prit fin, après moult épisodes, qu'en janvier 1800.

La Vendée militaire, source Wikipédia

Les registres paroissiaux et d'état civil de Concourson seraient-ils plus bavards sur ce sujet ? Je décidai d'y jeter un œil.

Je note tout d'abord les rédacteurs successifs : le vicaire Blanvillain, qui n'apparaît plus après la fin janvier 1792, le curé Boussinot, qui signe un dernier acte le 31 mai de la même année, temporairement remplacé par le curé de la paroisse de Saint-Pierre des Verchers, enfin l'apparition d'un certain Claude Petit, "desservant" à partir du 9 juillet.

Le registre paroissial s'achève sur ce dernier acte :
"le trois de décembre mil sept cent quatre vingt douze l'an premier de
la République et en attendant qu'on m'ait enlevé les Registres j'ai deservant
soussigné inhumé dans le cimetière de ce lieu Jeanne Rouleau décédée d'hier
agée d'environ cinq ans fille du citoien René Rouleau marchand meunier et
de Jacquine Renard son épouse la sépulture faite en présence du père qui
a signé avec nous."

Il est suivi du texte suivant :
"Le vingt quatre décembre 1792
nous Maire et officier municipal de la commune de Concourson
Reconaison que le citoyen curé nous a remis tous les
Registre."

Cet homme à l'orthographe approximative s'appelle Moreau. Il est accompagné de trois autres officiers municipaux qui signent d'une main peu assurée.

J'ai ensuite la surprise de retrouver Claude Petit dans les registres d'état civil dès le 6 janvier 1793 : il y indique qu'il est "membre du conseil général de la commune de Concourçon" et signe "Claude Petit curé et officier public". En voilà un qui était ouvert aux idées nouvelles ! Il laissera la place à un certain François Salmon, "officier public provisoire", en février 1794, avant de réapparaître en mars 1798 et de s'effacer définitivement devant Nicolas Grignon, "agent municipal", en 1799.

Si les rédacteurs se sont succédé à une cadence accélérée durant cette époque troublée, au moins la continuité des actes a-t-elle été assurée. Voyons maintenant leur nombre et pour cela rien de tel qu'un tableau, qui couvre la période allant de janvier 1790 à septembre 1802 (fructidor an X) :

À première vue donc, rien qui permette de mesurer le dépeuplement de la commune. Les chiffres de l'an II (et, dans une moindre mesure, ceux de l'année suivante) attirent néanmoins l'attention. Pas moins de 90 actes de décès pour l'an II, c'est-à-dire pour la période qui va de septembre 1793 à septembre 1794 !

Le plus souvent, l'officier d'état civil note simplement "mort en son domicile", ce qui ne nous en dit guère sur les causes du décès.

Je note toutefois un commandant du 4e bataillon de la Charente "tué à l'affaire de Trémont" en juin 1793, quatre hommes "tués par accident dans les mines" en janvier 1794, deux soldats morts dans le camp situé sur la commune… et surtout un nombre important de décès de personnes manifestement étrangères à Concourson, à en juger par les lieux d'origine des déclarants, parfois qualifiés de "réfugiés". La guerre de Vendée a certainement entraîné d'importants déplacements de population.

Mais aucune trace de l'un des épisodes les plus meurtriers de cette guerre, sobrement résumé comme suit(1) : "Le général Turreau, le 19 janvier 1794, met en marche les colonnes infernales qui, commandées par Duval, Grignon, Bart et Couzay, traversent toute la Vendée en passant, d'une part, par Brissac, Concourson, Vihiers et Parthenay, d'autre part, à Beaupréau, Chemillé et Cholet, faisant le désert sous leur pas, par le fer et par le feu."

Le général en chef, pressé d'en finir avec l'insurrection, avait donné à ses troupes un ordre parfaitement clair(2) : "On emploiera tous les moyens de découvrir les rebelles ; tous seront passés au fil de la baïonnette ; les villages, métairies, bois, landes, genêts, et généralement tout ce qui peut être brûlé, seront livrés aux flammes."

Ces morts anonymes ne figurent évidemment pas dans les registres d'état civil, mais leur absence hante jusqu'à aujourd'hui les statistiques démographiques.

(1) Notice historique de l'Anjou, par Landais, inspecteur primaire, officier d'Académie, Guérin, Paris, 1890 (Gallica)

(2) Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, ou annales des départements de l'ouest pendant ces guerres, par un officier supérieur des armées de la République habitant dans la Vendée avant les troubles, tome 3, Baudouin frères, Paris, 1825 (Gallica)

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 23 Aout 2013
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Ballonnements

Les ballonnements abdominaux constituent un trouble de santé le plus souvent bénin, mais peuvent se révéler gênants. D'après le site Doctissimo, il s'agit « d'une sensation de gonflement de l'abdomen avec besoin d'éructer ou d'émettre des vents ».

Or un nouveau traitement vient d'être découvert, si j'en juge par la photographie ci-dessous, qu'un mien ami m'envoie et qu'il a prise, me dit-il, « dans une armoire à pharmacie du Cantal ».

Sous-entend-il qu'il faut être gonflé pour écouter du Arbon ?

N.D.L.R. : Dans un ordre d'idées voisin, j'ai reçu hier, d'une correspondante qui souhaite toujours garder l'anonymat quoi qu'il m'en coûte, le courriel suivant :

(début de citation)

Bon papa,

Voici, comme demandé, quelques conseils pour rester en forme et pouvoir encore faire sauter sur les genoux les petits enfants !!! :)
- ne pas sauter de repas : 3 repas par jour
- manger lentement - au moins 20 min et assis, éviter les repas sur le pouce
- boire beaucoup d'eau et de tisane (sans sucre)
- proscrire les aliments suivants: pain blanc, viennoiserie, brioche, gâteaux, frites, chocolat, soda et jus de fruit
- et faire un peu de sport...!

Étape 1 de la diète.
Matin: 2/3 tartines de pain (céréales ou complet), beurre, thé ou tisane, yaourt 0%. Pas de confiture ni jus de fruit!
Midi: crudités (privilégier tomates, salade, concombre), viande ou poisson grillé avec légumes à volonté (privilégier les légumes verts-haricots, courgettes, épinard, poireau), yaourt 0% ou/et 1fruit
4h: 1 fruit ou 1 yaourt ou 1 carré de chocolat noir uniquement + une dizaine de noix ou amande ou une tranche de jambon de dinde ou porc et thé
Soir: crudité ou bol de soupe, poisson blanc ou viande blanche ou deux oeufs (éviter la viande rouge) + légumes a volonté, yaourt 0%.

Dans cette 1ère phase (qui doit durer jusqu'à avoir perdu 2/3 du poids voulu), pas de pâtes, riz, ni pommes de terre et pas de sucre ni le matin ni après 17h.
Il est toutefois conseillé de manger ce que l'on veut au cours d'un repas par semaine!!
Par contre, il risque d'être difficile de ne pas faire la cuisine du tout pendant cette période! Il faudrait se mettre un peu au fourneau au moins pour réchauffer qq plats...
En somme, il faut remplir le frigo et le placard avec des yaourts/fromage blanc/petits suisses 0%, du canderel ( sucre sans sucre), du jambon blanc (porc/dinde), de la viande des grisons ou bresaola, des boîtes de thon ou sardine ou maquereau- si possible sans huile- des briques de soupe aux légumes, des conserves de ratatouille et haricots verts, des tomates, du concombre, des fruits (qq noix ou amandes, pommes, brugnons- pas de banane trop calorique), une tablette de choc noir...

Je crois que c'est à peu près tout... Avec tout ça, vous allez retrouver la forme, c'est sur!! - 1kg par semaine!

Ensuite en phases 2 puis 3 - qui servent à perdre plus doucement et à stabiliser le poids- il faut réintégrer petit a petit d'autres aliments... Mais je vous ferai un petit topo en temps voulu!!

J'espère que ces petits conseils vous serviront!

Merci encore pour cette semaine à la chaslerie et la belle excursion aux îles chausey.

À très bientôt

(fin de citation)

Devant une exhortation si gentiment (et si savamment) exprimée, j'ai commencé ce régime dès ce matin. Inutile de vous dire que mes fournisseurs habituels au marché de Domfront en étaient les premiers étonnés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Aout 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Nous avons accompagné hier nos amis des V.M.F. de la Manche dans leur promenade à travers le bocage saint-lois.

Première étape, dans la brume matinale, au manoir de Saint-Ortaire, très remarquablement restauré par la dynamique et bienveillante déléguée des V.M.F. pour la Manche, Sinikka GALLOIS, ainsi que son époux :

27 août 2013, le manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, aperçu de la façade principale du manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, l'arrière du manoir de Saint-Ortaire.

Je me suis intéressé à la chapelle attenante tandis que Carole admirait les jardins en rêvant d'en créer et d'en entretenir de semblables à la Chaslerie :

27 août 2013, dans les jardins du manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, dans les jardins du manoir de Saint-Ortaire.

27 août 2013, dans les jardins du manoir de Saint-Ortaire.

Nous avons poursuivi par la visite de diverses autres propriétés dont le château d'Agneaux où nous avons déjeuné, qui fut acheté par le sympathique propriétaire actuel au père, proche du P.C.F., d'un célèbre magistrat (dont un frère a été mon élève à l'E.N.A.)...

27 août 2013, la ferme du château d'Agneaux.

27 août 2013, aperçu du château d'Agneaux.

... le château de Saint-Quentin-d'Elle de la famille LEVARD, vraisemblablement dû au même architecte que les superbes hôtel de Beaumont à Valognes et château de Pont-Rilly à Négreville...

27 août 2013, le château de Saint-Quentin-d'Elle.

... avant de terminer notre périple par l'intéressant château de Saint-Pierre-de-Semilly qui se transmet par les mâles de la famille de MATHAN depuis 1326 (excusez du peu !) :

27 août 2013, le château de Saint-Pierre-de-Semilly.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Aout 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Profitant de ma venue dans le bocage vendéen à l'occasion du mariage d'un neveu de Carole, j'ai souhaité faire un tour à Rochefort, afin de jeter un coup d'œil au chantier de "L'Hermione".

Fort de mes souvenirs d'escale de la "Royale" et d'une récente sortie en mer sur le "Marité", j'ai voulu en apprendre davantage sur ce chantier qui dure depuis 6 ans de moins que ma restauration de la Chaslerie.

Planning du chantier de l'

Voici d'abord quelques chiffres pour mesurer l'ampleur du problème :

Les chiffres-clés du chantier de

Et, maintenant, prenez-en plein les mirettes !

L'

J'ai encore du mal à faire admettre par certains acteurs du dossier, et non les moindres en pratique, que la couverture des écuries devra, après restauration, être bicolore (ardoises sur les brisis et tuiles sur les terrassons). Un certain jeune homme s'était d'ailleurs exprimé récemment sur ce sujet, non sans une certaine véhémence.

Les photos suivantes de la corderie royale de Rochefort, prises lors de ma récente visite de "L'Hermione" suffiront-elles à convaincre la jeune classe thibalducienne ainsi que ma meilleure moitié ?

25 août 2013, l'entrée de la corderie royale de Rochefort.

25 août 2013, la façade de la corderie royale donnant sur la Charente.

25 août 2013, le pavillon à l'autre extrêmité de la corderie royale.

Et que l'on n'aille pas prétendre que ces couvertures bicolores sont une fantaisie de restaurateur maniaque de monument historique car, à l'origine, il en allait bien ainsi (la reproduction suivante est très mauvaise mais c'est tout ce que j'ai trouvé en ligne ; l'original peut cependant être admiré au musée de la marine à Paris) :

Le port de Rochefort par Joseph VERNET.

J'espère qu'avec ces dernières preuves de la validité de mes affirmations, ce débat, d'ailleurs intéressant, sera enfin clos.

Je signale cependant qu'à Rochefort, les tuiles employées sont romaines et non plates comme à la Chaslerie. Mais cela tient à une histoire beaucoup plus ancienne que le XVIIIè siècle, évidemment.
Renaud CAMUS
rédigé le Dimanche 1er Septembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Deux détails de "Cincinnatus recevant les députés de Rome" attribué à Gillis Mostaert (c 1534-1598) pour les figures et Jacob Grimmer (c 1526-1590) pour les paysages ; musée des Beaux-Arts d'Orléans :

N.D.L.R. : Merci. Cela nous donne une idée de l'ambiance à l'époque où la Chaslerie fut bâtie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Septembre 2013
Vie du site - Entretien du site - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
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Thomas TALBOT et moi nous apprêtons à diffuser sur notre site favori les films pris, le 23 août dernier, par Eric PANNETIER avec son drone à caméra embarquée.

Nous avons commencé par mettre les rushes bout à bout, par ordre chronologique, puis nous avons éliminé les séquences où l'image bougeait trop ; enfin, nous avons collé les morceaux conservés en ménageant des transitions de 3 secondes. On arrive ainsi à un film de 3 mn 57 s 120 ms, vive la précision ! Il y a 25 images par seconde en 720 p (c'est la résolution, les spécialistes comprendront).

Voici d'abord ce premier résultat, avec les "bransles de village" pour la musique, choisies en tenant le plus grand compte de la longueur du morceau (si je puis m'exprimer ainsi).

Thomas m'explique en outre comment "capturer" des photos à partir de films. Si jamais j'arrive à comprendre, je crois qu'on va pouvoir s'amuser un moment.

Et voici la 1ère photo que j'ai réussi à capturer (reconnaissez-vous l'Apollon du Belvédère en bas à gauche de l'image ?) :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Septembre 2013
Vie du site - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Je m'aperçois qu'avec les instructions que m'a données Thomas, je ne sais capturer de photos que sur 7 des 10 "rushes" dus au drone d'Eric. Et, bien entendu, quelques-unes des meilleures photos possibles font partie des 3 manquants.

D'une façon générale, la qualité technique de ces photos est très médiocre. Il paraît que cela ira mieux avec la GoPro.

Je ne vous les inflige pas toutes ici, je me contente d'un échantillon. J'en archiverai peut-être davantage, plus tard, si je retrouve le mode d'emploi, dans la "Photothèque" de notre site favori.

14 août 2013.

23 août 2013.

23 août 2013.

La photo précédente me paraît intéressante dans la mesure où elle confirme le caractère bancal du plan de la cour de notre manoir favori.

23 août 2013.

23 août 2013.

23 août 2013.

23 août 2013.

Avec un peu de chance, Thomas devrait pouvoir utiliser la deuxième et l'avant-dernière pour compléter le bandeau défilant de notre site favori.

Qu'en penses-tu, Thomas ?