Archives, histoire, documentation

Exchange "WhatsApp" avec Jean THUAUDET, vice-président de "La SVAADE" :

Lui (hier à 19 heures 17) : Bonsoir Pierre-Paul. Pour répondre à la remarque de "Cambérabéro", voici ci-dessous ce qui pourrait servir de "plan simplifié". A votre disposition pour toute correction. Jean


Moi (ce jour à 0 heure 50) : Cher Jean, merci beaucoup pour cette utile et didactique contribution qui me donne en outre une idée de la qualité de vos lectures.
Je vais mettre ce dessin en exergue du "diagnostic sanitaire" à tout le moins. Je n'aurais rien à y corriger, seulement des compléments. Vous serait-il en effet possible, afin de coller au plan du laïus, de flécher également l'allée principale, le colombier, la cour, la terrasse, le "Pournouët" et la douve Nord ?
Le cas échéant, si ce n'est pas compliqué, d'élargir le champ de l'image afin de mieux voir les douves (jusqu'au bief aval, si possible, qui serait alors à flécher) ?
Si possible, d'indiquer le Nord ?
Si possible, d'homogénéiser l'emploi des articles (en mettre partout ou nulle part) ?
Je vous appelerai demain pour prendre de vos nouvelles.
Amicalement,
PPF

(Fin de citation)
Jean THUAUDET m'a tansmis ce soir, via "WhatsApp", les deux photos suivantes :


Je lui ai fait part de demandes de corrections à la première et, bien qu'il m'ait indiqué sa préférence pour celle-ci, l'ai prié de renseigner de même la seconde.

P.S. (à 21 heures 30) : Voici les nouvelles propositions de Jean :


Et, pour la photo aérienne :


Également une version "light" de la première :


Qu'en dites-vous ?

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 01:31
À : Meyer Xavier
Cc : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: LEDIN …

Cher Xavier,

Merci beaucoup à votre fille et à vous.
Sur les documents de la Cour des Aides, il me semble qu'on n'a pas d'infos ici à ce sujet.

Examiner des documents à Alençon, je peux m'en charger (si ça n'a pas déjà été fait, il faudrait que je le vérifie d'abord sur le site favori). Ne voulez-vous pas dire des inventaires du XVIIIème siècle ? Qu'apporterait selon vous cet examen à Alençon ?

Amicalement,

PPF

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De : Meyer Xavier
Envoyé : vendredi 17 novembre 2023 22:28
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : LEDIN …

Cher Pierre-Paul

Ma fille continue d’examiner le contenu de la clef que vous m’aviez passée.
De plus elle a trouvé aux archives de Rouen des «mémoriaux » des Cours des Aides sur La Chaslerie et ses propriétaires. Elle doit me les transmettre. Elle conseille d’aller examiner les originaux des documents relatés par les inventaires du XIX ème de ladite clef, aux archives d’Alençon.
Elle ne croit pas du tout vraisemblable que la famille LEDIN fût du côté des huguenots, compte tenu de leur situation d’écuyer, responsable au niveau du temporel de l’abbaye de Lonlay. C’est à aussi mon avis.
De mon côté, je parcours l’ « HISTOIRE DE LA VILLE DE DOMFRONT » de Georges LASSEUR (tome II).
Il ressort de mes premières lectures que les LEDIN étaient, au contraire, du côté de la LIGUE, alors que Guy CORMIER, vicomte de Domfront, avait quitté la ville et son poste pour rejoindre les troupes de MONTGOMMERY sous les murs de Valognes (mi-mars 1574). Le 23 mai 1574 « Pierre LEDIN, qui avait guidé la cavalerie de l’avant-garde de MATIGNON, prit part à l’assaut du château de Domfront, avec son fils blessé, qui malgré son jeune âge, y fit merveille » (selon Inventaire des titres des fiefs et terres de la Chaslerie ).
Les temps de désordre se prolongeant dans plus du premier tiers du XVII ème, pourraient laisser penser que le manoir des LEDIN, appelés à des responsabilités dans la ville de Domfront, ait pu constituer une base armée pour contribuer, dans le cadre de ces fonctions, à combattre les troubles d’alors.
Amicalement.
X. MEYER.

(Fin de citation)
Les membres du fan-club ont déjà pu comprendre que l'interprétation traditionnelle de l'histoire de la Chaslerie est en train de vasciller sous les coups de boutoir renouvelés d'Arnaud PAQUIN et de ses intuitions inédites et brillantes, notamment mais pas uniquement lors de l'avant-dernière réunion de chantier (le 6 novembre dernier), puis de Xavier MEYER et de sa fille, tous deux actifs sur le front des archives, y compris à Rouen.

Il semble en effet pouvoir être considéré comme désormais établi que, contrairement à l'idée que je m'en faisais jusqu'alors, la chapelle Sainte-Anne de la Chaslerie n'est pas du XVème siècle mais du début du XVIIème. Et il paraît de plus en plus assuré que le mur Ouest de la terrasse, percé de toutes les meurtrières étonnamment orientées que l'on sait, n'est pas, comme je l'avais cru, un vestige d'un passé médiéval qui, sur ce point au moins, serait mythique mais une construction elle aussi de quelques années seulement postérieure à 1598, année de l’Édit de Nante et, localement, de la construction du logis de la Chaslerie tel qu'il nous est parvenu.

Si, comme il paraît probable, ces brillantes intuitions au pied des murs puis premiers résultats des recherches archivistiques complémentaires devaient être confirmés, cela voudrait dire que l'"étude de diagnostic d'ensemble" confiée à Arnaud PAQUIN aurait d'ores et déjà permis une sorte de révolution copernicienne dans la connaissance et l'interprétation de pans essentiels de l'histoire ancienne du manoir favori.
(Début de citation)

De : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 12:52
À : Meyer Xavier
Cc : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: LEDIN …

merci, plaisir partagé !

Arnaud Paquin

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 11:36
À : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>; Meyer Xavier
Objet : RE: LEDIN …

Cher Monsieur,

C'est toujours une grande joie de travailler avec vous, ainsi que je ne cesse de m'en faire l'écho sur le site favori. Je sais qu'au titre de "La SVAADE", Me MEYER partage le même enthousiasme !

Bien cordialement,

PPF

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De : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 11:27
À : Meyer Xavier <axmeyer@hotmail.com>
Cc : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: LEDIN …

bonjour Maître, bonjour M. Fourcade,

Formidable ! L'hypothèse de Mercredi se confirme donc et comme je l'évoquais à votre arrivée, il faut donc prendre l'hypothèse inverse de l'hypothèse huguenote et la date précoce de la construction de la chapelle années 1610 annonce bien la couleur du camp adopté. je l'ai compris dès que la date d'autorisation a été retrouvée.
La position de la chapelle vers le camp de garnison (hypothèse très vraisemblable) est aussi très judicieuse : un camp retranché catholique et la chapelle flanquée sur la muraille. D'ailleurs si le village s'appelle la "Haute Chapelle" n'est-ce pas corrélativement à une basse chapelle qui serait celle de la Chaslerie, la chapelle Sainte Anne, dont le vocable reste aussi à "creuser", qui pourrait avoir elle aussi sa notoriété et pour ne pas confondre avec cette dernière.

C'est vraiment intéressant : une place fortifiée de la Ligue !
(...)

En tout cas, cela donne au manoir de la Chaslerie une épaisseur historique tout à fait singulière qui était complètement passée dans l'oubli et peut vraiment le faire rayonner à l'échelle de l'histoire régionale voir Royale (nationale serait un anachronisme, les nations étant les régions du royaume à l'époque).
C'est très enthousiasmant et nous devons vraiment axer sur le volet historique dans le diagnostic.

Merci pour ce concours précieux de votre fille Me. Meyer et bien à vous,

Arnaud Paquin

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De : Meyer Xavier
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 09:41
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: LEDIN …

Cher Pierre-Paul
En fait, si j’ai bien compris, ce serait pour compulser les documents d’origine, d’époque, pour les confronter avec ceux des inventaires des XVIIIème et XIXème. Ma fille m’a indiqué que pour des raisons matérielles de l’époque, de sécurité et d’autosatisfaction, la manie de recopier était répandue et systématique, d’où des erreurs volontaires et involontaires.
Dans quelques temps, j’insisterai pour que ma fille vous contacte directement sur votre fixe ou votre adresse internet, si vous en êtes d’accord.
Amicalement.

Xavier Meyer

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 06:20
À : Meyer Xavier <axmeyer@hotmail.com>
Cc : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: LEDIN …

Sous le même onglet, je retrouve que le 1er étage de la tour Louis XIII a longtemps servi de logement au chatelain attaché à la Chaslerie... J'avais dû trouver cette info à une endroit précis à rechercher...

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 06:01
À : Meyer Xavier
Cc : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: LEDIN …

Sous l'onglet "Visite" du site favori, je retrouve ce texte :

"Entre les quatre fenêtres de gauche du logis, côté cour, une pierre sculptée a été rapportée lors de ces travaux ; elle porte également la date de 1598 sous un écu commémorant l’union en 1586 de René Ledin (1568-1619) et de Madeleine Cormier (fille de Guy Cormier, vicomte de Domfront, qui s’était compromis avec Montgomery mais avait été amnistié ; les Cormier portaient « de gueules au chevron d’or accompagné de trois croissants posés 2 et 1 » ; ce seraient eux qui auraient édifié le manoir voisin de la Guyardière)."

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 19 novembre 2023 07:41
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C.F.
Objet : La Chaslerie - Coup de sabre du bâtiment Nord

Cher Monsieur,

Je viens de retrouver dans mes archives les treize photos suivantes. Elles montrent que, lorsqu'en 2008, j'ai voulu percer le fenestrou qui se trouve à l'étage de la cage d'escalier du bâtiment Nord, mon employé de l'époque a mis à jour une ancienne ouverture d'un bâtiment disparu. Je ne suis pas sûr que les 10ème et 11ème photos de cette série aient quelque chose à voir avec cette ancienne ouverture (il me semble que non). A cette occasion, nous avons réduit la hauteur du coup de sabre, comme explicité par ces photos :

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

22 avril 2008.

22 avril 2008.

22 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.


J'espère que vous trouverez dans ces photos matière à préciser votre diagnostic sur ce coup de sabre.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 19 novembre 2023 20:50
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C. F.
Objet : La Chaslerie - Projet de "diagnostic sanitaire" (version de 309 pages)

Cher Monsieur,

Je vous prie de trouver ci-joint le dernier état de mon travail en objet :
- pages 1 à 103
- pages 104 à 206
- pages 207 à 309.

Par rapport à la précédente version, j'ai inclus un petit nombre de photos sur la tuyauterie et supprimé tout développement sur les allées non protégées car cela m'est apparu hors-sujet. Mais je bute sur le fait que ma photothèque est considérable et très difficile à explorer et à trier ; je ne peux donc l'utiliser pour des recherches systématiques ; il faut que je passe par ma "tour de contrôle n°2" ; or, si c'est possible, ce n'est pas du tout commode.

Aussi, je crains que ce soit ma dernière version avant que vous ne corrigiez mon texte.

Si cela peut vous être utile, je pourrais vous communiquer, sur une clé USB, les photos que j'ai utilisées pour cette version.

Bien cordialement,

PPF
Je me suis enfin plongé dans les fichiers transmis sur clé USB par Eric YVARD, l'archiviste du patrimoine que j'avais chargé, en 2017, de clarifier certains points de l'histoire de la Chaslerie.

Pour l'heure, je n'ai pris connaissance que de ce qu'il a écrit à propos de ce que j'appelle la "problématique GOUPIL", un excellent travail qui répond parfaitement à ma demande sur ce sujet alors que tout me donnait à penser, jusqu'à aujourd'hui, que les héritiers de certains acheteurs de Biens Nationaux du secteur avaient réussi à rendre impossible la clarification de faits intervenus en ces temps troublés et douloureux.

Trêve de bavardage, les 18 pages de ce travail nous donnent des informations fiables et complètes sur la disposition des lieux. Je comprends enfin la raison de la scission de la Chaslerie en deux lots, selon un découpage à mes yeux absurde, lors de la vente du Bien National. Je saisis enfin que j'avais fantasmé sur les liens éventuels entre le fameux (à mes yeux) GOUPIL de la Révolution et la famille LEVÊQUE : je dois admettre qu'il n'y a là rien de pendable et, possiblement, rien du tout.

J'ai surligné les passages les plus importants de ce texte, tel que je viens de le mettre en ligne :
- en vert, les actes juridiques en vertu desquels a cheminé la propriété desdits biens entre 1794, date de la scission, et 1877, année du regroupement ;
- en jaune, les descriptions des lieux, dont certaines inédites.

On comprend ainsi que le malin Charles François Laurent GOUPIL avait monté une alliance qui paraît avoir été improvisée, lors de la vente à la chandelle du Bien National, avec le citoyen Roland GAUPUCEAU, tabellion du secteur, afin de pouvoir coiffer sur le poteau, et d'ailleurs d'epsilon, l'offre d'un tiers, le citoyen ROUSSEL. C'est la raison de cette scission en deux lots (on apprend que l'escalier du logis était commun, il y avait quand même des limites à la connerie ; mais cela pose la question de la raison de la transformation en porte de l'une des deux fenêtres sur cour du salon, comme on l'a redécouverte récemment sur une photo de peu postérieure à 1884).

Très vite, dès 1795, ce présumé malin GOUPIL a toutefois perdu la main en vendant son lot bizarre, alors que l'héritier de GAUPUCEAU a attendu un petit peu plus longtemps, soit 1809, pour tirer sa révérence. Et c'est ainsi dès 1809 que les ROULLEAUX sont entrés en scène sur ce qui constituait en fait la moitié Sud du logis. Cette part passa donc aux LEVÊQUE, d'abord indirectement en 1819 lors d'un mariage ROULLEAUX-LEVÊQUE, puis nommément à la suite du décès de Sophie-Adélaïede ROULLEAUX, décédée en 1875 chez son gendre GOUPIL (apparemment sans lien avec le précédent - ici, c'est moi qui interprète-) et que nous savons enterrée dans notre chapelle favorite, ainsi que son mari.

Comme on le savait mais comme on en a ici la confirmation précise, c'est en 1877 que Charles LEVÊQUE, un robin en poste à Vire qui était aussi l'époux de cette Sophie-Adélaïde, fit l'acquisition du lot ex-GOUPIL, permettant ainsi aux enfants dudit couple de recevoir en héritage une Chaslerie reconstituée après 83 ans de divagations diverses. Je rappelle à ce propos que, quant à la ferme de la Chaslerie, c'est moi qui l'ai recollée au manoir lorsque j'en ai fait l'acquisition en 1993, c'est-à-dire deux ans après mon acquisition du manoir.

L'intérêt de ces 18 pages du texte d'Eric YVARD ne s'arrête pas là puisqu'on y lit des précisions utiles sur la disposition du manoir favori en ces temps chahutés. Je renvoie ici à ce que j'ai surligné en jaune dans le texte. En particulier :
- il y avait dans la cour (cf page 2) un "jet d'eau provenant du tertre Linot (soit en haut de l'allée principale et même au-delà, lorsqu'on a traversé la voie communale goudronnée)) par des tuyaux". Comme le bassin de granit actuellement visible au centre de la cour n'est pas cité, et puisqu'il n'y a plus la moindre trace d'un quelconque jet d'eau dans le secteur, c'est bien la preuve que le bassin de granit n'était pas là avant 1793. Est ainsi corroborée mon hypothèse que ce truc, qui enquiquine la bonne restauration prochaine de la cour, n'a rien à faire à cet endroit et serait beaucoup plus à sa place près de la ferme ;
- il y avait en 1793 deux latrines au premier étage du logis. Ceci est un scoop et je ne vois pas où pouvait se trouver la seconde ;
- il est question d'un "pavillon au midy" et je ne vois pas à quoi ceci peut correspondre, si ce n'est la charretterie qui a beaucoup changé d'aspect depuis un peu plus de deux siècles ;
- enfin, pour tenter de s'y retrouver dans les noms de pièces de terre cités, je remets en ligne un crobard peu lisible que j'avais dessiné aux archives d'Alençon il y a déjà quelques lustres :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 20 novembre 2023 09:46
À : PERREAU Marie <Marie.PERREAU@normandie.fr>
Cc : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; Xavier MEYER ; C. F. ; (...)@culture.gouv.fr ; AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis - Demande de subvention auprès de la Région Normandie (troisième version)

Madame,

Je réponds oui à toutes vos questions.

Je pense être d'ores et déjà en position de vous informer que l'"étude de diagnostic d'ensemble" que prépare, avec l'aide attendue de la Région, M. Arnaud PAQUIN, l'excellent architecte du patrimoine mandaté, devrait être un modèle du genre. Je peux même vous indiquer qu'elle pourrait révéler, sur la période de la régence de Marie de Médicis (veuve d'Henri IV et mère de Louis XIII), un scoop architectural d'intérêt national.

Je ne vous cache pas que, de même que "La SVAADE", intéressée au premier chef et qui suit désormais le dossier pas à pas, tous les artisans concernés piaffent d'impatience en attendant le résultat des délibérations de la Région.

Cordialement,

PPF

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De : PERREAU Marie <Marie.PERREAU@normandie.fr>
Envoyé : lundi 20 novembre 2023 09:09
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis - Demande de subvention auprès de la Région Normandie (troisième version)

Bonjour Monsieur,

Pourriez-vous me préciser, vous demandez bien pour le diagnostic une aide de 9 905,06 € TTC pour un montant total des dépenses de 49 525,30 € TTC ? Pour les travaux vous demandez bien une aide de 148 134,20 € TTC pour un montant total des dépenses de 493 780,80 € TTC ?

Vous ne récupérez pas la TVA c’est bien cela ? Je prends donc les montants TTC ?

Il s’agit de la dernière ligne droite avant la présentation des dossiers au comité.

Merci par avance pour votre retour avant mardi 21 novembre 2023.

Marie Perreau

Région Normandie
Chargée de mission pour l’Eure et l’Orne
Service Patrimoine et Inventaire
Direction de la Culture et du Patrimoine
02 14 47 63 05
marie.perreau@normandie.fr

(Fin de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 20 novembre 2023 21:33
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; Xavier MEYER
Objet : Les LEDIN et la Ligue

Messieurs,

Le document joint, tiré de la clé USB de M. YVARD, me paraît ruiner l'hypothèse que la Chaslerie aurait été une place-forte de la Ligue.

Voir mes surlignages qui permettent une lecture en diagonale.

Qu'en dites-vous ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Dans un environnement en plein chaos, on s'amuse comme on le peut :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 21 novembre 2023 04:24
À : (...)
Objet : Patrimoine domfrontais et patrimoine toulousain - Références culturelles relatives

Cher (...),

Via "Google" puis "Wikipédia", il est possible d'accéder aux informations suivantes que je me permets d'éclairer par quelques exemples concrets, le tout de mon cru, auxquels j'ai supposé préférable, par souci diplomatique assumé, de donner le plus souvent un tour interrogatif.

Sous l'entrée "con", on peut avoir confirmation que ce qualificatif est, pour les gens du Sud-Ouest de la France, une "ponctuation rhétorique accentuant la cadence syntaxique dans la phrase".
Exemple : "Bonjour, con, comment vas-tu, con ?"

Sous l'entrée "oh con !", on lit de même "expression de surprise".
Exemple : "Oh con, tu charries ou quoi ?"

Quant à "putain", il s'agirait tout au plus d'une "particule énonciative soulignant le caractère affirmatif de la phrase".
Exemple : "Putain, mais quel con, c'est pas possible une connerie pareille, c'est du lourd, de l'inédit, du jamais vu !". Là, on sent bien que le qualificatif a valeur de constat.

Il semble que l'individu qui se déclare "originaire du Sud-Ouest" et qui aurait employé ce qualificatif de "con" par trois fois rapprochées se soit conformé à un usage bien connu et établi parmi les méridionaux, gens de goût aux traditions culturelles ancestrales fécondes s'il en est.

On peut même supposer, puisqu'il est fils d'artilleur, que l'individu en cause dispose d'un vocabulaire qui puisse inclure, lorsqu'il veut se montrer désagréable - à supposer qu'il en ait jamais l'intention - des qualificatifs dépourvus de toute dimension rhétorique, stylistique, poétique ou autre, contrairement au cas d'espèce.

J'espère, cher (...), qu'ainsi instruit, vous vous sentirez parfaitement libre de proclamer, ne serait-ce que pour témoigner de votre gratitude pour ce début d'initiation aux joies des "Jeux floraux" : "Oh, putain con !".

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)
Je poursuis mon exploration tardive de la clé USB transmise par Eric YVARD en application du mandat que je lui avais confié en 2017.

Je m'intéresse ici à l'histoire de la ferme de sa Chaslerie de sa vente, en 1794, comme Bien National à 1818.

Ce document nous apprend ou explicite un certain nombre de faits qui ne me paraissent pas nécessairement d'un intérêt majeur mais qui lèvent un coin du voile sur les alentours du manoir favori en ces temps troublés.

Pour comprendre ces faits, on pourra se reporter à mon crobard déjà mis en ligne, basé sur le "plan cadastral napoléonien" (de 1824 en réalité), notamment aux noms que j'ai voulu surligner ici en orange (manifestement, avec le scan ça ne passe pas...) :


On comprend ainsi qu'à l'époque de la Révolution, la ferme contenait trois bâtiments principaux en plus du fournil. Sur les trois corps de bâtiment recensés, il est question de deux granges ; je suppose qu'il s'agit de deux granges encore debout dans les années 1980 (comme le montrent des photos datant de l'époque des propriétaires VANNIER) mais pas de la grange ruinée par la tempête de 1998 et qui était de facture beaucoup plus récente.

Comme le manoir, cette ferme fut scindée en deux lots à l'occasion de la Révolution (curieuse manie), ceci en 1804 ici.

Il semble que le mot "retenue" soit utilisé dans deux acceptions différentes : le manoir d'une part et un champ particulier d'autre part. Toutefois la mention à la page 19 désigne un "ancien étang de la retenue", près du lit du ruisseau Choisel ou Beaudouët. Pour moi, il est clair que cet ancien étang se trouvait quelque part entre le bief amont et le bief aval des douves du manoir favori, donc à l'Est du manoir, là où se trouve actuellement un champ inondable et où poussent facilement les joncs (champ loué à long terme à mon fermier, actuellement le "G.A.E.C. du Nord"). Et nullement à quelques dizaines de mètres au Nord des bâtiments de la ferme.
Dans les documents transmis sur clé USB par Eric YVARD, je lis cette généalogie de la famille LEVÊQUE :

(Début de citation)

Famille Lévêque

Sophie Adelaïde Roulleaux
née à Domfront le 7 septembre 1797
morte à Tessé la Madeleine le 10 décembre 1875
inhumée en la chapelle de la Chaslerie à la Haute Chapelle
épouse le 2 janvier 1819
Eugène Constant Lévêque
maire de Saint-Mars d’Egrenne
habite la Baillée à Saint-Mars d’Egrenne en 1823, puis à la Motte d’Egrenne en 1831 et 1849
achat de la Motte à Saint-Mars d’Egrenne en 1829
baptisé à Domfront le 14 octobre 1781
mort à la Motte à Saint-Mars d’Egrenne le 8 février 1873
inhumé en la chapelle de la Chaslerie à la Haute Chapelle
fils de Jean André Lévêque, sieur de la Baillée à Saint-Mars-d’Egrenne, et de Michelle Jeanne Gahéry

partage SSP le 18 avril 1876 au château de Tessé la Madeleine

dont :

1) Arsène Jean Lévêque
percepteur à Ecouché en 1876
né à Domfront le 11 février 1820
mort après le 6 mai 1876
épouse à Saint Gervais de Falaise le 20 mars ou mai 1861
Eloche Lechevalier

2) Eugénie Marie Lévêque
née à Domfront le 2 février 1821
morte après le 6 mai 1876
renonce à la succession de sa mère le 7 janvier 1876 devant le tribunal civil de Domfront
épouse à Saint Mars d’Egrenne le 6 février 1842 ou 3 aout 1852
Louis André Goupil
né à Tessé la Madeleine le 12 juillet 1815
mort au château de la Roche à Tessé la Madeleine en septembre 1895
fils de Louis Goupil, propriétaire, et d’Anne Marie Catherine Goupil

3) Clémentine Marie Lévêque
née à Domfront le 2 février 1821
morte après le 6 mai 1876
épouse à Saint Mars d’Egrenne le 2 septembre 1845
Constant Théodore Martin
caissier de la maison de Banque Bellenger à Paris
habite Tessé la Madeleine en 1876

4) Charles Lévêque, qui suit

5) Claire Adélaïde Lévêque
née à la Motte à Saint-Mars d’Egrenne le 18 mars 1831
morte après le 6 mai 1876
épouse à Saint Mars d’Egrenne le 5 mars 18
Henri Brochard
contrôleur des contributions directes à Caen
percepteur à Lassay en 1876
mort à Lassay

Charles Lévêque
avocat
juge suppléant à Domfront en 1854
président du tribunal civil de Vire en 1876
président du tribunal civil de Mayenne en 1890
achat d’une portion de la Chaslerie à la Haute Chapelle le 6 mars 1877 à Eugénie Marie Hardy-Normandrie, veuve Ramard-Dominel devant le notaire de Domfront (A.D.61. 4 E 229/190)
né à la Baillée à Saint-Mars d’Egrenne le 14 septembre 1823
épouse à Tinchebray le 26 avril 1854
Emilie Chancerel
morte à Mayenne en février 1890

Donation-partage le 6 juillet 1905 devant maître Gosselin, notaire à Lignières-Châtelain

La Chaslerie 68 h 1 a 27 ca selon la matrice cadastrale

dont :

A) Maurice Lévêque, qui suit.

B) Marie Charlotte Lévêque
née en 1863
morte sans alliance

Donation-partage le 17 novembre 1946 devant maître Girard, notaire à Juvigny-sous-Andaine

Maurice Lévêque
ingénieur des chemins de fer
épouse
Ne

donation partage le 14 mai 1952 Girard

dont :

A) Charles Henri Lévêque, qui suit

B) Jacques Lévêque
mort avant 1952
épouse
Ne

C) Jean Lévêque
épouse
Ne

Charles Henri Lévêque
mort en 1963
épouse
Ne

donation-partage le 10 octobre 1962 Girard

dont :

François Lévêque
mort fin 1991
épouse
Ne Férault de Falandres


(Fin de citation)

J'ai souligné les noms des membres de cette famille qui furent les propriétaires successifs de la Chaslerie jusqu'à mon achat en 1991 devant Me GIRARD, notaire à Juvigny-sous-Andaine.

On voit que la bonne orthographe contemporaine de leur nom est "Lévêque", point dont je n'étais pas sûr.

La période pendant laquelle le père de mon vendeur aura percé des fenêtres carrées et enduit plein de murs de ciment aura donc duré une dizaine d'années seulement. Mais quels dégâts en si peu de temps, même s'il faut sans doute réévaluer à la hausse la quantité de ceux du même type à attribuer à son fils François.

Je crois me souvenir d'un manuscrit où le père de mon vendeur faisait savoir que la Chaslerie avait été mal entretenue du temps d'une de ses tantes. Il faudrait que je retrouve ce papier dans mon bazar. Cette tante devait être, j'imagine, Marie Charlotte LEVÊQUE, qui, si je comprends cette généalogie dressée par Eric YVARD, aurait pu être en charge de la Chaslerie entre 1905 et 1946.

Quant à la fortune des GOUPIL (ceux de Tessé, pas le GOUPIL acheteur du Bien National de la Chaslerie), elle avait pu, à partir de 1876, irriguer les héritiers d'Eugénie Marie LEVÊQUE (celle qui, si mes souvenirs sont bons, offrit la cloche de la chapelle de la Chaslerie).

1876, juste avant 1877, année au cours de laquelle la Chaslerie put voir son unité cadastrale restaurée, du moins pour ce qui concerne le manoir, c'est-à-dire la fin de sa division en deux lots intervenue à la Révolution pour les raisons qu'on vient à peine de cerner.
Bien. Maintenant que, grâce à Eric YVARD, on pense y voir clair sur l'évolution de la propriété de la Chaslerie depuis 1598, on va pouvoir s'attaquer à la période antérieure. Réattaquer, devrais-je dire car on s'y est déjà cassé les dents quand j'étais jeune et beau. Il me semble que ça va être une autre paire de manches, entre la dispersion du chartrier de la Chaslerie que l'on subit et les difficultés de la paléographie qui usent mes yeux et aussi ma 'tit' têt' qui fout l'camp...
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 22 novembre 2023 10:48
À : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc :Xavier MEYER
Objet : RE: Les LEDIN et la Ligue

Cher Monsieur,

Intéressant !

Est-ce qu'à ce titre le mur en question vous paraîtrait toujours d'un intérêt architectural régional voire national ?

Bien cordialement,

PPF

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De : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Envoyé : mercredi 22 novembre 2023 10:34
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : Xavier MEYER
Objet : Re: Les LEDIN et la Ligue

bonjour Messieurs,

Je pense qu'il faut donc parler non plus de la Ligue mais, comme nous sommes sous la régence de Marie de Médicis du parti des dévots,
le parti dévot a toujours voulu servir le roi et favoriser la religion catholique. Ce parti est tout à fait plausible ici.

Bien cordialement,

Arnaud Paquin

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 22 novembre 2023 15:13
À : Xavier MEYER
Cc : Arnaud PAQUIN
Objet : RE: LA CHASLERIE. Mur de défense.

Cher Xavier,

Merci pour ce recentrage du débat.

Je revois là toutes vos qualités d'historien et d'archiviste.

Quant aux fadaises que vous évoquez, tout me donne à penser que ce ne sera bientôt plus qu'un souvenir s'estompant dans le lointain, contrairement à la puissance de l'enracinement domfrontais du manoir favori, témoin et parfois acteur de l'histoire de notre pays, y compris à des heures très critiques.

Amicalement,

PPF

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De : Xavier MEYER
Envoyé : mercredi 22 novembre 2023 14:33
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Arnaud Paquin
Objet : LA CHASLERIE. Mur de défense.

Cher Pierre-Paul
J'ai pris connaissance du document concernant la famille LEDIN et mis sur le site.
Je ne partage pas du tout votre assertion que ce document "ruine" les hypothèses avancées pour le mur.
Au contraire, il appert de manière éclatante, que cette famille, d'administratrice d'une partie du temporel de l'abbaye de ND du Désert, est devenue une famille de militaires à côté de ses fonctions de gouvernement de la ville. Ils ont participé au siège contre MONTGOMMERY, ils eurent des fonctions et des actions de défense et de réparations de la ville, dans ces temps troublés où les bandes des deux camps écumaient le bocage ; ils se virent même attribuer une commission de capitaine avec une centaine d'hommes (1616), ils furent actifs contre Jehan de La Ferrière et Jean Malard de La Motte, ligueurs rançonnant les campagnes et le Passais (1589) - la ligue ne fut créée officiellement qu'à partir de 1576. En 1590, LEDIN a, notamment secouru le gouverneur de Domfront dont la cavalerie était en mauvaise posture vers Saint-Mars-d'Egrenne. ... et ainsi de suite, même bien après l'Edit de Nantes de 1598. Un certain sieur de la Pallu, suite à sa soumission à Henri IV, fut autorisé à fortifier sa propriété où une garnison royale avait été mise. Georges LASSEUR indique que "cet exemple montre que les gentilhommières du Bocage, généralement fortifiées par des fossés pleins d'eau et des murailles crénelées, avaient été occupées militairement et confisquées aussitôt après la prise de Domfront par les troupes royales, lorsque leurs propriétaires paraissaient animés d'un loyalisme douteux". Pour créer des points d'appui contre les rebelles, n'en a-t-il pas été de même dans la propriété d'un loyaliste aux fonctions éminentes quant au gouvernement de la ville ?
Je n'ai pas fini de parcourir le livre de Georges LASSEUR et, occupé par diverses fadaises, je n'ai pu soigner la présente rédaction suite à l'avancement actuel de ma lecture.
Pour moi, rien n'autorise à exclure les hypothèses avancées. La chapelle, édifiée semble t-il entre 1614 et 1620, a pu l'être sur le mur, mais un peu plus tardivement, celui-ci ayant pu l'être fin XVIème, et non forcément en même temps.
Amicalement.
X. MEYER

(Fin de citation)
Bonsoir

Lecteur assidu du "site favori", j'ai effectué à tout hasard une recherche sur le site geneanet. Site qui m'a permis de démêler d'importants sacs de nœuds et de mettre en évidence des détails sur lesquels j'avais négligemment fait l'impasse lors de travaux de généalogie.
Voici donc ce que j'ai trouvé sur les Ledin
Il y a également des travaux sur les Lévêque.
En espérant que cela puisse vous apporter quelque chose.
Cordialement
Emmanuel S

N.D.L.R. : Merci pour votre intérêt pour ce site et pour les renseignements communiqués.

S'agissant des LEDIN, la source des infos de "Geneanet" est un ouvrage consacré aux LEDIN par Patrick DELAUNAY. Ouvrage dont Eric YVARD m'a communiqué une photocopie sur sa clé USB et que je pourrais mettre en ligne.

Patrick DELAUNAY, que j'ai perdu de vue, est (ou était) un cadre parisien de la banque Paribas, féru de généalogie et qui, pour des raisons de cousinage, s'était intéressé aux LEDIN en passant de très nombreuses heures aux Archives de l'Orne. Il était intervenu spontanément et gratuitement mais en amateur à ce sujet.

Eric YVARD est un archiviste du patrimoine professionnel, basé à Bellême, et qui fait payer ses recherches. Je l'avais mandaté en 2017 pour m'éclairer sur des questions qui me paraissaient obscures, dont les origines des LEDIN ou "la problématique GOUPIL". Pour le moment, j'essaye d'exploiter les infos contenues sur sa clé USB. On a vu que, sur la "problématique GOUPIL", il a fait du très bon travail. Je vais poursuivre mon examen des infos qu'il fournit sur les LEDIN. Ensuite je pourrai relire les travaux de Patrick.

S'agissant des LEDIN, j'ai déjà pu éclairer leurs relations avec la Ligue ou le parti des dévots, ce qui, à ce stade des trouvailles et interprétations architecturales de l'excellent Arnaud PAQUIN, est au cœur de nos préoccupations pour bien axer l'"étude de diagnostic d'ensemble". Xavier Meyer et sa fille Anne-Sophie sont mobilisés sur ce front. J'essaye de les aider.

S'agissant des LEVÊQUE, un très récent message du site favori a fait le point à leur sujet, d'une façon qui me paraît suffisamment complète pour les besoins d'Arnaud PAQUIN.
En une du "Publicateur Libre" de ce jour, une manchette ne pouvait pas ne pas attirer mon regard :


Et le fait est que l'article qu'elle annonce, un "courrier des lecteurs" d'un grand écrivain de notoriété internationale, me paraît très remarquable car il pose des questions essentielles pour le devenir de Domfront-en-Poiraie et s'interroge de façon parfaitement respectueuse pour les élus en place sur leur façon de concevoir la vie en démocratie, fût-ce au niveau local :


Bien entendu je souscris en tous points à cet article.

Il y a en effet des dossiers qu'il est, d'évidence, le plus grand temps de cesser de prétendre pouvoir gérer en catimini et en refusant toute main tendue.

J'espère, dans un proche avenir, être en position d'avancer des propositions concrètes pour que la méthode de travail, au niveau local, devienne enfin réfléchie et responsable, faute de quoi il n'est que trop facile de prédire que le "projet MORIN", du nom d'Hervé MORIN, président de la Région Normandie, tournerait immanquablement à la catastrophe industrielle !
0
Afin que chacun puisse apprécier de quoi Robert LITTELL parlait ce matin dans "Le Publicateur Libre", voici quelques photos du "gymnase TENCE" prises aujourd'hui vers 9 heures 30 au bout de la place du champ de foire de Domfront-en-Poiraie :

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.

23 novembre 2023.


C'est beau, n'est-ce pas ?

Et si l'on souhaite savoir ce qui se passe dans ce magnifique bâtiment, on ne trouve personne dans la sale d'escalade...

23 novembre 2023.

... une petite quinzaine de jeunes jouant au badmington dans la grande salle...

23 novembre 2023.

... et, au milieu d'instruments manifestement très coûteux, tout au plus sept amateurs de gonflette :

23 novembre 2023.