Archives, histoire, documentation

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 13 août 2023 00:38
À : (...)
Objet : RE: Premier jet - Cas de la Chaslerie

En effet, mon texte donne l'impression d'un pur "one-man show". Sur le plan juridique, l'achat a été fait à 50-50 par Carole et moi. En réalité, c'est moi qui ai à peu près tout payé de mes propres deniers, achat et plus de dix fois la mise en travaux (à 11 % près de subventions) dont j'ai toujours décidé quasiment seul de la nature et de l'ordre des priorités. Et c'est moi qui vis à la Chaslerie depuis plus de vingt ans à temps plein, Carole à plus de 75 % ces temps-ci.

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De : (...)
Envoyé : samedi 12 août 2023 22:20
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Premier jet - Cas de la Chaslerie

Bonsoir Pierre-Paul,

Je viens de lire, c’est très bien, c’est soft, et ça correspond à ce que vous avez exprimé lors de nos rencontres.
Une question ? voulez vous bien dire j’ai acheté ou nous avons acheté, je ne veux pas être indiscret mais je ne veux pas faire d’erreur.
Sans modifier votre texte je vais lier les paragraphes en suggérant les questions.
Vous aurez ça dans un jour ou deux.
C’est parfait,
L’écriture avance, j’ai fait la Gauberdière, Aunou, la préface et d’autres , je viens de commencer Pervenchères etc...
Bonne soirée
Pierre

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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 12 août 2023 18:18
À : (...)
Cc : C. F.
Objet : Premier jet - Cas de la Chaslerie

Cher (...),

Pour votre projet d'ouvrage consacré à des monuments ornais, voici un premier draft, d'une quinzaine de lignes comme suggéré, de mon idée d'y donner la parole à des propriétaires :


A vous de voir.

Il m'a semblé plus commode de répondre à trois questions que je me suis posées et qui permettraient à chacun de résumer ses expériences et ses anticipations d'une façon qui puisse intéresser des tiers.

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 18 Aout 2023
Journal du chantier - Sculpture - Chapelle - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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Sur le site internet de Pascal POIRIER, je découvre ce reportage-photos sur la réalisation de la Sainte-Anne de la Chaslerie et je redécouvre cette inscription, gravée dans la Bible (et, accessoirement, dans le granit), où je vois réapparaître d'ô combien saintes initiales :


En effet, je lis là : "P. POIRIER FECIT PRO PPF A.D. MM".
Vingt-trois ans déjà ? Comme le temps passe vite !
Plus généralement, je prends connaissance des dernières réalisations de Pascal : MAGNIFIQUES !

P.S. (du 20 août 2023 à 3 heures) : J'ai demandé hier à Pascal de commencer à réfléchir à ce qu'il pourrait sculpter en granit pour occuper la niche au-dessus de la porte charretière. Pour le moment, j'y ai posé la croix qui, jusqu'au XVIIIème siècle, ornait le gâble Nord de la chapelle du manoir (elle avait alors été remplacée par le clocher que l'on connaît ; j'avais trouvé cette croix au sol, dans la chapelle, quand j'avais acheté le manoir). Le problème est que cette croix peut donner l'impression d'un statut religieux pour la Chaslerie, ce qui n'a plus été le cas depuis, au moins, l'époque où la Chaslerie faisait partie de la baronnie de Lonlay, c'est-à-dire où le seigneur de la Chaslerie avait pour suzerain l'abbé de Lonlay :

19 août 2023.


Je sais bien que d'aucuns, jamais avares de promesses mirobolantes, ont prétendu mettre en exergue les racines médiévales du "tourisme domfrontais" mais ce n'est pas pour moi une raison suffisante pour donner crédit à des fables que j'aurais forgées.

Pascal me demande quel type de décor j'envisagerais pour cette niche.

Or, quand je présente la Chaslerie à des visiteurs, je dis parfois que j'imaginerais volontiers là mon buste en empereur romain...
... ou quelque chose du même tabac :


Je n'ai pas fait état de cette lubie à Pascal même si j'ignore ce qui a pu se trouver là à la grande époque de la Chaslerie. Vraisemblablement un écu des LEDIN, j'imagine, mais il y en a déjà plusieurs aux alentours dont deux très visibles dans la cour (plus un au premier étage de la tour Louis XIII et un autre sur le socle de la Sainte-Anne), sans parler d'un vitrail de la chapelle.

Donc la boîte à idées est ouverte.
Les membres du fan-club auraient-ils des suggestions ?

P.S. 2 (le 20 août 2023 à 4 heures) : Grâce au moteur de recherche du site favori, je retrouve le message 120. Donc la date était MMX.
Treize ans donc, je me disais que vingt-trois faisait beaucoup...
Chers Amis,

Quel est le point commun entre l'augmentation cet été de vos factures électriques, la multiplication des éoliennes dans vos communes et la guerre en Ukraine ? Réponse : la Guerre mondiale de l'énergie !

Depuis plus de 10 ans j'alerte élus, gouvernants et opinion publique sur la vaste offensive énergétique qui touche notre pays avec la multiplication des éoliennes improductives qui détruisent votre cadre de vie tout en diminuant petit à petit la souveraineté énergétique de notre pays. Le lignes bougent mais il faut agir de toute urgence.

A l'occasion de la sortie le 13 septembre prochain de mon nouveau livre Guerre de l'Énergie au Cœur du nouveau conflit mondial j'ai été interrogé cet été par le site de référence de la guerre économique sur les enjeux de ce nouveau conflit mondial auquel nous sommes tous confrontés.

Voici le lien vers cet échange.

Je vous remercie encore de votre fidélité à mes côtés et vous demande de diffuser massivement cet échange à vos amis et sur les réseaux sociaux.

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Pour éviter les ruptures de stock lors du lancement le livre est disponible en précommande chez vos libraires ou sur les sites marchands.

ON NE LÂCHE RIEN !

Fabien Bouglé
@FabienBougle
Expert en politique énergétique
06 82 86 22 14
Auteur des livres
"Eoliennes la face noire de la Transition écologique" (éditions du Rocher mis à jour 2022) et
"Nucléaire les vérités cachées" (éditions du Rocher octobre 2021)
Bonjour
Je vous invite fortement à consulter la nouvelle cartographie des Zader de Normandie publiée par la DREAL
Le lien est : Les cartes des zones favorables au développement de l'éolien terrestre en Normandie‌
Elle a changé par rapport à celle de février
Cordialement à toutes et tous

Hervé Texier
Président BNE
Vice président FED
06 89 58 70 27
vdcenpb@yahoo.fr

BNE, avec vous sur le terrain

N.D.L.R. : Merci, camarade président !
Voici les cartes d'ensemble pour l'Orne et pour la Manche.
Et voici les cartes du secteur du manoir favori, dans l'Orne et dans la Manche.
J'en extrais les deux cartes suivantes sur les abords du manoir favori :


Il y a quand même des trucs que je ne comprends pas :
- est-ce à dire que les zones qui ne sont pas coloriées du tout ne sont pas réputées propices à l'implantation de ces foutus engins ?
- accessoirement, pourquoi les pouvoirs publics ont-ils prévu d'implanter des éoliennes à Ger et Saint-Georges-de-Rouelley à un endroit colorié d'une façon telle que je crois comprendre, malgré l'ambiguïté des couleurs, que la zone est "non propice" à ce bazar ?

Je vois néanmoins qu'il existe des zones en rosé clair (réputées "propices", si je comprends bien) sur le territoire de Rouellé (désormais incorporé à Domfront-en-Poiraie) et celui de Lonlay-l'Abbaye :


Donc tenons-nous prêts à nous battre comme des chiens pour résister à cette barbarie !
Bonjour à tous !

Vous trouverez ci-dessous le programme des journées du patrimoine les 16 et 17 septembre prochains pour le Pays de Domfront et ses partenaires :


De plus, Passais Villages profite de cette occasion pour organiser Passais Villages Pas à Pas le dimanche :


N.D.L.R. : La plage horaire durant laquelle "La SVAADE" assurera cette année la visite de la Chaslerie à l'occasion de ces Journées du Patrimoine a dû être réduite par rapport à ce qui avait été déclaré à la D.R.A.C.
Comme indiqué à juste titre sur ce message de l'office de tourisme, ce ne sera plus que de 14 heures à 15 heures 30 le dimanche en question.
Le motif tient à la concomitance d'un concert de "Septembre Musical de l'Orne" qui débutera à 16 heures à Flers ce même dimanche, concert auquel divers membres de "La SVAADE" assisteront.

N.D.L.R. 2 : Je tâcherai d'aller visiter les intérieurs de la Guyonnière, ne serait-ce qu'en mémoire du sympathique Michelot MOULIN. A ma connaissance, c'est la première fois qu'elle est inscrite à un programme de "JEP". Je crois comprendre qu'elle viendrait juste de changer de propriétaires.

La ressemblance entre la Guyonnière et le logis de la Chaslerie m'a toujours paru frappante bien qu'il y ait, dit-on, près d'un siècle d'écart dans leurs constructions, ce qui m'étonne beaucoup. En effet, les profils sont identiques, idem pour la répartition des pièces entre les étages, idem pour l'escalier à mur d'échiffre et idem pour les lucarnes.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 16 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Brève visite cette après-midi des intérieurs de la Guyonnière à Saint-Jean-des-Bois. J'étais, comme indiqué par un précédent message, à la recherche d'éléments m'aidant à mieux comprendre l'histoire de la construction du logis de la Chaslerie.

Disons-le tout de suite, la récolte a été des plus modestes et je pense pouvoir confirmer l'écart de près d'un siècle entre les constructions des deux monuments.

Certes, et contrairement à la Chaslerie, ce manoir fait l'objet d'une signalisation routière, à bonne distance et renouvelée :

16 septembre 2023.

C'est bien mais, compte tenu de l'intérêt manifestement moindre du monument, je ne vois là guère plus que la preuve qu'aux alentours de la Guyonnière, il y a eu des élus locaux moins indifférents au patrimoine que dans le Domfrontais où l'on a eu l'occasion de constater qu'au moins depuis une trentaine d'années et pour ces questions précises, l'électroencéphalogramme demeure désespérément plat.
(On déplore qu'il en aille de même pour les animations culturelles, qualifiées par un élu, supposé important, d'"élitistes" à la Chaslerie, lui qui, soit dit en passant, n'hésite pas à donner en exemple la venue récente dans son secteur d'un artiste de variétés qui sentait déjà le réchauffé au début du premier septennat de François MITTERRAND. Pauvre France, livrée à de tels batteurs d'estrades !)

A la Guyonnière, les points les plus marquants à mes yeux sont en effet les suivants :
- une moindre hauteur de plafond dans les pièces d'habitation ; de ce fait, et malgré la présence d'un "basement", une hauteur du bâtiment comparativement moindre ;
- une profusion de niches, au demeurant bien maçonnées, sur divers murs intérieurs, niches manifestement destinées à abriter des bondieuseries ; dès l'entrée dans le bâtiment, un "LA PAIX DE DIEV SOIT ICY" annonce la couleur et la première de ces niches est visible dès qu'on a franchi le seuil :

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.


- plus généralement, une belle qualité des maçonneries intérieures, aux cheminées près, qui sont d'un modèle assez rudimentaire, contrairement aux décors de la cage d'escalier (où le dessous des marches est taillé différemment de la Chaslerie et où l'on retrouve des trous destinés à permettre de repousser des assaillants, comme à Chaulieu) :

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.


- l'abondance de niches destinées à abriter autre chose que lesdites bondieuseries et, là aussi, la qualité des finitions (notamment les feuillures) :

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.


- la qualité des anciennes menuiseries intérieures (sans doute la chose que je retiendrai de cette visite) :

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.

16 septembre 2023.


- quant aux lucarnes qui avaient attiré mon attention, il semble qu'elles soient de facture assez récente, comme l'ensemble de la poutraison et de la couverture (on a vu sur une photo précédente qu'un des deux conduits de cheminée a alors perdu sa souche) :

16 septembre 2023.

Dans le même numéro du "Publicateur", est annoncée une prochaine conférence à Domfront, avec Jacques BROCHARD, Guillaume BEESAU et Jean LOUCHET :


Carole, qui m'a confié apprécier beaucoup Jacques BROCHARD, a reçu hier, par la poste, son dernier roman, "Disparition". Par curiosité et aussi parce que j'avais senti, lors d'une discussion avec lui il y a quelques mois, une certaine déception que je n'aie pas encore lu l'un ou l'autre de ses deux premiers ouvrages, j'ai commencé la lecture de "Disparition".

On a pu noter que j'ai l'esprit critique et parfois la dent dure. Le début de l'ouvrage aurait pu me donner l'occasion de le montrer une fois encore. Mais, pris par la lecture, j'ai poursuivi et ce fut heureux car, très vite l'intérêt du sujet et la manière dont l'histoire est racontée m'ont passionné.

A l'heure où j'écris ceci, je n'ai encore lu qu'un quart de l'ouvrage et, bien sûr, je me prends à rêver en me mettant, par la pensée, à la place de l'auteur. J'imagine que Jacques a choisi la forme romancée pour exprimer des sentiments profondément enracinés en lui, certains tellement douloureux qu'il lui aura fallu plus de soixante ans pour pouvoir les évoquer aussi complètement et sous une forme délibérément indirecte. On connaît d'autres déchirements et d'autres façons de les exprimer. Un blog, par exemple ? Ou une activité manifestement en dehors de toutes contingences normales, comme cette idée saugrenue de chercher à retarder l'effondrement nécessaire de quelques vieux cailloux croisés sur son chemin ?

Nul doute que la subtilité et la douceur de Guillaume permettront, avec l'appui poétique et musical de Jean, de lever quelques coins du mystère d'une telle transsubstantiation (si je puis m'exprimer ainsi).
Tristesse de l’humoriste

De quoi est fait le corps ? De viscères gélatineux, d’amas fibreux et muqueux, et, les os mis à part, de sécrétions et de liquides plus ou moins visqueux qu’on appelait autrefois les humeurs. Les Anciens en avaient fait une théorie, et en distinguaient quatre : le sang, la bile jaune (ou fiel), le phlegme (ou pituite) et l’atrabile. Le tempérament d’un individu était déterminé par l’humeur dominante de son organisme, laquelle pouvait varier en fonction de son âge ou de la saison. On avait ainsi les sanguins (emportés), les bilieux (aigris), les flegmatiques (lymphatiques) et les atrabilaires (chagrins).


Bien que rien de tout cela ne fût spécialement drôle, les adeptes de cette théorie des humeurs s’appelaient les humoristes. Ce terme, par extension, en vint à désigner non seulement les thérapeutes, mais tous ceux qui étaient sujets aux humeurs, et singulièrement à l’humeur maussade. Balzac écrit ainsi que la Duchesse de Langeais savait « se faire mélancolique avec les humoristes, gaie avec les insouciants, politique avec les ambitieux, guerrière avec les militaires ».

Jusqu’à ce que les Anglais nous empruntent le mot humeur et nous le retournent en ayant altéré le e en o, un humoriste, en bon français, était quelqu’un d’enclin à la tristesse. L’étymologie ne manque pas d’humour.
Anthologie de la répartie (via "X")
rédigé le Jeudi 28 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Durant un dîner avec Frédéric II, Voltaire découvre un billet rédigé par le roi de Prusse :

- Voltaire est le premier des ânes. Frédéric II.

Le roi lui demande de lire. Voltaire s'exécute :

- Voltaire est le premier des ânes. Frédéric le deuxième.

La réunion de chantier d'aujourd'hui a permis de comprendre beaucoup de choses, jusqu'à ce jour mystérieuses, à propos des bâtiments qui ont existé au fond de la cour du manoir favori.

A la lecture du projet de partie "historique des bâtiments" de l'"étude de diagnostic d'ensemble" de notre architecte du patrimoine favori - et combien favori ! -, j'avais été amené à me remémorer des discussions datant d'il y a près de trente ans avec Nicolas GAUTIER dont l'agilité intellectuelle pour expliquer de telles questions était, au moins à l'époque, une grande qualité. Mais cet A.B.F., qui pouvait alors être chargé de la maîtrise d’œuvre de travaux dans son douaire, avait buté sur l'interprétation à donner au mur du fond de la cour, et particulièrement au bizarre renflement qui se trouve en son milieu.

D'autres architectes du patrimoine étaient tout simplement passés à côté du problème pour une raison ou une autre, tenant, pour les pires d'entre eux sur le plan humain, à leur propension, manifeste pour l'un d'eux (et, semble-t-il, enfin connue de la D.R.A.C.), à se goinfrer d'honoraires autant et aussi vite qu'imaginable, au mépris du minimum de considération dû à ses contrats, comme on l'a bien vu ici il y a environ six ans...

Bref, Arnaud PAQUIN a, le premier, compris que le renflement bizarre au milieu de ce mur...

2 octobre 2023.

... est dû à la dissimulation de l'arrachement produit par la destruction de l'aile en retour initiale du logis (sans doute à la suite d'un premier incendie au début du XVIIIème siècle). Miracle, on a ainsi retrouvé enfin la limite de l'extension vers l'Ouest de cette aile en retour !

Pour ce qui concerne la partie gauche de ce mur du fond (tel que vu de la cour), je me souvenais d'une remarque de Nicolas GAUTIER à l'époque où il souhaitait me voir raser le "bâtiment Nord" au motif qu'il bouchait le "nécessaire flanquement réciproque de meurtrières" situées au Nord de ce mur Nord, c'est-à-dire du côté de l'arrière-cour, l'une sur la tour Nord-Est et une autre sur la tour Louis XIII. Et le fait est que, sur cette analyse du bâtiment, Nicolas avait certainement raison. J'avais toutefois résisté avec énergie à sa recommandation au motif que ce "bâtiment Nord" me paraissait alors la partie du manoir la plus facile à aménager confortablement et à moindre coût relatif. Et bien m'en a pris puisqu'à ce jour, c'est la seule zone restaurée intérieurement de toute la Chaslerie. Comme je le dis, "65 m2 habitables toute l'année sur 2 400 m2 de surface S.H.O.B., ceci en plus de trente ans de chantier continu et après avoir investi dix fois le prix d'achat en travaux, on fait difficilement pire, n'est-ce pas ?"

Quoi qu'il en soit, ce matin, Volodia et Philippe (les complices de David dont le concert d'hier nous a laissés avec plein d'étoiles dans les yeux) m'ont interrogé sur la "verge (de cheminée) de quinze mètres dont je m'honore" sur la tour Louis XIII, expression qui n'a pas manqué de retenir l'attention de ces talentueux jeunes hommes. Cela m'a amené à réexaminer ce bizarre conduit extérieur et, pour la première fois, j'ai compris la raison de deux décrochements de son parement Est, chacun à hauteur de ce qui aurait pu supporter les solives de deux anciens plafonds :

2 octobre 2023.

Eurêka, on tenait là un indice très fort qu'il y a eu, dans ce qui est aujourd'hui la cour, un autre bâtiment accolé, du côté gauche de la cour, à la tour Louis XIII. Le mystère de l'ouverture rebouchée visible au milieu de l'escalier extérieur de cette tour était ainsi susceptible d'être définitivement levé :

2 octobre 2023.


J'ai soumis tout à l'heure cette interprétation quelque peu audacieuse et totalement inédite à Arnaud PAQUIN et, dans ce que je croyais jusqu'à ce jour être le cul de lampe d'une ancienne échauguette arasée...

2 octobre 2023.

... il a vu, lui, le vestige d'un ancien passage entre ce bâtiment nouvellement imaginé et la tour Louis XIII. Et le fait est que la maçonnerie en haut de l'escalier ne laisse pas l'ombre d'un doute sur la justesse de cette interprétation.

Il est ainsi établi qu'il y a eu un second bâtiment au fond de ce qui est la cour actuelle.

Par voie de conséquence, l'ancienneté du passage entre la cour et l'arrière-cour se trouve prouvée. Et l'on comprend même qu'il y ait de nos jours, pour franchir ce passage, des marches des deux côtés du mur, chose mystérieuse jusqu'à cette après-midi.

Mais il reste encore deux zones d'interrogations que je soumettrai à Arnaud PAQUIN lors de la réunion de chantier programmée pour le 30 octobre prochain :
- premièrement, l'interprétation à donner à la trace d'anciennes ouvertures sur le pignon Nord du logis, au niveau de son premier étage :

2 octobre 2023.

S'agit-il là de la cicatrice laissée par une ancienne échauguette qui aurait été le pendant, comme je le croyais encore ce matin, de celle de la tour Louis XIII ? Apparemment, puisqu'on peut désormais considérer comme prouvé qu'il n'y a jamais eu d'échauguette sur la tour Louis XIII, il va falloir reconsidérer la question ;
- deuxièmement, l'interprétation à donner au "coup de sabre" visible sur le parement Sud du mur Nord, entre ma chambrette et l'escalier intérieur...

2 octobre 2023.

... sachant que le récent percement d'un fenestrou à l'étage a estompé la partie haute de ce "coup de sabre".

P.S. (du 9 octobre 2023 à 20 heures) : En raison d'un empêchement de M. PAQUIN, une autre date devra être trouvée pour la prochaine réunion de chantier.
Lors de nos contacts préalables, les V.M.F. de la Côte-d'Or avaient souligné leur intérêt pour notre chapelle favorite. Cette chapelle était nickel dimanche dernier. Or hier, en allant vérifier que tout y était en ordre, Carole a découvert qu'elle était envahie de mouches. Elle a donc répandu des produits pour les zigouiller :

4 octobre 2023.

Hier soir, quand je suis rentré de Paris (où j'avais rencontré un anesthésiste avant de prochaines opérations de la cataracte), elle m'a dit qu'il y en avait trop, donc qu'il valait mieux renoncer à faire visiter la chapelle.

Toutefois, ce matin, pendant une heure avant l'arrivée de ce groupe des V.M.F., je me suis transformé en fée du logis. Voici une petite partie de ma récolte :

4 octobre 2023.

4 octobre 2023.

En tout, il devait bien y en avoir pour cinq kilos, ce qui n'est pas rien.

C'est la première fois que j'en vois autant dans la chapelle. Les années précédentes, c'est surtout sous les hauts combles de la tour Louis XIII qu'elles proliféraient.

Ainsi, tout était à peu près rentré dans l'ordre à l'arrivée des visiteurs.

Mais le problème ne s'arrête pas là. On se souvient en effet que la restauration des vitraux avait été confiée à un architecte en chef des monuments historiques notoirement alcoolique mais, par application d'un système à l'évidence mal contrôlé, en position de monopole. Cet alcoolique notoire avait évincé une gentille vitrailliste percheronne que j'avais trouvée (de mémoire à Nogent-le-Rotrou) afin de confier le chantier à un autre pochtron que lui et qui était en réalité l'un de ses camarades de beuverie. Or ces épaves n'avaient rien imaginé de mieux pour protéger les vitraux contre d'éventuels heurts extérieurs que de les doubler d'un verre thermoformé, au demeurant d'une glauque couleur de méduse, ce qui n'est pas top. Leur souci étant d'éviter qu'apparaisse une condensation entre le vitrail et cette doublure, ils avaient substitué à quelques pièces du vitrail de très menus grillages. De la sorte, pensaient-ils, tout excédent d'humidité serait évacué par un courant d'air, même très faible.

Mais, ce qui s'est produit, c'est que des mouches ont dû pondre leurs œufs sur ces grillages ainsi ventilés, bien au chaud sous les rayons du soleil, donnant, par voie de conséquence, naissance à une nombreuse descendance entre les deux parois.

Résultat des courses, une fois que crèvent ces mouches prisonnières, les cadavres s'accumulent :

4 octobre 2023.

4 octobre 2023.


Reconnaissons que c'est tout simplement dégueulasse.

Et je n'en ai pas encore fini avec cette histoire.

Avant l'alcoolique notoire, le monopole légal mal contrôlé des architectes en chef des monuments historiques étant ce qu'il était alors, j'ai eu droit à un autre membre de cette honorable corporation, que j'appelais d'expérience "la pétroleuse". Celle-ci occupait par ailleurs à Paris le poste de vice-présidente de l'Académie d'architecture, ce qui me paraît confirmer qu'au pays des aveugles, les borgnes sont les rois (ou les reines). D'après ce que je vois sur "Google", cette fascinante personne aurait cédé la place puisque son nom n'apparaît plus sur l'organigramme.

Or cette "pétroleuse" n'avait, quant à elle, rien trouvé de mieux pour montrer sa brillante compétence que de faire procéder à la restauration des peintures murales de la chapelle sans avoir, préalablement, assuré la mise hors d'eaux du bâtiment. De plus, elle avait complètement raté les drainages extérieurs puisque, à divers endroits intérieurs, l'enduit cloque comme sur un lépreux, fournissant aux mouches autant de havres supplémentaires pour copuler comme et autant qu'elles l'entendent :

4 octobre 2023.

4 octobre 2023.


Moralité de l'histoire : il faudrait qu'avant de m'installer à demeure dans la chapelle pour un moment d'éternité sous ma devise favorite ("Arissou arissat, castagne lucente"), je fasse une nouvelle fois réparer ces bazars dus à l'incompétence d'interlocuteurs obligés.

P.S. (à 19 heures) : Pour se remémorer ce en quoi ont consisté les précédentes campagnes de restauration de la chapelle sous ma maîtrise d'ouvrage (c'est-à-dire depuis 32 ans), voir ceci...
Anthologie de la répartie (via "X")
rédigé le Jeudi 5 Octobre 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Voyageant déguisé en simple valet, l'empereur Joseph II se rase dans sa chambre d'auberge lorsqu'une servante venue lui apporter de l’eau lui demande :

- On dit que vous êtes au service de notre Empereur. Qu’est-ce que vous faites pour lui ?

- J’ai l’honneur de le raser.

lamontagne.fr (article transmis par Marta PETRLIKOVA)
rédigé le Samedi 7 Octobre 2023
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (animations et visites) - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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La Neuvième de Beethoven par l'Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes retransmise sur un grand écran installé place de Jaude

L’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes inaugure sa nouvelle saison clermontoise avec la très attendue 9e Symphonie de Beethoven, samedi 7 octobre à 19 h 30 à l’opéra-théâtre de Clermont-Ferrand. Ce concert annoncé complet depuis plusieurs semaines sera retransmis en simultané dans plus de quarante lieux en Auvergne et sur un écran place de Jaude à Clermont-Ferrand.

La place de Jaude sera donc équipée d’un écran permettant une diffusion du concert en simultané, à gauche de l’opéra-théâtre, accessible gratuitement. L'occasion de rappeler que l’orchestre est engagé et soutient la candidature de Clermont-Ferrand Massif central au titre de Capitale européenne de la culture en 2028. Ce direct ne serait possible sans le concours de deux partenaires de l’Orchestre : l’entreprise Ici Aussi met en place le dispositif de captation et de retransmission, et l’association Clermont-Ferrand Massif central 2028 met à disposition cet écran place de Jaude.

N.D.L.R. : Je remercie tout particulièrement notre amie Marta (mère de David et elle-même violoniste à l'"Orchestre National Auvergne-Rhône-Alpes") pour cet article qui prouve que cet orchestre de très grand renom n'hésite pas, même en cette saison, à réunir son public en plein-air et loin de lui.

7 octobre 2023.


Je pense qu'il y a peut-être là matière à réflexion pour les membres du bureau de "La SVAADE" a qui je ne saurais trop recommander de méditer soigneusement cet exemple prestigieux et qui me semble, à lui seul, de nature à permettre la levée de certaines réticences !
Pour vos recherches généalogiques, Sieur de la Chaslerie :


N.D.L.R. : Merci !
Intéressant...

... quoique cela ne nous apprenne toujours pas quand la Chaslerie était entré dans le patrimoine de la famille LEVÊQUE, ce qu'on aimerait savoir pour compléter sur ce point l'"étude préalable d'ensemble" en cours...

Je lis sur ce document que l'orthographe du nom de la famille LEVÊQUE a beaucoup fluctué au fil des générations, soit du fait du nom de leurs propriétés (à Torchamp, si je ne me trompe), soit du fait peut-être de facéties d'officiers d'état-cil. Une source fiable m'avait affirmé dans un sourire que le père de mon vendeur aimait bien dire "Grand L, petit E, grand V" pour épeler son nom. Mais, sauf avis contraire, on s'en tiendra de notre côté à "LEVÊQUE" pour l'"étude de diagnostic".

Quant à l'écu des LEVÊQUE, je le connaissais car il m'avait été dessiné par un visiteur des "Journées du patrimoine" à la Chaslerie, il y a bien vingt-cinq ans. Le même visiteur m'avait affirmé que la cheminée de granit installée dans ce qui est devenu notre "salle des troisièmes mi-temps" des concerts de "La SVAADE" provenait de la Jarrière à Torchamp et j'ai dû garder son papier.
Vendre des bûches de chêne, d'un mètre de long et sans transport, par simple annonce sur internet, n'est pas des plus aisés.

Je le constate d'un coup d’œil sur l'évolution du nombre quotidien de "vues" de mon annonce sur "leboncoin.fr" :


Il est vrai qu'après un démarrage qui m'avait semblé encourageant, j'ai relevé mon tarif de 50 à 55 € le stère (ce qui demeure pourtant bas).

P.S. (du 13 octobre 2023 à 8 heures) : Je viens de supprimer mon annonce précédente pour mettre en ligne une nouvelle, en tous points identique au titre près. Le tour de passe-passe suffira-t-il à relancer la machine ?
M. Patrick DUJARDIN, qui encadrait hier la visite des "Cheveux Blancs de Condé-sur-Noireau", vient de me transmettre trois photos grand-angle prises lors de cette visite...

10 octobre 2023.

10 octobre 2023.

10 octobre 2023.

... ainsi qu'une photo de la "perche à selfie", de marque "ATUMTEK", qui lui permet de commander le déclencheur de son appareil à distance :

10 octobre 2023.


Je l'en remercie !
Au courrier ce matin, deux rapports au ton incontestablement comminatoire du "Service Public d'Assainissement Non Collectif". Je n'en montre ici, pour chacun, que la première des six pages, vous faisant grâce de ce qui suit de cette prose prétendument technique :


Je relève qu'il m'est reproché de ne pas avoir vidangé la fosse de la ferme.
Petit détail sans doute, la ferme n'a, de notoriété publique, jamais été habitée depuis la pose de cette fosse ! Je dis bien : JAMAIS !
Mais ça, c'est sans doute trop compliqué à comprendre pour le "responsable du service en charge du contrôle", assurément bien mal inspiré ces temps-ci !

Quant au manoir qui fait l'objet du second rapport aux termes également définitifs, le document correspondant m'apprend que, si la fosse en question n'a pas davantage été vidangée, "Le niveau de boue dans la fosse atteint 10 %", précision d'autant plus remarquable que l'installation, relativement récente là aussi, a été conçue pour une population de 40 occupants du manoir - normes grotesques obligent - alors qu'au bout de 32 ans de travaux continus, seuls 65 m2 y sont habitables toute l'année, sachant en outre que je suis pratiquement le seul à y vivre.

Il est écrit en gras, coloré et encadré que, dans les deux cas, toute vente éventuelle de la Chaslerie ou de sa ferme serait entravée tant qu'il n'aurait pas été déféré aux injonctions en cause.

Retenons donc que je dois être , du moins aux yeux de cet honorable signataire de ces rapports (et dans l'hypothèse, certes quelque peu audacieuse, où il aurait pour habitude de lire ce qu'il signe), une sorte de champion du monde des chieurs et certainement pas un type constipé pour avoir déjà encombré de mes productions intestinales "10 %" de cette fosse manifestement surdimensionnée aux yeux de quiconque n'aurait pas un Q.I. de moule.

Notre site favori illustre ainsi, une nouvelle fois qui ne sera certainement pas la dernière, à quel niveau d'absurdité et d'entraves gratuites on arriverait vite quand de prétendus "responsables" se montrent à ce point incapables du bon sens le plus élémentaire.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 13 octobre 2023 13:29
À : Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr>
Objet : Manoir et ferme de la Chaslerie - Rapports du S.P.A.N.C. en date des 11 septembre et 4 octobre derniers

Monsieur le maire,

Vous avez signé le 10 septembre et le 4 octobre derniers deux rapports du S.P.A.N.C. qui me sont parvenus ce matin au sujet des équipements d'assainissement au manoir de la Chaslerie et à sa ferme.

Ces rapports comportant des constats divers assortis d'injonctions fortes de votre part, je vous prie de me communiquer dans un premier temps les preuves du caractère contradictoire de la procédure que vous auriez suivie pour décider ces signatures.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 13 octobre 2023 16:08
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : Manoir de la Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble - Historique et état sanitaire

Cher Monsieur,

En vue de notre prochaine rencontre, en présence de Xavier MEYER, président de "La SVAADE", rencontre dont le calendrier reste, me semble-t-il, à fixer, je vous transmets l'état présent, après que j'en ai poursuivi mais non achevé la relecture, de la partie de votre projet de texte consacrée à l'histoire de la Chaslerie et de ses habitants.

Vous pourrez constater que, s'agissant de l'avant-dernière sous-partie de ce texte, celle relative aux travaux effectués depuis mon achat de 1991 et qui devrait permettre, comme a dit le souhaiter la DRAC, de récapituler les autorisations reçues et celles non sollicitées, je suggère d'y inclure le "diagnostic sanitaire" prévu à notre contrat, ceci de manière à éviter des répétitions formelles.
Pour cette sous-partie, je compte vous soumettre un projet de rédaction qui traiterait à ma façon des points à évoquer selon moi (notamment à propos du pavement de la cour, de la "cheminée de Mebzon", des boiseries du grand salon et, plus généralement, de l'état des bâtiments sur cour, de la chapelle et des autres dépendances mais aussi de l'état des douves à propos desquelles on dispose déjà de beaucoup de documentation).
Ainsi le rapport pourrait-il être aussi exhaustif et précis qu'espéré.

Une dernière sous-partie de ce texte pourrait permettre d'expliciter les besoins et les attentes de "La SVAADE" en matière de travaux à la Chaslerie, ce qui pourrait s'avérer d'autant plus indispensable que nous aurons à surmonter les résistances de la nombreuse population des élus locaux en matière d'aide aux "monuments privés", ceci en dépit de l'affirmation claironnée de longue date de l'existence d'un "projet MORIN" (même si son titre a été récemment dégradé en "projet touristique domfrontais").
Je transmets donc aux membres du bureau de "La SVAADE" l'état présent de cette partie, non sans les prier de faire part de leurs commentaires sur quelque point que ce soit et s'ils le veulent bien.

L'ensemble de ce texte ne comporte aucune photo puisque je suis incapable d'intervenir sur votre version assortie de nombreuses et belles illustrations. Le nécessaire pourra être ajouté quand le texte aura été stabilisé.

La semaine prochaine, Carole et moi serons à l'étranger. Je compte y emporter la clé USB des recherches que j'avais confiées, il y a de cela trois ou quatre ans, à un "historien du patrimoine" basé à Bellême et qui m'avait été recommandé.
Hélas celui-ci n'a jamais fourni le document de synthèse attendu qui réponde proprement aux questions que je l'avais mandaté et réglé pour traiter ; il s'agissait de quelques sujets d'intérêt local, notamment à propos de l'histoire des LEDIN et des LEVÊQUE qui leur ont succédé dans les lieux. Je vais donc devoir me replonger dans la bouillie qu'il m'avait servie.

De notre côté, nous serions donc disponibles pour vous recevoir à la Chaslerie à partir, disons, du 1er décembre prochain, le temps de me laisser poursuivre ma relecture de votre si remarquable projet, en espérant que j'y sois arrivé à cette date.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)