Archives, histoire, documentation

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 23 mai 2023 12:07
À : CAILLET Florence <CAILLET-BARANIAK.Florence@orne.fr>
Cc : GIBOIRE Véronique <GIBOIRE.Veronique@ORNE.fr>; Membres du bureau de "La SVAADE" ; Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>; MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr> ; ROCHAS Philippe <philippe.rochas@culture.gouv.fr>; AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr>
Objet : Manoir de la Chaslerie - Menuiseries extérieures du logis : Votre dossier de demande de subvention / suivi

Madame,

Merci pour cette information.

Mais pourquoi le taux n'est-il plus de 20 % dans la limite de 75 000 € de travaux comme pour les précédentes tranches ?

Je pose la question parce que tous les critères de la réglementation du département de l'Orne qui avaient permis ce taux de 20 % sont toujours remplis de notre côté. On peut même dire qu'avec l'intervention toujours plus active de "La SVAADE", il ne semblerait pas illogique que, reconnaissant le caractère particulièrement soutenu de l'intérêt général de cette association, le plafond actuel de la subvention départementale puisse être relevé. Auprès de qui pourrions-nous plaider cette cause ? Peut-être Mme Valérie ALAIN que nous n'avons jamais eu l'honneur de rencontrer ?

Cordialement,

PPF

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De : CAILLET Florence <CAILLET-BARANIAK.Florence@orne.fr>
Envoyé : mardi 23 mai 2023 11:48
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : GIBOIRE Véronique <GIBOIRE.Veronique@ORNE.fr>
Objet : Votre dossier de demande de subvention / suivi

Bonjour Monsieur,

Nous avons fait bonne réception de votre dossier de demande de subvention et nous présentons votre projet au Comité Patrimoine début juin.

Nous retenons un montant subventionnable pour la tranche 3 de vos travaux de : 96 940€ TTC, le montant de l’aide du département pourra s’élever, sous réserve du vote de la commission départementale, à hauteur de 15% de ce même montant.

Nous restons à votre disposition pour toute question concernant votre dossier,

Cordialement,

Florence CAILLET-BARANIAK | cheffe de la mission Patrimoine et Musées
Pôle Attractivité territoriale | Direction des archives et du patrimoine culturel | Conseil départemental de l'Orne
8 avenue de Basingstoke CS 30528 | 61017 ALENÇON cedex
Tél. direct : 02 33 (...) // Tél. port. : 06 (...)
www.orne.fr

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Mai 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 24 mai 2023 16:07
À : (...)
Objet : RE: Portrait de gentilhomme

Cher Monsieur,

Une panne de ma messagerie m'a empêché de vous répondre plus tôt.

Je n'ai guère de compétence en matière d'héraldique. Ceci dit, il y avait un M. de MONS qui avait la réputation d'exceller dans ce domaine. Je ne me rappelle plus son prénom ni le lieu où il habite/habitait mais c'est en Normandie.

Toutefois, en surfant sur la toile, j'ai trouvé qu'un Rodolphe de MONS a produit l'étude en photo :

Sauf erreur de ma part, le DURAND de SAINT-FRONT à qui était dédicacé cet ouvrage était un marchand de vieux papiers, originaire de Domfront et basé à Paris, qui sévissait dans le secteur il y a une soixantaine d'années.

Le "Bottin Mondain" m'apprend qu'un Rodolphe de MONS (07 ... ; ...@yahoo.fr) serait le propriétaire du château de Carantilly dans la Manche.

Je me permets de vous suggérer de le contacter.

Cordialement,

PPF

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De : (...)
Envoyé : mercredi 17 mai 2023 13:52
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Portrait de gentilhomme

Bonjour monsieur
Merci encore pour vos recherches sur le manoir de la Touche.
J'espère le visiter prochainement.
Je vous envoie deux photos d'un tableau trouvé à Paris :


Il est officiellement anonyme mais j'ai fait des recherches héraldiques et sur l' uniforme et les conclusions me laissent penser qu'il pourrait s'agir d'un gentilhomme ornais ou plus largement normand.
Je livre ces photos à votre érudition et votre sagacité, juste pour le plaisir de partager une "énigme" historique et pourquoi pas mettre un nom sur un portrait de militaire.
Cordialement
(...)

(Fin de citation)
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Houellebecq, héros de "Soumission"
Michel ONFRAY
29/05/2023
Alors que Michel Houellebecq publie Quelques mois dans ma vie (éd. Flammarion), dans lequel il revient notamment sur son entretien avec Michel Onfray dans Front Populaire, le philosophe prend la plume pour rétablir quelques vérités.


De la même manière que Michel Houellebecq tourne des films pornos à l’insu de son plein gré, il donne des entretiens à Front Populaire à l’insu de son plein gré. Cet homme qui a raconté jadis qu’il ne donnerait plus d’entretien, promis, juré, craché, en donne toujours en quantité, probablement aussi à l’insu de son plein gré. C’est fou ce que cet homme fait à l’insu de son plein gré !

Ces temps-ci, après ses délires, et à la faveur d’un opuscule d’auto-défense qu’il publie pour se défendre, mais dans lequel il aggrave son cas, la presse lui donne la parole complaisamment et il répond en enchaînant et en accumulant les mensonges comme s’il avait été le seul à vivre ce qu’il raconte alors que d’autres peuvent témoigner qu’il affabule dans les grandes largeurs - quantité de mails, pour l’heure privés, en attestent.

Nous avons enregistré six heures d’entretien dans les locaux de TéléParis, à Levallois, pour le numéro spécial de la revue Front Populaire en présence de Stéphane Simon. Nous avons fait une pause déjeuner sur place, toujours avec Stéphane Simon. C’est au même Stéphane Simon qu’il envoie un mail quelque temps plus tard en lui disant ignorer qui il est... Nous pouvons attester, au moins pour ce jour-là, que sa consommation d’alcool ne peut lui servir de prétexte pour expliquer qu’il ne se souvient de rien. Pour une fois, il a bu raisonnablement.

Dans cet ordre d’idées, on peut comprendre qu’au lit avec une femme vaguement vénale ayant l’âge d’être sa fille, les photographies témoignent de son corps de sexagénaire abimé enlacé avec cette chair fraîche, il a aussi copulé à l’insu de son plein gré avec l’accord de sa femme, un accord donné lui aussi, évidemment, à l’insu de son plein gré. Les caméras, le preneur de vue, les éclairages, le dispositif cinématographique, rien de tout cela ne l’aura convaincu que ses ébats étaient filmés. Le plein gré vous dis-je !

Bien sûr, premier de la liste, le Journal du dimanche déroule le tapis rouge à Houellebecq sans se soucier d’un témoignage contradictoire : il me salit, mais personne ne me demande ma version. Idem à France Culture, idem chez Trapenard, idem partout ailleurs. J’ai l’habitude du procédé. Il est vrai qu’il y a des ventes et de l’audience à faire, ce qui ne se refuse pas quand on évolue dans ce milieu, la morale pourra bien attendre, la vérité aussi.

Je vais donc donner ma version.

Houellebecq ment éhontément en affirmant qu’il n’a pas relu son entretien avec assez d’attention vu son « passif avec l’islam » : il l’a tellement relu avec attention qu’il l’a corrigé en outrant son propos malgré ce fameux passif : il a ajouté ces mots que les associations musulmanes lui reprochent et qui ne se trouvaient pas dans la version orale.

Il va de soi que j’ai relu et corrigé ma partie, pas la sienne qu’il m’aurait fallu comparer à ce qu’il avait dit mot à mot pendant six heures pour s’apercevoir qu’il l’avait modifiée, et ce dans l’intention de frapper plus fort contre l’islam.

J’ai sollicité Le Figaro et Le Point, ce que je ne fais jamais, afin d’écrire des textes de soutien alors que l’orage s’abattait sur lui. J’aurais pu ne rien dire, rester tranquille, faire le dos rond et ne prendre aucun risque personnel, rien ne m’y obligeait, sinon une certaine conception romaine de la dignité. Dans Le Figaro, j’ai appelé à une rencontre et à un débat public avec le recteur de la mosquée de Paris plutôt qu’à des procès. Houellebecq a rencontré en catimini le recteur avec le Rabbin Haïm Korsia. J’ai découvert ce rendez-vous par la presse, comme tout le monde. Houellebecq ne m’a rien dit puisqu’il s’est mis aux abonnés absents depuis cette époque-là.

J’ai appris, toujours par la presse, qu’il a annoncé au Recteur, qui ne m’a jamais contacté après ma lettre ouverte à lui destinée, que nous étions convenus de publier le texte de cet entretien sous la forme d’un livre et qu’à cette occasion il retirerait les propos incriminés - propos rajoutés lors de sa relecture, je le précise à nouveau. Le Recteur aurait dit qu’il ne voulait pas attendre le délai qu’exigerait la parution d’un pareil livre.

Nouveau mensonge : Houellebecq et moi étions convenus très exactement de l’inverse, cinq amis présents chez moi ont entendu ce jour-là la conversation téléphonique entre lui et moi concernant ce sujet et pourraient en attester. J’ai souhaité ne pas faire de cet oral retranscrit par écrit un livre, mais je lui ai proposé un tout autre ouvrage à partir de questions thématiques qui nous auraient permis de composer ce livre, de le structurer. Il a donné son accord à ce projet. Je le redis : il a donné son accord à ce projet qui n’était pas réédition de l’entretien. Nonobstant, toujours à l’insu de son plein gré, il engage des tractations avec le recteur de la mosquée de Paris sur une autre base, mensongère elle aussi donc. Cet homme ment à tout le monde, le pire étant qu’il se ment aussi à lui-même.

Il ne s’est manifesté que pour demander la sortie des kiosques du numéro de Front Populaire. Je n’ai pas répondu, sciemment, c’est Stéphane Simon qui lui a écrit qu’il n’y aurait pas de retirage, c’était notre geste d’apaisement, mais pas pour autant de descente dans les points presse, avec camions spécialement diligentés pour conduire les volumes incriminés à l’autodafé, il en restait d’ailleurs peu. C’est à la réception du mail de Stéphane Simon qu’il a demandé… qui était Stéphane Simon avec qui il avait passé la journée de l’entretien !

Insultant, il invoque dans son opuscule notre « âpreté au gain » qui expliquerait notre refus de retirer le reliquat d’exemplaires encore en place dans les points de vente. Si nous avions été animés par le gain, nous aurions procédé à un retirage et à une remise en place : nous avons refusé ce qui aurait pu être pris cette fois-ci pour une provocation par les autorités musulmanes qui avaient fait savoir leur courroux. Nous avons également refusé de retirer une version amendée comme il le souhaitait.

Nous disposons du mail qui atteste que Houellebecq a refusé les droits d’auteur que nous lui proposions. Comment peut-il arguer d’un manque à gagner de 225 000 euros puisque cet entretien s’est fait sans contrat d’auteur, son agent et son éditeur ne le savent que trop, pour lui comme pour moi ? Il disait alors souhaiter intellectuellement ce débat, en dehors de tout dispositif contractuel financier.

J’ai gardé par devers moi toutes ces informations qui ne sont vraiment pas à son avantage. Mais Houellebecq se répand partout et m’expose publiquement, dans un livre et sur tous les plateaux de télévision, devant tous les micros que les journalistes lui tendent, assoiffés de sang, et rien ne m’oblige à sacrifier mon honneur pour cet homme qui ignore le mot tout autant que la chose, car il est sans autre foi et sans autre loi que de lui-même. Le mensonge, le travestissement, la veulerie, la couardise sont de son côté ; pas du mien.

Pourquoi tant de mensonges ? Tant de bêtise à croire qu’on le laissera ainsi délirer, affabuler, mystifier, abuser, berner publiquement tout le monde, alors que nous disposons de tous les échanges de courriels qui certifient ma version - et qui sont à la disposition de la justice bien sûr ?

Faut-il croire que le Nobel lui ayant récemment passé sous le nez, raflé par Annie Ernaux, il souhaiterait ainsi reconquérir le jury du prix suédois avec ce bref texte composé d’affabulations, de mensonges, de tromperies ? Doit-on imaginer pareille veulerie mentale, pareil cynisme intellectuel, pareil avachissement moral ? Pareille petitesse chez le prétendu Grand Écrivain ?

J’ai jadis écrit un livre pour dire tout le bien que je pensais de Soumission, ce roman de la collaboration, de toute collaboration. J’ignorais que, si ce texte tapait juste, c’est qu’il s’agissait d’un autoportrait. Je n’avais pas vu qu’il était un héros de son roman - le héros de son roman. Je pensais qu’il n’était que le miroir du nihilisme, il est en fait sa photographie en haute résolution.

N.D.L.R. : Ben dis donc, quand Mimi cogne, il n'y va pas de main morte !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 3 Juin 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Visite du manoir de la Bouverie à Mardilly, en pays d'Auge (manoir contemporain de la Chaslerie)...

3 juin 2023.

3 juin 2023.

... à l'occasion de la remise par Philippe TOUSSAINT d'un prix de la "Fondation des V.M.F." en vue de la restauration à venir d'une dépendance :

3 juin 2023.


Mardilly se trouve non loin du village de Croisilles (dans l'Orne) et l'on sait qu'une CROISILLES (est-ce en lien avec le village ornais ?) épousa, sous le règne de Louis XIV, un LEDIN ; leurs armes sont visibles au premier étage de la tour Louis XIII du manoir favori :


Quant à moi, constatant qu'il faut de nos jours 90 minutes de route pour joindre la Chaslerie à Mardilly, j'en suis encore à me demander dans quelles circonstances ces jeunes gens avaient pu se rencontrer.

P.S. (à 21 heures) : Mauvaise pioche, il s'agissait pour ce LEDIN d'une CROISILLES de Croisilles dans l'actuel Cavados

Et voici en effet les armes de cette famille alliée aux LEDIN :

Jean-Michel GALLET m'a prêté un récent numéro d'une de ses revues professionnelles de tailleur de pierre :


J'y relève deux graphiques, tirés d'une étude de conjoncture de la Banque de France, qui corroborent de récents propos de Sébastien LEBOISNE sur l'évolution des coûts des artisans :


Bref, encore un truc à me faire adorer les lenteurs de certaines administrations, notamment celle qui change les règles en cours de partie et qui refuse d'appliquer les précédentes, pourtant non encore abrogées...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 5 Juin 2023
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Visite de fond en comble de la tour aux Anglais, à Aunou-le-Faucon, à l'invitation de Pierre et Nicole CŒUCHE, propriétaires des lieux depuis trente ans et qui, après avoir sauvé ce monument de la ruine, le rendent désormais très confortable :

5 juin 2023.


J'ai particulièrement été impressionné par la charpente du 14ème siècle...

5 juin 2023.

5 juin 2023.

... et me suis intéressé au système de chauffage par aérothermie...

5 juin 2023.

5 juin 2023.

... dont les prises et sorties d'air sont bien dissimulées :

5 juin 2023.


A noter également un modèle élégant de bûcher :

5 juin 2023.

5 juin 2023.


Puis les CŒUCHE nous ont emmenés visiter deux autres bâtisses dont ils viennent de faire l'acquisition en vue de les restaurer, au port d'Aunou voisin. Là, la charpente est soutenue par une armature périphérique de piliers de bois à l'intérieur-même du bâtiment, mode de construction typique, paraît-il, du 14ème siècle :

5 juin 2023.

5 juin 2023.

J'ai également observé un bel évier :

5 juin 2023.


Enfin nous avons longuement parlé de questions qui nous préoccupent également, comme la transmission de telles bâtisses aux générations montantes. Nous formulons, les deux pères, de nombreuses constatations communes quant à la difficulté de la tâche et observons que les deux mères réagissent de la même façon, l'une et l'autre, face à nos attitudes très semblables (et pas vraiment joyeuses, chacun pour ce qui nous concerne...).