Archives, histoire, documentation

Dans les Brèves du "Nouvel Esprit public", la recommandation de Béatrice Giblin :
Vers Compostelle - Regard contemporain sur les chemins de Saint-Jacques

Une approche pluridisciplinaire de cette réactivation des itinéraires de Compostelle, des spécialistes du patrimoine, de l’Histoire de l’art, des géographes, des historiens, des sociologues, des anthropologues.
A ma grande surprise j’ai découvert qu’en 1970 l’office de la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle n’avait délivré que 68 certificats de pèlerins ayant fait au moins cent kilomètres. En 2021, on est à plus de 300.000. Les Français en constituent évidemment une part importante, mais c’est le monde entier, et pas seulement catholique, qui vient faire ce chemin.

On prend également conscience de la façon dont ces chemins mobilisent les populations locales, pour remettre en état et s’approprier le patrimoine, comme avec le village d’Estaing par exemple. En ces temps un peu tristes, cette lecture devrait faire beaucoup de bien.

N.D.L.R. : Lecture recommandée à tous ceux qui souhaitent que le "projet MORIN" de "développement du tourisme médiéval domfrontais" aboutisse à des réalisations de qualité !
Dans la dernière étape du jeûne, le moine entrerait dans une tombe spécialement construite où il s’assoirait et méditerait alors que la crypte serait scellée. Le moine passerait ses derniers jours à méditer et à l'occasion sonner une cloche pour dire au monde extérieur qu'il respire encore.


N.D.L.R. : En l'état du dossier, on voit ce qu'il me resterait à faire, ma cloche étant bien entendu le site favori.

Courage, Bon-Papa, sois Sokushinbutsu !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 21 mars 2023 09:21
À : Me Trisha CLOSTERMANN <t.clostermann@notaires.fr>
Cc : T. F. ; C. F. ; W. F.
Objet : SCI 4 de la cave de la Chaslerie

Maître,

Je vous prie de me communiquer :
- le dernier état de votre projet de cession des parts de cette S.C.I. actuellement détenues par mon aîné ; inutile de me le renvoyer si c'est celui transmis par votre courriel du 19/11/22 que j'avais retransmis à mon aîné et à Carole le même jour ;
- tous les courriels ou autres informations utiles dont vous aurait saisi mon aîné pour vous aider à compléter ce document.

Quant à moi, j'entends ne plus attendre, (...).

Je vous prie également de me tenir informé de ses prochaines diligences.

D'avance merci.

Bien cordialement,

(Fin de citation)
Cette écriture "inclusive", quelle horreur !

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 17:44
À : isabelle.savary@culture.gouv.fr <isabelle.savary@culture.gouv.fr>
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND ; Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Madame,

Dans le prolongement de votre réponse d'hier et des échanges qui ont suivi avec la municipalité de Domfront (M. LEROY TULLIE est un élu et M. THEZE un employé municipal), pourriez-vous me confirmer que, comme on me le prétend, la licence 1 est attachée à un bâtiment recevant du public et non à une personne, ce qui empêcherait un employé municipal doté de cette licence mais affecté au cinéma municipal de faire bénéficier le monument de sa compétence.

Je suis loin d'être expert de ces questions que je trouve complexes mais je vous avoue que cette interprétation me paraît bizarre et que je me demande si, en prétendant ceci, l'on ne confondrait pas des réglementions.

Bien cordialement,

PPF

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De : Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 12:20
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Jean Paul LEROY-TULLIE
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour à tou.te.s,

Pour ce qui est de la licence 1, elle est attribuée à une personne morale (la Ville de Domfront en Poiraie), et sur garantie de la formation d’un ou plusieurs agents au préalable (ici Dominique Dufour).

Toutefois, cette licence est aussi définie par rapport à un lieu de spectacle, qualifié d’ERP (établissement recevant du public). Pour être plus clair, la licence n°1 détenue par la Ville de Domfront en Poiraie est valide uniquement pour le Théâtre de Domfront, et ne saurai l’être pour tout autre lieu.

J’attire par ailleurs votre attention sur la nécessaire qualification de votre manoir en tant qu’ERP, afin que des manifestations puissent y être organisées dans le cadre de l’exercice d’une licence d’entrepreneur du spectacle.

La licence n°1 ne sera attribuée que sur conformité du lieu de diffusion, après passage d’une commission de sécurité.

Quant à l’adhésion de Monsieur Dufour, si elle vous facilite l’organisation de vos manifestations, elle m’apparaît assez « lourde ». Mr Dufour est embauché par la commune pour mettre en place les projets du service culture.

Nous pouvons bien entendu, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, accompagner et conseiller les projets culturels des associations du territoire. Toutefois, l’adhésion de Mr Dufour au titre de ses licences 2 et 3 implique qu’il ait un regard affuté sur l’ensemble de la sécurité de vos événements, et donc un volume d’implication important.

J’entends tout à fait qu’il s’agisse d’un stage long pour obtenir ces licences, et qu’il s’agit d’un coût important pour la SVAADE. Toutefois, l’adhésion de Mr Dufour implique bien plus qu’un simple document signé de sa main. Et l’accueil du public lors de manifestations, comme vous le faites, doit être pris sérieusement à la hauteur des risques encourus.

Je me tiens évidemment à votre disposition pour la suite des échanges, et vous accompagner dans vos prospections.

Bien à tou.te.s,

Julien THÉZÉ | Responsable du Service Culturel
Mairie - place de la Roirie – 61700 DOMFRONT EN POIRAIE
Tél. 02 33 30 60 60 | j.theze@villededomfront.fr

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 10:01
À : Jean Paul LEROY-TULLIE ; Julien Theze <j.theze@villededomfront.fr>
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe Durand
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour Jean Paul,

Il suffit, d'après ce que je comprends, qu'un seul adhérent de "La SVAADE" soit détenteur de la "licence 1". Ceci aurait, pour "La SVAADE", l'avantage de lui permettre d'organiser sous son nom plus de six spectacles par an, ce qui est une limite sur laquelle elle bute actuellement.

Cette licence s'obtient en suivant un stage payant d'une semaine, organisé par des entités spécialisées, et la vérité est que nous ne trouvons pas, au sein de "La SVAADE", de volontaire pour se dévouer à suivre un tel stage.

Or (...) détient les trois licences existantes en la matière, c'est-à-dire beaucoup plus que ce dont "La SVAADE" aurait besoin. Je lui ai demandé s'il accepterait d'adhérer à "La SVAADE", ce qui règlerait le problème pour elle, mais il a répondu qu'il a, en tout état de cause, besoin de l'accord de sa hiérarchie (une réponse qui l'honore).

Quant au coût du stage, il est de l'ordre de 850 €. Inutile de vous dire que "La SVAADE", qui est structurellement déficitaire et statutairement désintéressée, préfère utiliser son argent au paiement de cachets d'artistes...

Vous trouverez ci-après les infos reçues hier de la D.R.A.C. à propos de cette réglementation et de ces licences.

En clair, la question est de savoir si la municipalité de Domfront-en-Poiraie permettrait au régisseur du cinéma de Domfront, employé municipal, d'adhérer à "La SVAADE", c'est-à-dire à une association active en matière culturelle sur le territoire de la commune. Cela ne prendrait pas beaucoup de temps à cet adhérent et je ne crois pas m'avancer beaucoup en vous disant que ce temps pourrait, si nécessaire, être refacturé à l'association, de même que le coût de l'adhésion (15 €).

Merci de bien vouloir examiner cette question et de nous faire part de la décision.

Cordialement,

PPF

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De : Jean Paul LEROY-TULLIE
Envoyé : mardi 21 mars 2023 09:30
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Julien Theze <j.theze@villededomfront.fr>
Objet : Re: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour,

Afin de bien répondre à votre besoin de formation, pourriez-vous nous indiquer:
- objet de la formation
- le nombre de personnes à former
- durée estimée de formation
- délai.

nous vous répondrons dans les meilleurs délais.

Cordialement, J. Paul Leroy,

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> Le 20 mars 2023 à 18:04, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :
>
> Cher président,
>
> Voici la réponse qui, si elle était arrivée plus tôt, aurait pu éclairer utilement, semble-t-il, les débats de la dernière A.G. de "La SVAADE", avant-hier, sur les licences nécessaires en matière d'organisation de spectacles.
>
> Tout cela paraît assez compliqué mais nous avons la chance d'avoir à Domfront, en Dominique DUFOUR (le régisseur du cinéma, employé municipal), un interlocuteur qui pourrait, en adhérant à "La SVAADE" s'il le veut bien et si sa hiérarchie n'y fait pas obstacle, apporter à qui de droit toutes garanties que nous sommes en règle.
>
> Après avoir pris connaissance du courriel de Mme SAVARY, j'imagine que vous pourriez souhaiter vous rapprocher à ce sujet de M. Bernard SOUL, le maire de Domfront-en-Poiraie, pour lui demander s'il accepterait cette intervention d'un de ses collaborateurs, de nature, entre autres avantages, non seulement à économiser à "La SVAADE" quelques centaines d'euros pour la formation d'un de ses adhérents, ce qui ne serait pas rien, mais surtout à la mettre à l'abri de toute critique à ce sujet. Je ne pense pas que cette intervention soit chronophage pour quelqu'un qui dispose déjà des bonnes licences.
>
> Amicalement,
>
> PPF

_______________________________________________________________________________________

> De : SAVARY Isabelle <isabelle.savary@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 20 mars 2023 17:30
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants
>
> Bonjour Monsieur,
>
> Comme suite à votre courriel envoyé à Mme Anne Chevillon du 03/03/2023, vous trouverez ci-après des informations relatives à la réglementation applicable à l’organisation des spectacles. Informations que je vous avais données lors de votre rendez-vous à la DRAC en septembre 2021.
> Depuis le 1er octobre 2019, le régime juridique de l'exercice de l'activité d'entrepreneur de spectacles vivants est soumis à l'obligation de déclaration en ligne de l'activité, pour les entrepreneurs établis en France.
> Aussi pour effectuer une demande de licence, qui se nomme maintenant déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants (valant licence), la procédure est désormais intégralement dématérialisée (pas d'envoi de dossier papier) . L'ensemble de la démarche est accessible depuis le portail de télédéclaration à l'adresse suivante : https://mesdemarches.culture.gouv.fr
> Pour information, la licence d’entrepreneur de spectacles vivants se décompose en 3 catégories :
> Catégorie 1 : Exploitant d’un lieu de spectacles vivants, l’exploitant en assure l’aménagement et l’entretien, (si plus de 6 représentations dans le lieu)
> Catégorie 2 : Producteur de spectacles, le producteur a la responsabilité du spectacle et notamment celle d’employeur du plateau artistique,
> Catégorie 3 : Diffuseur de spectacles, le diffuseur a en charge, dans le cadre d’un contrat avec un producteur, l’accueil du public, la billetterie et la sécurité des spectacles.
> Ces catégories sont cumulables en fonction de votre activité. Une déclaration est à effectuer pour chaque catégorie.
> Vous trouverez ci-joint la liste des organismes habilités à assurer la formation à la sécurité des spectacles. Formation obligatoire pour la licence de catégorie 1 « exploitant d’un lieu » ;
> La formation classique s’adresse aux lieux classés ERP de la 1ère à la 4ème catégorie et la formation réduite s’adresse aux lieux classés ERP 5ème catégorie.
> D’après ce que vous indiquez dans le courrier, c’est l’association SVAADE qui gère la production et la diffusion des spectacles, c’est donc à l’association de solliciter les licences de catégories 2 et 3.
> Pour ce qui concerne la catégorie 1 « Exploitant d’un lieu de spectacles », il y a 2 possibilités, soit :
> - vous sollicitez cette catégorie 1 en tant que personne physique et vous devrez suivre la formation à la sécurité des spectacles,
> - l’association sollicite également la catégorie 1, il faudra dans ce cas qu’un membre du bureau (plus particulièrement en charge de la sécurité) suive la formation à la sécurité des spectacles.
> La demande de classement de l’ERP est à demander auprès du Maire de la Commune.
> Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
> Bien cordialement.
> Isabelle SAVARY
Cellule réglementation Pôle création artistique et industries culturelles
> 13 bis rue Saint-Ouen 14052 Caen cedex 4
Tél. : 02 31 38 39 68
http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-normandie

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 16:52
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>; Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; (...)@culture.gouv.fr ; C. F.
Objet : RE: Chaslerie - Lancement de l'"étude préalable d'ensemble"

Bonjour,

Le courrier est en cours de signature.

Cordialement.

Vincent AUBIN
Région Normandie
Chef du service Patrimoine et Inventaire
02 31 06 98 59
06 08 34 21 17
Vincent.aubin@normandie.fr

______________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 16:26
À : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>; Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; (...)@culture.gouv.fr ; C. F.
Objet : RE: Chaslerie - Lancement de l'"étude préalable d'ensemble"

Cher Monsieur,

Sauf erreur de ma part, je n'ai toujours pas reçu le document demandé il y a cinq semaines puis annoncé par vous comme imminent il y en a quatre.

Que se passe-t-il encore ?

Cordialement,

PPF

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De : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Envoyé : lundi 20 février 2023 11:32
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>
Objet : RE: Chaslerie - Lancement de l'"étude préalable d'ensemble"

Bonjour,

Sur le sujet relatif à l’étude Marie va préparer à son retour de vacances début mars un courrier de démarrage anticipé.

Notre futur dispositif MH incluant le volet étude ne sera pas voté avant notre assemblée plénière de juin prochain.

Cordialement.

Vincent AUBIN
Région Normandie
Chef du service Patrimoine et Inventaire
02 31 06 98 59
06 08 34 21 17
vincent.aubin@laregionnormandie.fr

_______________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 14 février 2023 10:40
À : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Cc : arnaudpaquin architecte ; (...)@culture.gouv.fr ; laurine.coutois@laregionnormandie.fr; Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F. ; T. F.
Objet : Chaslerie - Lancement de l'"étude préalable d'ensemble"

Cher Monsieur,

Je viens de recevoir l'autorisation de la D.R.A.C. de lancer (1) la restauration de la "tranche A" des menuiseries extérieures du logis et (2) l'étude préalable.

Mon intention serait de lancer immédiatement l'étude préalable afin d'en disposer le plus tôt possible, de manière à ce que cette pièce puisse prendre toute sa place dans le dossier du "projet MORIN de développement du tourisme médiéval domfrontais".

Pourriez-vous me confirmer qu'en l'état du dossier, la réglementation de la Région ne fait pas obstacle à ce lancement immédiat ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 5 Avril 2023
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf2@gmail.com>
Envoyé : mercredi 5 avril 2023 02:50
À : (...)
Objet : Problème de boîte mail

Chers amis et contacts,

Pour une raison qui m'échappe, ma boîte mail habituelle (penadomf@msn.com) semble ne plus fonctionner. On m'y signale qu'une mémoire est saturée mais, à vrai dire, je n'y comprends rien et ne sais pas régler le problème. On dirait que j'y reçois encore vos messages mais je n'arrive plus à vous répondre ni à en envoyer de nouveaux, du moins par ce canal.

Je vous prie donc de m'écrire désormais, et jusqu'à nouvelle annonce de ma part, à l'adresse mail que j'ai utilisée pour ce courriel-ci, soit penadomf2@gmail.com

Désolé pour cette complexité, inédite pour moi mais agaçante pour vous.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Philippe MENARD vient de me transmettre les dernières photos du "Retour de chasse du chevalier LEDIN" :


Cette scène se déroulait voici quatre siècles environ. Je note qu'un musicien jouait du luth pour la circonstance...
Je croyais pourtant que "La SVAADE" avait été fondée en 2020 et non vers 1620...
En tout cas, ce LEDIN, flanqué donc de deux Guguss, était, lui aussi, un homme de goût !

Philippe m'annonce qu'après avoir ainsi fini de modeler la pièce centrale commandée, il va en commencer les deux satellites.
A l'office de tourisme de Domfront, se vend au prix de 10 € un excellent petit ouvrage...

... dont la rédaction a bénéficié des conseils des meilleurs érudits locaux, au premier rang desquels figure légitimement le nom de Jean-Philippe CORMIER, président de l'A.R.C.D. ("Association pour la restauration du château de Domfront") :

L'illustration de la première page de ce texte est consacrée à l'évolution, au fil des siècles, du blason de Domfront, ce qui me paraît une excellente idée :


Ceux qui ont étudié un tant soit peu l'histoire locale et qui ne colportent pas n'importe quelle ânerie à son sujet auront reconnu, au titre du XIVème siècle, époque médiévale s'il en est, le blason des LEDIN apposé sur la tour figurant le donjon de Domfront. La chose n'est pas contestable.

Il y a quelques jours, avait lieu, au même office de tourisme de Domfront, devant quelques élus locaux dont Bernard DAVY, maire-adjoint chargé de l'élaboration d'une part du "projet MORIN", et Jean Paul LEROY-TULLIE, "Référent Culture" au sein du conseil municipal et fondateur, à tout le moins, de "Domfront-Patrimoine", ...

... ainsi que devant les représentants de la presse locale, comme toujours attentive à juste titre, ...

... par l'auteur de l'opuscule lui-même, l'excellent Jean-Philippe CORMIER, ...

... la présentation de la seconde édition d'un remarquable petit guide...

... vendu au prix modique de 6 € et permettant dans la citadelle, à Notre-Dame-sur-l'Eau et aux alentours, bref dans les principaux lieux où se développe et doit continuer de se développer, grâce au fameux "Projet MORIN", ...

... la pratique d'un "tourisme médiéval" de qualité.

Relatant cet événement comme j'ai pensé devoir le faire ici, je craindrais toutefois de manquer à ma réputation d'emmerdeur si je ne relevais pas que, dans cette seconde édition, le texte consacré aux LEDIN, anciens seigneurs de la Chaslerie, ...

... est légèrement différent de celui de la première édition.

A l'occasion, j'aurai donc à demander à l'ami Jean-Philippe quelle découverte scientifique, inédite pour moi, aurait justifié cet écart de plume. Comme le mode d'impression de cette seconde édition est, d'après l'auteur lui-même, des plus souples, il devrait être facile, au moins sur le plan technique, d'amender le paragraphe litigieux.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 10 avril 2023 02:34
À : Jean-Philippe CORMIER ; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Cher Monsieur CORMIER,

Merci pour cette longue réponse, rédigée avec soin mais qui ne me paraît pas épuiser le sujet, même si je ne puis faire état, en matière historique du moins, des mêmes "credentials" que vous.

En effet, trois types d'autres données factuelles au moins me paraîtraient devoir être prises en considération au moins autant que celles dont vous faites état :

1 - Le chartrier de la Chaslerie a été saisi lors des événements de la Révolution, période au cours de laquelle les anciens propriétaires ont été expropriés pour être remplacés comme tels, au moins pour partie, par leur ancien régisseur ou homme de confiance, un dénommé GOUPIL, qui avait pris soin, semble-t-il, lors de l'"inventaire révolutionnaire" précédant cette vente, de faire disparaître tout élément susceptible d'accroître la valeur dudit bien. J'ai, de mon modeste côté (modeste par les moyens matériels disponibles), entrepris une recherche sur ce GOUPIL, y compris pour savoir s'il y avait un lien familial entre lui et les GOUPIL, aventuriers romanesques qui bâtirent une fortune considérable comme fournisseurs aux armées pendant les guerres napoléoniennes et, par voie de conséquence, édifièrent le château de Tessé-la-Madelaine avec une tour de plus qu'au château de Couterne. Feu le marquis Edouard de FROTTE m'avait raconté que ces GOUPIL-ci avaient souhaité qu'un des leurs épousât l'une de ses tantes mais avaient été rapidement éconduits, d'où cet acte de vengeance architectural, assez amusant en l'espèce. Je raconte ceci car j'ai perdu la trace du (ou des) propriétaire(s) de la Chaslerie entre sa vente comme Bien National et une date, de mémoire vers 1820, où la Chaslerie commença à appartenir à la famille LEVÊQUE, apparentée, elle, avec certitude, aux GOUPIL de Tessé. Curieusement, je n'ai rien trouvé de probant sur cette période intermédiaire, si ce n'est qu'on voit réapparaître des éléments du chartrier de la Chaslerie vers 1820, entre les mains d'un membre de la famille CAILLEBOTTE, bien connue à Domfront, famille qui s'enrichit elle aussi aux mêmes époques et dans les mêmes activités un peu troubles, de sorte que l'un des leurs fut à même de jouer un rôle de mécène pour ses amis les peintres impressionnistes. Le problème me paraît tenir au fait que ce premier CAILLEBOTTE professait, paraît-il, des idées pro-révolutionnaires, de sorte que l'on peut se demander si la méthodologie de ce premier érudit local auto-proclamé répondait en quoi que ce soit à ce qui constitue aujourd'hui les normes de la recherche scientifique en matière historique. Il est de fait également, qu'avant même l'invention du traitement de textes qui n’apparaîtrait que beaucoup plus tard, nombre d'érudits locaux auto-proclamés ont fait du copier-coller des assertions de ce CAILLEBOTTE sans que, jamais, il ne soit apparu possible de tirer l'affaire au clair. J'ai moi-même proposé au célèbre professeur MORICEAU, de l'université de Caen, de financer une bourse en faveur de l'un de ses étudiants pour faire avancer la recherche sur ces intéressants problèmes méthodologiques et il m'en a dissuadé. J'ai financé une étude d'Eric YVARD, spécialisé dans l'étude des grimoires relatifs aux familles nobles du Perche, mais il n'en est rien ressorti de probant, du moins selon moi. En fait, ce qui resterait du chartrier de la famille LEDIN serait entreposé et dormirait dans les altitudes des Archives de l'Orne où personne n'aurait encore cherché à l'exploiter après qu'un certain DURAND de SAINT-FRONT, marchand de vieux papiers à Paris (et apparenté au peintre MARIN-MARIE), a dispersé en les vendant à son bénéfice les documents passés entre ses mains et pour lesquels il avait trouvé preneurs.

2 - Le chartrier de la Chaslerie, ainsi malmené, ne suffit pas à clore le chapitre des sources envisageables lors d'une recherche sur l'ancienneté de la famille LEDIN. Dans la mesure où, en termes de féodalité, les LEDIN avaient pour supérieur hiérarchique l'abbé de Lonlay, jouissant d'une certaine indépendance par rapport au seigneur de Domfront, et ceci depuis la nuit des temps, il aurait été intéressant de rechercher, dans les archives de l'abbaye ou de tel ou tel de ses abbés, le reflet des pièces les plus importantes du chartrier de la Chaslerie. Hélas les archives en question ont eu l'occasion de brûler ou d'être pillées maintes fois au cours des siècles et, à ma connaissance, il n'en resterait plus d'aisément accessible qu'un résidu de l'ancien fonds DURAND de SAINT-FRONT, conservé, à défaut d'être exploité, aux Archives de l'Orne. Parmi les éléments nous étant ainsi accessibles, figure un inventaire du chartrier de l'abbaye qui, par sa nature-même, se borne à fournir une liste datée d'anciens documents mais sans que lesdits documents, supposés originaux, ne soient joints à la liasse. Tout cela apparaît bien fâcheux pour qui prétendrait, par des affirmations basées sur des sources matérielles à ce point mitées, clore le débat.

3 - Il existe une troisième source possible d'informations pertinentes sur ce si important sujet, le manoir de la Chaslerie lui-même (je plaisante, faut-il le préciser ?). Ce manoir fut en effet bâti à 500 mètres environ du Guéviel (vieux gué, si je traduis) qui permettait aux pèlerins se rendant à l'Abbaye de franchir à pied l'Egrenne, à une époque où les routes, les voitures et les camions n'existaient pas encore, de sorte qu'il a été bâti en utilisant les pierres de deux carrières situées elles aussi, à 500 mètres du manoir, l'une à côté du Guéviel, et l'autre, dont le fonds m'appartient aujourd'hui, en haut de l'"allée principale" que j'ai fait restaurer il y a quelques mois. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'une famille de costauds se serait établie à proximité du gué pour prélever un péage sur les pèlerins fatigués du voyage. Le filon étant bon, ils auraient bâti une maison-forte pour garder la rente. Face à une telle hypothèse, on se heurte vite à deux problèmes méthodologiques. D'une part, la Chaslerie a été montée à la terre et non à la chaux, ce qui lui a donné une grande plasticité dans ses volumes, apparents aujourd'hui comme une série de bâtiments autour d'une cour fermée, plan-masse peu fréquent dans le secteur. Ainsi, quand les LEDIN avaient des sous, ils construisaient ; et quand ils étaient fauchés, ils laissaient tel ou tel bâtiment s'écrouler, comme c'est arrivé, par exemple, pour une "aile en retour", sans doute au début du XVIIIème siècle. D'autre part, il est arrivé que la foudre tombât sur ces vieilles pierres, y compris quand un locataire aux préoccupations principalement agricoles et peu scrupuleux entreposait des fagots dans leurs combles : on a vu le résultat, le logis ayant par exemple perdu en une telle occasion une soixantaine de centimètres de sa hauteur. Un tel résumé de l'histoire des constructions-destructions des bâtiments explique qu'il n'y apparaisse guère possible d'y mener une analyse dendrochronologique qui eût paru intéressante, au moins dans son principe. Mais il reste diverses pierres lourdes de sens, comme, par exemple, les fondations des deux tours flanquant ce logis ou bien des pierres sculptées qu'on a eu l'occasion de retrouver lors de la campagne de restauration en cours (bien que freinée, hélas, du moins tant que la manne du "projet MORIN" n'aura pu l'irriguer de sa bienveillance légitime). J'abrège par crainte de lasser.

Donc vous voyez, cher professeur, cher Jean-Philippe, il existe encore beaucoup de choses passionnantes à raconter sur l'ancienneté de la famille LEDIN et j'ose espérer que, stimulé par les éléments de fait que je viens de rappeler si sommairement, vous-même ou tout autre érudit aura à cœur ("Coeur de la Chaslerie", astuce) d'explorer plus complètement la matière.

Bien cordialement,

PPF

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De : Jean-Philippe CORMIER
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 22:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Ma messagerie m'envoie une indication peu claire comme quoi ma réponse n'aurait peut-être pas été transmise. Je réitère donc et vous prie de bien vouloir m'excuser si vous avez reçu deux fois de suite le même message (mais celui-ci est heureusement corrigé des fautes de frappe qui entachaient la première version).

Cher Monsieur Fourcade,

in cauda venenum (il m'arrive aussi de recourir à ma teinture de latin).
La constance des efforts dont vous faites preuve pour restaurer le manoir de la Chaslerie, le promouvoir et y développer des spectacles culturels de qualité est éminemment louable et nous vous en félicitons. Cela ne nous autorise cependant pas à manipuler l'histoire à notre gré.

Faisant preuve d'une infinie patience, je vais rappeler les éléments suivants :

nulle part, dans aucun des centaines de documents médiévaux que j'ai pu consulter, lire et analyser sur Domfront et ses environs, il n'est question d'un fief de la Saucerie avant l'extrême fin du XVIe siècle (à la différence de La Saucerie, Montchauveau, La Ferrière, Quincé, etc.). Même l'hypothèse d'un fief tenu de l'abbaye de Lonlay et non du pouvoir châtelain ne peut être attestée
de même, la fonction de "gouverneur de Domfront" n'existe pas avant le XVIe siècle. Il est donc impossible de l'attribuer au prétendu Pierre Ier Ledin
le vitrail "de la chapelle du château" n'est pas mentionné avant le XVIIe siècle ; il ne représente pas plus que cela les armoiries de Domfront, qui, si on les connait, doivent plutôt être celles, à l'époque de la guerre de Cent ans (je ne m'avancerais pas avant) qui figurent sur le sceau des obligations de la vicomté, en 1449 (article dans le Domfrontais médiéval 16 et image en couverture)
pour ce qui est des Ledin, on ne peut que reprendre ce qu'en dit F. MAUGER (Une vicomté normande à l'aube des temps modernes (1450-1525), Domfront, Le Pays Bas-normand, 2010, p.18) :
Les érudits locaux, afin de combler à bon compte le vide documentaire sur cette période, ont accrédité les assertions fantaisistes de la généalogie des Ledin de la Chaslerie, notamment l'existence chimérique d'un Pierre Ledin "gouverneur de Domfront" qui, en remerciement de ses services, aurait reçu du comte d'Alençon, en 1382, l'autorisation de surcharger de son blason les armes de Domfront devant figurer sur la verrière de la chapelle Sainte-Catherine [du château]. Allégué par les Ledin comme preuve de ces dires devant les généalogistes du roi, le "procès-verbal disparu de la visite du château" avant sa destruction est un faux, comme l'est aussi le "gisant de Pierre Ledin de la Chaslerie", réalisé au XVIIe siècle avec un parti-pris d'archaïsme et placé dans l'église Notre-Dame-sur-l'Eau pour accréditer l'ancienneté du lignage. D'Hozier [le grand généalogiste du roi Louis XIV] ne s'y était d'ailleurs pas trompé, censurant sévèrement la fausse généalogie d'une famille locale qui, au vrai, m'émergea socialement que dans la seconde moitié du XVIe par la ministérialité, un heureux mariage et l'acquisition d'offices comptables.
J'ajoute que, ayant vu personnellement les "Carrés d'Hozier" à la Bnf, j'ai pu y lire que d'Hozier qualifiait de "monstrueuses chimères" les assertions des Ledin.
et que dans sa monumentale thèse sur l'apanage d'Alençon, malgré des recherches prosopographiques poussées, le même F. Mauger n'a pas rencontré de Ledin, ni parmi les détenteurs d'offices dans la vicomté de Domfront, ni, évidemment, dans l'entourage princier, au sein de leurs hôtels ou parmi les officiers des organes centraux de l'apanage, et ce au moins jusqu'en 1525, terme de son étude.

Le manoir de la Chaslerie a du cachet, il est beau, il est patiemment restauré. Il n'est nul besoin d'imiter l'attitude de ses seigneurs à l'époque moderne, pour lesquels il n'était de bonne noblesse qu'immémoriale et qui ont eu le souci de faire remonter leur noblesse aux temps les plus anciens qu'ils le purent. Ils ne furent d'ailleurs pas les seuls : les Achard et les La Ferrière firent de même à la même époque.

Vous me qualifiez aimablement de bon historien ; il me plait de vous suivre sur ce point. Alors croyez-moi, croyez F. Mauger et si cela ne suffit pas, croyez d'Hozier lui-même, qui devait bien connaître la question, mieux que nous-mêmes.

En espérant que le printemps apaisera nos passions érudites,

J-Ph CORMIER
ARCD

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 18:14
À : Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F. ; Jean-Philippe CORMIER ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : A propos du "domfrontais médiéval"...

Chers amis,

Comme l'a dit le poète, "nulla dies sine linea" !

Bonne fête de Pâques si je ne vous l'ai déjà souhaitée !

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (du 26 janvier 2024 à 8 heures 15) : Grâce à ma "tour de contrôle n°2", je retrouve cet échange.

Ma réponse de l'époque à Jean-Philippe CORMIER n'ayant eu aucun écho, je considérais que les termes du débat ayant été éclairés, l'affaire était classée.

Le déchaînement de violence verbale dont j'ai fait l'objet, il y a huit jours, donc sept mois plus tard, de la part de cet individu, montre qu'il n'en était rien.

La cause immédiate, me semble-t-il, d'un tel dérapage doit sans doute être recherchée, au-delà de la jalousie très probable dont cet individu serait porteur à mon encontre, dans la façon dont j'ai essayé de résister, depuis un peu plus de deux mois, à divers errements ayant abouti à la dissolution (désormais actée par la préfecture) de l'association "Domfront-Patrimoine".

Il est vrai qu'à cette occasion, j'ai fait partie de ceux qu'indignaient certains comportements et qui ont essayé, d'ailleurs en vain, de le faire valoir.

A l'évidence, un amour-propre au moins a alors été blessé.

J'en suis désolé mais, même en y réfléchissant longuement, je ne vois pas en quoi l'explosion de haine dont j'ai fait l'objet, de la part de Jean-Philippe CORMIER le 20 janvier dernier, était normale ni le moins du monde justifiée, particulièrement dans le caractère de réquisitoire qu'elle a entendu se donner devant un certain public dont on ose espérer qu'il soit doté d'un discernement suffisant pour ne pas avoir été abusé.

Je confirme que tout cela manquait à mes yeux, à tout le moins, d'un minimum de retenue, pour ne pas dire de savoir-vivre ou, plus gravement, de déontologie.

En fait, comme je l'ai déjà dit à propos de "Domfront-Patrimoine" et comme je suis enclin, même si cela me demande un gros effort supplémentaire, à en étendre la formule ici à l'individu qui a choisi de dérailler une fois de plus, "laissons les morts enterrer les morts".
(Début de citation)

De : Meyer Xavier
Envoyé : lundi 10 avril 2023 09:53
À : Jean-Philippe Cormier ; Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : La Chaslerie

Chers amis
Voilà des échanges décidément bien intéressants ! Bravo !
Xavier Meyer

(Fin de citation)
Xavier MEYER, que j'en remercie, vient de me communiquer, sous la référence "Bulletin monumental - Société française d'archéologie - Google Livres", le lien d'une publication dont j'extrais le passage suivant :



Si mes souvenirs sont bons, ce BLANCHETIERE était un fonctionnaire de l'équipement qui consacrait ses loisirs à des recherches historiques.

Il cite CAILLEBOTTE, non sans signaler toutefois que certains documents-papier (comme on dirait aujourd'hui) étaient, au milieu du XIXème siècle, en risque de disparaître. Comprenne qui voudra !

Et que tous les érudits, locaux ou pas, auto-proclamés ou diplômés, qui ne semblent pas, du moins certains, avoir toujours pour méthode de travail de commencer par s'interroger sur la qualité des sources veuillent bien, pour une fois, suivre mon regard...
Répondu immédiatement à ce courriel du fisc, le premier de la série dans ma carrière de sylviculteur :


Il est fort possible que je n'obtienne pas immédiatement le remboursement demandé car la facture la plus importante a été réglée début janvier 2023. On verra bien car je découvre (ou redécouvre) ces circuits qui manquaient à mon bonheur.
Excellente nouvelle aujourd'hui : il résulte d'un appel téléphonique de Mme SAVARY de la D.R.A.C. qu'il n'y a pas de problème de licence 1, 2 ou 3 à obtenir pour les animations culturelles de 2023 à la Chaslerie puisque la limite de six spectacles par an ne s'applique qu'à ceux donnés par des artistes professionnels et rémunérés comme tels. Or trois au moins des neuf spectacles programmés en 2023, celui du 29 avril et deux de juillet ou les trois, échappent à cette catégorie.

On aura quand même eu chaud. Et appris au passage l'existence d'une règle, favorable en l'espèce, mais qui nous avait échappé jusqu'à ce jour.
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 14 avril 2023 06:15
À : AUBIN Vincent ; PERREAU Marie ; Bureau de "La SVAADE" ; arnaudpaquin architecte ; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr ; C. F. ; Edouard DE LAMAZE ; CAILLET Florence <caillet-baraniak.florence@orne.fr>
Objet : La Chaslerie - Alerte à propos d'un "fake"

Mesdames et Messieurs,

Selon une enquête à laquelle je viens de procéder avec les moyens techniques à ma disposition, il semble que vous ayez reçu un document se présentant comme un courriel du mercredi 5 avril dernier à 1 h 55, portant ma signature et supposé envoyé de ma boîte-mail habituelle (penadomf@msn.com).

Si tel est le cas, je vous prie de bien vouloir considérer que ce document a le statut de "fake" et ne mérite qu'un usage : l'expédition dans votre corbeille.

En effet, à l'heure indiquée pour le départ de ce document, ma messagerie était sans aucun doute en panne, comme je m'en étais aperçu la veille et comme j'en avais prévenu mes interlocuteurs les plus fréquents (dont les membres du bureau de "La SVAADE", M. TIERCELIN, M. AUBIN, Mme CAILLET-BARANIAK, M. PAQUIN et mon épouse) le 5 avril à 2 h 50, en faisant bien sûr usage pour cela d'une autre boîte-mail. Cette panne a été réparée le même jour, à une heure que je ne connais pas mais antérieure à 19 h 30. Le seul courriel que j'aie envoyé ce 5 avril à M. AUBIN est certes daté de 3 h 11 mais est parti de ma seule boîte-mail de secours (penadomf2@gmail.com).

Je serais désolé qu'en toute bonne foi, vous ayez pu imaginer, si vous l'avez reçu, que ce "courriel" de 1 h 55 m'engageait et espère que sa réception éventuelle n'aura pas eu déjà et n'aura pas à l'avenir de conséquences fâcheuses pour l'instruction des délicats dossiers que nous avons en commun, tendant à restaurer la Chaslerie selon le programme en cours de définition par "La SVAADE".

C'est la première fois, à ma connaissance, que je suis la victime d'un tel incident, c'est très contrariant et j'espère, sans en être sûr, que cela ne se reproduira pas.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Avril 2023
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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Par suite d'une mauvaise manipulation de ma part sans doute, tous les messages de ma boîte-mail "Outlook" (à l'adresse penadomf@msn.com) figurant jusque là dans la rubrique "Autres" de la "Boîte de réception" ont disparu. Pour une raison que j'ignore, tous les courriels que m'adressait Philippe DURAND, par exemple, atterrissaient là. Donc tout cela est passé à la trappe.

Très agaçant, une fois de plus.
Le 9 avril dernier, Marta PTRLIKOVA, mère de notre ami David PETRLIK et, elle-même, violoniste à l'"Orchestre national d'Auvergne" m'a écrit : "Demain nous partons pour Japon 🇯🇵 Grooos Bisous et à très bientôt 🎻🙏"

Et, depuis cette date, elle m'a envoyé, via "WhatsApp", une série de messages pour me communiquer les photos suivantes :

9 avril 2023.

10 avril 2023.

12 avril 2023.

12 avril 2023.

13 avril 2023.

14 avril 2023.

13 avril 2023.

13 avril 2023.

13 avril 2023.

14 avril 2023.

14 avril 2023.

14 avril 2023.


Je la remercie pour ce reportage et espère qu'elle le complétera par des vidéos des concerts de cette tournée.

Parmi ces photos, je remarque particulièrement celles consacrées à la visite de monuments historiques japonais, le plus souvent des monastères dans ce pays, plus rarement des châteaux. Et, comme je l'avais constaté lors de mes propres voyages au "Pays du Soleil Levant", l'on ne s'y préoccupe nullement de respecter les dispositions de la "Charte de Venise". Au contraire, on s'assoit allègrement dessus, ce qui ne manque pas de donner à ces monuments un aspect clinquant et repeint de frais en couleurs très vives qui choquerait en Europe.

Quant à ladite "Charte de Venise", j'ai déjà eu l'occasion de l'évoquer sur le site favori, toujours de la façon qui fait tout son charme (du site, pas de la charte, faut suivre !).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Avril 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Au courrier ce matin, l'annonce que le changement de dénomination sociale de l'ancienne "S.C.I. 1 de Walter FOURCADE" (celle qui, après avoir porté "Pontorson", est vide depuis plus de deux ans) est enfin enregistré :


A noter que l'expression "de la Chaslerie et autres lieux" est tirée de la sablière extérieure Nord de la "cave".