Archives, histoire, documentation

Jean LOUCHET (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2022
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Comme j'en ai marre de faire des calculs sur les cordes, pour changer je me suis lancé dans la modélisation d'une table d'harmonie. Dans quel but une table est-elle bombée? Quelle est l'influence de la charge sur la couleur du son? Est-ce que bomber une table par son barrage (piano) ou sa sculpture (violon) a le même effet acoustique que la bomber par son blocage entre les éclisses (pratique la plus courante sur les clavecins)? Pourquoi certains instruments font-ils entendre plus que d'autres des sons plus graves que la plus grave des notes qu'on joue? Je suis en train de calculer tout ça. J'ai les explications qualitatives de tous ces phénomènes, mais j'essaie d'obtenir des résultats quantitatifs et calculables, qui seront plus utiles aux facteurs. C'est assez bestial par moments mais je vous tiendrai au courant.
Si vous avez des idées, ou connaissance d'un masochiste qui aurait déjà fait ce travail, merci de m'informer !

N.D.L.R. : J'aime bien de tels sujets de réflexion qui changent du quotidien.
Le Pépère (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2022
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Pour le plaisir, un peu de culture Audiard :


« On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. »

« Si on mettait un point rouge sur la tête de tous les cons, le monde ressemblerait à un champ de coquelicots ! »

« Moi, les dingues, j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins d'Paris qu'on va l'retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle... Moi, quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, j'ventile. »

« Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît. » (Les tontons flingueurs)

« Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse. » (Les barbouzes)

« Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. » (100 000 dollars au soleil)

« La tête dure et la fesse molle, le contraire de ce que j'aime. » (Comment réussir quand on est con et pleurnichard)

« Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord, mais ça vole. » (Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages)

« Mais pourquoi j'm'énerverais ? Monsieur joue les lointains ! D'ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m'énerver ! » (Le cave se rebiffe)

« Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner. » (Le Pacha)

« La justice c'est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe. » (Pile ou face)

« Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. » (Un singe en hiver)

« Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche. » (Un taxi pour Tobrouk)

« Vous savez quelle différence il y'a entre un con et un voleur ? Un voleur de temps en temps ça se repose. » (Le guignolo)

« Dans la vie, il faut toujours être gentil avec les femmes même avec la sienne. » (Série Noire)

« Je suis pas contre les excuses, je suis même prêt à en recevoir. » (Les grandes familles)

« Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant. » (Archimède le clochard)

« Quand on a pas de bonne pour garder ses chiards, eh bien on n’en fait pas. » (Mélodie en sous-sol)

« Plus t'as de pognon, moins t'as de principes. L'oseille c'est la gangrène de l'âme. » (Des pissenlits par la racine)

« Deux milliards d'impôts ? J'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée. » (La chasse à l'homme)

« Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si, dans ma vie, j'en ai entendu, des conneries. » (Un idiot à Paris)

« Le flinguer, comme ça, de sang froid, sans être tout à fait de l'assassinat, y'aurait quand même comme un cousinage. » (Ne nous fâchons pas)

« A travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé. » (Une veuve en or)

N.D.L.R. : "Compte tenu du contexte", comme dit l'autre, ma préférée serait : « Je suis pas contre les excuses, je suis même prêt à en recevoir. » (Les grandes familles)
Autant je m'estime à l'aise avec la fiscalité des monuments historiques (grâce, en particulier, au soutien et aux conseils de la "Demeure Historique"), autant je suis ignare en ce qui concerne la fiscalité de la forêt privée.

Il y a sept ans, dans le cadre du "Fogefor", j'avais assisté, sur ce dernier sujet, à un exposé qui m'était passé largement au-dessus de la tête. Il est vrai que j'étais alors très perturbé puisque je venais d'apprendre l'existence d'un projet éolien aux abords du manoir favori.

Désormais, ayant gagné, comme l'on sait, mon recours devant le Conseil d'Etat, je suis temporairement plus serein. Donc nous nous sommes inscrits, Carole et moi, à une nouvelle session du "Fogefor" dont la matinée de la séance d'hier était largement consacrée à la fiscalité des forêts privés.

Voici la principale documentation qui nous fut remise hier, préparée et commentée par Eric de CATHEU. Comme on peut le constater, la matière est pour le moins compacte. Hier, j'ai tout suivi de cet exposé car, pour une fois, mon esprit ne s'est pas mis à voleter de la façon désultoire qui le caractérise en général.

En complément de ces pages, je me propose de noter (dans des messages qui suivront) les points qui me semblent importants et, en particulier, ceux qui appelleraient une action de ma part :

La première leçon que je retiens en matière de fiscalité des boisements est qu'il paraîtrait judicieux que j'adopte très rapidement, du moins pour mes activités sylvicoles, le régime dit d'assujettissement volontaire à la T.V.A.

Ceci me permettrait en effet :
- de faire passer de 42 à 50 % de la dépense T.T.C. mon taux de subventionnement lorsque, comme j'ai commencé à en passer la commande, je ferai empierrer les allées nécessaires à mon activité sylvicole (dont l'allée principale) ;
- de récupérer la T.V.A. sur les achats qui concourent à l'activité (en particulier les achats de gasoil ou les frais d'entretien des tracteurs).

Si je comprends bien, l'inconvénient principal de ce régime serait de m'obliger à faire payer de la T.V.A. aux particuliers qui m'achèteraient du bois, ce qui ne devrait arriver que marginalement et être concentré sur mes premières années de production.

Également si je comprends bien, je pourrais récupérer, au titre du "DEFI travaux" et dans la limite de 10 000 €/an pendant cinq ans (ce qui serait largement suffisant pour moi), 18 % de mes dépenses T.T.C. d'empierrement d'allées ou d'amélioration des peuplements (dégagements, éclaircies, élagage, balivage, autrement dit des salaires de Francis et Didier que me facture mensuellement leur employeur, à savoir l'APIJOMM). Bref, ceci serait susceptible de porter le taux de subvention effectif de l'empierrement d'allées (pour ne parler que de celui-ci) de 50 à 68 % de la dépense T.T.C. correspondante.

Autrement dit, grâce à cet exposé dans le cadre du "FOGEFOR", je devrais pouvoir récupérer, au seul titre de mes dépenses d'empierrement, 26 % (8 + 18) de la dépense T.T.C. correspondante.

Pour arriver à ce résultat, je devrais, si je ne me trompe, m'empresser de faire modifier mon numéro de SIRET en indiquant désormais l'activité principale de "sylviculteur" sous le code APE 020A, sans cocher d'organisme d'assurance maladie mais en précisant à côté de la case idoine du formulaire "ad-hoc" que je remplis la condition "travail - de 150 heures".

Tout ceci est d'une simplicité biblique, comme d'hab, et je vais maintenant rechercher la paperasse obtenue de l'INSEE voici à peine un mois puis demander à la chambre d'agriculture compétente de procéder à la mise en musique des rectifications utiles.

P.S. (du 4 juillet 2022 à 8 heures) : A la réflexion, mon assujettissement à la T.V.A. serait encore plus avantageux pour moi que je ne l'ai d'abord pensé.

En effet, pour 100 € H.T. d'empierrement d'allées, je pensais pouvoir compter sur 50 € de subventions européennes, de sorte que la charge nette pour moi, après subvention européenne, était de 120 - 50 = 70 €, ce qui, en fait, ramenait à 42 % le taux de subvention par rapport au coût T.T.C.

L'exposé d'Eric de CATHEU m'a montré qu'en m'assujettissant à la T.V.A. et en procédant à d'autres adaptations, je récupérerais, toujours pour 100 € H.T. de travaux et en plus des 50 € de subvention européenne, non seulement les 20 € de T.V.A. mais également 18 % de 120 €, soit 21,60 € au titre du "DEFI Travaux". Bref, ces 120 € de travaux me reviendraient en fait à 120 - 20 - 50 - 21,60 = 28,40 €, soit 23,7 % de la dépense T.T.C.

23,7 au lieu de 58, ça fait une sacrée différence !
A la Chaslerie, le budget d'empierrement d'allées est de l'ordre de 100 000 € T.T.C.
Donc voici un exposé qui devrait me permettre d'économiser de l'ordre de 35 000 €.
Merci beaucoup, M. de CATHEU !

Rien qu'à ce titre, je n'ai donc pas perdu mon temps en m'inscrivant une seconde fois à une session du FOGEFOR. Comme, par ailleurs, toutes les séances du stage sont passionnantes, je ne saurais trop recommander à tous ceux qui s'intéressent à la forêt, à quelque titre que ce soit, de s'inscrire à une prochaine session du FOGEFOR !
Grâce au moteur de recherche du site favori, je retrouve immédiatement les deux messages qui me seront utiles pour demander la modification de mon SIRET. Il s'agit du message 53436 ainsi que du 53483.

Il ne me reste plus qu'à remplir le Cerfa en question et à envoyer deux courriels :
- l'un à ma correspondante de la chambre d'agriculture pour demander la modification,
- l'autre à mon interlocuteur de la D.D.T. pour l'avertir du changement en cours.

P.S. (à 10 heures) : Je m'aperçois que je ne suis pas capable de remplir convenablement ce "Cerfa" pour ce qui concerne l'assurance-maladie et la mention "travail - de 150 heures". Ça aurait encore été trop simple. Il va me falloir appeler Eric de CATHEU au secours. J'attendrai demain lundi pour le faire. D'ici là, je vais essayer d'avancer sur les autres sujets sur lesquels il nous a documentés.
Le deuxième sujet dans lequel je vais avoir la joie de me plonger, après cet exposé sur la fiscalité des forêts privées, concerne la taxe foncière des propriétés non bâties.

Il faut d'abord que je retrouve combien je dois lâcher chaque année à ce titre. Puis que je vérifie dans quels "groupes de nature de culture" sont classées mes parcelles, que je les détienne directement ou par l'intermédiaire d'une S.C.I. familiale. J'aurais certainement dû constituer un "groupement forestier" pour porter les parcelles boisées car cela m'aurait ensuite simplifié la vie. Mais le faire à ce stade m'exposerait à des frais de délimitation de parcelles ainsi qu'à des frais de cession dont je me passerai volontiers. Mes successeurs aviseront, je leur en laisserai le plaisir.

Si, comme il est quasiment certain, vu le bordel administratif ambiant, mes parcelles sont mal classées, il faudra que j'intervienne afin de recaler le dossier. De la sorte, je devrais payer moins de taxes foncières à l'avenir. Mais, pour ce qui concerne le passé, les carottes me semblent cuites, sauf pour les trois dernières années où les choses sont, peut-être, encore rattrapables.
Vérification faite, je ne reçois pas moins de cinq avis d'impôt chaque année au titre des taxes foncières sur les terres de la Chaslerie.

Aucun de ces avis n'explicite simplement de quelles parcelles il s'agit.

Je vais donc devoir demander à l'expéditeur, le "centre des finances publiques SIP-E Domfront", de me le préciser.

En espérant qu'ils seront capables de répondre, ce qui reste à voir.

P.S. (à 12 heures 30) : Voici ces cinq avis qui, après que je les ai regardés de près, me semblent suffire à identifier les parcelles en cause, ce qui devrait m'éviter d'avoir à poser la question aux gabelous de Domfront ; je les cite dans l'ordre d'acquisition des terres en question :

- le premier est relatif aux achats de 1991 ; une grande partie des terres correspondantes a été plantée de feuillus en 1999 :


- le deuxième porte en réalité sur les terres de Lonlay-l'Abbaye, qui ont toutes été plantées d'arbres (aulnes glutineux ou pins laricio) après que je les ai achetées en 1991 ou 1999 :


- j'imagine que le troisième est relatif à la ferme achetée en 1993, avec 1,33 ha de terres :


- le quatrième est relatif à un autre achat, par moi seul, sans doute celui de 2007, sur le territoire actuel de Domfront-en-Poiraie mais son montant est peanuts, donc je peux me passer de me casser la tête à son sujet :


-enfin le dernier est plus transparent puisque la S.C.I. en question a acheté des terres en 2007 puis en 2014, toutes ces terres ayant ensuite été plantées de feuillus ou de résineux :


A la lecture de ces paperasses, je me dit qu'il pourrait être utile que tous les paiements correspondants soit débités sur mon principal compte bancaire ; mais ceci est un détail et on n'en mourra pas.

Au total, la taxe foncière afférente aux terres plantées d'arbres serait inférieure à un total annuel de 119 + 1 076 + epsilon + 31 + 3 + epsilon + 108, soit environ 1 337 euros dont j'aurais dû être exonéré si les choses avaient été bien faites au moment des plantations.

Il ne me paraît pas trop tard pour essayer de redresser la barre autant que faire se peut. Mais l'enjeu est moindre qu'en matière de T.V.A., donc je vais donner la priorité au règlement de ce dernier problème.
A propos des taxes foncières sur les propriétés non bâties, j'en arrive à l'examen du classement de mes parcelles selon la nature des cultures.

En la matière, le document pertinent est la matrice cadastrale que je m'étais procurée fin 2017 et que j'avais alors essayé de comprendre une première fois, avec l'aide d'un agent du cadastre encore basé à Domfront ; comme il n'y a pas eu d'achat ni de vente significatifs de terres depuis lors, tout me donne à penser que ce document est à jour.

En voici les feuilles, dans le même ordre que les avis d'impôt que je viens de mettre en ligne :


Il me reste à interpréter ce bazar et à vérifier dans quelle mesure il colle à la réalité.

Toutefois, considérant que j'ai assez bossé pour un dimanche, je renvoie cette corvée à plus tard.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2022
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 4 juillet 2022 09:04
À : Claude TRIANON ; LEROY-TULLIE Jean Paul
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; (...)@culture.gouv.fr ; arnaudpaquin.architecte@gmail.com ; T.F.
Objet : RE: Chaslerie - "Fondation du patrimoine associée à Airbnb"

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour ces compléments.

Comme vous le savez, la Chaslerie, grâce à "La SVAADE", a un programme très développé d'animations culturelles. Tant de ce point de vue qu'en matière touristique, je n'ai pas l'impression que les prestations de la Chaslerie fassent pâle figure par rapport à d'autres monuments.

En revanche, contrairement à Bourgon, il n'y a ici aucune activité de chambres d'hôtes. Le nom du sponsor, AirB&B, me donne à penser que ces chambres d'hôtes ont joué un rôle important dans l'attribution de cette dotation à Bourgon.

A la Chaslerie, nous serions très intéressés par la mise en contact avec tout mécène susceptible de s'associer à notre projet dont la partie architecturale est, à notre demande pressante, d'ores et déjà en cours de mise au point par Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine.

Pourriez-vous donc dès ce stade nous indiquer, parmi vos contacts, quels mécènes pourraient intervenir à la Chaslerie et, si possible, les critères auxquels ils sont plus particulièrement sensibles ? Nous sommes totalement ignorants en la matière et très demandeurs d'infos et d'aides.

Bien cordialement,

PPF

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De : Claude TRIANON
Envoyé : lundi 4 juillet 2022 08:39
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>; LEROY-TULLIE Jean Paul
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; (...)@culture.gouv.fr ; arnaudpaquin.architecte@gmail.com ; T.F.
Objet : Re: Chaslerie - "Fondation du patrimoine associée à Airbnb"

Bonjour Monsieur,

Je tenais à porter à votre connaissance les éléments de fait qui permettent, en effet, à la Fondation du patrimoine d'être associée à une recherche de fonds au bénéfice du chateau de Bourgon.
L'activité culturelle et touristique autour de cet élément majeur du patrimoine mayennais, expositions, concerts et autres animations fréquentes, ouverture de chambres d'hôtes, a retenu l'attention d'un mécène national, en l'occurrence AirB&B, qui vient de doter les propriétaires d'une subvention conséquente pour mener à terme un programme de restauration.
Ce mécène est entré récemment en partenariat avec la Fondation du patrimoine, et selon les termes de ce partenariat, tout bénéficiaire d'une dotation AirB&b peut lancer une campagne de mécenat populaire par le truchement de la Fondation du patrimoine.
Comme vous l'a proposé Jean Paul Leroy-Tullie, je ne peux que vous inciter à monter un dossier de travaux, acompagné d'un projet culturel, susceptible d'être présenté le cas échéant à un mécène en partenariat, ou pas, avec la Fondation du patrimoine.
Bien cordialement.
Claude Trianon

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2022
Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Désultoirement vôtre !
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M'étant penché de nouveau ce matin sur ma matrice cadastrale, j'ai le regret de constater une nouvelle fois que je n'y comprends pas grand chose. Que signifient en particulier :
- les abréviations dans les colonnes "COLL" et "NAT EXO" ?
- l'expression "FRACTION RC EXO" ?
- dans la colonne "GR/SS GR" les lettres T, PP, L ?

Par ailleurs, il semble que l'exonération à 100 % soit souvent acquise auprès de la "COLL" notée "A", mais pas auprès des "COLL" notées "C" et "GC". Késako ?

Enfin et surtout, il paraît probable que mes plantations d'arbres n'aient pas été enregistrées comme telles, c'est-à-dire ouvrant droit à de longues exonérations de taxes foncières sur le non bâti.
Ceci confirme que toutes ces administrations qui nous pompent l'air et le porte-monnaie (ici l'administration de l'enregistrement et celle qui attribue des primes pour le boisement) sont infichues d'échanger directement les informations que chacune, au mieux, ensevelit dans des archives que, suite à l'aveu de la D.R.A.C. pour ce qui la concerne, on n'a pas de mal à imaginer en déshérence.

En résumé, un énorme micmac. Il va me falloir du temps (et de la patience) pour en démêler l'invraisemblable écheveau, comme si je n'avais que ça à faire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2022
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 4 juillet 2022 12:45
À : "Cambérabéro"
Objet : Cadastre

Grand merci !

Ça n'épuise pas le sujet mais ça aide un peu.

Amicalement,

PPF

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De : "Cambérabéro"
Envoyé : lundi 4 juillet 2022 12:36
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Cadastre

Si cela peut vous aider...

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2022
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Un troisième enseignement (après la T.V.A. et les taxes foncières) que je tire de l'exposé de M. de CATHEU est relatif au "forfait forestier".

Dans mon cas et selon ce qu'indiquent mes avis de taxes foncières, il est de 313 + 49 + 73 €, soit 435 € et il m'appartient de le déclarer dans la case 5HD et/ou 5ID du formulaire "ad-hoc".

Il faut que je m'assure que cette information était pré-imprimée ou qu'à défaut, je complète ma déclaration de revenus de 2021.

Si je n'y prends garde, je crois avoir retenu que je ne pourrais bénéficier d'autres dispositions, elles favorables.
Je ne sais plus lesquelles.

Voici encore un point que j'aurais à me faire rappeler par M. de CATHEU.

P.S. (à 16 heures) : Je viens d'écrire au fisc pour signaler le problème. C'est d'un commode...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2022
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Quatrième (et dernière) leçon que je retiendrai de cette séance du FOGEFOR, tout ce qui concerne la responsabilité civile des propriétaires forestiers. En ce domaine, la législation est assez terrifiante :


Il faudra que je vérifie si mon contrat d'assurance, récemment souscrit par l'intermédiaire de l'agent M.M.A. de La Ferté-Macé, couvre bien ce genre de risques.

Idem pour ce qui concerne les dommages subis par les plantations.

A ce dernier sujet, M. de CATHEU nous a chaudement recommandé le contrat suivant :


P.S. (à 20 heures) : Xavier DESBISSONS me confirme que je suis déjà couvert en responsabilité civile et pour les 60 hectares.

En revanche, je ne le suis pas contre les risques de tempête ou d'incendie. Xavier DESBISSONS va rechercher quoi me proposer en la matière.
Drouot (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 6 Juillet 2022
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[📍] Un cadeau de Louis XIII pour Richelieu ?

Cette exceptionnelle cape à trois pendants et rabat en velours rouge brodé de fils d'argent, porte sur sa doublure en soie bleue, le monogramme "ARR" du cardinal Armand Jean du Plessis de Richelieu.
👀 Un monogramme que l'on peut d'ailleurs trouver sur plusieurs objets, dont l'armure conservée au musée de l'armée que le cardinal a porté lors du siège de la Rochelle qui pris fin en 1628.

Datée vers 1630, les pièces de costume de cour conservées de la première moitié du XVIIe siècle sont rarissimes !

👑 Cette cape ne fait aucune référence à la religion et ne devait pas être destinée à être portée par Richelieu. Les figures des deux chasseurs et du cerf, soigneusement cachées par le rabat, permettent d'avancer une hypothèse : celle d'un cadeau royal que Louis XIII, grand passionné de chasse, aurait commandé pour son ministre ecclésiastique.

Sachez que l'objet fut exposé à Versailles en 2009 pour l'exposition "Fastes de cour et cérémonies royales - Le costume de cour en Europe" !

Estimation : 40 000 - 60 000 €
Vente

Catalogue : https://bit.ly/3by3MPO

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 juillet 2022 18:21
À : sdif.orne <sdif.orne@dgfip.finances.gouv.fr>
Objet : RE: TR: Mise à jour des informations cadastrales

Madame,

En dépit des conseils précieux que j'ai reçus de M. Eric de CATHEU, administrateur du syndicat départemental des propriétaires forestiers de l'Orne, je n'arrive toujours pas à remplir l'imprimé IL que vous m'avez signalé, beaucoup de ses rubriques me demeurant obscures.

Serait-il possible que je vienne vous voir à Argentan, muni de tous les documents utiles, afin qu'avec votre aide je puisse saisir convenablement les données nécessaires ?

Je précise que certaines des terres en question sont la propriété indivise de mon épouse et de moi. Faudrait-il qu'elle me signe un pouvoir de vous renseigner en son nom ?

Cordialement,

PPF

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De : sdif.orne <sdif.orne@dgfip.finances.gouv.fr>
Envoyé : lundi 13 juin 2022 08:55
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: TR: Mise à jour des informations cadastrales

Bonjour,

En cas de changement de nature de culture, il faut envoyer au SDIF DE L'Orne
Rue Joly
61200 Argentan

l'imprimé IL accompagné des factures des plantations effectuées.

Cordialement,

DGFIP Béatrice DECOUX
SDIF DE L'ORNE
12 RUE DE L'ENTREPOT CS 70204
61200 ARGENTAN tel:02 33 12 26 82

Eco-attitude Adoptez l'éco-attitude.
N'imprimez ce mail que si c'est vraiment nécessaire

______________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : vendredi 3 juin 2022 à 18:34
Pour : sdif.orne <sdif.orne@dgfip.finances.gouv.fr>
Objet : TR: Mise à jour des informations cadastrales

> Messieurs,
>
> Merci pour ces échanges.
>
> Je reprendrai contact avec vos services car il me semble que je ne bénéficie pas, comme je pense y avoir droit, de l'exonération de taxes foncières prévue en cas de plantation d'arbres sur terres agricoles.
>
> Pourriez-vous m'indiquer à qui m'adresser ?
>
> Cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
Dictionnaire du patrimoine :

Le plafond « tant-plein-que-vide », ou plafond à la française, est un plafond composé de solives ayant la même largeur que les vides qui les séparent.

Large couloir de l’un des bâtiments de l’ancienne abbaye Saint-Pierre de Bèze (Côte-d’Or) :

© Odile Boyé-Carré


N.D.L.R. : J'adore !
En codicille à la facture qu'il m'a apportée ce matin, voici ce que note Julien LEMAIRE :

Malheureusement, il ne serait pas disponible pour intervenir avant l'année prochaine...

Par ailleurs, voici les coordonnées du copain qu'il me recommande pour poser un faux-plafond, dans la première partie de l'arrière-cuisine pour commencer :

Storia Mundi (via "Facebook")
rédigé le Samedi 16 Juillet 2022
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🔴 L'Amérique précolombienne a inventé la roue (elle aussi)
On croit généralement que l'Amérique précolombienne ignorait la roue, laquelle est apparue dans le vieux monde, pour autant qu'on le sache, dans la première moitié du quatrième millénaire avant J.-C.
Et bien ce n'est pas tout à fait exact comme le prouvent très clairement des représentations mais également différents objets comme le jouet que vous voyez ici.
Mais alors, me direz-vous, pourquoi n'en avoir rien fait ?
La réponse est très simple : parce qu'il n'y avait pas de bête de trait en Amérique. Ni chevaux, ni bovins. Rien d'autre que des lamas.
Ci-dessous : ce jouet a été découvert à Veracruz, dans l'actuel Mexique. Il date de la seconde moitié du premier millénaire après J.-C., entre 600 et 900 plus exactement. Il est aujourd'hui conservé au Princeton University Art Museum.


N.D.L.R. : La roue ET les Guguss-Gros-Cochon donc !

Bref, il ne faut pas croire la légende qui prétend que c'est vers 1850, après l’interdiction des combats de taureau au Royaume-Uni, que le bulldog anglais fut importé en France par des ouvriers britanniques puis croisé avec un ratier des faubourgs de Paris1. Son descendant, le bouledogue français, rencontre un certain succès auprès des commerçants parisiens puis comme chien de compagnie par les Occidentaux des deux côtés de l'océan Atlantique.