Archives, histoire, documentation

Nous avons reçu aujourd'hui à déjeuner au manoir favori Hugues HOURDIN, en sa qualité de président de la SVAADE, et les personnes pressenties pour faire partie du nouveau bureau qui devrait être mis en place à l'occasion de l'A.G. du 17 août prochain.

Hugues HOURDIN nous a déclaré qu'à ses yeux, et pour reprendre un propos tenu devant lui par Pierre JOXE, alors premier président de la Cour des comptes, "Une bonne réunion dure trente minutes. Sinon, c'est qu'elle a été mal préparée".

Nous avons compris que nous n'aurions d'autre choix que d'obtempérer. A ce sujet, il m'est revenu une autre citation, selon laquelle "La beauté sera CONVULSIVE ou ne sera pas".
Le site favori a ceci d'impeccable qu'il me permet de retrouver facilement des documents précis et pertinents.

Ainsi, après avoir écrit hier soir à Maître Trisha CLOSTERMANN, je retrouve les preuves que la ferme est bien inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s'agit en la matière du message 662 du 3 octobre 2011 et du message 665 du 5 octobre 2011 du site favori.

Il ne m'a fallu que quelques minutes pour retrouver ces preuves. Pas besoin, en particulier, d'aller rechercher les documents-papier qui m'obligeraient à de longues manipulations de cartons d'archives, au milieu de mouches crevées, sous un comble difficile d'accès.

Et tout est là, dans ces messages, parfaitement expliqué.
Successions en chêne
Publié le 13 août 2021

Le Monde a publié récemment une intéressante série d’articles sur la façon dont s’organisent les successions au sein du capitalisme français. Bolloré, Arnault, Bouygues, Pinault, Lagardère : on observe que c’est la pratique dynastique qui domine. L’un des fils est désigné pour prendre la suite de son père. La méthode est simple mais s’applique avec des bonheurs divers, comme on sait, selon les cas.


Il y a une exception : la famille Mulliez. Y être héritier (elle en est à la cinquième génération) ne permet pas d’accéder au pouvoir : seules les actions sont transmises, pas les présidences ou les postes de direction. Aucun des enfants ne peut prendre la place du patriarche. Il m’a amusé de lire que pour justifier cette règle, ils invoquaient cette plaisante métaphore végétale : « Rien ne pousse à l’ombre des grands chênes sauf les glands ».

On voit que les Mulliez se gardent sagement de tout excès de confiance et d’optimisme, du moins dans la définition qu’en donnait le maréchal de Lattre : planter deux glands et aller s’acheter un hamac.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 15 Aout 2021
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
0
(Début de citation)

De : Alexandra Guembe
Envoyé : dimanche 15 août 2021 13:58
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Retour Projet manoir

Merci beaucoup pour vous encouragements,

Je serai ravis de poursuivre cette belle aventure avec vous.

Toutefois, n'ayant plus de matériel à ma disposition, je vais en discuter avec le prof de la formation et je reviendrais vers vous.

De plus, je serai ravis de venir visiter le manoir avant même d'entamer le projet.

Je vous tiendrai au courant dès que je serai rentré en contact avec mon prof.

Bien a vous monsieur

Alexandra Guembé

______________________________________________________________________________________________

De : Jean Thuaudet
Envoyé : dimanche 15 août 2021 11:55
À : Alexandra Guembe
Cc : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : RE : Retour Projet manoir

Bonjour Alexandra,

Heureux d’apprendre que votre projet est arrivé à son terme avec succès et félicitations pour cette belle réalisation ! C’est superbe !

Où peut-on voir cette jolie maquette ?

Cordialement,

Jean Thuaudet

_______________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 15 août 2021 10:18
À : Alexandra Guembe
Cc : Jean Thuaudet
Objet : RE: Retour Projet manoir

Chère Alexandra,

Je me déclare très impressionné par la qualité de votre maquette. Il en va de même pour mes proches, à qui j'ai montré votre travail.

Je ne m'attendais pas à un travail si intéressant depuis que vous m'aviez écrit vous concentrer sur la moitié Nord du logis.

Que diriez-vous de poursuivre votre travail en fabriquant une maquette de l'ensemble des bâtiments sur cour ? Bien entendu, vous seriez rémunérée pour cela.

Bravo pour votre succès scolaire. Je vous souhaite des bonnes vacances, bien méritée. J'espère que vous aurez un jour prochain l'occasion de venir en Normandie, visiter le manoir.

Je vous y accueillerais avec plaisir.

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

______________________________________________________________________________________________

De : Alexandra Guembe
Envoyé : dimanche 15 août 2021 10:06
À : Jean Thuaudet ; Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Retour Projet manoir

Bonjours messieurs,

C'est alexandra Guembé,

Je reviens vers vous pour vous remercier, tout d'abord de m'avoir fait confiance pour la réalisation de mon projet de fin d'année.
En effet, mon oral d'examen c'est bien passé et je souhaitais vous faire un retour sur ma réalisation.

Vous trouverez en pièce jointe un document PDF rassemblant un ensemble de photo de la maquette. Elle a été réalisée avec les documents que vous m'avez transmis. Toutefois, si vous le souhaitez, vous pouvez entrer en contact avec le professeur de formation pour aller voir les réalisations des autres élèves de la formation.

Vous pouvez me faire un retour sur ma réalisation,

Bien à vous Messieurs,

Alexandra Guembé
Notre Belle France, son patrimoine au fil des thèmes (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 15 Aout 2021
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
0
Portes/portails
La Rochelle (Charente-Maritime)
Portail de l’Hôtel de l'Intendance, XVIIIe siècle (rue Pernelle) :


N.D.L.R. : Magnifique à La Rochelle, absolument pas approprié au manoir favori (quoi que certains aient eu le front de prétendre).
Espionnage industriel à l'abbaye de la Lucerne. Mais je n'avais pas emporté le bon appareil photo. Je signale au passage les points qui, en l'état du chantier favori, ont plus particulièrement retenu mon attention.

Tailles relatives des corbeaux et des poutres :

16 août 2021.


Des lucarnes qui pourraient inspirer celles à prévoir au Sud de la ferme :

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.


Les pilastres près de la porterie :

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.


Le système d'écoulement et d'évacuation des eaux pluviales :

16 août 2021.

16 août 2021.


Les carrelages :

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.


Saint Achard :

16 août 2021.


Des lucarnes pour le logis :

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.


Un modèle pour l'"escalier-en-facteur-commun" :

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.


Des pilastres :

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.


Des portes :

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

16 août 2021.

Olivier LEPICK (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 18 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Je n’ai pas bien compris ce matin alors qu’égarés sur une route bucolique du centre du Morbihan et interpellant un vieux paysan assis sur un talus pour lui demander si il serait assez aimable pour nous indiquer le chemin de Carnac, ce dernier nous devisagea d’un oeil torve et répondit peu amène : « gast, vous êtes de Carnac ! Et bien la mienne est plus grosse que la vôtre ». Robino dans un premier temps déstabilisé par la saillie mais très chatouilleux sur la question, rétorqua au petit vieux qu’il était bien présomptueux et qu’une telle affirmation pour le moins péremptoire méritait mieux qu’une déclaration bravache. Robino proposa donc à l’arrogant à la tête chenue une approche plus rigoureuse, scientifique même, puisque il entendait s’en remettre au bon vieux système métrique pour rabaisser illico presto le caquet du vieux prétentieux. On allait voir ce qu’on allait voir et on allait pas se laisser impressionner par un grabataire atrabilaire et fanfaron, nom d’une pipe en écume. Mais, au moment même où Robino s’apprêtait à prendre les mesures nécessaires et précises, le petit vieux tourna la tête et désigna de son penn bazh un magnifique monument qui se dressait quelques mètres en contrebas. Robino comprit alors immédiatement sa méprise et fut bien forcé de reconnaître, tout contrit, que le petit vieux avait raison, la sienne était bien plus grosse que la nôtre !

17 août 2021.


N.D.L.R. : Pauvres amis Bretons, sachez qu'au manoir favori, la mienne pointe à quinze mètres d'altitude au-dessus du sol !

Châteaux (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 18 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Les souterrains du château de Brézé 💚

"Sous le château et autour des fossés sont creusés 4 kilomètres de souterrains. La partie la plus ancienne du réseau est la Roche de Brézé, antérieure à 1063. Elle est située 9 mètres en dessous de la cour du château. La Roche de Brézé présente une structure en trèfle, avec au centre un puits de lumière. Ce souterrain-refuge était équipé pour soutenir un long siège : des silos permettaient de stocker la nourriture, l'accès au souterrain pouvait être facilement obstrué et les défenseurs pouvaient tendre des embuscades aux assaillants grâce à l'étroitesse des couloirs et à leurs nombreux coudes.

Autour des fossés se trouvent de grandes pièces troglodytiques avec notamment une boulangerie, une glacière et une magnanerie. D'autres parties du réseau servaient à la conservation du vin.

Les fossés du château de Brézé sont les plus profonds d'Europe (18 mètres). Ils ont été creusés en plusieurs étapes, vers 1450 leur profondeur atteignait 10 à 12 mètres, au XVIe siècle elle atteignait les 18 mètres. Les pierres extraites lors du creusement des fossés ont été utilisées pour la construction du château. Les fossés sont entourés d'un chemin de ronde souterrain dont l'un des principaux éléments est une échauguette. "

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.

Brézé.


N.D.L.R. : Fascinant !
Eup-eup
Publié le 18 août 2021

C’est une plante extraordinaire comme je n’en avais encore jamais observé. Elle forme une boule couverte de petits triangles rouges blancs et noirs. Et quand on s’en approche, les triangles se mettent à voler autour d’elle.


En réalité, il s’agit d’un arbuste couvert de papillons. Je l’appelle eup-eup, car renseignements pris, les papillons se nomment Euplagia quadripunctaria (communément Écaille chinée), et la plante Eupatorium cannibinum, ou eupatoire à feuilles de chanvre. Avec cette association, la nature semble avoir mis tous ses « eups » dans le même buisson.

Euplagia signifie en grec « belle oblique », ce qui s’explique par la forme en delta des ailes de l’insecte au repos. Quant à la plante, elle tirerait selon certains son nom de Mithridate VI Eupator, le grand Mithridate qui régnait au Ier siècle avant JC sur les bords de la mer Noire et qui, herboriste fameux, absorbait de petites doses de toutes les substances toxiques connues pour se prémunir d’être empoisonné. Selon d’autres, il s’agirait plus prosaïquement d’une déformation du mot grec hêpatêros, « qui se rapporte au foie », car la plante, aux vertus cholagogues et purgatives, est recommandée pour pallier les troubles hépatiques et intestinaux *.

Ajoutons qu’une croyance populaire indique que l’eupatoire serait aussi une « plante magique qui apporte le succès amoureux et la séduction »**. Si c’était avéré, cela constituerait une propriété tout-à-fait remarquable pour un laxatif.


* Source Wikipedia

** https://jardinage.ooreka.fr/plante/voir/846/eupatoire

N.D.L.R. : observé / observées ?

Oui, je sais, je suis un emmerdeur... ce qui tombe bien, si je peux dire, pour un laxatif...
Visite de Mme Christine ROYER, sous-préfète d'Argentan :

18 août 2021.


Hugues HOURDIN a décrit les projets et les ambitions de la SVAADE. J'ai présenté l'état actuel du chantier.

Réunion très utile. Beaucoup d'écoute et un esprit positif. Merci à cette représentante de l'Etat !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 20 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Retour sur le One Two Two
Publié le 20 août 2021

J’ai raconté autrefois la visite que mon père et mon oncle avaient faite au One Two Two. (Je résume : en 1935, alors qu’ils ont respectivement quatorze et onze ans, leur mère les envoie porter un message à leur père qui travaillait dans un bureau au 112 rue de Provence. Ils se trompent d’adresse et sonnent au 122, lieu de la célèbre maison close, où ils disent à l’hôtesse étonnée qui leur ouvre qu’ils viennent chercher leur papa.)

Mais une récente conversation avec ma cousine Isabelle, qui s’est intéressée beaucoup plus que moi aux détails de l’histoire de la famille, me conduit à considérer l’affaire sous un nouveau jour. Elle m’a en effet appris que la maison de la rue du Bac à Asnières dans laquelle nos grands-parents emménagèrent dans les années trente avait servi auparavant de « base arrière » et de lieu de repos aux filles du One Two Two. Etonnante découverte. Lorsqu’elle a hérité de cette maison, elle a d’ailleurs retrouvé dans un coin du grenier quelques plaques photographiques (que je n’ai malheureusement pas encore vues) montrant ces demoiselles en très petite tenue*.

De là à imaginer qu’Albert et Jacky en aient eu connaissance, que leur curiosité en ait été excitée, et que, lors de leur visite rue de Provence, la confusion qu’ils ont faite entre le 112 et le 122 n’ait pas été entièrement le fruit du hasard, il n’y a qu’un pas que je me hasarde à franchir.


* Heureusement il y en a d’autres, disponibles sur le net, comme ci-dessus, où l’on voit en cuisine le personnel préparer la spécialité maison : le bœuf à la ficelle.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 23 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Aubergine
Publié le 23 août 2021

Je donne de temps en temps un coup de main à mon fils Augustin. Je ne saurais dire exactement comment cela s’est fait, mais il m’a peu à peu spécialisé dans la récolte de ses aubergines.

C’est sans doute parce que la chose est des plus simples : il suffit de repérer sous les feuilles celles qui sont de taille convenable et de couper leur tige avec un sécateur. La seule difficulté consiste à éviter de mettre la main au contact du petit capuce vert à leur sommet, très piquant et donnant de multiples minuscules échardes.


En me documentant brièvement à son sujet, j’ai appris que l’aubergine était originaire d’Asie (Inde et Chine), et qu’elle avait été popularisée autour de la Méditerranée par les Arabes. Mahomet la recommande, pour qui l’aubergine serait une « plante du paradis ». Mais en Europe du Nord, au Moyen-Age, Albert-le-Grand la désigne comme un fruit malsain et on la surnomme « pomme des fous ».

On voit qu’un même légume peut être apprécié différemment parmi les hommes, et refléter le choc des civilisations.
La 38ème édition des journées européennes du patrimoine aura lieu les 18 & 19 septembre prochains sur le thème « patrimoine pour tous ».

Cette année, la DRAC de Normandie a souhaité valoriser le patrimoine exceptionnel, qui rayonne sur le territoire normand.

Nous avons le plaisir de vous adresser le lien qui vous permettra de télécharger le programme régional des JEP 2021 en Normandie.

Vous pouvez également retrouver le programme complet sur le site national avec les derniers ajouts.

Espérant, à travers cet envoi susciter un intérêt, une mise en avant par vos soins de ce patrimoine remarquable célébré chaque année lors du troisième week-end de septembre, nous vous invitons à en faire une large diffusion.

Comptant sur votre engagement et votre passion pour le patrimoine de notre région, la cellule communication reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire;

N.D.L.R. : A la Chaslerie, visites extérieures gratuites le dimanche 19 septembre 2021 de 14 heures à 18 heures 30.

On pourra faire des dons à la SVAADE et, dans la limite du stock de maquettes et de lithophanies imprimées, repartir avec l'un de ces magnifiques objets, dignes des plus belles vitrines d'amateurs éclairés !

Voici d'ailleurs les derniers modèles de lithophanies imprimés :

13 août 2021.

13 août 2021.

13 août 2021.

13 août 2021.

13 août 2021.

13 août 2021.

13 août 2021.

13 août 2021.


Gorgious, isn't it ?
Silvère JARROSSON (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 25 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
La texture est une caractéristique interne à la matière, une émanation, vers son dehors, de ses caractéristiques et de ses réactions profondes. C’est bien dans le derme et l’hypoderme que les réactions de l’épiderme prennent leur source. En peinture, on a parfois tendance à vouloir travailler la texture par le dessus, en ajoutant des couches et de la matière, alors qu’une texture naît par le dessous, grâce aux caractéristiques premières de la toile et de la peinture.

Je propose donc que l’on cesse de considérer le travail de la texture comme une question à traiter par le dessus et extérieurement à la toile (rajouter ceci ou recouvrir de cela afin de donner plus de matière) pour la travailler par le dessous par le biais des propriétés de la peinture. Comme une maladie de peau, la texture vient des profondeurs et émerge. Elle ne se rajoute pas par dessus, elle suinte d’en dessous.

Exit donc les techniques d’empâtement. Texture ne signifie ni matière, ni relief, mais simplement surface de la matière et manifestation de cette matière vers l’extérieur ; comme une peau malade sécrète ses fluides. Dans la finesse de la couche picturale, dans la façon dont la peinture se fige, sédimente, coagule, la texture apparaît.

Fort de ce constat, ne peut-on pas alors envisager de textures lisses ? Des œuvres dans lesquelles les propriétés de la matière s’expriment sans aucune épaisseur matérielle. Des impressions de textures, comme ma série d’œuvres Impressions, dans laquelle la couche picturale, hyper mince, parfois même poncée, est presque inexistante. On obtient une texture en niant tout effet de matière. De fait, la texture est cette propriété de la matière qui se manifeste d’autant mieux que la matière est infime. Elle est cette nature qui vit dans l’infiniment peu, comme dans le calcul intégral la dérivée définit d’autant plus précisément une fonction qu’elle correspond à une portion infime de celle-ci.

Au bout du processus de l’action-painting, dans le grand mélange, la déliquescence des structures fait entrer l’œuvre dans un nouvel état, informe, dans lequel la peinture n’a d’expression que par ses propriété intrinsèques. La dissolution dans le cosmos semble mener aux lisières de l’univers. La texture est alors la principale manifestation de cette peinture en plein délitement. Elle est ce qu’il reste quand plus rien de structurel ne subsiste, ce mouvement qui vient après le mouvement, ces micro-fissures et minuscules agglomérats de particules qui se manifestent en s’annihilant. Elle rappelle en cela la peau, à la fois lisse et micro-structurée en cellules, tissus et couches épidermiques. Elle est le mouvement infime du glacier qui devient mate en se fissurant. Comme une dérivée, elle n’a besoin du mouvement que pour l’abolir, elle est une expression à l’extrême de la matière.

Il faut voir la texture comme une forme d’absolu, une peinture qui s’exprime en disparaissant, un mouvement qui se fige, comme le confins d’un processus. Au bout de l’action-painting, dans le laisser-vivre absolu de la peinture, ne restent que les jeux de textures d’une peinture qui ne vit que par ses propriétés intrinsèques, sans structures ni matières.

(SJ)


N.D.L.R. : Transmis à ma belle-fille. Pour méditation.

Let us be zen !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 25 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Annonces - Ailleurs
0
Mets et mots d’Amou et des Luys
Publié le 25 août 2021


« Deux lectures musicales, un concert de chansons gourmandes, une conférence sur les recettes de la lecture à voix haute, une autre sur trente mille ans d’alimentation, une exposition de photographies de “Festins Littéraires” par Charles Roux (en partenariat avec le Musée de la faïence et des arts de la table de Samadet), une rencontre de passionnés autour du magicien d’Eugénie-les-Bains, Michel Guérard : le temps d’un week-end en Chalosse, entre Amou, Gaujacq et Brassempouy, les 25 et 26 septembre, Mets & Mots d’Amou & des Luys réunira artistes et personnalités (Marie Christine Barrault & Pascal Contet, Christophe Lavelle, Éric Lareine & Alexis Kune, Lucrèce Sassella & Antoine Sahler) afin de célébrer l’amour de la gastronomie et de la langue françaises.

L’événement sera agrémenté d’une dégustation, d’ateliers d’écriture et de cuisine, et des menus Mets & Mots d’Amou seront proposés pour la circonstance par trois restaurants ambassadeurs du tourisme gourmand landais : Chez Darracq à Amou, le Bistroquet de la Dame à Brassempouy et l’Estanquet qui se déplacera exceptionnellement à Gaujacq. »

— Mais dites-moi, mon ami, n’est-ce pas là l’occasion rêvée d’aller faire un tour en Chalosse ?
— Assurément !
— J’imagine qu’il faut réserver…
— Bien sûr. Ça se fait en ligne, ici, sur le site https://metsetmotsdamou.fr, où vous trouverez aussi le détail de la programmation et toutes les informations pratiques nécessaires. Qu’on se le dise !

N.D.L.R. : Très tentant !
Raphaël, Mathis & Emmanuel, pour Anatomies d'Architecture
rédigé le Mercredi 25 Aout 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Annonces - Dans l'Orne
0
Bonjour à toutes et à tous,

Pour celles et ceux qui ont soif d’apprendre de nouvelles techniques de construction écologique à plusieurs, avec 100% de matériaux naturels et locaux, le tout encadré par un constructeur de haut vol et dans un cadre unique :

Du 30 août au 4 septembre nous organisons un chantier école ouvert à tout public (pro et novice) au domaine du Costil en Normandie !

Animé en collaboration avec l’excellent Luc Van Nieuwenhuyze, maçon et président de l’ASterre, ce chantier sera l'occasion de réaliser sur site un plancher en quenouilles (torches de chanvre mélangées avec de la terre crue et enroulées autour d’un bois de noisetier)

N’hésitez pas à nous contacter directement par téléphone ou mail pour plus d’informations !
contact@ada2018.fr
07 82 13 83 04
Facebook / Instagram

A très bientôt.


Raphaël, Mathis & Emmanuel
Pour Anatomies d'Architecture
07 82 13 83 04

N.D.L.R. : Intéressant. J'ai déjà vu cela à l'un des plafonds du manoir du Grand Taute et, plus récemment, au plafond de la porterie de l'Abbaye de la Lucerne.

A la Chaslerie, il est trop tard pour y penser pour la charretterie. Dans les écuries telles qu'elles seront aménagées, cela ne serait pas en phase avec l'"escalier-en-facteur-commun" voisin. A la cave, j'ai déjà mis des bardeaux de châtaignier (sur le modèle de ce qui y préexistait). Mais on peut envisager un tel type de plafond pour la ferme, du moins pour certains de ses volumes.

Or je dispose d'ores et déjà d'au moins quatre plants touffus de noisetier, aux abords immédiats du manoir favori. Pour ce qui est du chanvre...

... il faudrait se mettre à en cultiver ici...