Archives, histoire, documentation

Chanter dans l’Orne
Publié le 21 juin 2021

Voici fort longtemps que je n’ai pas donné un récital de mes chansons.

J’avise donc par le présent billet les habitants de l’Orne, de la Manche, du Calvados et de la Mayenne que ce mercredi 23 juin, je me produirai avec ma guitare au manoir de la Chaslerie, sis à Domfront-en-Poiraie, à l’initiative de la SVAADE, une association qui organise des manifestations culturelles gratuites dans le Domfrontais et ses environs, et à l’invitation de M. Pierre-Paul Fourcade, maître des lieux.


J’ai à cette occasion revisité mon répertoire, et sélectionné les chansons qui me plaisent aujourd’hui le mieux, ce qui inclut deux ou trois titres inédits et jamais chantés en public.

Pour réserver, envoyer un SMS ou laisser un message au 06 12 96 01 34. (Attention, il ne reste plus beaucoup de places disponibles.)

Qu’on se le dise !


N.D.L.R. : Le concert commence à 20 heures 30.
LES ARBRES SONT REMARQUABLES (via "Facebook")
rédigé le Mardi 22 Juin 2021
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Forêt 🌳 circulaire, expérience de 50 ans du ministère de l'intérieur japonais 🌳🌳🌳
Une mystérieuse Forêt circulaire au Japon est le Résultat d’une Expérience vieille de 50 ans
Une forêt au Japon fait sensation avec sa forme unique. Dans la préfecture de Miyazaki, au sud du Japon, des groupes de cèdres japonais s’élancent vers le ciel, créant de mystérieux cercles concentriques. Après qu’une récente photo aérienne ait repéré ces «crop circles», ou agroglyphes, les gens se sont demandés comment ils se sont formés.
Les formations naturelles pittoresques ne sont pas le résultat d’une invasion extraterrestre, mais bien un plan bien pensé mis au point il y a près de 50 ans. Un document du ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches explique que ce qui est maintenant visible est dû à un projet de 1973 concernant la croissance et l’espacement des arbres. À l’époque, la zone était désignée «foresterie expérimentale» et une expérience avait permis aux chercheurs de planter des arbres par incréments radiaux de 10 degrés pour former 10 cercles concentriques.
Ce qui est visible aujourd’hui – même sur Google Earth – correspond aux résultats après 45 ans. Ce qui est assez intéressant, c’est que les arbres ont également poussé dans une forme convexe, se déployant dans la forêt et montrant que l’espacement a des résultats inattendus sur la croissance. Le plan initial prévoyait la récolte des arbres au bout de 5 ans, mais compte tenu du nouvel intérêt, les autorités envisagent de sauver cette forêt circulaire.


N.D.L.R. : Intéressant. Il faudra y penser pour une prochaine vie.
Pierre MEROUZE (via "Facebook")
rédigé le Mardi 22 Juin 2021
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Excellente interview de Michel Onfray, par Alexandre Devecchio. À lire jusqu'au bout :

LE FIGARO. - Votre nouveau livre est consacré à «l’art d’être français». Comment définiriez-vous la France? Est-ce une culture, une géographie, une histoire?
MICHEL ONFRAY. - C’est tout cela à la fois. Car définir la France par son histoire, c’est oublier sa géographie. La définir par la géographie, c’est oublier sa géologie. Le faire avec son histoire, c’est oublier la géologie, la géographie, sa langue, sa littérature, etc. La France, c’est une géographie riche d’une histoire qui cristallise un je-ne-sais-quoi civilisationnel qui se repère clairement dans sa musique, sa littérature, sa langue, sa gastronomie, ses vins, sa philosophie, ses paysages, sa peinture. C’est un style, un ton, une façon d’être et de faire, un esprit que des philosophes ou des penseurs de civilisation ont commenté - Kant, Hegel, Toynbee, Élie Faure, Keyserling, Malraux… C’est Debussy contre Anton Bruckner, c’est le pot-au-feu contre le cheeseburger, c’est le verre de vin blanc sec contre la canette métallique de Coca, ce sont d’incroyables fromages qui effraient une partie de la planète par leur puanteur, ce sont les châteaux de la Loire contre ceux de Louis II de Bavière, c’est Bergson contre Hegel, ce sont tous les paysages des magnifiques provinces françaises, outre-mer comprises, et ce sur un espace limité, contre les millions de kilomètres carrés de la toundra russe, c’est Chardin contre Le Greco, de Gaulle contre Mussolini.

— Vous affirmez que la France a incontestablement des «racines chrétiennes». Qu’entendez-vous par-là? Bien qu’athée et anticlérical, vous reconnaissez-vous dans cet héritage et regrettez-vous son affaiblissement? Pourquoi?
— Avant le christianisme, la France a bien évidemment des racines gauloises, romaines, celtes, vikings. Mais la conversion de Clovis, qui procède d’un schéma intellectuel déjà utilisé avec Constantin qui veut que la conversion d’un homme induise celle de la terre sur laquelle il règne, installe la France dans une configuration d’héritière: la civilisation gréco-romaine tuile avec la civilisation judéo-chrétienne. De sorte que la France est un feuilletage civilisationnel qui mélange l’idéalisme platonicien pour la théologie, l’esprit pratique romain pour le droit, le monothéisme juif pour la religion, le catholicisme pour le césaro-papisme.
Ensuite, la Renaissance infléchit la courbe civilisationnelle via l’effacement du sacré incarné par les Lumières, dont le bras armé est la Révolution française. La fin du sacré tuile avec la prochaine civilisation qui sera probablement post-humaniste. Rien ne pourra moralement interdire son avènement qui s’effectue avec d’actuelles transgressions qu’aucune éthique, aucune morale, ne saurait arrêter. L’intelligence artificielle qui crée des chimères faites d’humain et d’animaux, la marchandisation du vivant, l’abolition de la nature naturelle au profit de l’artifice culturel, constitue une barbarie, qui, un jour, sera nommée civilisation, car toute civilisation nouvelle est dite un jour barbare par les témoins de ceux qui voient la leur s’effondrer. Nous sommes dans le temps nihiliste du tuilage qui tuile la décomposition et le vivant.
Je suis un fils de cette vieille civilisation plus proche du pot-au-feu que de la viande cellulaire clonée vers laquelle nous cheminons à grand pas. Le Christophe Colomb de cette nouvelle civilisation a pour nom Elon Musk. Eu égard à ce qui nous attend, et en regard de l’idéologie «woke» qui travaille à l’avènement de ce nouveau paradigme civilisationnel, bien sûr que je regrette la civilisation judéo-chrétienne. Pour l’heure, je me bats pour elle.

— La France, c’est aussi un pays de lettres. Vous insistez sur l’importance de l’héritage de Montaigne, Descartes, Rabelais, Voltaire, Marivaux et Hugo. En quoi ces six écrivains ont-ils joué chacun à leur manière un rôle central dans la construction de l’esprit français? En quoi sont-ils complémentaires?
— Tous croient en Dieu, aucun n’est athée. Montaigne invente la philosophie française littéraire et concrète, réaliste et immanente, pragmatique et, je dirais, populaire, sans laquelle Descartes ne serait pas possible, donc Pascal ou Spinoza, c’est-à-dire, à leur suite, les Lumières européennes. Bien avant Cervantès, Rabelais invente le roman européen en rendant au corps réel et concret, celui qui mange, boit, rote et pisse, si vous me permettez son registre, sa vérité brimée par la théologie chrétienne fascinée par la chasteté de Joseph, la virginité de Marie, la souffrance et la mort de Jésus qui ne mangeait que des symboles - pain, vin, poisson -, et le corps glorieux de la résurrection. Voltaire invente l’ironie et la légèreté pour traiter de tous les sujets en profondeur, c’est un marqueur très français. Marivaux génère le marivaudage qui est l’art de plaire et de séduire par le verbe, le langage, le discours, la parole, les mots, c’est une autre spécificité française. Il est le contraire de Sade qui est le maître à penser des violeurs et l’ami des déconstructionnistes. Quant à Hugo, le Hugo des Misérables, ce livre est un chef-d’œuvre, il fait du bonheur des plus défavorisés l’horizon du politique en dehors de toute idéologie politicienne qui invite, elle, à verser le sang. Qu’on se souvienne des dernières pages de Quatrevingt-treize !
Montaigne se moque de créer une méthode et propose, dans l’esprit de la philosophie antique romaine, de penser dans le but de construire et mener une vie philosophique et non pour verbigérer, comme si souvent chez les Grecs. Descartes est l’homme de la méthode. Le premier, qui philosophe à cheval, ne plaît pas aux professeurs qui font si souvent la loi en matière de philosophie et croient que philosopher, c’est créer des concepts, et qui enseignent l’éthique mais vivent en ruffians. Le second, qui travaille à son bureau, annonce qu’il ne touchera pas à la religion de son roi et de sa nourrice, il est prudent avec les autorités, et fabrique une méthode qu’on peut enseigner sans qu’elle produise aucun effet dans la vie quotidienne. Montaigne est la mauvaise conscience des professeurs de philosophe, Descartes, leur bonne conscience. Le premier est lisible et lu par tous ; le second, par les professionnels de la philosophie.

— Avec votre côté ogre et votre appétit pour la vie, on a le sentiment que vous vous identifiez à Rabelais, voire à Gargantua. À Hugo également?
— Je ne m’identifie pas, ça n’aurait aucun sens. Ce sont des géants de la civilisation et, dans notre configuration d’effondrement de la civilisation, il n’y a plus, moi compris bien sûr, que des minus habens! Qui seraient le Montaigne, le Rabelais, le Voltaire d’aujourd’hui? Qui le Hugo? Soyons sérieux…
Mais cette série géniale est en effet celle de mes préférences. Ce sont des maîtres qui inspirent plus que des occasions d’identification.

— Vous écrivez que notre époque ne permet plus d’être rabelaisien, cartésien, voltairien, de pratiquer le marivaudage et se réclamer de Victor Hugo? Pourquoi?
— Parce que le corps rabelaisien est le retour du refoulé du corps chrétien: il mange, boit, rote, pète et pisse, si vous me permettez de préciser son registre, et que toutes ces choses-là sont désormais encadrées par l’hygiène qui promeut un corps sans chair, sans graisse, sans cholestérol, sans triglycérides, sans albumine, sans sucre, sans sexe, sans chair, sans sang, sans tabac - mais avec haschich et cocaïne tout de même. Rabelais magnifie le corps naturé. Or l’époque travaille à l’avènement d’un corps dénaturé.
Parce que le cartésianisme est priorité donnée à la raison pour construire une vérité alors que notre époque privilégie les passions, tristes de préférence, les émotions, les sentiments, pour produire des opinions présentées à grands cris comme des vérités.
Parce que l’humour, qui suppose l’intelligence qui s’avère la chose du monde la moins partagée depuis que l’école travaille à la détruire méthodiquement et consciencieusement afin de remplacer le citoyen par un consommateur orwellien, est devenu une langue étrangère. Le ricanement idéologique qui permet d’insulter et de mépriser sous couvert de plaisanteries écrites et débitées par des journalistes qui disposent d’une claque payée par les impôts du contribuable pour riocher aux fausses blagues de leurs vrais comparses, a pris toute la place. Précisons qu’il partage cette place avec les professionnels de la scatologie qui s’adressent à la part la plus infantile et régressive des humains.
Parce qu’à l’heure du néo-féminisme qui avoue détester les hommes et prétend que tout homme est un violeur potentiel, sinon réel, dès qu’il ouvre la bouche ou sourit en présence d’une femme, Marivaux, donc, serait jeté à la vindicte populaire en vertu de la jurisprudence «Balance ton porc» et «MeeToo».
Parce que Hugo, avec son souci du peuple, passerait pour un souverainiste, un populiste, un démagogue, donc un nationaliste belliciste assimilable aux pétainismes compagnons de route d’Adolf Hitler - si j’en juge par la méthode d’un BHL, grand remplaciste postmoderne de la méthode de Descartes.

— Voltaire serait-il de nouveau embastillé à notre époque?
— La Bastille d’aujourd’hui est numérique. Il serait crucifié au pilori des réseaux sociaux, et il y a motif dans son œuvre. On brûlerait virtuellement son œuvre complète parce qu’on y trouve de l’antisémitisme, de la misogynie, de la phallocratie, de l’homophobie, de l’islamophobie. D’ailleurs, aujourd’hui, il ne trouverait pas d’éditeur, ce qui est la meilleure façon de réduire au silence qui pense en dehors des clous du politiquement correct - l’idéologie «woke» et la «cancel culture» qui procèdent de la French Theory comme on le dit dans la langue du dominant…

— Si vous évoquez longuement ces figures d’écrivains, quels sont les personnages historiques qui figurent dans votre Panthéon?
— Cincinnatus qui accepte le pouvoir qu’on lui confie avant de reprendre la charrue dans le champ où la demande lui fut faite. Spartacus qui prouve qu’un Empire, fût-il aussi grand que celui de Rome, peut être mis en difficulté, voire en péril, s’il souscrit à l’idée formulée plus tard par La Boétie: «Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libres». Tiberius Gracchus, tribun de la plèbe, qui souhaite que le peuple ait sa part du gâteau romain. Marc Aurèle qui essaie de conduire les affaires de l’Empire en philosophe stoïcien. Montaigne quand il travaille avec Henri IV pour résoudre la fracture des guerres de Religion. Charlotte Corday, acquise aux idées girondines, lectrice de la Vie des hommes illustres de Plutarque et des tragédies de Corneille, son aïeul, qui imagine pouvoir arrêter la fureur sanguinaire des jacobins en tuant Marat, faussement ami du peuple, tout en sachant qu’elle le paierait de sa vie. Le chef d’état-major de la Commune Louis Rossel qui refuse l’exil proposé par Thiers et le paie du peloton d’exécution à l’âge de 27 ans. Au XIXe siècle, les ouvriers proudhoniens qui veulent un socialisme français pacifiste et pragmatique aux antipodes du socialisme marxiste belliciste et idéaliste. Et tous les travailleurs modestes et discrets, dignes et droits, qui incarnent «la décence commune» chère au cœur d’Orwell. Enfin, le général de Gaulle, pour tout ce qu’il fit et fut, écrivit et vécut. Personne depuis lui…

— Vous ne cessez de répéter que notre civilisation est condamnée. Alors pourquoi écrire ce livre de transmission adressé à des jeunes de 20 ans?
— Parce que sur le Titanic, quand il a été annoncé par le commandant de bord que le navire allait couler, il a bien fallu tout de même vivre le naufrage. Il ne servait alors à rien de couiner… Ce qui nous reste dans ces cas-là, c’est de sombrer avec élégance. Le bateau coule à un moment, il emporte tout, mais, du moins, on meurt vivant. J’ai envie de mourir vivant à l’heure où le bateau commence à s’enfoncer dans les flots. Je souhaite que ceux qui vivront plus que moi cette coulée dantesque de notre civilisation disposent ainsi d’un cordial utile.

L’Art d’être français, de Michel Onfray, Éditions BOUQUINS, 408 p., 22 €. Crédit : Editions Bouquins Essais
Bonjour Monsieur Fourcade,

J’espère que vous allez bien.
Je suis content de votre venue au FougèresLab, votre projet est intéressant et je ne manquerai pas de parler du manoir de la Chaslerie lors d’occasions le permettant.

J’ai eu des retours de mon père, il n’est malheureusement pas très disponible pour peindre et il se concentre actuellement sur d’autres passions.
Par contre il a fait passer le mot, j’espère que vous trouverez quelqu’un pour vous aider. Vous pouvez également vous rapprocher des clubs de jeux de plateau. Autour de Fougères il y a pas exemple la Caverne aux jeux

A l’occasion j’irai bien visiter votre manoir, le voir en vrai après la maquette attise ma curiosité,

Et n’hésitez-pas à me recontacter si besoin de vues en drone, étant pilote de drones depuis plusieurs années. Je faisais principalement des courses de drone en vue immersive (FPV Racing) mais j’ai le matériel pour prendre des vidéos et photos aériennes.

Ma curiosité m’a amené à lire les articles que vous faites sur votre blog, vous êtes un passionné c’est plaisant à lire.

Par contre afin d’éviter de subir des spams, je souhaiterais que vous puissiez masquer la visibilité ou même retirer l’adresse du Fablab dans cet article.
Je donne d’ailleurs ce conseil, la majorité des spams vient du fait de la visibilité des adresses emails en ligne sans inscription ou captcha. En effet, des robots scannent via les moteurs de recherche tout ce qui ressemble à des adresses emails ou à des numéros de téléphone. Seuls les gros groupes (Google, Facebook, etc) arrivent à contrer le phénomène en mettant un langage informatique qui limite le risque de spam, via un blog en revanche aucune sécurité n’est possible et donc l’adresse part dans des listings peu scrupuleux.

Bonne journée,
Cordialement,

William Aumand, fabmanager au FougèresLab
2 Esplanade Chaussonnières - 35300 Fougères
www.fougereslab.fr - ‭02.57.70.00.83‬

N.D.L.R. : Merci, corrigé.

Et je penserai à vous pour des vues de drone. Au-delà des vues, sauriez-vous monter le film et y incorporer une musique appropriée ?
En attendant de vérifier le positionnement et le détail des fenêtres, je vous envoie déjà les dessins avec « arêtes adoucies » ainsi qu’avec les épis de faitage.

Bonne réception !

(c) Jean Thuaudet - SVAADE

(c) Jean Thuaudet - SVAADE

(c) Jean Thuaudet - SVAADE

(c) Jean Thuaudet - SVAADE

(c) Jean Thuaudet - SVAADE


N.D.L.R. : Superbe !

Et que diriez-vous de concevoir un découpage, à destination des enfants, et qui leur permettrait de fabriquer une maquette à partir de feuilles cartonnées imprimées en couleurs ?
(Comme cela existait encore dans notre prime jeunesse. J'aimais beaucoup cela.)
Je retiens qu'hier soir, au concert d'ARBON, il y avait, parmi les spectateurs, Bruno de Sa Moreira qui aurait beaucoup à nous apprendre en matière de "réalité augmentée" puisqu'il applique cette famille de techniques à de grands monuments historiques, en sa qualité de fondateur et directeur général d'"Histovery".
Encore merci Pierre-Paul pour la délicieuse soirée d'hier et le dîner fort sympathique ! Laure et moi avons été ravis de faire votre connaissance et serons heureux de vous revoir cet été à Lingeard. Notez mon email bruno@(...) et mon 06 (...). Bravo pour la Chaslerie et votre programmation culturelle world class 😀

N.D.L.R. : Merci pour ce message, cher Bruno. Nous avons été très heureux de pouvoir, grâce à Jean-Pierre, faire connaissance avec vous, votre épouse et votre fils. Nous espérons garder le contact et pourrions même, si vous en étiez d'accord, dialoguer à propos d'une adaptation aux petits monuments historiques des activités de votre si intéressante entreprise.
Bien cordialement, PPF
Anecdote perdue
Publié le 25 juin 2021

Je ne peux plus faire confiance à ma mémoire. Avant-hier, comme on me racontait une anecdote amusante, j’ai dit à mon interlocuteur qu’avec sa permission, je la rapporterais volontiers sur ce blog. Et maintenant, au moment d’écrire, je la cherche. Avoir dit que c’était la matière d’un bon billet est tout ce dont je me souviens.

Voici deux heures que je fouille mon cerveau comme une vieille malle dont je déballe le contenu en quête d’un objet inconnu. Je sais qu’il s’y trouve mais je ne sais pas quel il est. J’espère juste le reconnaître si je mets la main dessus. Je revois très bien qui me l’a donné, le lieu, le moment, mais l’objet lui-même m’échappe.

C’est pénible, presque effrayant. Il y a dans ma tête une grosse mite qui dévore quelques-uns de mes souvenirs les plus frais.


N.D.L.R. : J'ai correspondu avec Jean-Pierre ARBON à propos de cette affaire. Je me rappelais sa remarque alors que notre conversation tournait, pour l'essentiel, autour de nos carrières respectives. Mais, comme pour lui, impossible de me remémorer à quel propos il avait souhaité relever l'anecdote.

Grâce à mes amis AUGEREAU, acteurs de la scène, à qui je viens de téléphoner, j'ai pu écrire à Jean-Pierre de quoi il s'agissait. Je crois que je ne l'aurais pas retrouvé tout seul.

Donc rendez-vous pour un prochain billet !
Pas facile à rédiger, d'après moi.
Bel exercice de style, je n'en dis pas plus...


N.D.L.R. : Il y a là, à l’œuvre, une volonté de saper les bases de notre civilisation. Même si cela semble relever ici de la provocation, même si l'héritage gréco-latin est un parmi d'autres non moins fondateurs, comment ne pas s'alarmer de telles dérives ? En gros, pourquoi remuer sans fin tout cela sinon pour faire disparaître des repères essentiels à notre culture ? Celle-ci, si précieuse, est déjà si fragile, si violentée...
AU TEMPS DES CHATEAUX (via "Facebook")
rédigé le Samedi 26 Juin 2021
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Le château de Fénelon, en Dordogne :

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.


N.D.L.R. : Ce magnifique château était à vendre au deuxième semestre de 1990, alors que je prospectais le marché des monuments historiques avant d'atterrir à la Chaslerie. Le prix demandé était trop élevé pour moi mais j'avais néanmoins fait une offre qui fut refusée par le vendeur.

J'ai longtemps pensé que m'avait été ainsi évitée une erreur magistrale, un projet de cette ampleur étant largement surdimensionné pour mes moyens. Pendant toute cette période, je ne me doutais pas encore d'où m'entraînerait la restauration de la Chaslerie ; je ne parle pas seulement des coûts des travaux, ceux-ci réels et, à certains égards, rassurants, mais des soucis sans nombre ni fin que mon projet me vaudrait, essentiellement artificiels puisque tenant, pour une part prépondérante, à l'administration et à ce que, plus précisément, d'aucuns - à qui je n'aurais bien sûr garde de me mêler - pourraient appeler son parasitisme bien connu.

N.D.L.R. 2 : Superbe maquette !
Cher Jean, comment pourrait-on faire pour se rapprocher de ce niveau de qualité ?
Du bon usage du sperme de frelon
Publié le 28 juin 2021

Certaines personnes refusent de croire qu’un être vivant puisse être entièrement mauvais. Même le frelon asiatique, ce Hun contemporain à l’égard duquel nous entonnons volontiers en France depuis quelques années une variante insecticide de la Marseillaise (« Entendez-vous dans nos campagnes bourdonner ces féroces hyménoptères qui viennent jusque dans nos ruches égorger les abeilles nos compagnes ? ») trouve grâce aux yeux de quelques-uns.

Une chercheuse s’est ainsi récemment persuadée, à ce qu’on m’a rapporté, que ledit frelon (Vespa velutina pour les intimes) sécrète des substances potentiellement utiles dans le traitement de certains cancers rares. Si elle était avérée, la nouvelle serait réjouissante. Le hic, cependant, est que d’après cette dame, ces substances se concentrent dans le sperme de l’insecte. Se pose donc le problème de récolter la précieuse semence, en quantité suffisante.

J’imagine que conduire un essaim de frelons mâles jusqu’à l’éjaculation sans se faire piquer est une opération singulièrement délicate. Elle doit consister — schématiquement — à manipuler l’un de leurs dards sans réveiller l’autre. Je ne sais quelle méthode est employée pour y parvenir, mais si ça se passe comme chez les humains, ça nécessite des doigts de fée.


Testicules de frelon


(C’est cette histoire de sperme de frelons qui, l’autre jour, m’échappait inexplicablement. À la lecture de mon dernier billet, l’ami qui me l’avait racontée a eu pitié de moi et m’a rafraîchi la mémoire.)

N.D.L.R. : Cher Jean-Pierre, à 24 heures près, c'était un billet parfait pour fêter dignement la Saint Pierre et Saint Paul. Belle performance quand même ! Chapeau l'artiste !
Château de Carrouges (via "Facebook")
rédigé le Lundi 28 Juin 2021
Florilège de plafonds - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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[Les endroits insolites du château] 🕵️‍♀️
L’oratoire de la chambre des évêques : un concentré de boiseries merveilleuses 🤩
👉 Cette petite pièce, conçue pour être un lieu consacré à la prière, est recouverte de boiseries. Le rouge et le doré dominent, des murs au plafond en passant par la porte elle même❗️
L’oratoire fait également partie du projet de restauration :

Carrouges.

Carrouges.

Carrouges.

Carrouges.

Carrouges.


N.D.L.R. : Très réussi !
Nouvelle série d'œuvres, à découvrir aussi en entier sur mon site internet.
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Les paradis artificiels et leurs lots d’utopies colorées sont sources d’avancées dans le domaine pictural. À en croire ceux qui reviennent de ces voyages féériques, les couleurs ne sont pas seulement claires ou foncées, chaudes ou froides, elles peuvent aussi être acides. Il existerait donc des dimensions de la couleur encore ignorées par la terminologie commune, comme l’acidité, et c’est sur cette question que j’ai travaillé lors de la réalisation de ces œuvres.
Les couleurs acides ne sont pas à proprement parler des couleurs « vives ». Elles ne se situent pas sur l’axe de la saturation, mais sur un autre qu’elles font apparaître en entrant dans notre champ de conscience : les couleurs secondaires passent au premier plan et deviennent prépondérantes, le jaune s’insinue partout et se mélange aux autres couleurs, les bleus deviennent verdâtres, les ocres trop clairs, donnant à l’ensemble une impression artificielle. Pour les peintres, cela revient généralement à un emploi de teintes sensiblement éloignées des couleurs primaires, et à un travail des couches picturales dans lequel, à l’inverse de la peinture classique, les teintes les plus vives sont appliquées en premier, puis recouvertes de tons neutres qui viennent les éteindre, jamais complètement.
De ces nouveaux procédés émergent des fruits empoisonnés, des nuances qui paraissent d’abord banales mais dans lesquelles se distinguent une lumière particulière, une sous-couche étrange. Des champignons magiques ou hallucinogènes. L’acidité ne semble ni naturelle (ce qui serait un retour aux codes académiques), ni uniforme (ce qui serait un retour à l’aplat industriel du pop art). Elle mêle plutôt l’artificiel au naturel comme le ferait un filtre Instagram, ajoutant à la réalité une transformation légère. On se situe bien souvent à la limite du réalisme, dans des tons qui pourraient presque passer pour véritables. Presque.
L’utopie devient alors cette transformation artificielle de l’instant présent, propre aux jeunes générations pour qui l’avenir semble incertain.
Il est frappant de constater à quel point, dans les années 2010, cette nouvelle dimension de la couleur est soudainement apparue dans le travail de nombreux jeunes peintres. Une telle concordance, simultanée chez un nombre important d’artistes, ne peut correspondre qu’à un de ces moments fascinants et mystérieux de l’histoire de l’art où « il se passe quelque chose en peinture ». Une cohabitation entre le synthétique et l’organique, une exploration de la marge qui les sépare, qui semble se réduire dans l’imaginaire collectif. Et pour moi une façon de dépasser la simple évocation du monde naturel.
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Ma connaissance de la peinture à l’huile avance très progressivement. Comme dans l’exploration d’un lieu inconnu, je prends le temps d’ouvrir les différentes portes que comporte cette nouvelle technique picturale, et d’en explorer chacune des pièces en profondeur. Lors de mes premières recherches, j’ai commencé par utiliser le potentiel du noir (série précédente : Compositions). Gouffres, abysses et cosmos sont apparus. Je recherche désormais l’intensité autrement : non plus dans la densité du pigment mais au contraire dans son infime légèreté. Comme j’ai appris à travailler les textures par la quasi absence de matière, je me demande dans quelle mesure je pourrais travailler la peinture à l’huile par la quasi absence de pigments.
Pour cela, j’utilise des lavis, ces teintes acides et utopiques, que je répands en couches infimes sur mes œuvres, façon Olivier Debré. Mon exposition Debré – Jarrosson : rencontre à la Galerie Faidherbe en juin 2021 accompagne cette évolution de mon travail. Les lavis ne suivent pas le tracé des formes préalablement peintes à la peinture acrylique. Elles s’en émancipent, parfois pacifiquement, parfois aussi en attaquant chimiquement la couche picturale qu’elles dégradent. Pour cette raison, utiliser des lavis de couleurs sur des fonds acryliques moins colorés revient à dé-corréler la forme de la couleur. Les couleurs ne rentrent plus dans les formes, ni les formes ne répondent aux couleurs.
De fait, la couleur échappe, au moins en partie, à mon travail sur le geste. Ceci pourrait être une façon de la définir : la couleur, c’est ce qui échappe au mouvement. En séparant, par le lavis, la couleur de la forme, je souhaite approfondir un travail de la couleur émancipé du geste, et m’extraire moi-même, pour un temps, de mes recherches sur la mise en mouvement de la peinture. Tourner une page dans mon travail, en me séparant, au moins temporairement, de la seule analyse chorégraphique.
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"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.


N.D.L.R. : Silvère et moi avons conversé via "Facebook" et sa messagerie :


Peut-être me suis-je mal exprimé et a-t-il cru que je lui demandais de déplacer toute cette série ?
Biocontrôle du frelon asiatique
Publié le 29 juin 2021


Depuis hier, mes connaissances sur la reproduction des frelons ont considérablement augmenté. Je sais comment ils s’accouplent : au sol, et non en vol comme les abeilles, dans une position caractéristique dite « en S ». Je sais que la spermatogenèse se fait en une fois chez les mâles, après quoi leurs testicules tombent en dégénérescence. Je sais que les reines présentent la particularité biologique de disposer d’une spermathèque, c’est-à-dire d’une petite poche, située près de leur vagin, où elles stockent la semence du mâle après accouplement. Je sais qu’en conséquence un seul coït suffit pour donner éventuellement naissance à une nouvelle colonie.

Je tire ces informations de la lecture (en diagonale) d’une thèse de 300 pages* consacrée aux pistes possibles de « biocontrôle » du frelon asiatique. Comme l’une d’elles consiste à faire échouer d’une manière ou d’une autre l’accouplement, il va de soi que si tout le sperme de ces insectes passait dans le traitement des cancers, on joindrait l’utile à l’utile (pour l’agréable, je ne me prononce pas).


* De la biologie des reproducteurs au comportement d’approvisionnement des nids : vers des pistes de biocontrôle du frelon asiatique Vespa velutina en France, par Juliette Poidatz
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 30 juin 2021 03:29
À : Bruno DE SA MOREIRA <bruno@histovery.com>
Objet : RE: Suivi HistoPad

Cher Bruno,

Merci pour ces superbes infos.

A cet été donc.

Bien à toi,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 30 juin 2021 03:24
À : Jean Thuaudet
Cc : C. F. ; T. F.
Objet : TR: Suivi HistoPad

Cher Jean,

Pour info.

Amicalement,

PPF

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De : Bruno DE SA MOREIRA <bruno@histovery.com>
Envoyé : mardi 29 juin 2021 23:45
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Suivi HistoPad

Cher Pierre-Paul,

Encore une fois merci pour la super soirée Arbon chez toi, et le sympathique diner improvisé.

Je t’envoie plus d’infos sur Histovery et on pourra en reparler au profit de la Chaslerie cet été quand vous viendrez trinquer à Lingeard.

Bien à toi,

Bruno

Histovery Press review

Discover HistoPad :

First HistoPad in Germany, the Albrechtsburg in Meissen.

HistoPad Royal Castle of Amboise: https://vimeo.com/314512921

HistoPad Paris City Tour: https://vimeo.com/376864700

Découvrir tous nos projets.


(Fin de citation)
(Début de citation)

De : AUMAND William
Envoyé : mercredi 30 juin 2021 15:48
À : Jean Thuaudet
Cc : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; T.F.
Objet : Re: Message pour M. William AUMAND"

Bonjour M. Thuaudet,

Pour la marque de filament sans erreur je dirai le Prusament de la marque Prusa justement. Le Prusament est un PLA abordable tout en restant qualitatif.
Autre marque recommandée : le Fillamentum.

Une couleur claire est ce qui vous donnera le meilleur rendu, attention à ne pas partir sur un blanc trop clair pour autant car le risque est de perdre de profondeur. De même pour le noir, trop de noir = pas assez de relief visible.
Une couleur crème ou jaune est donc pas mal pour limiter l’aspect visuel des couches. En maquette, le gris-bleu est pas trop mal aussi comme compromis car de la couleur apporte de la chaleur au visuel.

Pour augmenter un cran la qualité il faudrait partir sur du filament PS (polystyrène) qui serait plus fin dans sa couleur blanche mais ce filament sera un peu plus technique mais également moins écologique que du PLA.

Bonne fin de journée,

William Aumand, fabmanager au FougèresLab
2 Esplanade Chaussonnières - 35300 Fougères
www.fougereslab.fr - ‭02.57.70.00.83‬

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Le 24 juin 2021 à 14:23, Jean Thuaudet a écrit :

Bonjour,

M. Fourcade et moi même sommes dans l'attente des imprimantes commandées, que j'assemblerai .
Pour ce qui concerne le filament, ce sera du PLA en 1,75, mais auriez-vous une marque et/ou un site à me conseiller svp pour cet achat ? Et en fonction de votre expérience, quelle couleur rendrait le mieux selon vous pour la maquette du manoir ?
Merci d'avance.
Bien cordialement,
Jean Thuaudet

(Fin de citation)
La revue de Michel ONFRAY - FRONT POPULAIRE
rédigé le Jeudi 1er Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
Nation
néoféminisme
Néo-féminisme : les racines du mal


VIDEO. Comment est-on passé du monde de la galanterie française des années 1950 au néoféminisme répressif contemporain ? Où nous mène cette guerre des sexes larvée ? La féminité russe peut-elle être un secours ? Dans un essai à la fois littéraire et philosophique mêlant introspection et analyse historique, Yannick Jaffré propose une histoire critique du féminisme européen.

N.D.L.R. : Je me suis abonné.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 1 juillet 2021 16:05
À : Michel Jardin
Objet : RE: chalerie

Cher Monsieur,

Merci pour ce courriel qui me montre votre intérêt suivi pour la Chaslerie, ce à quoi je suis évidemment sensible.

Je connaissais ce document et l'ai même eu entre les mains et photographié il y a une dizaine d'années. Le site favori (comme je l'appelle) en fait déjà état.

Bien cordialement,

PPF

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De : Michel Jardin
Envoyé : jeudi 1 juillet 2021 15:46
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : chalerie


Cher Monsieur,

Pour vous situer, je vous avais envoyé l'étude sur les taques de cheminées LEDIN.

Aujourd'hui j'ai trouvé dans le moteur de recherche des archives de l'Orne, 3 documents quasi-identiques, qui peuvent peut être avoir un rapport avec le manoir :

Document 61FI91 Brouillon pour les armoiries des seigneurs de La Chalerie - Document manuscrit annoté par G. Hubert (?) Image: AD061C3NUM061FI0091.JPG

référence à copier et mettre dans un moteur de recherche :

https://gaia.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/420530/614599:859:420027:420030:420877:420651/1080/1920

Idem Document 61FI92 Image: AD061C3NUM061FI0092.JPG

référence

https://gaia.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/420531/614599:859:420027:420030:420877:420651/1080/1920

idem 61F193 - ... 93 - référence

https://gaia.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/420531/614599:859:420027:420030:420877:420651/1080/1920

(Fin de citation)