Archives, histoire, documentation

A propos de Silvère JARROSSON, que nous dit Renaud CAMUS ?


Je me le tiendrai pour dit mais ça me fait penser que mon aîné n'a, à ma connaissance, toujours pas contacté ce peintre pour fixer la date de sa venue au manoir favori...

P.S. (du 15 juin 2021 à 4 heures 40) : Je médisais. Le nécessaire avait été fait dès lundi. Mon aîné a souhaité que la "performance" ait lieu à la mi-août, pendant les quelques jours que sa petite famille et lui passeront au manoir favori. Il paraît que Silvère a répondu qu'il essayerait de trouver un créneau où son ami violoniste n'est pas déjà engagé mais que cela va être dur, tant il est sollicité de toutes parts...
Ça va, je ne suis pas encore trop gâteux. Une amie, galeriste à Bagnoles, m'a demandé ce matin de quand date l'invention de l'écriture. J'ai su lui signaler qu'elle trouverait la réponse dans un bouquin de Jared DIAMOND dont je n'ai toutefois pas réussi à lui donner immédiatement le titre. J'ai cru que c'était "Effondrement" mais, vérification faite, il s'agit de "De l'inégalité parmi les sociétés - Essai sur l'homme et l'environnement dans l'histoire", paru chez "Gallimard" dans la collection "Essais Folio". Un ouvrage passionnant selon moi (et quelques autres, bien entendu). La réponse à sa question est donnée en pages 321 et suivantes de cette édition.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 14 Juin 2021
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Mila
Publié le 14 juin 2021


On reparle de l’affaire Mila. Mila est cette jeune fille qui, s’étant fait traiter de « sale lesbienne » et de « sale pute » par un camarade de lycée musulman, s’est défoulée sur Instagram en disant de l’Islam : « Je déteste la religion, (…) l’islam c’est de la merde (…) votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul ».

C’était il y a dix-huit mois, elle avait seize ans. Pour avoir tenu ces propos adolescents peu subtils, certains lui ont promis la mort. Mila vit désormais cachée, sous protection policière permanente. Plus de liberté, plus d’avenir. Dans cinq ans, elle se voit morte. Un responsable musulman a déclaré : « elle l’a bien cherché ». Je soupçonne qu’il a exprimé tout haut ce que beaucoup — et pas seulement ses coreligionnaires — pensent hélas tout bas.

— Elle a blasphémé !
— C’est permis par la République.
— La loi de Dieu l’emporte sur celle des hommes.
— Pas en France. La foi ne fait pas la loi.
— Si !
— Non.
— SI !!!

Il y a eu les morts de Charlie, il y a eu l’assassinat de Samuel Paty. Faut-il qu’il y ait encore Mila ?

N.D.L.R. : On ne saurait mieux dire. Vivent Mila et tous ceux qui ne pensent pas comme moi (les autres aussi, évidemment) !
Dites-moi si vous pouvez facilement retrouver les plans de la chapelle. Avec mes histoires de "ransonware" de la fin de l'année dernière, je n'y ai malheureusement plus accès. Voici ce que j'ai pu faire sans ces plans, et avec mon imprimante chinoise :

14 juin 2021.

14 juin 2021.


N.D.L.R. : Voici ces plans, en regrettant que l'architecte en chef des monuments historiques qui avait pompé les plans de l'A.B.F. ait eu la flemme d'y ajouter une échelle exploitable ; c'était à l'évidence trop attendre de (...) (là aussi) :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 15 Juin 2021
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J'ai commencé, depuis quelques jours, à citer des extraits du "Dictionnaire des délicatesses du français contemporain" de Renaud CAMUS.

Il ne m'échappe pas que cet auteur traîne derrière lui des odeurs qui nuisent à sa réputation et je ne voudrais surtout pas que celles-ci, diffusant "volens nolens" sur le site favori, ne plombent encore la statistique de ce dernier que je surveille toujours avec autant d'intérêt.

Donc je vais montrer aux visiteurs piqués de moraline, car je fais l'hypothèse qu'il peut en exister encore, que je sais aussi faire dans l'œcuménisme. Pour ma défense, j'appelle ainsi à la barre Patrick BOUCHERON et ses collègues qui l'ont accompagné dans la rédaction de l'"Histoire mondiale de la France" :

Je citerai des passages de cet ouvrage qui me paraissent entrer en résonance avec l'histoire du manoir favori et de ses alentours, à des dates significatives.

Pour commencer, évoquons un épisode qui, je ne sais pourquoi, fait penser à des événements graves récemment intervenus à Flers :

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 15 Juin 2021
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Les deux mamelles de la pédagogie
Publié le 15 juin 2021

Le « grand oral » fait son apparition au bac cette année. C’est du côté de Sciences Po qu’il faut en chercher la genèse. Cyril Delhay y anime depuis ses débuts l’enseignement de l’art oratoire, et c’est sur la base d’un rapport qu’il a rédigé à la demande du ministre de l’éducation que cette nouvelle épreuve a été mise en place.

On dit et on lit beaucoup de choses au sujet de cet oral. Il suscite bien des inquiétudes et des fantasmes. Cyril a fait paraître hier une tribune dans Libération pour apporter des précisions bienvenues sur les intentions et les objectifs de l’exercice. J’en recommande la lecture à tous ceux qui s’intéressent à la question (pour ceux qui n’ont pas l’abonnement, je la reproduis ci-dessous).

Pour ma part, je suis fier d’avoir fait partie pendant treize ans de l’équipe d’enseignants qui a défriché l’enseignement de la prise de parole en public à Sciences Po. Si je devais résumer aussi bien le propos de Cyril que mon expérience, je dirais que bienveillance et exigence sont les deux mamelles de cette pédagogie. D’ailleurs, ces deux vertus ne devraient-elles pas être les mamelles de toute pédagogie, en général ?


Un grand oral «bienveillant», qu’est-ce que ça veut dire ?
Ni concours d’érudition ni récitation par cœur, cette nouvelle épreuve d’argumentation est moins un stress à subir qu’une chance à saisir, estime le professeur d’art oratoire Cyril Delhay, auteur en 2019 d’un rapport sur le sujet pour le ministre de l’Education.
Même si cela n’est pas encore reçu et compris par tous, le principe selon lequel le grand oral est un oral «bienveillant» a été dûment rappelé. Cette bienveillance n’est pas conjoncturelle. Associée à un haut niveau d’exigence, elle est intrinsèquement liée aux principes qui régissent cette nouvelle épreuve, en rupture avec toute une tradition historique des oraux à la française.
Savoir parler en public de façon claire et convaincante, debout, en s’étant libéré de ses notes, tel est l’objectif du grand oral. Il s’agit bien d’acquérir une compétence décisive pour le post-bac, études et vie professionnelle. C’est tout à fait inédit en France où l’oral était laissé de côté à l’école. Comme le dit Yacine, en terminale : «On arrive à un âge où on va commencer à avoir des avis en tant que citoyen, on est censé voter donc on est censé savoir formuler un avis. Si on doit passer des entretiens pour le travail, il faut aussi savoir s’exprimer (1).» Il est heureux que la génération meurtrie par le Covid-19 soit la première à disposer de cet atout. Il s’agit moins d’un stress à subir que d’une chance à saisir.
Regard et désir
La dynamique du grand oral tient aussi à ce que l’élève choisisse personnellement ses deux sujets en amont. C’est seulement dans une seconde étape, accompagné par son professeur de spécialité, qu’il a à établir le lien avec le programme. Son regard et son désir prévalent. Il s’agit d’un oral engagé et d’un oral citoyen. C’est pourquoi aussi la question du parcours et du projet du candidat y trouve naturellement sa place. Partager sa propre parole, une parole réfléchie et documentée, voilà l’enjeu. Il en aurait été tout autrement si l’élève avait dû piocher en début d’année dans une liste de questions dressée par le professeur, ou s’il lui avait fallu tirer un sujet au sort le jour J, comme cela se pratique pour d’autres oraux dits de maturité en vigueur dans d’autres pays européens.
Que la question soit choisie par le candidat, que son regard porté sur le monde soit nourri par le savoir des disciplines de spécialité, font de cet oral un oral d’argumentation et non un concours d’érudition. Il est ainsi à des années-lumière des oraux que nous avons connus – et subis — où l’on récitait plus ou moins par cœur, avec quelques aménagements codifiés, un moment du cours, où l’on nous mettait sur le gril, nous posant de façon inquisitoriale des questions de connaissance, scrutant le moment où nous allions trébucher. D’un point de vue intellectuel et de citoyenneté, de tels oraux étaient bien peu stimulants pour le candidat, moins encore pour le jury.
Confiance et générosité
Ceux qui entraînent aujourd’hui les lycéens au grand oral font massivement ce retour : les oraux sont singuliers et intéressants. Le grand oral est ainsi un oral de notre temps, pas un oral de posture entre celui qui aurait le pouvoir – l’enseignant – et celui qui serait dominé – l’élève. Cet oral est le partage d’une réflexion portée par un jeune adulte devant des adultes qui ont, certes, cheminé plus que lui, mais acceptent de pouvoir être étonnés par le plus jeune et pourquoi pas bousculés dans leur approche d’un sujet. Sans parler d’une exacte parité entre celui qui passe l’oral et ceux qui écoutent et interrogent, le jury, confiant dans la capacité du candidat à produire un raisonnement critique et personnel, s’inscrit dans plus de générosité, d’ouverture et d’humilité : je suis prêt à être stimulé intellectuellement, à voir mon regard enrichi ou modifié par la réflexion du candidat. Cette génération ne nous a-t-elle pas déjà démontré sa capacité d’engagement en descendant dans la rue pour nous interpeller sur l’impératif écologique ! A l’heure des grands défis, globaux et intergénérationnels, la question qui sous-tend le processus d’apprentissage est plutôt de cet ordre : Comment répondre ensemble aux défis qui nous attendent ?
L’oral permet un échange dans l’instant ; le fruit de cette rencontre dépend de la qualité et de la maturation du propos. Contrairement à une idée reçue, la parole ne permet pas davantage que l’écrit de faire illusion et de masquer l’absence de travail. A l’entraînement, certains élèves l’ont expérimenté à leurs dépens. Une présentation de cinq minutes implique de tenir une vraie durée et de délivrer un propos substantiel et précis, condensé d’une préparation de longue haleine. Les questions qui suivent l’exposé, si elles ont pour vocation à aider le candidat à approfondir sa pensée, peuvent avoir cette vertu uniquement s’il y a un socle de connaissances et de réflexion, en un mot du travail. Que le sujet ait été choisi par l’élève rend encore plus juste et honnête cette exigence. Il y a réciprocité dans les obligations.
La bienveillance portée par le grand oral est aussi un message à destination de l’ensemble de la communauté éducative. Beaucoup y ont déjà été sensibles. De nombreuses équipes pédagogiques s’attellent désormais à la constitution d’un continuum de l’oral, de la maternelle jusqu’au bac. Cette redécouverte nous relie au plus profond de l’humanité. Depuis des centaines de milliers d’années, l’oral est ce qui relie les hommes et nourrit la transmission. Or, enseigné tel qu’il doit l’être, comme il l’est depuis des temps immémoriaux, comme une technique du corps, l’oral transcende les codes sociaux et se révèle le plus inclusif des chemins d’apprentissage.
(1) France Info, 2 juin 2021.


N.D.L.R. : Sur le papier, cela paraît très joli...
A propos de plafonds peints :

(Début de citation)

De : d'Harcourt Isabelle
Envoyé : mardi 15 juin 2021 19:53
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Recherche de "plafonds à poutres et solives peintes" en Normandie

Cher Pierre Paul

Merci pour ces photos très intéressantes.

Les bois retournés en remploi de Harcourt sont plus classiques :

Harcourt.

Harcourt.

Harcourt.


Xavier de Prémesnil m'a envoyé des photos de chez lui à Fresnay 14, construit par Pierre d'Harcourt. Je vous les transmets aussi :

Fresnay-le-Puceux.

Fresnay-le-Puceux.


Amitiés,

Isabelle d'Harcourt

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Le mardi 15 juin 2021 à 19:36:51 UTC+2, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Chère Isabelle,

Je serai très désireux de connaître cette étude quand elle sera disponible car le sujet m'interpelle pour mes propres travaux à la Chaslerie (manoir rustique qui ne boxe évidemment pas dans la même catégorie que le château qui portait votre nom)

Je ne sais si ce sera utile pour vous mais les vestiges de plafond peint (authentiques bien sûr) les plus intéressants que j'aie trouvés dans mon secteur (Ouest de l'Orne) sont visibles au petit musée du château de Couterne. Voici les photos que j'en avais prises :

Couterne.

Couterne.


Amitiés,

PPF

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De : d'Harcourt Isabelle
Envoyé : mardi 15 juin 2021 18:52
À : gilles.deshayes@eure.fr <gilles.deshayes@eure.fr>
Objet : Recherche de "plafonds à poutres et solives peintes" en Normandie

Chers adhérents normands, Chers amis,

Je vous transmets une demande de France Poulain, ABF de l'Eure, relayée par Hugues de Bonardi, concernant la recherche pour Gilles Deshayes, archéologue départemental de l'Eure, d'exemples de plafonds à poutres et solives peintes "(dits aussi "plafonds à la française" peints) des XVIe-XVIIe siècles qui seraient conservés en place (voire relevés, étudiés, datés,...) dans la région normande".

Ceci pour une étude en cours de bois de réemploi peints découverts au château d'Harcourt dans l'Eure (voir note jointe).

Si vous avez chez vous ou connaissez de tels plafonds merci de le mentionner en retour à moi-même ou directement à Gilles Deshayes (06 23 56 33 26, gilles.deshayes@eure.fr) pour faire avancer une étude à but général d'éléments peu étudiés jusqu'ici en Normandie.

Un grand merci pour votre aide.

Très cordialement,

Isabelle d'Harcourt

(Fin de citation)
Communiqué de presse
15 juin 2021

Les éoliennes se mettent en grève le jour de «La journée du vent»

Aujourd’hui 15 juin 2021 à 11h, les 9.000 éoliennes terrestres sont à l'arrêt total par manque de vent.

D'après les chiffres officiels du Réseau de Transport de l’électricité, la puissance instantanée fournie par ces machines est tombée à 625 MW représentant 1,0% de la production totale d’électricité de la France.


Cela tombe vraiment mal pour les industriels de la filière le jour de la fête annuelle de l’éolien organisée par l'EWEA (Association Européenne de l'Énergie Éolienne) qui anime la journée du vent en organisant des manifestations à grand renfort de publicité à travers les villes et régions afin de célébrer le "pouvoir du vent" et «promouvoir le potentiel et l'efficacité du vent en tant que source d'énergie».

C’est une démonstration par l’absurde de l’inutilité de ces machines et un camouflet pour tous les bardes officiels qui inondent depuis des années les medias de «Fake news» pour justifier les mérites supposés de cette filière incapable de fournir une électricité fiable quand les consommateurs en ont besoin.

Contact presse : Fédération Environnement Durable
Jean-Louis Butré
contact@environnementdurable.net

N.D.L.R. : (...)
Années ? Combien ?
Publié le 16 juin 2021

Il y a la limite qui se rapproche, et l’unité de temps qu’on ignore. Années ? Combien ? Un matin, le corps tient pour certain que l’échéance n’est plus loin, que la distance qu’on a devant soi est courte. Alors on se demande comment la saisir, qu’en faire, et comment même, simplement, la penser. Les réponses se dérobent. Désemparé, le cœur se serre.

Si l’on en a la chance, on tourne son regard vers la personne bien-aimée, celle dont on partage la vie.
« Elle a vu ma pâleur, elle a vu mes rides multiples,
après les injures du temps et du siècle superbe,
dépouillant tout mon corps de sa frondaison de jeunesse ;
feuilles mortes qui tombent, quand on agite un rameau nu… »
(Dhou’l-Roummah)

Oui, elle a tout vu, et l’on voit de même. Quoi ? Que l’on a tout. Que le siècle nous injurie tous. Que la fin se profile. Que dans ses yeux l’amour luit toujours. Que l’ombre s’étend. Que la beauté demeure. Qu’il n’y a rien d’autre.

« Un peu de pain, un peu d’eau fraîche,
L’ombre d’un arbre, et tes yeux !
Aucun sultan n’est plus heureux que moi.
Aucun mendiant n’est plus triste ».
(Omar Khayyam)

© Yannick M.


N.D.L.R. : De quoi vous plaignez-vous, Jean-Pierre ? N'oubliez pas que tout le monde ne peut en dire autant.
Silvère JARROSSON (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 16 Juin 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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🧊Arts Magazine recommande l’Exposition Debré - Jarrosson dans son nouveau numero estival 🧊


N.D.L.R. : Hugues HOURDIN, que j'en remercie, essaye de nous rattraper le coup...

Après tout, l'ensemble "Correspondances" de Sébastien DAUCE n'avait pas cru déroger en nous gratifiant, l'an dernier, de deux concerts dans le même cadre. Et je crois que tout le monde, musiciens comme spectateurs, en avait été fort satisfait.
Etienne de la Garenne (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 16 Juin 2021
Florilège de plafonds - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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20 mai 2017

Bernard Bistes vient de nous quitter... Participer à faire connaître ton œuvre, modeste hommage, le seul que je peux te rendre Bernard. J'ai eu besoin de tes conseils, toi le très occupé tu es venu, je t'en remercie encore. Tu nous fais mal ! À Dieu Bernard l'emporté mais tellement attachant ! Il y aurait beaucoup à dire, las... qui t'a connu ne pourra t'oublier !

Château de Mauriac - Senouillac (81) Voici un exemple de restauration réussie par un homme seul ou presque. Escapade vers le château de Mauriac, ou comment la Renaissance a adouci l'origine templière... outre la beauté des lieux vous pourrez admirer l'oeuvre d'une vie, l'intérieur a été entièrement décoré et meublé par l'artiste peintre Bernard Bistes, maître des lieux, visite que l'on n'oublie pas, incontournable en Albigeois :

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.


N.D.L.R. : Impressionnant mais il y a comme qui dirait un problème de dosage. Beaucoup de savoir-faire sans doute, mais aussi une irrépressible volonté de le faire savoir. Au manoir favori, on devrait arriver à rester plus sobres, donc éviter la kitschitude. Qui en douterait d'ailleurs ?
Jacques en sa tombe
Publié le 18 juin 2021

Nous sommes passés sur la tombe de Jacques. Un an déjà qu’il repose dans le cimetière de Sées, en Normandie. Il a choisi d’être enterré là, auprès de sa belle famille. Il attend sa femme. Le moment venu, nous savons qu’elle aura du bonheur à le rejoindre.

La pierre a été posée récemment. La pluie ni le soleil ne l’ont encore patinée. Les joints sont encore blancs . « Ciment encore frais (…) cette herbe sauvage pour seule compagnie » : j’ai pensé, pendant cette visite, au poème de Tahar Bekri sur Senghor à Bel Air, que j’ai autrefois mis en musique.


Les cimetières sont des lieux d’intermittence : absence, présence, absence. Les disparus nous effleurent dans l’invisibilité de l’air. Ils se condensent dans l’évanescence d’une fleur puis s’échappent dans un coup de vent. Il faisait une chaleur d’Afrique. Un orage se préparait. Dans « le silence de la tombe, sous nos fronts émus », il m’a semblé que Jacques souriait « de ses millions de lèvres de lumière ».
paris-normandie.fr
rédigé le Samedi 19 Juin 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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VIDÉOS. Le manoir du Catel, près d’Yvetot, célèbre 750 ans d’histoire et 20 ans de restauration du site

La saison estivale 2021 sera exceptionnelle au manoir du Catel, qui fête ses 750 ans à Écretteville-lès-Baons. Un livre sur l’aventure de la restauration du site, pendant une vingtaine d’années, est attendu courant juillet 2021.


N.D.L.R. : Manorialissime ! Il faudra que j'aille le visiter...
Secrets d'Histoire - Stéphane Bern - France Télévision (via "Facebook")
rédigé le Samedi 19 Juin 2021
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles - Florilèges
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MARIE STUART : UNE MAUVAISE DÉCAPITATION :
En octobre 1586, Marie Stuart est jugée coupable d'avoir voulu assassiner sa cousine : la Reine d'Angleterre, Elizabeth 1re. Sa mise à mort par décapitation a lieu le 8 février 1587 au château de Fotheringhay, devant trois cents personnes sur la demande de Marie d'avoir une exécution publique. Marie Stuart s'attendait à être décapitée par un glaive, or le jour de son exécution, grande stupeur, il s'agit d'une hache de bucheron à peine aiguisée. Le moment fatidique arrive et le bourreau abat sa hache à trois reprises, car les deux premiers coups ne parviennent pas à achever Marie. Le premier coup réalisé par le bourreau ne fait qu'une grande blessure. Dans la salle tout le monde est terrifié, a t'elle pu ressentir ce premier coup? Le deuxième coup lui ne parvient toujours pas à décapiter l'ancienne reine. C'est seulement au bout du troisième coup que le bourreau y parvient. Une exécution barbare qui suscite horreur pour cette reine dont le destin reste et restera tragique :

Marie STUART.


N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.
Pierre MEROUZE (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 20 Juin 2021
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Ultima verba d’Axel Kahn, sur son blog hier jeudi 17 juin :
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« Le rideau de ce blog est de ce fait maintenant tiré. J’y ai exprimé ce qui m’importait le plus, les exigences de l’atténuation de la douleur poussent mes médecins, en accord avec moi, à augmenter les doses d’opiacés qui m’éviteront de n’être qu’un corps martyrisé. Puis, je l’ai dit, la main dans la main des miens qui seront transpercés de mon amour, moi-même nimbé de leur amour, je m’endormirai, ils me verront m’endormir. Je ne serai bientôt plus, ils seront encore, je les accompagnerai. Eux et les autres dont je me suis efforcé d’honorer la confiance.
Axel, le loup, s’apprête à laisser se faire les choses qui doivent se produire, souriant.
Axel Kahn, le 17 juin 2021, 12h. »

N.D.L.R. : Molière... Pensées vers lui...
Artistes divers, tous talentueux (chacun dans sa partie), récemment venus au manoir favori :

Ne serait-ce que grâce à cette dernière vidéo, on aura compris que Jérôme NURY, député de la 3ème circonscription de l'Orne, aime le piano.