Archives, histoire, documentation

La littérature trouvée en ligne étant particulièrement absconse, voici le courriel que, via leur site internet, je viens d'adresser aux instances normandes de la "Fondation du patrimoine" :

(Début de citation)

Bonjour !
Propriétaire d'un M.H. dans l'Orne (la Chaslerie à Domfront-en-Poiraie) qui est en restauration depuis 30 ans, je souhaiterais voir quelle aide la Fondation du patrimoine pourrait m'apporter pour financer la suite du chantier. En particulier, j'aurais besoin d'être informé sur les possibilités d'organiser un système de donations ouvrant droit, au bénéfice des donateurs, au crédit fiscal de l'art 200 du cgi.
Pour ce qui concerne les dons, deux éventualités sont possibles de mon côté :
- soit les fonds me seraient versés et je resterais maître d'ouvrage des travaux ;
- soit les fonds seraient versés à une association créée en 2020 (la S.V.A.A.D.E.) et cette dernière, dans le cadre de ce qui pourrait être un bail emphytéotique, serait maître d'ouvrage des travaux ainsi financés.
Pouvez-vous m'éclairer ? Je suis à votre disposition pour vous rencontrer, soit chez moi, soit où vous le souhaiterez.
Cordialement,
PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)

A dire vrai, je dispose d'ores et déjà, grâce à mes amis fiscalistes Patrice et Philippe, d'une connaissance certaine du sujet des donations, du moins hors intervention de la "Fondation du patrimoine". Mais, puisque celle-ci joue un rôle consacré dans certains circuits, son avis me paraît utile pour parfaire ma compréhension du sujet, notamment sur ce que pourrait être son rôle et son utilité dans mon dossier.

P.S. ( à 15 heures 30) : Je viens de recevoir un long appel téléphonique de Mme Sandrine HINAULT, responsable régionale de la "Fondation du patrimoine" (02 33 29 95 36).

Pour ce qui concerne la question posée, sa réponse est des plus claires : "la "Fondation du patrimoine" n'intervient pas sur les monuments protégés (ce que je savais déjà), y compris à propos des donations (ce que je n'avais pas compris jusque là) ; quand elle intervient, elle prélève 6 % sur les sommes données. Mme HINAULT me conseille de me rapprocher des services juridiques de la "Demeure historique", ce que je vais faire.

Notre conversation a largement débordé de ce sujet puisque Mme HINAULT m'a informé de son rôle dans le cadre de la "mission BERN", du mode d'instruction des dossiers éligibles et des critères de sélection, sujets sur lesquels je ne manquais pas d'interrogations. Elle m'a confirmé qu'il existe deux régimes en la matière, avec un dossier "emblématique" par région et par an (cette année le château du Neubourg dans l'Eure) et un dossier de "maillage" par département et par an. Elle m'a parlé du rôle du "Loto du patrimoine" dans l'abondement des "enveloppes déconcentrées" mises à la disposition de la D.R.A.C.

Elle m'a indiqué qu'elle connaît la Chaslerie pour l'avoir visitée il y a une vingtaine d'années. Je l'ai invitée à revenir car, en dépit des obstacles rencontrés, de nombreux travaux ont pu y être menés depuis cette époque. Le site favori ne lui est pas non plus inconnu, preuve de goût s'il en est (si je puis me permettre ce type d'appréciation).
Je viens d'adresser à l'ADEME, via leur site internet, le courriel suivant :

(Début de citation)

Bonjour ! L'association S.V.A.A.D.E. ("Association pour la défense et la promotion du spectacle vivant et de l'artisanat d'art dans le Domfrontais et ses environs") étudie la possibilité pour elle de financer les installations de chauffage par aquathermie (les forages sont effectués et le résultat est positif ; il s'agit de financer la pompe à chaleur et toute l'installation aval jusqu'au chauffage par le sol ou aux radiateurs, selon les contraintes architecturales) desservant un monument historique ; elle serait le maître d'ouvrage de ces travaux. En qualité de trésorier de cette association, je suis chargé d'instruire le dossier en vue d'une prochaine assemblée générale. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'informer sur les aides financières accessibles dans le cas d'espèce.
Cordialement,
PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)

En ce qui concerne les particuliers, les aides de l'ADEME sont réservées aux résidences principales, le critère étant, sans qu'il y ait lieu de discuter, le lieu du domicile fiscal. Donc, pour moi, Paris.

J'essaye, comme on le voit, de trouver une solution permettant d'atténuer la charge de la facture des travaux en question, sachant que, selon l'étude réalisée par le bureau d'études "Bee+", une pompe à chaleur, d'un prix de 130 000 € à elle seule, serait nécessaire à la Chaslerie pour l'installation par aquathermie envisagée.
Dans le dernier numéro de la revue de la "Demeure Historique", qui m'est arrivé ce matin et qui est consacré à des jardins, je remarque (en page 21) un entrefilet relatif au "prêt à usage ou commodat", tel que régi par les articles 1875 et suivants du Code civil.

L'exemple donné (mais peu importe ici) est relatif à des terres du château de Flaugergues, proche de Montpellier et appartenant à la famille de COLBERT :

Château de Flaugergues.


Dans le cadre de mon prochain dialogue avec les services juridiques de la "Demeure Historique", il faudra que je leur demande si ce régime serait applicable à des bâtiments de la Chaslerie dans l'hypothèse où, à de telles conditions, ils seraient prêtés à la S.V.A.A.D.E. pour héberger ses activités.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 28 mai 2021 23:18
À : Patrice CAHART ; (...)
Objet : RE: suite à un article du "Monde", avec la pièce jointe

Cher Patrice,

J'avais remarqué cet article et y avais vu, bien évidemment, ni plus ni moins qu'une preuve supplémentaire de la malhonnêteté intellectuelle habituelle (...)

Amitiés,

PPF

________________________________________________________________________________

De : Patrice CAHART
Envoyé : vendredi 28 mai 2021 22:23
À : (...) ; Pierre-Paul Fourcade (penadomf@msn.com) <penadomf@msn.com>; (...)
Objet : suite à un article du "Monde"

Chers amis,

Craignant que la lecture du « Monde » (si vous lisez toujours ce quotidien) ne vous donne une mauvaise opinion de moi, je vous adresse ci-joint une copie du démenti que mon avocat, Me Hugues Hourdin, conseiller d’Etat honoraire, vient de lui adresser de ma part.

Bien à vous.

Patrice

(Fin de citation)
Jérôme NURY (via "Facebook")
rédigé le Samedi 29 Mai 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux
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Soutien aux forces de l’ordre, aux pompiers et aux habitants de Flers.
J’apprends avec stupeur que des actes de violence et de destruction se sont déroulés cette nuit sur Flers.
Je veux rendre hommage aux forces de l’ordre, police et gendarmerie, qui ont été rapidement dépêchées sur place pour faire face à cette flambée de violence. Je veux également remercier les pompiers qui ont été appelés de toutes parts du Bocage (Flers, Tinchebray, Briouze...) pour faire face aux incendies criminels.
Leur intervention est d’autant plus méritante qu’ils ont été violemment pris à partie et ont essuyé des tirs de mortier et des jets de projectiles. Il est intolérable que nos forces de sécurité soient ainsi la cible de délinquants sans limites. Les gendarmes, les policiers, mais plus encore nos pompiers, souvent volontaires, se trouvent au cœur d’émeutes où leur vie peut être mise en danger. Merci à eux pour leur courage.
Ces violences doivent être condamnées avec la plus grande fermeté. La justice doit être également implacable et exemplaire pour punir de tels agissements où la vie d’autrui est mise en danger.
Je veux aussi assurer de mon soutien les fleriennes et les fleriens qui sont victimes de quelques bandes et de quelques individus qui sèment le désordre et la terreur. Malgré les efforts de tous pour améliorer la ville, notamment les quartiers (Commune, Flers Agglo, État, Région et Département, associations), il est regrettable que de tels événements viennent une fois encore ternir l’image d’une cité qui pourtant change et se modernise.


N.D.L.R. : L'ensauvagement est "en marche" ! Mieux que des paroles des uns ou des autres, on attend des actes !
Orne. Quatre mois pour faire des remarques sur la cartographie des cours d’eau

Les riverains sont invités à signaler d’ici le 31 août 2021 tout écart entre ce qu’ils considèrent comme le cours d’eau et la cartographie actuellement en ligne.


La dernière cartographie des cours d’eau du département de l’Orne mise à jour vient d’être publiée sur le site de la préfecture de l’Orne. Sur les secteurs de l’Orne et de l’Huisne, les riverains sont invités à signaler d’ici le 31 août 2021, via le formulaire en ligne, tout écart entre ce qu’ils considèrent comme le cours d’eau et la cartographie actuellement en ligne.

En effet, la cartographie actuelle ne constitue pas, pour l’instant, le référentiel d’application des réglementations liées à la Politique agricole commune et à la directive nitrate. En l’absence de signalement, ou après expertise, la carte des cours d’eau sur ce secteur sera validée en 2022.

N.D.L.R. : Encore un truc facile...
Au château d'Ainay-le-Vieil...

Le château d'Ainay-le-Vieil.

... je remarque cette imposte à balustres qui me plaît beaucoup :

Ainay-le-Vieil.


Je pense évidemment à l'imposte de la porte principale du logis favori, en espérant que, le monopole que l'on sait étant ce qu'il est, je n'attendrai pas indéfiniment des plans qui me conviennent.

Je rappelle à ce propos que, pour ce qui concerne les menuiseries extérieures, le contrat de maîtrise d’œuvre est signé depuis belle lurette, de sorte que, au moins de mon point de vue, rien ne se serait opposé à ce que l'architecte du patrimoine se fût, sur ce sujet comme sur divers autres signalés comme urgents, mise au travail.
Excellente nouvelle, Hugues HOURDIN me transmet ce matin l'accord de principe de Silvère JARROSSON pour venir à la Chaslerie, dans le cadre des animations organisées sous l'égide de la S.V.A.A.D.E.

Il reste des détails pratiques à finaliser dont le moindre n'est pas la date.

Tribune de Stephane Bern dans le Figaro. Normalement réservée aux abonnés, nous la mettons exceptionnellement a votre disposition. 😉

Stéphane Bern: «Madame Pompili, les éoliennes sont une négation de l’écologie!»

TRIBUNE - Alors que le gouvernement a annoncé une accélération de l’implantation des éoliennes, le journaliste, animateur de radio et de télévision et écrivain dénonce «ce diktat éolien qui brasse du vent et ancre dans nos sols un véritable mensonge».
Par Stéphane Bern

Depuis trop longtemps on oppose les défenseurs du patrimoine à ceux qui ont à cœur de protéger l’environnement et la nature. Ils devraient pourtant se retrouver autour d’un combat commun, contre la véritable calamité écologique que constitue l’implantation abusive et anarchique des éoliennes terrestres ou en mer.

Il est grand temps de dénoncer cette supercherie. L’énergie éolienne n’est en rien écologique et renouvelable. Elle pollue gravement la nature et détruit le patrimoine naturel et bâti de la France, ces sites remarquables de beauté et ces joyaux architecturaux dont nous sommes collectivement dépositaires et que les éoliennes défigurent.

Au-delà de la question esthétique, le développement de l’énergie éolienne est soutenu à coups de subventions européennes et de puissants lobbys industriels et financiers. Il faut bien comprendre que les éoliennes sont une négation de l’écologie.

Mme Barbara Pompili pourra bien en faire une question politique, nous accuser de défendre la France des châteaux et des abbayes contre une modernité triomphante, elle tente maladroitement de nier des réalités que même son ministère ne peut occulter. En d’autres termes, Mme Pompili contrevient à la loi écocide qu’elle fait voter en se rendant coupable de destruction d’un patrimoine naturel, d’atteintes à la biodiversité, d’artificialisation des sols et de soutien aux énergies fossiles… car, en fin de compte, les éoliennes fonctionnent seulement 25 % du temps et nécessitent l’aide de centrales à charbon, qui rouvrent notamment en Allemagne. Quelle belle victoire!

Certes, c’est le combat de David contre Goliath. Les défenseurs du patrimoine historique contre les tenants de la «modernité». Les ruraux contre les citadins bobos qui considèrent qu’«il n’y a qu’à installer des éoliennes à la campagne». Il serait pourtant si simple d’en installer une ou deux sur la butte Montmartre ou la colline de Fourvière, voire près de Notre-Dame-de-la-Garde, puisque les éoliennes sont si sûres et sans danger!

Non, Madame Pompili, les opposants aux éoliennes ne sont pas des châtelains accrochés à leurs vieilles pierres qui refusent le «progrès», comme vous aimez le faire croire. L’immense majorité des ruraux refusent de voir leur environnement pollué par cette énergie inutile, coûteuse, non recyclable, dont les nuisances sont visuelles et sonores, qui ruine la valeur de leur maison, sans qu’ils puissent jamais rien dire, pour la simple et unique raison qu’ils n’ont plus voix au chapitre.

Las, Madame Pompili, vous avez en partie gagné la bataille de l’image, car depuis des années les éoliennes sont le symbole de la transition écologique et de la lutte contre le réchauffement climatique. En prenant pour exemple l’Allemagne, qui pourtant mesure maintenant les conséquences désastreuses de ses propres choix en la matière, la France a déjà investi plus de 9 milliards d’euros d’aides directes à la filière éolienne sur les vingt dernières années.

Et vous ne comptez pas vous arrêter en si bon chemin. Contre vents et marées, et surtout contre l’avis des populations concernées, votre projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ambitionne de porter à 15 % la part de l’énergie éolienne dans la production d’électricité française en 2028. Cet objectif impliquerait l’augmentation du nombre d’éoliennes terrestres, passant de plus de 8000 éoliennes en 2019 à près de 15.000 en 2028.

Cet accroissement spectaculaire fait réagir de plus en plus d’élus et de citoyens dans les territoires, et l’acceptabilité sociale du déploiement de l’éolien se retrouve aujourd’hui fortement fragilisée. Vous n’entendez donc pas cette colère qui monte dans nos campagnes? Les gens sont vent debout, comme d’ailleurs quelque 500 maires réunis dans un collectif, Vent des maires, qui s’indignent du déni de démocratie. Au fil des consultations populaires et des avis défavorables de la population, les préfets ont des consignes pour imposer les champs d’éoliennes coûte que coûte, et, d’ailleurs, les procédures de recours ont été largement décapitées… comme les oiseaux migrateurs dans les pales de vos machines infernales. (Les recours contre les parcs éoliens sont désormais jugés en premier et dernier ressort: il n’est plus possible de faire appel ; de surcroît, des mesures visant à limiter le droit des requérants d’invoquer des arguments nouveaux au cours de la procédure ont été adoptées, NDLR.)

Ouvrez les yeux sur la réalité du bilan environnemental des éoliennes, qui n’est pas aussi formidable que les promoteurs veulent le faire croire. L’image associant transition écologique et éolienne est un faux-semblant. Quelques exemples peuvent vous éclairer. Les pales des éoliennes sont fabriquées à partir de matériaux composites, mélanges de fibre de verre, de fibre de carbone, de résine polyester ou de résine époxy. Cette composition fait que ces pales ne sont pas recyclables, contraignant ainsi les exploitants à les enfouir lors du renouvellement ou du démantèlement d’éoliennes. C’est un cadeau empoisonné laissé aux générations futures.

Les matériaux qui composent la turbine des éoliennes viennent de Chine. Le socle, lui, est en béton armé pour maintenir le mât et assurer sa stabilité. L’enfouissement de ces socles se fait à 3 mètres ou 4 mètres sous terre, parfois plus, avec un diamètre d’environ 15 mètres. Le volume de béton coulé est d’environ 500 m3, parfois plus pour les nouvelles éoliennes de très grande taille.

L’énergie éolienne terrestre a une faible productivité, du fait de son intermittence. Le fonctionnement d’une éolienne à pleine puissance est effectif sur seulement 21 % du temps en moyenne et de façon non prédictive et non pilotable.

Les éoliennes terrestres ou maritimes sont responsables d’un drame écologique en ruinant la biodiversité. La semaine dernière, un gypaète barbu, Angèle, réintroduit dans la Drôme, a été tué par une éolienne à Villeperdrix, sans que les écologistes ne s’en émeuvent.

Les paysages protégés et les sites remarquables, comme la montagne Sainte-Victoire peinte par Cézanne, les beautés touristiques de notre pays, sans parler des trésors architecturaux bâtis, tout ce qui fait la richesse de notre patrimoine est attaqué ou menacé par cette invasion d’éoliennes qui portent atteinte à notre environnement. Croyez-vous que les touristes du monde entier viendront visiter nos champs d’éoliennes comme l’alignement de Carnac? Et quand on parle de créations d’emplois à la clé des éoliennes, que fait-on des 500.000 emplois directement impactés par le tourisme culturel et patrimonial?

Il est temps d’ouvrir les yeux et de cesser de se mentir. L’énergie éolienne n’a rien de renouvelable ou de vert. Elle nourrit des promoteurs puissants qui se parent des habits de l’écologie pour faire de l’argent facilement sur le dos de nos concitoyens ruraux, souvent victimes de chantages odieux et de pressions intolérables. Dans ces circonstances, il n’est pas étonnant qu’un rapport du ministère de la Transition écologique pointe «des oppositions fortes à l’implantation des parcs éoliens dans tous les territoires»: 70 % des autorisations délivrées pour l’implantation d’éoliennes font l’objet de recours devant les tribunaux administratifs.

Parce que les Français sont soucieux du devenir de la planète, qui passe aussi par la protection de leur environnement naturel, et parce qu’ils sont tout autant attachés à la sauvegarde du patrimoine national, ils ne pourront accepter longtemps ce diktat éolien qui brasse du vent et ancre dans nos sols un véritable mensonge, heureusement dénoncé ce 1er juin par un film, Éoliennes: du rêve aux réalités par Documentaire et Vérité, qui fait suite au documentaire d’Arte La Face cachée des énergies vertes.

Les défenseurs du patrimoine et les amoureux de la nature se retrouveront ensemble dans ce combat contre ces éoliennes qui polluent la vie de nos concitoyens sur terre et près de nos côtes maritimes. Faute de les écouter, le vent de l’Histoire risque de tourner dangereusement.

N.D.L.R. : S'il continue comme ça, je pourrais finir par le trouver bien, ce garçon.
(...)
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 1er Juin 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Des secondes par milliards
Publié le 1 juin 2021

Pour illustrer l’énormité du nombre un milliard, j’ai entendu quelqu’un, récemment, utiliser cette image : si une seconde est l’unité, un million c’est onze jours, et un milliard, c’est trente-deux ans.

Ça m’a frappé. J’ai immédiatement pensé à deux choses. La première était qu’au rythme supposé d’une fois par seconde, mon cœur avait déjà battu plus de deux milliards de fois. C’est beaucoup. Les gens de mon âge ne peuvent que se féliciter que leurs concepteurs aient ignoré le concept d’obsolescence programmée.

La seconde, qui m’a demandé un bref calcul, c’est que j’ai autant de chance de gagner le gros lot à l’euro million que de pointer une seconde déterminée sur un intervalle de temps de quatre ans et demi. Ou, pour prendre une analogie spatiale, de tomber sur le bon millimètre sur une distance de cent quarante kilomètres. Conséquence : j’ai économisé deux euros cinquante.


N.D.L.R. : Ces énormes chiffres donnent le vertige en effet.

Il y a une trentaine d'années, j'avais mis au point un indicateur de la richesse extrême. Pour imaginer ce que les chiffres en la matière pouvaient dire, je calculais combien de Rolls-Royce par jour pourrait s'offrir un nabab à partir des revenus de sa fortune supposée placée à la caisse d'épargne. A l'époque, une Rolls coûtait 1 MF et le taux du livret A était de 4,5 %/an net d'impôt.

De nos jours, une Rolls neuve coûte facilement 450 000 € et le taux du livret A n'est plus que de 0,5 %/an.

Or Bernard ARNAULT vient d'être déclaré "homme le plus riche du Monde" avec une fortune estimée à 185 milliards d'euros.

Reprenons mon calcul : placée sur le livret A, cette fortune lui rapporterait 2,5 M€/jour. Même pas le prix de dix Rolls neuves d'un bon modèle. Est-ce assez ? "That is the question."

Donc tout fout le camp, CQFD !

Ceci dit, les 185 milliards datent d'il y a deux ou trois jours. "Google" m'apprend qu'au moment où je rédige ce commentaire, il en est à 192. Donc 7 milliards d'euros de plus en trois jours.

Voici, je l'espère pour lui, de quoi se rassurer.
"Pour un sourire d'enfant", je n'aurai jamais demandé plus.
Si quand même, un bisou.
Et tant pis pour les sourds et les mal élevés !

(Début de citation)

De : Pour un Sourire d'Enfant <secretariat@pse.ong>
Envoyé : mardi 1 juin 2021 21:00
À : Pierre-Paul FOURCADE <penadomf@msn.com>
Objet : Confirmation de votre achat

Cher Monsieur,

Votre pré-commande d'un montant de 24,40 € est confirmée, nous vous en remercions très chaleureusement !
En tant que souscripteur, vous verrez vos nom et prénom figurer sur une page de remerciement dans le livre, si vous l'avez accepté seulement !

Ce livre vous permettra de découvrir autrement l’incroyable histoire de « Pour un Sourire d’Enfant » et, pourquoi pas, de la faire découvrir à d’autres.

Vous recevrez votre / vos livre(s) au mois d’octobre, et nous nous manquerons pas de vous donner des nouvelles d’ici là.

En attendant, vous pouvez suivre en ligne nos actions :
- sur le site Internet //www.pse.ong
- sur notre page Facebook :www.facebook.com/psefrance

Bien à vous,
Elizabeth de l'Eprevier,
Chargée des dons et parrainages
Pour un Sourire d’Enfant
www.pse.ong
01 30 24 20 20

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De : Pour un Sourire d'Enfant <secretariat@pse.ong>
Envoyé : mardi 1 juin 2021 15:29
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Un livre pour les 25 ans de PSE ! 📖


(Fin de citation)
Ville de Domfront-en-Poiraie (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 2 Juin 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Transmission du patrimoine - Pouvoirs publics, élus locaux
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Du street art à Domfront en Poiraie. L’idée est lancée ! Avec un double objectif :
🟢 Réinvestir des vitrines de commerces de la ville haute aujourd’hui abandonnées
🟢 Valoriser l’identité de la ville par des œuvres originales
👉 Un appel à candidatures a été lancé afin de sélectionner des artistes adeptes de l’art urbain qui pourront réinvestir certains locaux vacants en ville. Des artistes qui peuvent être adeptes d’une ou l’autre des diverses techniques qui composent le street-art : graff, fresque murale, pochoir, etc.
👨‍🎨 A terme, les habitants seront invités à collaborer à la création de ces œuvres, à l’image des jardins créatifs et éphémères.
🔸 Le projet est inclus à la démarche de préfiguration du programme touristique médiéval actuellement mis en place par la Ville. Pour en savoir plus : https://www.ville-domfront.fr/projet-touristique.../


N.D.L.R. : Comme s'il n'y avait pas assez de tags partout, notamment dans les villes, les parkings, sur les autoroutes, etc ! Souhaite-t-on pousser de tels artistes à s'exprimer sur de vénérables murs ?

Voici, pour terminer ce message sinon clore ce débat, ce que vient d'être mon commentaire public via "Facebook", media qui a une audience un peu supérieure en nombre, sinon en qualité, à celle de mon site favori, ce que l'on est en droit, me semble-t-il, de regretter : C'est on ne peut plus "médiéval" en effet. Voici qui pourrait susciter le "buzz", c'est-à-dire ouvrir aux réseaux sociaux la gestion de l'espace public domfrontais. Domfront "petite cité de caractère" va enfin pouvoir attirer la lumière, quelle chance !

N.D.L.R. 2 (à 5 h 45) : Peut-être le pire n'est-il pas sûr ? Tout dépend de ce qu'on entend par "réinvestir certains locaux vacants en ville". S'il s'agit d'exposer des œuvres de "street art" derrière les vitrines de magasins en déshérence, OK. Mais, s'il s'agit de taguer les murs voisins, hors de question !

Peut-être ne serait-il pas inutile que cette initiative fasse l'objet d'un peu d'information complémentaire de la part de la municipalité, pour éviter toute erreur d'interprétation, notamment de la part des "artistes" auxquels il est donc fait appel ?