Archives, histoire, documentation

Point d’étape des avancées du projet touristique de la cité médiévale de Domfront en Poiraie au côté de notre président de la région Normandie, Hervé Morin, de ma collègue Marie-Agnès Poussier-Winsback, vice présidente en charge du tourisme, des élus et partenaires .
Un moment très attendu de la population, même si tous n’ont pu être conviés en raison de la période sanitaire, pour mettre en avant la stratégie des programmations retenues sur la ville haute, le château et la Halle gourmande .
De nombreuses études sont réalisées ou restent à terminer pour enrichir des choix à venir !
Une véritable dynamique engagée par les élus de la municipalité avec un engagement de la région qui ne faiblit pas !
L’investissement de la région est estimé sur les différents pôles entre 17 et 20 millions d’euros avec une mise en œuvre à court, moyen et long terme !
La région Normandie montre une nouvelle fois son engagement fort au plus près de tous les territoires, y compris les plus ruraux en faveur du tourisme, de la culture et de l’économie 😀

10 mai 2021.


N.D.L.R. : La S.V.A.A.D.E. suit tout ceci de près. Il est important de fédérer et d'encourager toutes les bonnes volontés, même hors les murs de la citadelle !

Pour ma part, j'ai pu échanger quelques mots de sympathie avec Arnaud DELALANDE, l'écrivain mandaté pour écrire un roman médiéval.

N.D.L.R. 2 (du 2 mai 2023 à 8 heures 30) : Il n'y a plus eu le moindre contact avec ce M. DELALANDE dont la sortie de l'ouvrage a récemment été annoncée comme imminente. On essayera de comprendre pourquoi mais on a quelques idées.
Château de Septème (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 14 Mai 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir
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Ça sent bon la réouverture prochaine !!! On cire et lustre partout dans le château 🏰. Ça va briller 🤩


N.D.L.R. : A quelqu'un qui lui demande en quoi consiste le mélange (ce qui me semble la bonne question), "Château de Septème" répond : "mélange huile de lin, essence térébenthine, cire naturelle. A chaud avec de plus en plus d’huile en proportion lors des passages".
Archives du Calvados (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 14 Mai 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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🥄 𝐓𝐞𝐮𝐫𝐠𝐨𝐮𝐥𝐞 𝐨𝐮 𝐭𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐠𝐨𝐮𝐥𝐞 ? 😋
Découvrez une nouvelle recette des Archives du Calvados. Voici la "touille goule ou terrinées", soit ce qui semble être l'ancêtre de la teurgoule avant l'emploi du riz en France ! 😮 Un dessert à réaliser et à savourer pour se projeter dans la première moitié du XVIIIème siècle ...
Archives du Calvados, 27F/45, fonds Lecomte d'Ymouville
Nous reviendrons prochainement sur l'histoire de l'arrivée du riz en France avec de savoureuses archives 😉

N.D.L.R. : Sinon, une bonne façon de procéder est d'aller au rayon "crémerie" de l'"Intermarché" de Domfront. On y trouve une assez convenable teurgoule à la cannelle.
Sous l'influence de mes belles-filles, grandes amatrices de variétés, j'ai assisté ce soir à la finale de "The voice" sur "TF1".

J'avais voté pour la gagnante mais lui préfère le vainqueur de l'an dernier qui, apparemment, n'a néanmoins pas percé.

Surtout, je me déclare consterné que les trois-quarts au moins des chansons interprétées soient en anglais.

Alerte ! Ici aussi, notre pays s'effondre sous nos yeux !
Raphaël Sorin
Publié le 18 mai 2021


Raphaël Sorin est mort. C’était un éditeur du genre pirate. Bourru mais urbain, onctueux mais vachard, soumis mais rebelle, franc-tireur mais dissimulé, désabusé mais capable de faire des coups qui l’amusaient comme un gamin. Il connaissait quasiment tout de la vie intellectuelle française des cinquante dernières années. Sa jeunesse, son heure de gloire, son île de la Tortue, c’étaient ses années au Sagittaire. Il en parlait avec d’autant plus de fierté qu’elles n’étaient connues que de très peu de gens. Là, il avait vécu entouré de légendes, d’auteurs maudits et de génies méconnus. Depuis, il vivait dans leur ombre, s’affairant en coulisse, distillant les livres comme un alchimiste, et souffrant secrètement de n’être pas davantage reconnu comme un très grand, dans son genre.

C’est lui qui a fait venir Houellebecq chez Flammarion. Il avait ourdi un plan compliqué pour lequel j’avais été heureux de lui servir de complice : financement d’une revue littéraire et culturelle hétéroclite et confidentielle (Perpendiculaire), organisation de rencontres avec ses contributeurs autour de lectures ou de débats dans un café de la rue des Archives (j’y ai assisté à plusieurs reprises), invitation à ces soirées de jeunes journalistes branchés qui commenceraient spontanément à chanter les louanges desdits contributeurs sans rien comprendre à la manœuvre, publication par les soins de la maison de divers écrits des uns et des autres, et émergence de Houellebecq comme figure majeure de cet indéfinissable courant. Ça s’était révélé imparable.

Quand je me suis lancé dans la chanson, il est venu me voir deux ou trois fois. Pendant quelques années nous nous sommes retrouvés pour un déjeuner annuel. Il disait toujours qu’il voulait me présenter à sa cousine Françoise Canetti, la fille de Jacques, qui relançait son label (et à qui j’ai fini par serrer la main un jour à la maison de la radio).

J’ai été étonné de lire dans sa nécrologie publiée par Le Monde qu’il avait ces derniers temps viré à l’extrême droite. Quand je l’ai connu, il semblait en être très loin… Mais, après tout, n’est-ce pas là qu’aboutissent bon nombre d’aigris de talent ?

N.D.L.R. : "Aigri de talent", j'aime bien l'expression. C'est quand même mieux que "confit de bêtise". Du moins selon moi (mais il paraît sûr que cette catégorie-là demeure très minoritaire).


Alors, normal que je peine à être heureux.
Alors que la réouverture des musées et des lieux de loisirs a été annoncée pour le 19 mai (sous certaines conditions et avec des protocoles sanitaires stricts) l’observatoire de Normandie Tourisme présente le bilan 2020 de la fréquentation de l’ensemble des sites et lieux de visite de la région.

5 366 509 visites ont été enregistrées dans les sites répondants aux enquêtes de fréquentation réalisées par les partenaires touristiques départementaux, en 2020.

Il s’agit évidemment de volumes historiquement bas, et si l’on compare les données 2020 à celles de 2019, cela représente une baisse de 63,2% du nombre de visites*.

Rappelons que le premier confinement a complètement anéanti le début de saison : aucun site couvert / en intérieur n’a pu accueillir de public avant la fin mai et les autorisations de réouverture progressive. L’été a apporté une bouffée d’air nécessaire aux acteurs touristiques qui ont su s’adapter aux différents et nouveaux protocoles sanitaires en vigueur dans les lieux clos, jusqu’au second confinement où l’ensemble des acteurs touristiques a du de nouveau fermer ses portes.

Lorsque les ouvertures étaient possibles et autorisées et notamment pendant l’été 2020, les sites ont dû s’adapter à de nouvelles contraintes liées à l’application de protocoles sanitaires stricts : jauge d’accueil limitée, réservation de billet à l’avance, visites de groupes limitées à 6 personnes etc.

Les sites religieux arrivent en tête mais soulignons que l’Abbaye du Mont-Saint-Michel est intégré à cette catégorie. Et bien que l’année 2020 ait été très mauvaise, l’Abbaye s’impose une nouvelle fois comme le 1er site payant de Normandie avec environ 458 000 visites en 2020 (contre 1,5 millions en 2019).

Les sites et lieux de visites ouverts / en extérieur tels que les parcs, les parcs animaliers et les jardins s’en sortent naturellement mieux en 2020 : considérés comme lieux de détente pour les visiteurs locaux quand les déplacements étaient limités et appréciés par les touristes en quête de grand air, ils s’imposent comme sortie plus sécurisée qu’un lieu fermé face au risque de transmission du virus. La catégorie des Parcs et Jardins est tirée vers le haut par un nombre important de visiteurs dans les parcs publics des métropoles normandes, comme la Colline aux Oiseaux et le Jardin des Plantes à Caen, ou encore les Jardins suspendus du Havre. La Maison et les Jardins de Monet à Giverny, dont les chiffres sont en forte baisse (-77%), vient aussi renforcer le poids de cette catégorie de sites car les visiteurs, lorsqu’ils y étaient autorisés, sont venus nombreux dans ce monument de l’impressionnisme, notamment dans le cadre de l’édition exceptionnelle du Festival Normandie Impressionniste qui a pu se tenir en 2020.

Enfin, les sites et lieux de mémoire qui relatent l’histoire du Débarquement et de la Bataille de Normandie enregistrent la plus forte baisse, parmi l’ensemble des thématiques de visites normandes : -83,9%. Rappelons que l’année 2019 avait permis à la filière d’atteindre des records historiques à l’occasion du 75ème Anniversaire du D-Day, avec plus de 6,2 millions de visites alors enregistrés. Le tourisme de mémoire, qui accueille habituellement près d’un visiteur sur 2 de nationalité étrangère, a grandement souffert de l’absence des marchés internationaux, notamment Américains, à cause des fermetures de frontières imposées par la crise sanitaire.


*-63,2% entre 2019 et 2020 : évolution calculée à champ constant, c’est-à-dire sur la base des sites ayant répondu aux enquêtes de fréquentation en 2019 et en 2020.
Taux de réponse à l’enquête : 33%

N.D.L.R. : Je crois avoir fait partie des 33 % qui ont répondu.
Dédale et Icare
Publié le 19 mai 2021

Dédale © kanoklik


C’était il y a fort longtemps, en Crète. Dédale avait construit le labyrinthe sans se douter que le roi Minos finirait par l’y enfermer. Prisonnier du lieu en compagnie d’Icare, son fils, il ne put en trouver l’issue tant son ouvrage était bien conçu. Si bien qu’il se résolut à emprunter la seule sortie possible : la voie des airs. Avec des plumes et de la cire, il confectionna des ailes, les ajusta sur son dos et celui de son fils. Et ils s’envolèrent.

C’était une sortie « par le haut ». Inédite, risquée, enthousiasmante. Mais grisé par le fait de voler, Icare s’approcha trop près du soleil. Trop de lumière, excès de chaleur. La cire fondit. Ce fut la chute.

Cette histoire m’a toujours fasciné. Je l’ai abordée dans ma chanson Comme Icare. Vous vous élevez dans la vie et « montez vers les nuages » dans l’espoir d’un jour « décoller et glisser dans l’azur ». Mais la réalité vous rattrape, et tôt ou tard vous voyez « les tristes sires qui font du sol un enfer fondre sur vos délires ». Vous retombez dans les rocailles. « Plus de mal que de peur ».

La chanson est pessimiste. Porte-t-on toujours le châtiment d’avoir voulu voler ? Non. Dédale, plus prudent, vola jusqu’en Sicile. Il prit de l’écart plutôt que de la hauteur. A bien considérer mon existence, c’est son exemple que j’ai suivi.

N.D.L.R. : "So did I !" (car on peut toujours se la raconter comme cela).
Je vais vous faire une confidence : il me semble qu'avec ces finitions que Fabrice a su apporter aux maudits "casts", leur vue devient tout à fait supportable, du moins à l'intérieur du bâtiment.

Certes, il restera la vue extérieure sur ces horreurs, notamment lorsqu'on descend de la D 22 par la petite allée actuelle.

Je me dis qu'il suffirait de restaurer l'"allée historique" et d'emprunter plus systématiquement cette ancienne voie d'accès au manoir favori pour que ces trucs orthopédiques finissent, petit à petit, par s'oublier...

Mettons la question en délibéré !