Archives, histoire, documentation

Châteaux, Manoirs et Logis Normands (via "Facebook")
rédigé le Lundi 22 Février 2021
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Le château d'Herminal les Vaux (14)
Le joli château d'Herminal les Vaux est élevé à la fin du XVIe siècle, sur un site romain, comme le rappelle son nom, Val Hermès.
Le corps central du château à été remanié au XVIIIe siècle par la famille Doisnel.
Depuis la dernière guerre, le château d'Herminal appartient à la communauté des sœurs du bon sauveur de Caen :


N.D.L.R. : Voici, d'après Nicolas GAUTIER, A.B.F., à quoi pouvait ressembler l'enduit d'origine du logis de la Chaslerie.

J'avoue ne pas en être totalement convaincu. Mais la seule photo utile en la matière dont on dispose est en noir et blanc. Je suis donc d'avis que le débat demeure ouvert.
Château de Septème (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 26 Février 2021
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(message du 6 décembre 2020)
Une maison de famille, c’est aussi ça... une housse adaptée à chacun des fauteuils pour l’hiver. J’avais fait l’erreur de toutes les mettre à la lessive en même temps... 😱 une journée pour remettre chacune à sa place 🤪. Reste à rouler les tapis... 🤗


N.D.L.R. : J'ai demandé la raison de ces housses. Il m'a été répondu : "protéger les tapisseries de la lumière, de la lune notamment. Éviter les salissures si des oiseaux se perdent dans les salles... nous avons des surprises tous les ans, malgré le soin pour clore les ouvertures...".

J'ai également souhaité savoir comment ils protègent leur mobilier contre les mites et les souris. La réponse : "pour les souris, pièges au rdc. Efficace. Pas de mites dans la maison. Une chance".
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 26 Février 2021
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Coup d’aile
Publié le 26 février 2021

J’ai été attristé par la nouvelle de la mort de Philippe Jaccottet, délicat et profond poète.

Le Monde dans sa nécrologie rapporte cette phrase de lui : « Dans la poésie que je préfère, celle d’un Hölderlin, d’un Dante, d’un Hopkins, ce qui me touche profondément, c’est qu’elle est exaltante au sens propre du mot, c’est qu’il y a une espèce de coup d’aile qui vous enlève légitimement très haut. S’il existe, pour moi, une justification profonde de la poésie, c’est que finalement elle vous porte très au-dessus de vous-même. »

Alors, reprenant dans ma bibliothèque « L’encre serait de l’ombre », une sélection de notes et de poèmes opérée par Jaccottet lui-même*, et la parcourant, je trouve ces quelques phrases que je me surprends à prononcer à voix basse, comme on murmure un adieu :

Je parle pour cette ombre qui s’éloigne à la fin du jour
ou n’est-ce pas plutôt elle qui chante en s’éloignant,
son pas qui parce qu’il l’emporte dans les champs parle avec toute la douceur de la distance ?
Quel est cet air plus mélodieux que l’air,
sinon la déchirure même et la distance de la terre qui murmure amoureusement,
sinon les heures qui de passer font une suite de paroles ?

Qui disparaît ne pleure point, mais chante.


Et pour un instant, en effet, nous voici très au-dessus de nous-mêmes.


* collection Poésie / Gallimard
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 27 Février 2021
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Ryszard ZUREK...

... une fois de plus ne tient pas parole.

Aujourd'hui, alors que je m'étonne de son silence, il m'écrit : "J'avance mais je ne veux pas vous présenter des photos d'un travail non abouti".

Bientôt quinze mois que cela traîne de la sorte !

P.S. (du 28 février 2021 à 2 heures 40) : J'ai eu droit cette fois à une réponse détaillée : "Je me dois aux miens surtout le samedi soir Monsieur. Voici ma réponse pour vous rassurer.
J'ai fixé les parties lacunaires en bois, encollé et posé l'apprêt sur toutes les zones comportant des éclats et sur les compléments extérieurs de feuilles. Je finalise la finition de sculpture sur les visages des anges lundi avant de les apprêter. J'effectue la reparure en commençant par le montant latéral gauche qui me servira de modèle pour la création complémentaire du montant de la base et du côté droit. Le plus gros du travail va être dans la semaine la reparure générale. Selon la tenue des apprêts j'essaierai les étapes de dorure et d'argenture en début de semaine en 8. Polychromie, brunissage, patine et protection générale. Si tout se passe au mieux, vous aurez votre œuvre d'ici 2 semaines et demi. Je ne vous enverrai des photos au fur et à mesure pour votre intérêt, mais je ne veux pas qu'elles soient publiées.
Vous souhaitant un bon dimanche,
Ryszard Zurek
Ps : j'ai un emploi du temps décousu avec mes responsabilités municipales et la préparation du budget ce qui ne me permet pas un travail continu. Votre œuvre nécessite un investissement psychique au-delà de la technique pour lequel j'ai besoin de plusieurs heures sans interruption afin d'intégrer les bons mouvements.
"

Donc, "si tout se passe au mieux", l’œuvre serait prête pour le 20 mars (2021, je le précise)...

On parie une nouvelle fois ?

Et je ne comprends pas pourquoi le travail en cours (?) ne devrait pas être illustré sur le site favori. Notamment s'il est bien fait, ce que j'ose encore espérer...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 27 Février 2021
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Dans le livre écolo sur l'apiculture récemment acheté, je lis que "si les ruches sont installées sur un terrain prêté, la coutume veut qu'une partie du miel récolté, jusqu'à 10 %, soit donnée au propriétaire."

Ceci confirme :
- que les renseignement que j'avais glanés sont exacts,
- et que Jean-Claude BRUNO, apiculteur domfrontais, ne manque pas d'air.

Je me félicite donc de l'avoir envoyé sur les roses.
Châteaux, Manoirs et Logis Normands (via "Facebook")
rédigé le Mardi 2 Mars 2021
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Le château de Saint-Germain de Livet (14)
Sans doute le plus connu des châteaux du pays d'Auge, le château de Saint-Germain le Beaudoin est, à l'origine, une forteresse de plan pentagonal, appartenant à une branche cadette des Tyrel de Poix.
Il passe par alliance en 1352 aux Louvet. Jeanne Louvet et son époux Pierre de Tournebu, entreprennent les premières transformations en 1462, en édifiant un grand manoir à pans de bois, et le domaine est alors renommé Livet-Tournebu.
Les générations se succèdent, laissant leur empreinte dans les bâtiments, notamment grâce à la fortune de Marie de Croismare, édifiant le pavillon d'entrée, la tour Ronde, la galerie..., avant de se séparer du château en 1879.
Le château de Saint-Germain de Livet est acquis par Madame Gobley, dont la fille, Madame Lesur en hérita avant de le vendre à Julien Pillaut, descendant du grand ébéniste Jean Henri Riesener et parent du peintre Delacroix.
En 1957, la veuve de Julien Pillaut, fait don à la ville de Lisieux du château et de ses collections. La ville de Lisieux à fait du château de Saint-Germain de Livet un musée :


N.D.L.R. : Damier blanc et gris.