Archives, histoire, documentation

Voici l'excellent projet, préparé par un très bon artisan, en vue d'aménager le futur "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves", déjà en style Louis XVI, au rez-de-chaussée du bâtiment Nord (dans l'espace dévolu actuellement à la future cuisine).
(Et désolé pour mon insuffisante maîtrise du scanner quand il s'agit de reproduire des documents de grand format) :







J'avais voulu intéresser à ce projet l'architecte du patrimoine en qui je plaçais alors tous mes espoirs :


Voici la réponse que je m'étais attirée :


Je mets ce message en ligne ici pour rendre hommage à Pascal BRESSON et pour inviter l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2" à ne pas hésiter à s'inspirer des dessins de cet artisan pour l'exécution de ma commande ; donc, dès que nous aurons résolu la question préalable, en cours d'examen, du parti à retenir pour le plafond du 1er étage du colombier ; à ce dernier sujet, on sait que, là comme ailleurs, je ne saurais me satisfaire des horreurs des années 1950.
La relation semblait pourtant partir sur de bonnes bases. Je signalais ce que j'observais et qui me paraissait présenter de l'intérêt et mériter une réponse rapide et l'architecte réagissait utilement. Ainsi, lorsqu'il me convainquit, en liaison avec l'entreprise BODIN qui opérait sur le chantier, de ne pas substituer telles quelles au dallage du seuil piétonnier de la cour les belles dalles de granit auxquelles je pensais (reliquat des travaux qui venaient d'être réalisés, à ma grande satisfaction, au rez-de-chaussée de la cage d'escalier du logis) :


Finalement, et ainsi que ce site doit le rapporter quelque part, nous décidâmes de maintenir inchangé l'ancien niveau de la cour (identique à celui de l'avant-cour), donc de tailler des escalopes dans mes belles dalles et de les poser à la chaux au-dessus de l'ancien seuil.

Je raconte tout ceci ici car cela peut être utile à l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2" dans son dialogue avec le service régional d'archéologie.
L'"étude de diagnostic" consacrée par Benoît MAFFRE aux menuiseries extérieures du logis ne suffisait pas bien qu'elle ait reçu l'imprimatur des meilleurs experts :


Il fallait encore déposer, entre autres, une demande d'autorisation de travaux... :

... à laquelle était joint un nouveau rapport :


Tout cela pour aboutir à ceci :


A ce jour néanmoins, la première menuiserie de la première tranche de ce programme n'est toujours pas posée. Et les ouvertures correspondantes continuent à être fermées par des feuille de plastique.
Cet architecte du patrimoine avait de belles qualités.

Ainsi, relisant toutes les pièces de mes dossiers qui lui sont consacrées (encore un et demi à écluser à cette heure), je lui reconnais un excellent suivi de chantier grâce, notamment, à ses compétences techniques, réelles et importantes, et à sa capacité très appréciable de produire rapidement des comptes rendus de chantier très bien faits à tous égards.

De plus, d'après ce que m'a dit l'excellent Franck LIEGEAS, il sait peser sur la facturation des entreprises, dans l'intérêt des maîtres d'ouvrage, d'une façon dont Franck se souvenait encore plusieurs années après les faits. Cela aussi est très rare selon moi.
Voici donc cette fameuse porte que l'on voudrait m'imposer pour l'entrée principale du manoir favori :


Malgré mes meilleurs efforts, je n'arrive toujours pas à m'y faire : je la trouve incongrue à cet endroit.
Il est 6 heures 30 du matin, j'arrive au terme du pensum que je m'étais imparti avant que l'architecte du patrimoine n'arrive, vers 11 heures, au manoir favori afin de poursuivre sa "mission n°2".

Je m'offre le plaisir de terminer cette revue en apothéose, avec la mise en ligne des documents qui ont clos ma relation avec un bien pénible titulaire du monopole légal en question.

Le coup est arrivé lors d'une rencontre sur place, en présence de mon "officier traitant". J'avais rendu compte de l'incident sur le site favori en un message que ledit fonctionnaire m'avait demandé de retirer parce que la photo de sa silhouette y apparaissait à deux endroits. Voici donc ledit message dont j'ai pris le soin de faire disparaître les photos incriminées sur le tirage-papier que je viens de scanner :


Et voici les derniers échanges qui m'ont valu, selon toute vraisemblance, d'être ni plus ni moins que black-listé longtemps par les dignes représentants régionaux de ladite corporation ; un haut-fonctionnaire retraité du ministère de la culture, mandaté à cet effet par mes soins, aura échoué à faire lever ce sympathique veto :


Comme on le constate ici une nouvelle fois, je n'ai pour ma part rien à cacher. J'espère que cela évitera à d'autres les impasses que j'ai explorées.

Je conclurai mon envoi en adressant une nouvelle fois de vifs et chaleureux remerciements à Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine mais, avant tout, gentleman, pour avoir eu le cœur de me sortir d'un aussi incroyable pétrin.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 18 Mai 2020
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Michel Serres le 3 juin
Publié le 18 mai 2020

Pour le premier anniversaire de la mort de Michel Serres et la publication posthume de son dernier ouvrage, malicieusement intitulé « Adichats » (au revoir, en gascon), un colloque autour de son œuvre devait être organisé le 3 juin à l’Ecole Normale Supérieure.

Le covid ayant entre temps lui aussi fait son œuvre, c’est finalement par visioconférence que l’événement aura lieu. Conséquence heureuse de ce changement : le nombre de places n’est plus limité, et chacun peut s’inscrire pour y assister.

On trouvera ci-dessous le programme. J’ai le double honneur d’être l’un des cinquante contributeurs à qui il a été demandé de fournir leurs témoignages, qu’on trouvera rassemblés dans le livre « Michel Serres. Hommage à cinquante voix » ; et celui d’avoir été sollicité pour lire lors de cet événement quelques-uns des textes de cet homme à la pensée si vaste et libre, qui tissait des liens multiples et souvent géniaux entre la philosophie, les sciences, le monde et la vie, et qui fut aussi mon ami.


N.D.L.R. : Voici le lien pour s'inscrire à cette visioconférence.
Je pense avoir retrouvé, dans l'un des derniers dossiers compulsés, le nom de l'architecte qui aurait commis les plans des travaux des années 1950 :


On comprend ainsi que le conseiller général de l'Orne (canton de Passais) faisait appel aux services de l'architecte qui avait reconstruit Flers. Et l'on n'est guère surpris que le ciment n'ait pas manqué par ici aussi.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Mai 2020
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Ryszard ZUREK m'a envoyé une photo de la "Passion" qu'il est en train de restaurer :

19 mai 2020.


Je continue à trouver son travail des plus lents. Cela fait en effet six mois que je lui ai confié cet objet. Il m'avait promis qu'il en aurait fini pour la fin janvier (2020, je le précise, en attendant la suite).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 24 Mai 2020
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J'ai enfin terminé la lecture d'"Homo deus, une brève histoire du futur" de Yuval Noah HARARI. Le troisième tiers du livre est intéressant, les deux premiers m'avaient barbé.

Un ouvrage à recommander à tous ceux qui se demandent, à juste titre, vers quoi nous entraînent "Amazon" et les autres GAFA.

J'admire la hauteur de vue, l'intelligence et la qualité de réflexion de l'auteur, une grande pointure assurément.
Du coup, je me lance dans la lecture de son ouvrage suivant, "21 leçons pour le XXIème siècle" (édité par Albin Michel) :

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 29 Mai 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Félix
Publié le 29 mai 2020

Les Etats-Unis ont passé le cap des 100 000 morts du covid-19. Un ami américain m’écrit :

Dear Jean-Pierre,
With the whole world worked up over a “new” way to die, you might wish to consider circulating a link to “Félix” on your blog.
All the best,
J.


(Cher Jean-Pierre, Le monde entier étant stressé par une nouvelle façon de mourir, peut-être pourrais-tu diffuser un lien vers “Félix” sur ton blog. Bien à toi.)

La demande est pertinente. Je m’exécute. Voici Félix, ou les mille et une façons de mourir.

Y’a mille et une façons d’mourir
De froid de faim de soif à la guerre ou d’amour
Noyé brûlé écrasé pendu haut et court
Y’a mille et une sortes de derniers soupirs

Y’en a des simples des ordinaires
Un p’tit cancer un Alzheimer un coup de chaud
Et puis y’a celles à qui l’on tire son chapeau
Les éclatantes et les spectaculaires

Oh ! Si j’devais choisir ma mort
Je répondrais sans hésiter et sans effort

Moi j’veux mourir comme Félix Faure
En me faisant pom pom pom pom pom… très fort } (bis)

On peut finir comme Socrate
Avec philosophie en buvant la ciguë
Ou comme Eschyle prendre sur le crâne une tortue
Lâchée du ciel par un aigle astigmate

Comme Robespierre sur l’échafaud
Ou comme Molière face au public là sur la scène
Ou comme Mozart en composant un requiem
Ou comme Roland en jouant du cor à Roncevaux

Mais bon quitte à jouer du cor(ps)
Je vous déclare sans hésiter et sans effort

Moi j’veux mourir comme Félix Faure
En me faisant pom pom pom pom pom… très fort } (bis)


Capture d’écran garantie sans trucage du site : http://tobaccopipeartistory.blogspot.com/2013/10/felix-faure-french-president-and-pipe.html

N.D.L.R. : En effet, comment s'en passer ?
Voilà ce que j’utilise pour avoir Internet partout dans une grande maison. Tu peux coupler 6 répéteurs son à ton routeur Internet et tu obtiens une couverture de l’ordre de 800 m². Il est peut-être possible d’acheter plus de ses répéteurs pour couvrir une plus grande surface.
Je suis personnellement très content et je suis étonné de la portée à l’air libre, en particulier dans le jardin. Habitant à la campagne au Maroc, je reçois Internet par une antenne GSM. Pour améliorer la réception, j'ai installé le routeur sur le toit dans une boîte étanche et le débit a été multiplié plusieurs fois.
Il est possible qu’il existe des modèles plus récents ou qui permettent le couplage d’un plus grand nombre de ces répéteurs. L’installation est aussi très simple avec un logiciel très intuitif à télécharger sur son téléphone.
Il faut compter un quart d’heure d’installation ; il n’y a pas de câbles à tirer puisque ces répéteurs se branchent sur une prise de courant et amplifient le signal reçu, soit à partir du routeur principal, soit à partir du répéteur le plus proche.

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour l'info !