Message #46447

Pour la seconde fois de la semaine, j'ai visité hier un monument historique dont le propriétaire ne veut pas que des photos apparaissent sur la toile (ce en quoi il démontre qu'il n'y navigue pas souvent car, vérification faite, de telles photos y figurent déjà, au moins pour les extérieurs, mises en ligne par des gens qui n'ont rien à voir avec moi).

S'agissant de monuments dont le principal intérêt réside sans conteste dans ce que les juristes appellent des "immeubles par destination" (ici des escaliers ou des boiseries, là des pierres prises dans les maçonneries), je ne vois pas ce qu'ils peuvent redouter. Ce faisant, ils entravent la transmission de savoirs qui seraient très utiles afin que les nouvelles générations d'artisans soient documentées sur la maîtrise de leurs prédécesseurs. En sont-ils seulement conscients ? Donc, pour ma part, je vois avant tout - on n'en sera pas étonné - de l'obscurantisme - du moins sur de tels sujets - dans l'esprit de tels propriétaires. Ou, peut-être - sait-on jamais ? -, une forme de honte de n'avoir pas mis plus d'énergie à entretenir ou à restaurer leurs monuments ; mais là, ce n'est pas moi qui leur reprocherais de ne pas être aussi fous que moi, c'est-à-dire des sortes de Bernard PALISSY de la restauration de vieilles pierres.

Quoi qu'il en soit, j'enfreins la consigne - et promets, à toutes fins utiles, que ce sera le seul cas pour ce qui concerne ces deux monuments - à propos d'une porte intérieure que j'ai vue hier, recouverte d'un côté par des bandes de métal cloué :

10 juillet 2019.

10 juillet 2019.

Très beau modèle, "dans son jus" et rare, selon moi.

Si quelqu'un réprouve cette transgression, exceptionnelle je le souligne, des consignes reçues, je serais très intéressé de lire pourquoi. Je propose à cette personne d'exprimer son point de vue sous forme, par exemple, de commentaire à ce message, afin que je nous puissions essayer de comprendre ses arguments dont je ne doute pas qu'ils seraient très instructifs.

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