Message #18031

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Nature (hors géologie)
Le second exposé de la matinée du 28 février dernier, dans le cadre du FOGEFOR, portait sur "L'équilibre forêt et cervidés" :

Regardons ces cartes et graphiques plus en détail ; les cartes nous renseignent sur les populations en cause, les graphiques sur les attributions de plans de chasse et les "réalisations" :
- sur les populations de chevreuils :

- sur les populations de cerfs :

Les plans de chasse constituent la principale mesure mise en place.

Un chevreuil mange 1 000 bourgeons par jour ; il se nourrit 6 à 12 fois par jour.

Si rien n'est fait, la population évolue naturellement par vagues, avec une tendance à la décroissance :

L'intervention de l'homme permet une régulation "optimale" des populations du gibier :

Les petits s'appellent des faons.

Pour apprécier la santé d'une population, on mesure la longueur des pattes arrières et de la mâchoire des faons :

On peut envisager une clôture électrique des habitats :

Exemple d'abroutissement :

Exemple de marquage territorial (souvent à la limite entre deux plantations d'espèces ou d'âges différents) :

Exemple d'écorcage (ici sur un résineux) :

Un tableau important :

Les moyens usuels d'évitement par des protections artificielles :

Le coût d'un tel treillis posé de 2,5 m de haut est de 12 à 15 € H.T. par mètre linéaire.

Les clôtures électriques sont utilisées en plaine, contre les cerfs.

Les protections naturelles sont très utiles :

Penser également au bien-être du gibier :

Une bonne idée est de viser 20 % de bio-diversité et 80 % d'essence objectif.

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