Architecture-M.O.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Michel POTTIER a fini ce matin de faire place nette au pied du mur à percer :

19 septembre 2018.

Il ne sait pas me dire l'ancienneté des tomettes qu'il a arrachées. Ceci dit, compte tenu de ce que je crois comprendre de la psychologie de mon prédécesseur des années 1950, j'imagine que c'était un produit neuf à l'époque :

19 septembre 2018.

19 septembre 2018.

Quant aux deux autres "PICAULT", ils étayent le mur avant ce percement :

19 septembre 2018.

19 septembre 2018.

J'ai bien sûr demandé au chef d'équipe, Nicolas, de me signaler toute discontinuité de la maçonnerie qu'il apercevrait dans l'épaisseur du mur. Celle-ci suffirait à prouver la justesse de mon hypothèse selon laquelle les trous de colombe des deux étages du bas du colombier auraient disparu lors d'un changement des parements intérieurs destiné à rendre ces deux niveaux bas habitables au XVIIIème siècle. A ce stade de ce chantier, Nicolas me dit qu'il ne détecte rien de tel :

19 septembre 2018.

19 septembre 2018.


Hélas, je ne pourrai pas contrôler moi-même ce chantier au cours des deux prochains jours car je circulerai entre notre manoir favori, Paris et Alençon pour m'assurer que le déménagement du mobilier de ma mère se passe bien.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 21 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Avant-hier, sur la route vers Paris, je me suis pointé à l'improviste au Sap pour essayer d'avoir des nouvelles de Rolan FORNARI. Je l'ai trouvé amaigri mais en forme dans son atelier étrangement rangé de fond en comble, tous les outils alignés avec soin, comme s'il se préparait à passer la main. "Non", m'a-t-il assuré sans vraiment me convaincre, précisant toutefois qu'il ne répondait plus au téléphone (ni au courrier, apparemment) et qu'il avait ressenti le besoin de ranger son souk pour pouvoir repartir d'un bon pied.

Il m'a dit être d'accord pour reprendre la grille basse de la cage d'escalier du logis et pour me fabriquer trois petites grilles d'aération si je lui en redonne la photo et les dimensions (il ne faut pas que j'oublie de le faire) ; l'une servirait très prochainement dans la salle-à-manger du logis, les deux autres pourraient être utiles pour décongestionner de son humidité le pied du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère".
Le 23 mars dernier, nous vous avions présenté la carrière, mais de loin ! Aujourd'hui, nous sommes sur les lieux, en voici à nouveau l'historique...
Le domfrontais, au début du XXe siècle, était essentiellement un monde rural. La phase industrielle débute avec, entre autres, la carrière du tertre Sainte Anne en 1911, située sur la commune de la Haute Chapelle et exploitée par Marc Le Chippey . La roche, utilisée pour la fabrication de pavés, est extraite par une quarantaine de carriers.
Face à cette extraction, les élus s’inquiètent sur le devenir du site et obtiennent son classement en 1924. La carrière cessera son activité en 1956.
Elle est aujourd'hui masquée par la végétation et la voie ferrée qui la desservait (Caen-Laval) a disparu au profit de la voie verte !


N.D.L.R. : Aujourd'hui, quand on veut changer le revêtement des rues, on doit importer les pavés d'Inde ou de Chine ou les imiter avec un produit caoutchouteux qui ne durera pas, suivez mon regard... Alors que nous demeurons à un extrémité du massif armoricain dont les grès ont gardé toute la saveur du terroir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 25 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Le chantier hier matin, à l'heure de mon départ pour Angers. Je note l'emplacement résiduel des tubes avant le coulage du béton :

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.


Le chantier, hier soir, à l'heure de mon retour :
- les poutrelles ont été livrées :

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

- le mur sur cour a été étayé pour résister à la pression du béton qui va être coulé pour former le nouveau passage :

24 septembre 2018.

- les coffrages du passage sont en cours de finalisation :

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

Sur le mur Sud du colombier, rien n'a changé depuis le matin :

24 septembre 2018.

A mon étonnement, "les PICAULT" n'ont pas repassé la tête de la journée sur notre chantier favori.

Plus préoccupant, Christian, qui s'amuse, semble-t-il, à rester sourd à mes appels téléphoniques, n'a pas donné le moindre signe de vie ni avancé dans les tâches que je lui avais signalées comme prioritaires. Il semble avoir quelques difficultés à intégrer son nouveau statut de salarié. Afin d'éviter la dégradation du climat entre nous, je pense que nous n'échapperons pas à la pose d'un pointeur pour enregistrer ses temps de présence. Je n'ai en effet aucune vocation de garde-chiourme mais je trouve qu'après l'alerte de juillet, il est temps de siffler la fin de la récréation.
Après un invraisemblable parcours dû au dispositif GPS de la "Twingo" qui, à l'évidence, déconne à pleins tubes, j'ai fini par arriver, hier peu avant midi, aux Rairies, près d'Angers, plus précisément à l'usine de "Rairies Montrieux".

Sur un panneau d'exposition, j'ai tout de suite repéré des modèles de tomettes qui m'ont paru intéressantes :

24 septembre 2018.

Puis j'ai parcouru les rayonnages où sont présentés les fins de série et les articles déclassés :

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

Enfin, j'ai été abordé par le dirigeant et propriétaire de l'entreprise, M. MONTRIEUX, représentant de la 7ème génération de briquetiers de sa famille, qui m'a fait entrer dans un four à bois en cours de déchargement (il m'a ainsi expliqué les différences de couleurs des produits finis)...

24 septembre 2018.

... puis fait parcourir ses ateliers (je me suis étonné de la couleur très foncée de la terre broyée)...

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

... avant de m'entraîner à sa cantine favorite où nous avons très bien déjeuné.

J'ai indiqué que je pourrais me porter acquéreur de tomettes de dimension 11x11 des modèles "Anjou" (notamment "Valanjou" et "Chambellay") pour des surfaces de 40, voire 100 ou même 200 m2 pour commencer. J'ai ajouté que je ne voulais pas de tomettes présentant des traces de cendre de bois (c'est-à-dire de striures disgracieuses selon moi).

Il m'a dit que le prix serait de 45 €/m2, avec un manque de sensibilité à la surface qui m'a laissé quelque peu perplexe.

J'avais pensé, dans la foulée, aller voir de petits potiers que m'avait recommandés William BOVE (neveu de Carole), à Fuillet et Saint-Léger-sous-Cholet. Mais je n'en ai pas eu le temps cette fois-ci, de même que d'aller voir son père, Dominique BOVE, pour contempler ses installations de chauffage par géothermie profonde. Il faudra que je m'organise mieux une prochaine fois.
Le principal motif de ma ballade à Angers hier était la réunion organisée pour choisir les ferronneries qu’emploiera Sébastien LEBOISNE pour équiper les nouvelles menuiseries extérieures du logis.

Nous avons été reçus à l'atelier des fabricants de la gamme "Fermanoir" recommandée par Benoît MAFFRE :

Après un examen rapide de la production...

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

... et une visite de l'atelier...

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

... nous sommes entrés en conclave pour arrêter les choix :

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

J'ai beaucoup apprécié la compétence technique dont (...) a fait preuve, même si la réunion a parfois un peu manqué d'ordre à mon goût (nous avons ainsi omis, par exemple, de choisir les clous qui orneront la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour).

Petit problème : nous n'avons pas trouvé là de heurtoirs pour la porte principale du logis. Sur ce point, la recherche devra donc se poursuivre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 26 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Pas facile pour moi de suivre notre chantier favori ces jours-ci alors que je dois m'absenter aussi souvent.

Ce matin, "les PICAULT" m'apprennent qu'ils sont venus hier matin couler le béton des côtés du passage entre le colombier et le salon de l'"aile de la belle-mère". Il viennent juste de le décoffrer :

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

J'observe l'épaisseur de la dalle dans l'ex-"salon de la belle-mère" (et dire qu'il faudra sans doute faire sauter tout ça, sans chance de récupérer la moindre tomette)...

26 septembre 2018.

... et je note que le bois de la première travée de l'escalier est vermoulu (au moins au niveau de la première marche) :

26 septembre 2018.

Il ne reste plus qu'à couler le linteau de ce passage :

26 septembre 2018.

Nicolas et "Gillou" commencent à fabriquer le coffrage de ce nouveau linteau :

26 septembre 2018.

Christian a fini par m'indiquer la raison de son absence : il se serait fait une déchirure musculaire.

Il va me falloir m'informer sur les formalités nécessaires pour que son salaire soit pris en charge, depuis le début de l'épisode, par la sécurité sociale, j'imagine.
En survolant la "tour de contrôle" de notre site favori, je m'aperçois que j'avais rallumé la chaudière au fuel du bâtiment Nord le 2 novembre 2017 et branché un radiateur électrique dans mon bureau de la tour Louis XIII le 18 octobre 2016. (Je vois également que j'écris beaucoup plus de messages sous la rubrique "Météo" de notre site favori quand j'ai trop froid que quand j'ai trop chaud.)

Cette année, en cette fin septembre, j'ai déjà froid la nuit depuis plusieurs jours. C'est sans doute ce qu'on appelle le réchauffement climatique.

J'espère qu'(...) ne tardera plus à transmettre à Sébastien LEBOISNE le dessin de la porte à réaliser pour le passage entre la salle-à-manger du logis et le bâtiment Nord. C'est en effet par là, principalement, qu'en l'état du chantier le froid pénètre dans ce qu'il faut bien appeler ma "bulle de survie".

Sur ce, alors qu'il est 4 heures du matin, je me replonge sous ma couette. Ce sera tout habillé cette fois-ci, et avec un pull en laine polaire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 28 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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"Les PICAULT", absents hier, sont revenus ce matin. Je trouve qu'ils travaillent très proprement.

Voici, "grosso modo", où ils en étaient rendus avant-hier matin...

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

... et avant-hier soir :

26 septembre 2018.

28 septembre 2018.


Ce matin, ils viennent de décoffrer le nouveau linteau et s'apprêtent à remaçonner de pierres son dessus :

28 septembre 2018.

28 septembre 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 28 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Et merde !

Où il est une nouvelle fois prouvé que je ne peux m'éloigner de notre chantier favori sans que ne s'y produisent des conneries :

28 septembre 2018.

Je n'avais pas dit aux "PICAULT" qu'il fallait maçonner à la chaux. Alors ils maçonnent au ciment. Sans réfléchir deux secondes à ce qui se fait alentour.

Cela m'apprendra à m'absenter 10 minutes pour aller m'acheter à Domfront un pain aux raisins et un pain au chocolat pour mon p'tit déj !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 29 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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En fin de matinée hier, au moment où s'arrêtait leur travail, "les PICAULT" avaient fini de maçonner le passage entre le colombier et l'ex-"salon de la belle-mère" :

28 septembre 2018.

28 septembre 2018.

Voici une vue panoramique de l'intérieur du colombier qui indique où nous en sommes rendus avant la pose des poutrelles de béton et de leur hourdis qui devrait les occuper la semaine prochaine :

28 septembre 2018.

28 septembre 2018.

28 septembre 2018.

28 septembre 2018.

28 septembre 2018.

Un courriel hier en fin d'après-midi m'a transmis la facture de BODIN pour les travaux effectués au cours des derniers mois. Je n'avais pas anticipé ce total, ça fait vraiment mal. J'ai commencé à repointer mais les calculs sont exacts. Je vais me reporter aux devis pour pointer encore.

On pourra s'étonner que je découvre ainsi le total après avoir reçu les devis et lancé les travaux. Je reconnais que ma méthode d'engagement est quelque peu défaillante. Il faut dire qu'il y a désormais tellement de paperasses dans ma chambrette monacalo-monastique (qui me sert actuellement de bureau), et tant de dossiers (passionnants) à suivre en de multiples domaines que je laisse parfois un peu trop flotter les rubans.

Même si je ne sais pas où en est Carole du versement de sa retraite, il est probable que mon programme 2018 de travaux, tel que j'en optimise avec soin le total pour des raisons fiscales, est proche de son terme. Avec la facture de PICAULT à venir, les salaires et charges de (...) et les impôts locaux à régler (une note plus salée d'année en année), j'arriverai à un total rondelet qui ne me laissera guère de place pour d'autres fantaisies. Il faudrait néanmoins, pour ne pas crever de froid cet hiver, que j'arrive à tout le moins à faire passer rapidement, dès qu'(...) arrivera enfin à nous en transmettre les plans, la fabrication d'au moins deux portes pour le bâtiment Nord.

Pourtant, il reste à trouver le financement du projet de chauffage par géothermie profonde que je devrais, idéalement, lancer sans trop tarder. A défaut, nous ne pourrions procéder aux forages en 2018, sauf à risquer de dévaster les abords immédiats du manoir. A ce sujet, je me dis que le plus rationnel à beaucoup de titres serait, à l'évidence, de ne pas tronçonner ce programme-ci en deux tranches. Mais où trouverais-je les 100 000 € nécessaires rien que pour ces 3 km environ de forages ? Et comment faire pour arriver à optimiser fiscalement un tel investissement en l'état définitivement déprimé des revenus de mon foyer fiscal de retraités ? Je crains donc de devoir repousser le premier coup de pioche en la matière à juin prochain, une fois que la terre sera redevenue suffisamment sèche pour supporter les engins. Ou bien je lance rapidement ces forages, mais avec facturation en 2019 et, alors, mon programme 2019 de travaux sera déjà plus que sursaturé. J'entends les cris d'orfraie de mes proches qui se plaignent constamment de la lenteur de mes travaux. Ou, pire à mes yeux, qui se satisferaient, comme ils ne manquent pas de me le rabâcher, de travaux bâclés ou bas de gamme. Le fait est qu'avec moi, en ce domaine au moins, ils sont servis...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 1er Octobre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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La pose des poutrelles vient de commencer, en présence de Vincent PICAULT :

1er octobre 2018.

1er octobre 2018.

Il faut couper les ferrailles qui dépassent :

1er octobre 2018.

1er octobre 2018.

La première poutrelle est ainsi arrivée à poste :

1er octobre 2018.

1er octobre 2018.

1er octobre 2018.

Compte tenu de la forme du colombier, elle ne sera pas collée au mur et affleurera les linteaux en béton des fenêtres des années 1950 :

1er octobre 2018.

1er octobre 2018.