Architecture-M.O.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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En rentrant de Paris cette après-midi, j'ai eu la mauvaise surprise de constater que le chantier avait été déserté sans que j'en sois prévenu. Je n'aime pas cela du tout. D'autant que, de son côté, Christian n'avait rien entrepris pour changer le pneu déchiré ni pour appliquer mes instructions de travailler dans les douves.

Voici les dernières photos du chantier confié à l'entreprise BODIN prises vendredi dernier, au moment de mon départ pour Paris :
- dans l'entrée, une malfaçon de 2014 était en train d'être réparée :

29 juin 2018.

- autour de la porte principale, les joints venaient d'être refaits mais n'avaient pas encore été brossés :

29 juin 2018.

Chantier au repos, à Christian près mais pas pour longtemps pour ce qui le concerne. Roland FORNARI s'est néanmoins manifesté. Idem pour le démolisseur qui me parle de cheminées anciennes pour remplacer les deux de la moitié Nord du logis (celle de la salle-à-manger et celle de Mebzon).

Roue de tracteur pas encore changée mais devis accepté. Merci Maxime pour ton aide !

Allers-retours à Pontorson où je dialogue, pour un lot qui vient de se libérer, avec un Roumain en C.D.D. sans garanties évidentes mais doté d'une concubine enceinte jusqu'aux dents. Toujours aucun écho du jeune à coiffure bizarre qui, au dernier décompte, me devait plus de 3 000 € mais que je devrais être autorisé à faire expulser sous peu (du moins je l'espère).

Plus que jamais distrait au volant, j'ai échappé à trois ou quatre refus de priorité (de ma part) au cours des trois derniers jours.

Contributions à la mise au point d'un ballet acoustique dans notre combat anti-éolien favori. L'adversaire est très coriace mais on se bat comme des lions.

Et, bien sûr, visites quotidiennes à ma mère qui semble se remettre rapidement.

3 juillet 2018.

J'en veux pour preuve qu'elle a la dent plus dure que jamais, désormais à l'encontre d'un personnel hospitalier qui me paraît pourtant s'acquitter parfaitement d'une tâche que je ne lui envie pas.

P.S. : J'oubliais : je lis toujours avec autant d'intérêt "Les derniers jours de Versailles". Il faudra que j'offre ce passionnant bouquin autour de moi.
La deuxième étape de la promenade des "Amis du Houlme" nous a emmenés dans un manoir de Clairefougère dont le propriétaire semble devenu moins sauvage qu'il y a sept ans, lorsqu'il avait cru devoir m'écrire après que j'avais mis en ligne, sur notre site favori, des photos de grilles qui ne lui appartiennent toujours pas :

5 juillet 2018.

5 juillet 2018, au manoir de Lambosne.

Cette fois, en son absence de surcroît, il nous a autorisés à pénétrer dans son logis dont je l'imagine aisément fier de la restauration :

5 juillet 2018.

Quant à moi, qu'il se rassure, je ne me suis guère intéressé, cette fois-ci, qu'à sa cheminée...

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

... ainsi qu'aux quatre corbeaux de sa pièce à vivre qui, je le note, sont tous différents, en tout cas dignes d'inspirer la restauration de notre manoir favori

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

Après quoi, nous sommes allés nous recueillir dans la chapelle voisine...

5 juillet 2018.

... où semblent avoir été inhumés en leurs temps (immémoriaux, bien entendu) quelques ancêtres dudit propriétaire :

5 juillet 2018.

Après un excellent et copieux déjeuner chez le traiteur LICHTLE de Saint-Georges-des-Groseillers, la promenade des "Amis du Houlme" s'est poursuivie au château de Flers où j'ai remarqué un tourne-broche ayant nécessité la taille d'un corbeau...

5 juillet 2018.

... une collection de superbes carreaux de terre cuite...

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

5 juillet 2018.

... et un portrait d'un certain SCHNETZ, célèbre à Flers (cet ancien propriétaire du château y a sa rue), à qui j'ai trouvé une nette ressemblance avec une idole de ma mère, Sami FREY :

5 juillet 2018, Jean-Victor SCHNETZ par François-Joseph NAVEZ (Charleroi 1787 - Bruxellres 1869), hst, 1820.

En fin de journée, lors de la visite d'une chapelle du Souvenir du collège Saint Thomas d'Aquin de Flers, de style Arts Décos et récemment classée M.H., j'étais, je l'avoue, un peu fatigué :

5 juillet 2017.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Non, le linteau de la porte de la salle-à-manger n'est pas encore au programme aujourd'hui. Contrairement aux reprises de maçonnerie des fenêtres de la 1ère tranche :

9 juillet 2018.

9 juillet 2018.

La trace d'un ancien meneau réapparaît...

9 juillet 2018.

9 juillet 2018.

... de même que me sont signalés d'anciens anneaux servant à retenir des volets intérieurs disparus depuis belle lurette :

9 juillet 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Cave - Ferme et son fournil
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Le démolisseur qui m'avait contacté il y a quelques semaines me propose la cheminée suivante qu'il devrait démonter la semaine prochaine :

Il paraît qu'elle date de 1704. Dommage qu'elle ait été bûchée quatre générations plus tard.
Je lui en ai demandé les dimensions à toutes fins utiles.

P.S. (du 10 juillet 2018) : Arnaud PAQUIN, consulté sur l'intérêt de cette cheminée, m'écrit : "C’est une belle cheminée, surtout en raison des cannelures sur les corbeaux, ce qui est un traitement noble. Je la daterais plutôt du début XVIIe d’ailleurs. La date de 1704 est-elle certaine ? Elle pourrait correspondre à celle d’un remontage. Elle irait bien à la Chaslerie."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Ludovic ANTOINE et un employé d'"Enedis" sont venus ce matin examiner comment réduire le coût d'un raccordement de notre manoir favori au "tarif jaune".

10 juillet 2018.

10 juillet 2018.

D'après ce que j'ai compris et retenu :
- il serait beaucoup plus économique d'installer le dispositif d'arrivée d'électricité requis par le "tarif jaune" au niveau de la charretterie qu'au niveau de la ferme ; la différence serait de l'ordre de 45 000 €, due à 200 m de câble approprié ;
- ce dispositif d'arrivée doit être "visible" (au sens d'"Enedis") ; donc on ne pourrait se contenter de le dissimuler sous la charretterie comme le dispositif de "tarif bleu" actuel, il faudrait donc qu'il soit plaqué extérieurement au pignon Ouest de cette dépendance ;
- l'employé d'"Enedis" va chiffrer combien il en coûterait de raccorder notre manoir favori au "tarif jaune" ; ce travail, préalable à toute autre réflexion complémentaire utile relative au choix de la géothermie (y compris l'hypothèse d'une production locale d'électricité photo-voltaïque), devrait être prêt d'ici une semaine.

J'ai rappelé à Ludovic PHILIPPE les autres questions que je lui avait posées il y a trois semaines, notamment sur l'isolation thermique à prévoir au niveau des sols et des plafonds.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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J'avais chargé Roland FORNARI de modifier ses grilles de manière à empêcher les volatiles de maculer de leurs jets de matières les nouvelles menuiseries extérieures. Je m'attendais à ce qu'il prolonge les barreaux avant de les courber mais il a choisi une autre technique dont le caractère orthopédique m'a étonné :

10 juillet 2018.

Ceci dit, Roland est Roland et ce n'est pas à nos âges que je le changerai. Donc on essayera de s'habituer à sa dernière livraison :

10 juillet 2018.

10 juillet 2018.

Idem pour les clous des ferrures en moustache de la porte charrettière. J'avais demandé des clous forgés à tête plate et je me retrouve avec des trucs protubérants :

10 juillet 2018.

On me paraît donc bien partis pour que Christian me déchire là-dessus d'autres pneus de tracteur.

Enfin, la nouvelle lanterne que j'ai commandée pour éclairer la porte extérieure de l'"escalier-en-facteur-commun" n'est pas tout à fait du modèle habituel....

10 juillet 2018.

... puisque, cette fois, Roland l'a agrémentée d'un feuillage supplémentaire :

10 juillet 2018.

Que voulez-vous que je vous dise, cet homme m'épuisera, c'est ça les artistes !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Heureusement pour moi, avec l'entreprise BODIN, le mot d'ordre serait plutôt "sécurité des enfants, tranquillité des parents".

Avec le talent qu'on lui reconnaît, Sébastien DUVAL est en train de faire revivre les granits d'encadrements de fenêtres mis à mal par l'incendie de 1884 (et salement bidouillés depuis lors, au ciment bien sûr) :

10 juillet 2018.

10 juillet 2018.

10 juillet 2018.

10 juillet 2018.

Aidé par Benoît, il répare les feuillures destinées à recevoir les menuiseries restaurées :

10 juillet 2018.

10 juillet 2018.

Outrepassant, paraît-il, les instructions des architectes, je lui ai même demandé de combler avec son produit-miracle à base de résine une trace de meneau où l'eau aurait pu stagner, minant de ce fait le travail qu'il est en train de réaliser juste à côté :

10 juillet 2018.

La réparation semble à ce point réussie qu'elle disparaît du regard. Restera à voir comment tout cela vieillira, exposé aux ultra-violets.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
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Puisque Roland FORNARI avait reposé ses grilles ce matin, Sébastien LEBOISNE a pu démonter cette après-midi les menuiseries H.S. correspondantes :

10 juillet 2018.

A l'étage est ainsi apparu un autre bidouillage des années 1950, à savoir l'absence de feuillure en haut des fenêtres :

10 juillet 2018.

Donc encore un travail à la con du prédécesseur en question... Quand donc pourra-t-on en clôturer la liste ?

En fin de journée, la vue sur la campagne est un peu brouillée :

10 juillet 2018.

A noter qu'en accord avec Sébastien DUVAL, Sébastien LEBOISNE n'a pas démonté la porte principale du logis. Puisqu'on y passe tous les jours, autant garder là quelque chose d'à peu près solide tant qu'on ne la remplace pas par de la "qualité FOURCADE".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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J'étais dehors pour prendre des photos de notre chantier favori. J'en ai profité pour aller faire un tour du côté de la tour Nord-Est, afin d'observer si l'on retrouve, sur son parement extérieur, la trace des deux meurtrières découvertes par Igor, il y a une dizaine de jours, à l'étage.

Eh bien, bingo !

Au-dessus de la meurtrière Sud du rez-de-chaussée...

10 juillet 2018.

... je crois distinguer la partie droite de la meurtrière de l'étage, plus le fait que, dans l'angle, la maçonnerie a été reprise, ce qui doit sans doute être mis en relation avec le récent constat, fait par Arnaud PAQUIN, d'un déchirement au premier étage de la tour :

10 juillet 2018.

Rien de tel du côté Est :

10 juillet 2018.

Rien non plus n'apparaît au Nord mais, là aussi, mon hypothèse est que le haut de la tour a été fortement remanié après l'incendie de 1884 ; donc pas étonnant qu'ait disparu toute trace des deux meurtrières qui, par analogie avec l'autre tour, ont dû se trouver là :

10 juillet 2018.

Pour voir ce qu'il en est à l'Ouest, il ne suffit pas de se poster dans l'arrière-cour :

10 juillet 2018.

Voici en revanche ce que j'ai distingué à travers le fenestrou Est de mon cabinet de toilettes, au 1er étage du bâtiment Nord :

10 juillet 2018.

Je discerne là (au milieu de la photo) une trace de meurtrière mais, pour une raison que j'ignore encore, le granit y aurait été remplacé par du grès.

Affaire à suivre !

Bien entendu, avec la coupe du monde de foot, ce n'est pas encore le prochain week-end qu'Igor nous permettra de donner la langue au chat...

Je me demande cependant si je ne devrais pas charger l'entreprise BODIN de restaurer ou de restituer ces quatre meurtrières du premier étage de cette tour. On va y réfléchir.
Au courrier de ce jour, une excellente nouvelle, relative à la 2ème tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis :

Il vaudrait donc mieux ne pas traîner pour répondre utilement à cette invitation.

Il va d'abord falloir que je choisisse quelles sont les fenêtres que je retiendrai pour cette 2ème tranche. Il y aurait une certaine logique à ce que j'inclue prioritairement dans le lot les fenêtres du rez-de-chaussée du logis restant à restaurer, c'est-à-dire celles du salon (ce qui entraînerait la restauration des boiseries de cette pièce), celles de la salle-à-manger et celles de la pièce attenante dans la tour Nord-Est.

C'est dire que resteraient, pour une troisième tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, par hypothèse en 2010, les fenêtres de mon ancienne chambre du 1er étage (restauration à mener en même temps que celle des poutres du plafond de cette pièce) ainsi que celles de la pièce attenante dans la tour Nord-Est.

Et il serait alors grand temps de restaurer les menuiseries extérieures du colombier et de la tour Louis XIII, ainsi que celles de mon futur bureau-bibliothèque (dans l'actuel salon de l'"aile de la belle-mère"). Bref, il y aurait là de quoi m'occuper, rien qu'à cela, jusqu'à mes 70 ans au moins.

Et je ne parle pas de la restauration intérieure de la cuisine (enfin !) et de toutes ces pièces, dont le préalable est, comme on le sait, la mise en place d'un chauffage approprié.

Quand j'aurai 80 ans - disons 82 si j'arrive à obtenir un jour le déblocage du crédit que l'on sait - je pourrai peut-être commencer à penser que j'ai fait le plus gros.

Mais il resterait encore à traiter, outre la restauration intérieure du 1er étage du logis, celle des dépendances, c'est-à-dire, pour l'essentiel, de la ferme (très gros travail en perspective) et de la cave (gros travail). Cela, je compte bien le laisser à mes successeurs, de même que la restauration des douves (énorme morceau, du moins à mon échelle), celle de l'allée historique ou encore le relèvement de la toiture du logis.

Dans l'intervalle, j'aurai eu tout le loisir de réfléchir à qui mériteraient d'être ces fameux successeurs, "a priori" (ou plutôt à ce stade de mes élucubrations à ce sujet) pas ceux auxquels j'avais pensé jusqu'à une date récente et qui ont largement démontré dorénavant, à mes yeux de principal décideur en la matière, leur incapacité foncière à relever ce gant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Tour Louis XIII - Fournil du manoir
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Aux nouvelles fraîches de ce matin, les ardeurs footballistiques d'Igor ne sont pas telles qu'il ne puisse venir demain. Il pourra donc achever de dégager les meurtrières du 1er étage de la tour Nord-Est de façon à ce que, lors de son passage lundi, Cédrick COOS puisse en établir le devis de restauration.

D'ici demain, je vais réfléchir aux autres tâches que je pourrai confier à Igor ce samedi. A ce stade, je pense à :
- étanchéifier la meurtrière de l'entrée de mon ancien bureau, au 1er étage de la tour Louis XIII,
- rebadigeonner de chaux les murs intérieurs du fournil du manoir, maculés de tanin lors du dégât des eaux dû à un plombier incompétent l'hiver dernier ;
- le cas échéant, s'il en a le temps, cirer les meubles de ce fournil qui ont morflé lors de ce dégât des eaux.

Ce fournil serait ainsi présentable pour accueillir les membres de ma famille ou amis qui viendront visiter ma mère, dans l'hypothèse où il y aurait foule et où le fournil de la ferme ne suffirait pas.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Il y a toujours pour moi quelque chose de miraculeux dans les interventions de Sébastien DUVAL pour reconstituer des granits cassés au fil des siècles. Ainsi de cet appui du fenestrou de l'entrée du logis que j'ai hélas oublié de photographier avant le début de l'intervention chirurgicale en question.

Voici néanmoins les outils de l'artiste et ses matières premières :

13 juillet 2018.

L'état du chantier au début de l'intervention (des morceaux de granit sont collés pour boucher sommairement, car initialement, les trous résultant d'un arrachage très brutal - en quels temps de crise ? ou de bêtise ? - d'anciens barreaux verticaux) :

13 juillet 2018.

L'état du chantier près de sa fin (il y a juste un détail à peaufiner, plus l'ensemble à brosser) :

13 juillet 2018.

13 juillet 2018.

13 juillet 2018.

Etonnant, non ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Long coup de fil d'Arnaud PAQUIN ce soir pour me rendre compte de sa visite du jour à Sébastien LEBOISNE dans son atelier de Virey.

Les deux hommes se sont mis d'accord sur le détail des travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis.

Il en est ressorti une série de décisions sur l'option, finalement, d'un double vitrage, sur les choix de ferronneries ou sur le mode d'assemblage des pièces de bois, tous points sur lesquels je m'en remets à ces experts.

J'ai fait part à Arnaud PAQUIN de mes idées de restauration de meurtrières. Il a trouvé que j'avais beaucoup évolué depuis l'époque récente où j'envisageais froidement d'en supprimer une pour percer une porte. J'ai eu beau jeu de faire valoir qu'"il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis".
Il me paraît utile de consigner à part un point important de la conversation avec Arnaud PAQUIN hier soir et qui me revient alors que je me remémore pourquoi j'ai changé d'avis sur cette meurtrière. En fait, tout cela était lié à mon désir d'implanter mon bureau dans le bâtiment Nord. A partir du moment où j'ai envisagé de l'installer dans l'"aile de la belle-mère", cela a, en quelque sorte, rebattu les cartes.

Or Arnaud PAQUIN me disait hier sa satisfaction devant le projet d'"escalier-en-facteur-commun" auquel il est parvenu et dont il va bientôt me communiquer les plans. Surtout, il ajoutait qu'il ne voyait pas l'entrée principale de l'"aile de la belle-mère" au niveau de cette cage d'escalier mais bien, comme l'avait préconisé Benoît MAFFRE, au milieu de l'ancienne écurie.

Et pourquoi pas, en effet ? Il y a là ce que j'appelle, sous la future "salle de concert" que j'imagine à l'étage, une sorte de "réserve foncière" qui peut, dans le principe, aider à dénouer certaines des contradictions ou des ambiguïtés de la restauration de l'aile Ouest.

Et c'est ainsi que, petit à petit, cheminent les idées et avance la "conception organique", pourrait-on dire, de l'usage que l'on compte donner à terme aux différents volumes encore vides de vie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 14 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Au travail dès 7 heures du matin, le courageux Igor commence par dégager des briques creuses qui l'obstruaient la meurtrière Ouest au 1er étage de la tour Nord-Est :

14 juillet 2018.

14 juillet 2018.

Du fenestrou de mon cabinet de toilettes (au 1er étage du bâtiment Nord), j'observe la scène :

14 juillet 2018.

14 juillet 2018.

Victoire, la voie est libre !

Revenons dans la tour :

14 juillet 2018.

14 juillet 2018.

A la réflexion, je me dis que cette ouverture est bien suffisante pour l'usage que nous en aurons, agrémenter un peu une future salle de bains, et qu'il ne sera pas nécessaire de substituer là des granits taillés aux grès de la fente du parement extérieur. Après tout, il faut, pour observer cette meurtrière-ci de l'extérieur, se tordre le cou au fenestrou de mon cabinet de toilettes. Pas besoin, donc, de jeter l'argent par la fenêtre, concentrons nos efforts sur les trois autres meurtrières de la même pièce.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 15 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Quand je parlais de capharnaüm et de poussière, je n'exagérais pas.

15 juillet 2018.

15 juillet 2018.

15 juillet 2018.

15 juillet 2018.

15 juillet 2018.

15 juillet 2018.

15 juillet 2018.

D'ailleurs c'est bon connu, je suis un modèle de mesure dans mes propos et de tempérance itou.

P.S. (à 13 h 30) : Carole, à qui je viens de montrer tout cela, réagit bien.

J'ai même fait passer, comme une lettre à la poste, l'idée que c'était une connerie de vouloir conserver un salon pendant les travaux du logis. Dont acte.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 16 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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A propos de la restauration des meurtrières du 1er étage de la tour Nord-Est, j'ai réfléchi une bonne partie du week-end et je demeure indécis. J'ai le choix entre plusieurs possibilités :
1 - ne rien faire à ce stade, donc me borner le moment venu à vitrer les deux nouvelles ouvertures, au Sud et à l'Ouest ;
2 - restaurer en granit le parement extérieur de la seule meurtrière Sud ;
3 - recréer les deux meurtrières Est et Nord en m'y contentant de parements extérieurs en grès ;
4 - recréer les deux meurtrières Est et Nord et doter celles-ci ainsi que la Sud de parements en granit.

Les considérations à prendre en compte à propos de ces travaux sont notamment :
1 - leur coût ;
2 - leur opportunité en termes de maniaquerie de restauration ; il y a en effet un moment et un endroit où il faut arrêter le curseur et j'ai dit, au demeurant, que la restauration du 1er étage du logis serait laissée par moi à d'autres ;
3 - leur opportunité en termes d'usage puisque, agrémentant une future salle de bains, ces meurtrières seraient susceptibles d'offrir aux visiteurs extérieurs des vues généralement inédites sur l'anatomie des occupants de notre manoir favori (pour être franc, cet argument ne pèse guère pour moi qui considère, soit dit en passant, n'avoir que de belles choses à montrer) ;
4 - la disponibilité d'un maçon compétent, réputée totale avec BODIN.