Architecture-M.O.

Hier après-midi, j'ai poursuivi mon enquête sur le meilleur combustible en recevant la visite du plombier-chauffagiste-électricien recommandé par Marc CHALUFOUR.

J'ai commencé par l'interroger sur le chauffage aux granulés et il m'en a immédiatement dissuadé en raison des contraintes d'entretien de la machinerie qui nécessitent une présence quasi-quotidienne près de la chaudière, ce qui est peu compatible avec le caractère de résidence secondaire qu'aura très vraisemblablement notre manoir favori une fois que j'aurai passé l'arme à gauche.

Nous avons donc surtout parlé de géothermie profonde ("géothermie par sondes verticales", doit-on plutôt dire), ce qui n'est pas étonnant puisque mon interlocuteur était venu me remettre son devis en la matière et me le commenter, et s'était, pour cela, fait accompagner du représentant de "LEMASSON" dans le Calvados ainsi que d'un professionnel multi-habilité à réaliser lesdits sondages.

Ce devis prévoit, pour ma "tranche 1 de restauration" (couvrant le bâtiment Nord, le rez-de-chaussée du logis, le colombier et la chapelle), l'installation de deux chaudières de type "T-118" et 1 200 mètres de forages.

Il est entendu que je vais étudier ce devis à tête reposée, en le comparant aux deux autres déjà reçus de concurrents.

J'ai néanmoins posé les questions complémentaires suivantes :
- peut-on s'assurer préalablement qu'EdF a un réseau suffisant pour que le "tarif jaune" puisse être mis en place à la Chaslerie ?
- quel serait le coût pour moi de l'installation, du côté de mes "nouvelles terres", d'un système photo-voltaïque de génération d'électricité dont la production suffirait à couvrir les besoins d'électricité du chauffage par géothermie profonde ?
- quelles sont la durabilité et les contraintes d'entretien des canalisations de chauffage par le sol ?
- peut-on installer un chauffage par le sol quand on ne dispose que de 7 cm d'épaisseur pour l'isolation, le chauffage et le revêtement du sol ?

Il m'a été promis que je recevrai des réponses écrites détaillées à toutes mes questions (y compris sur les inconvénients des granulés).

De façon générale, l'équipe que j'avais ainsi en face de moi m'a fait excellente impression.

P.S. : J'ai oublié de signaler à mes interlocuteurs que, pour les fenêtres et aux dernières nouvelles, on ne retient plus la formule de doubles vitrages (avec UG de l'ordre de 1,4) mais celle de verres feuilletés de type "Ruysdaël" dont l'UG est de 3. Il conviendrait donc qu'ils me disent si cela change beaucoup le calibrage, donc le coût, de leur projet.
La question du choix du combustible se complique à cause d'EdF.

Ludovic ANTOINE (c'est le nom de l'artisan venu hier m'apporter son devis) m'a téléphoné ce matin. Je lui avais entretemps communiqué la dernière facture d'EdF pour le manoir. D'après les renseignements qu'il a obtenus de cette administration, le passage au "tarif jaune" serait très coûteux pour moi car je devrais payer un raccordement qui, vérification ainsi faite à titre préalable, n'existe pas à ce jour. A cela s'ajouterait le coût du changement de tous les disjoncteurs de notre manoir favori.

Donc sa première suggestion a été de me proposer d'abandonner l'idée de deux pompes à chaleur du modèle "T 118" de "LEMASSON", consommant 2 fois 30 A, soit 60 A par phase qui est le maximum du "tarif bleu", et de leur substituer une pompe plus importante, du modèle "T 130" d'une puissance de 45 kW, qui pourrait être complétée, à titre d'appoint, par une chaudière au fuel. Cela laisserait cependant, à l'intérieur du "tarif bleu", très peu de mou pour les autres équipements électriques (sans même parler de la consommation d'électricité de pompes à chaleur supplémentaires, lorsqu'il serait question de passer à la tranche 2 du programme de restauration intérieure de notre manoir favori).

J'ai fait part de mes réserves à l'encontre du fuel, la plus importante à mes yeux étant la cheminée à prévoir, avec tout l'encrassage et les ramonages qui s'ensuivent. Ludovic m'a affirmé que l'évacuation pourrait se faire "par ventouse", la sortie des gaz brûlés pouvant être dissimulée au milieu des rhododendrons du puits Ouest du manoir. Il paraît qu'une telle combinaison permettrait de limiter très nettement la longueur des forages à prévoir (700 m au lieu de 1 200 pour la seule "tranche 1" du programme de restauration intérieure), donc le coût de l'investissement immédiat.

Pour nous éviter néanmoins de buter trop vite sur le plafond de consommation d'un "tarif bleu", l'idée de Ludovic est d'essayer de jouer sur le fait que je suis également abonné en "tarif bleu" d'EdF via la ferme. Si l'un des deux abonnements était dédié à l'installation géothermique et l'autre au reste des instruments consommateurs d'électricité, on devrait pouvoir se contenter de deux "tarifs bleus".

Afin de me permettre de réfléchir à toutes ces nouvelles données à tête reposée, j'ai demandé à Ludovic de recaler son devis en conséquence, sans oublier d'y inclure l'option d'une production photo-voltaïque locale d'une partie de l'électricité nécessaire pour tout ce bazar.

Au delà de la tranche 1 de restauration intérieure de notre manoir favori dont il a été question à ce stade entre Ludovic et moi, j'ai en effet le souci que, lorsque sera venu le temps, en tranche 2, de chauffer le reste du manoir (c'est-à-dire le 1er étage du logis, au moins l'étage des écuries (pour la future salle de spectacle sous la charpente) ainsi que la tour Louis XIII), le maître d'ouvrage de l'époque puisse, sans buter sur les obstacles d'EdF, compléter l'installation, et de plus le faire pour l'essentiel dans la même chaufferie centrale que celle que j'envisage, à savoir un coin du rez-de-chaussée du colombier, donc sans avoir besoin de coloniser d'autres espaces précieux pour l'habitabilité, en les bourrant de quincailleries supplémentaires.

En d'autres termes, j'ai besoin de prendre en considération toutes les données du problème. Il me faut certes un devis corrigé pour la tranche 1 mais j'ai aussi besoin, avant de décider le lancement des travaux de ladite tranche 1, d'obtenir un maximum de visibilité sur les coûts (aux tarifs actuels) et autres obstacles techniques de la tranche 2, notamment en termes d'alimentation en électricité ou d'envahissement de mes espaces.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
0
Sébastien DUVAL était absent du chantier hier. Aujourd'hui, il était accompagné de Benoît, le nouvel intérimaire :

20 juin 2018.

20 juin 2018.

Le relèvement de 30 cm du linteau du passage au 1er étage vers la tour Sud-Ouest est quasiment terminé de ses deux côtés :

20 juin 2018, le linteau vu de la "salle dévastée".

20 juin 2018, le linteau vu de la tour.

Pour ce qui concerne la discussion de marchands de tapis dans laquelle je voulais me lancer avec Cédrick COOS, je n'ai guère insisté. J'avais expliqué que le linteau du passage entre la salle-à-manger et la future cuisine était en passe de n'être relevé que de 8 cm au lieu des 30 prévus au devis. Finalement, je me suis dit que la question n'était pas de nature à se résoudre en un simple "discount", il fallait que mes descendants aient de quoi passer là dessous sans se raboter l'occiput. Donc je me suis mis d'accord avec Sébastien sur un relèvement de 17 cm (soit un linteau à 2,12 m du sol, pour une largeur d'un mètre dudit passage), ce qui devrait suffire :

20 juin 2018.

20 juin 2018.

Bien sûr, comme 17 est nettement inférieur à 30, il ne sera pas interdit à Cédrick de me consentir un geste commercial (il est membre assidu de notre fan club favori, preuve de goût s'il en est, donc cette remarque ne devrait pas lui échapper...). Ces 2,12 m se compareront aux 2,05 m de la porte vers l'arrière-cuisine (d'une largeur de 90 cm), aux 2,10 m (au lieu de 1,80 m avant relèvement) des passages vers les tours (d'une largeur de 70 cm vers la tour Nord-Est) et aux 2,30 m (sur 1,14 m de large) du passage entre l'entrée du logis et la salle-à-manger.

Pour réussir ce dernier relèvement, Sébastien taille certains granits tirés de mes collections...

20 juin 2018.

20 juin 2018.

... ou achetés dans les parages pour la circonstance :

15 juin 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
0
De bon matin, Sébastien se plaint que je n'ai pas, hier, fait assez de compliments sur son travail dans le passage vers la tour Sud-Ouest :

21 janvier 2018.

Je lui réponds que je serai plus gentil avec lui quand il me ramènera la jeune et charmante Loukoum. Il a apprécié, en revanche, ma façon de mettre Cédrick en boîte.

21 janvier 2018.

Benoît, dont les caprices du vedettariat n'ont pas encore affecté la fraîcheur, se satisfait que ses photos apparaissent désormais sur notre site favori. En voici une autre, prise de la salle-à-manger, qui montre où le chantier en est rendu ce matin, pendant que Sébastien finit de tailler le second jambage du passage vers la future cuisine :

21 janvier 2018.

(Début de citation)

De : (...)@culture.gouv.fr
Envoyé : jeudi 21 juin 2018 09:16
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Chaslerie - Etude préalable sur la restauration intérieure du logis - Etude préalable de M. (...) sur la restauration de N.-D.-sur l'Eau.

Bonjour Monsieur Fourcade,

Votre demande d'étude pour le logis, qui concernera essentiellement des travaux d'aménagement et de confort, ne pourra être aidée par l'Etat. Par contre, les travaux qui relèveraient de la restauration pourraient évidemment bénéficier d'une participation financière de l'Etat. Pour le moment, nous avons inscrit prioritairement une nouvelle tranche de menuiserie en 2019.

S'agissant de l'étude sur l'église Notre-Dame sur l'Eau, je peux vous préciser qu'elle a fait l'objet d'observations importantes et de réserves de la part de l'Etat. A ce stade, il me paraît donc légitime qu'elle ne puisse être diffusée par la ville qui l'a commandée.

Bien cordialement

(...)
__________________________________________________________

Pierre-Paul Fourcade a écrit :
>
> Cher Monsieur,
>
> Comme vous le savez, le logis de la Chaslerie est classé extérieurement et inscrit intérieurement. Il a subi en 1884 un incendie qui a ravagé, entre autres, toute sa poutraison et conduit au déménagement vers l'aile Ouest ("aile de la belle-mère" dans mon jargon) de sa porte principale (comme l'a prouvé M. MAFFRE) et, très probablement d'autres vestiges en bois rescapés de l'incendie comme une importante cheminée (abîmée par les dégâts des eaux de 2018, 12 à ce jour dans l'"aile de la belle-mère"...) et des portes intérieures de même époque que cette porte principale. L'incendie a également ravagé, au niveau des ouvertures, des granits de la partie intérieure de ces murs extérieurs dont la restauration ne sera pas couverte par la restauration en cours des menuiseries extérieures.
>
> La restauration de ce logis est complexe puisque tous les corps de métier vont devoir intervenir dans toutes ses parties (sauf la cage d'escalier, dont la restauration sera bientôt achevée). Outre la nécessité de respecter ce que j'appelle l'"esprit des lieux", elle pose divers problèmes d'ordre technique, souvent complexes (notamment du fait du besoin de chauffage), et sera coûteuse. Il importe d'autant plus pour moi que les choses soient encadrées professionnellement que j'ai dû reprendre la maîtrise d'ouvrage malgré la chute de mes revenus et la fin de mon épargne financière. J'aurais donc besoin, également, d'un calendrier réfléchi et raisonnable de mise en œuvre.
>
> Il me paraitrait opportun de confier cette étude préalable à M. Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine. Je ne lui en toutefois pas encore parlé clairement à ce stade.
>
> Je souhaiterais en effet savoir au préalable si la D.R.A.C. accepterait de subventionner cette étude.
>
> Par ailleurs, et indépendamment de ceci mais sur un sujet connexe, je m'interroge sur l'attitude d'un confrère de MM. MAFFRE et PAQUIN qui, ayant réalisé une étude préalable sur l'église Notre-Dame-sur-l'Eau de Domfront, chercherait à en freiner la diffusion, bizarrement à mes yeux (ceci à plusieurs égards). A votre connaissance, une telle étude préalable serait-elle néanmoins "accessible au public" ? Concrètement, quelles sont à votre connaissance les pratiques normales en la matière ?
>
> Bien cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
0
Cette après-midi, Sébastien et Benoît ont fait glisser dans son emplacement final le linteau qui était en attente dans la cuisine :

21 juin 2018.

21 juin 2018.

21 juin 2018.

Voici l'aspect de ce chantier en fin de journée, vu de la future cuisine...

21 juin 2018.

21 juin 2018.

... et vu de la salle-à-manger :

21 juin 2018.

21 juin 2018.

Voici les linteaux qui serviront de plafond au passage entre la cuisine et la salle-à-manger (ils viennent d'être passés au kärcher mais je les trouve bien rouges et espère que Sébastien, notre artiste favori - voyez comment je le fayote quand il le faut - , saura nous faire sauter cette croûte rouillée) :

21 juin 2018.

Enfin voici le passage vers la tour Nord-Est, une fois décoffré en fin de journée :

21 juin 2018.

Notre site favori comporte, à ce jour, 7 185 messages relatifs au "Journal du chantier", répartis sur 360 pages. J'ai cliqué sur la première et relu les messages correspondants.

Je trouve que le texte n'a pas pris une ride, c'est satisfaisant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
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Dans l'épaisseur du passage entre la salle-à-manger et la cuisine, il est prévu de juxtaposer 4 solides linteaux de granit (en lieu et place, on s'en souvient, avant ce rehaussement, de 3 linteaux de chêne brûlés et vermoulus et d'un, cassé, de granit). En cette après-midi, Sébastien et Benoît ont installé les deux linteaux intermédiaires, ceux qui me paraissaient trop rouges hier et dont ils ont fait disparaître ce matin la pellicule de dépôt ferrugineux.

Chacun de ces linteaux pèse plus de 200 kg, ce qui n'en facilite pas la manipulation :

22 juin 2018.

Mais Sébastien et Benoît sont de solides gaillards...

22 juin 2018.

22 juin 2018.

... et Loukoum leur prête main forte :

22 juin 2018.

Donc ça avance :

22 juin 2018.

Voici les trois premiers linteaux en place en fin de journée :

22 juin 2018.

Je trouve que tout cela a une vraie gueule manoriale, isn't it ?

22 juin 2018.

Sébastien n'est pas mécontent non plus. Pour fêter ça, il nous présente son plus beau profil...

22 juin 2018.

... pendant qu'il commence à boucher le trou au-dessus des linteaux :

22 juin 2018.

Une fois de plus, je suis donc très satisfait du travail de l'entreprise BODIN :

22 juin 2018.

Lorsque le travail sera achevé dans ce passage-ci...

22 juin 2018.

... je compte demander à BODIN de poursuivre en changeant un gros linteau cassé qui se trouve entre l'entrée et la salle-à-manger.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 23 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
0
Le chantier du jour à 7 heures du matin. Nous sommes ici au 1er étage de la tour Nord-Est :

23 juin 2018.

23 juin 2018.

23 juin 2018.

23 juin 2018.

Le plafond était dans cet état depuis 1991 au moins.

23 juin 2018.

23 juin 2018.

Sur l'appui de la fenêtre, des bougies attendent d'être enlevées depuis le mariage de mon aîné, il y a quatre ans :

23 juin 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 23 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
0
Comme je m'en doutais, il y avait une bonne couche de ciment sous le plâtre :

23 juin 2018.

23 juin 2018.

Tout cela fait beaucoup de gravats...

23 juin 2018.

... que Christian va déposer du côté des "Martiens" de manière à permettre d'encaisser l'allée qui descend vers les champs loués au G.A.E.C. de la famille LEMOINE. Ainsi Christian, au volant du "Valtra" peut faire un bout de course avec les VTTistes :

23 juin 2018.

Pendant ce temps, Igor fait tomber ces enduits débiles...

23 juin 2018.

... ainsi que le plâtre corrompu du plafond :

23 juin 2018.

23 juin 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 23 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
1
Igor et Christian ont travaillé jusqu'à 17 heures :

23 juin 2018.

23 juin 2018.

23 juin 2018.

La grande nouvelle du jour est qu'en retirant ces enduits débiles, ils ont fait réapparaître deux meurtrières, de part et d'autre du passage vers la chambre :

23 juin 2018.

Celle de droite m'intrigue tout particulièrement car, selon les plans du logis que nous connaissons, je ne comprends pas sur quoi elle a pu déboucher. On est en effet là dans l'épaisseur (actuelle, et depuis le XVIIIème siècle au moins) de la maçonnerie :

23 juin 2018.

Autre remarque, on n'aperçoit pas, à ce stade du moins, de trace de meurtrière sur le mur d'en face...

23 juin 2018.

23 juin 2018.

... qui, il est vrai, à dû être fortement remanié après l'incendie de 1884. Celui-ci a dû être particulièrement destructeur dans cette tour puisque les linteaux de la fenêtre et de la porte de l'étage sont en béton...

23 juin 2018.

23 juin 2018.

... tout comme, on l'a déjà remarqué, le linteau et l'appui de la fenêtre de droite au rez-de-chaussée de la même tour.

Ces deux meurtrières ainsi retrouvées ont autre chose de bizarre selon moi, à savoir leur hauteur par rapport au sol de la pièce de l'étage, nettement moindre ici, dans la tour Nord-Est, que celle de leurs équivalentes dans la tour Sud-Ouest que voici :

23 juin 2018.

23 juin 2018.

Enfin, pour en terminer avec mes observations du jour, si l'on voit bien que la cheminée a été remontée à la hâte à la suite de l'incendie de 1884, je n'ai pas constaté, au niveau des sablières, de désordre comparable à celui de la tour Sud-Ouest :

23 juin 2018.

Avec ces découvertes, je trouve qu'on n'a pas perdu notre journée.

La poursuite des travaux dans cette tour est néanmoins suspendue en attendant le retour d'Igor, dans deux semaines me dit-il.
En roulant, je pensais à cette meurtrière découverte hier et qui débouche actuellement dans la maçonnerie.

Elle me paraît prouver que la tour Nord-Est (au moins) a précédé le logis. Or mon intuition était de longue date que les deux tours flanquant le logis sur une diagonale sont plus anciennes que lui.

Il faudra essayer de comprendre comment cette meurtrière se combine avec le cicatrice d'ouverture, également à l'étage, sur le pignon Nord du logis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
0
Au premier étage de la tour Nord-Est, on n'en saura probablement pas davantage sur ces fameuses meurtrières avant 15 jours.

Derrière la brique creuse qui obstrue celle de droite...

25 juin 2018.

... je n'y vois goutte :

25 juin 2018.

Et dans l'autre, près du lavabo, ...

25 juin 2018.

... mon appareil photo se cale sur la toile d'araignée du premier plan :

25 juin 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 26 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
0
Dans l'ancienne et future cuisine du bâtiment Nord...

26 juin 2018.

26 juin 2018.

... l'heure est venue pour Sébastien de faire le ménage :

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

Il teste également les couleurs de joints pour le cul du four, étant signalé que, par pudeur et, surtout, par égard pour les demoiselles membres de notre fan club favori (s'il en existe), je me garderai de citer l'expression qu'utilise, pour le désigner, l'équipe au travail ici :

26 juin 2018.

Du côté de la salle-à-manger, Benoît maçonne :

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 26 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
0
Je poursuis la négociation sur le prix avec le propriétaire de 150 m2 de pavés de grès armoricain usés de ces modèles (les carrés font 20 x 20 cm) :

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

La municipalité qui les lui avait vendus et que j'ai consultée refuse d'en céder davantage (elle les garde pour de futurs ronds-points, sachant qu'elle en est déjà cernée...).

Or la cour de notre manoir favori a une surface de près de 500 m2. Et je dois tenir compte des pavés qui seraient abîmés à l'occasion de leur chargement puis de leur déchargement, sans parler des autres manipulations.
La journée d'hier a été très occupée pour moi par la recherche d'un établissement susceptible d'accueillir ma mère et les échanges à ce sujet avec ma sœur, et aussi par la recherche de linteaux de granits à Rouellé, où je me suis heurté à un refus de m'en céder, jusqu'à Coulouvray-Boisbenâtre, où j'ai renoncé à participer à la vente aux enchères d'aujourd'hui.

Pendant ce temps, notre chantier favori n'a pas connu d'évolutions spectaculaires, en tout cas que j'aie documentée par des photos. Après avoir fini de jointoyer (mais pas encore brossé) le cul du four...

27 juin 2018.

... Sébastien a commencé effectivement les travaux de maçonnerie de la "tranche 1 de restauration des menuiseries extérieures du logis"...

27 juin 2018.

... tandis que Benoît mettait de l'ordre dans le chantier...

27 juin 2018.

... utilisant pour ce faire la benne du "Valtra". En fin de journée, Christian m'a laissé le message que lui-même venait de déchirer une roue arrière de ce tracteur, je ne sais pas encore comment.

Ce matin, je devrai finir de remplir et expédier à MetLife mon dossier médical puisque j'ai enfin reçu la pièce qui me manquait, puis préparer un courrier à la magistrate d'Avranches qui m'a demandé de lui préciser mes pouvoirs face au dernier locataire défaillant. Enfin, je dois assister à une visite du Haras du Pin organisée par le conseil départemental de l'Orne avant de poursuivre vers Paris de manière à participer à une réunion familiale demain, autour de mon cadet.

Si l'on ajoute à cela quelques menues interventions, dans l'urgence, dans notre combat anti-éolien (voir à ce sujet l'excellent article de mon ami Patrice CAHART), on comprendra que je n'ai guère de temps à consacrer dans l'immédiat à notre site favori. D'autant que j'utilise mes moments de répit pour avancer dans la lecture de l'excellent livre d'Alexandre MARAL sur "Les derniers jours de Versailles", un récit tout à fait captivant et dont on ne se lasse pas de suivre les péripéties.

P.S. : Christian m'apprend qu'il a frotté le pneu contre une pièce de métal qui, à force de se dévisser à l'usage, avait fini par dépasser de la porte charretière. J'avais, de longue date, remarqué ce défaut mais omis de le réparer. Comme quoi, il ne faut négliger aucun détail. En sens inverse, il est de fait également que j'ai toujours demandé aux différents conducteurs du "Valtra" de faire attention à ne jamais toucher les battants de cette porte, en dépit de son étroitesse relative.

P.S. 2 : Vérification faite, il y a bien eu faute du conducteur qui ne s'est pas contenté de frotter ce bout de métal mais, bel et bien, l'ensemble du battant :

28 juin 2018.