Architecture-M.O.

J'ai profité du calme de ce dimanche matin pour aller faire un tour dans le colombier et m'imprégner de l'atmosphère des deux chambres en cours de redéfinition dans les étages. J'ai pris de nombreuses photos, notamment des vues par les fenêtres, et constaté que, sur tous les plafonds, y compris dans l'ancien (ancien des années 1950) salon du rez-de-chaussée, il y avait ces frisettes (...). De plus, les solives du salon ont été bricolées de façon fort médiocre, ce qui me confirme pleinement dans mon opinion que mes prédécesseurs de l'époque étaient (...).

Hélas, mes difficultés à travailler sur l'ordi n°2 me freineront dans la mise en ligne de ces photos. Quant à l'ordi n°1, j'en arrive à me demander si je pourrai faire réparer la connexion défaillante. Et quand, d'ailleurs, puisque les ponts freinent la vie économique et que je dois rester ici, en semaine, pour surveiller notre chantier favori ?
Voici l'aspect du chantier ce matin à 8 heures dans la chambre du 2ème étage du colombier. Le cloisonnement de l'étage a disparu...

6 mai 2018.

6 mai 2018.

... de sorte que la chambre est désormais dotée de 4 fenêtres dont voici les vues :

6 mai 2018.

6 mai 2018.

6 mai 2018.

6 mai 2018.

Pas mal, n'est-ce pas ?

P.S. : Je n'arrive pas à m'adapter au logiciel de traitement des photos de l'ordi n°2. Je sens que je vais être empoisonné un bon moment par la panne de l'ordi n°1.

P.S. 2 (du 7 mai 2018) :

6 mai 2018.

6 mai 2018.

C'est mieux comme cela.
Je recevrai en fin d'après-midi l'un des plombiers contactés qui viendra me présenter son devis de géothermie profonde.

François LAUTOUR est passé hier soir m'expliquer les points auxquels il faut que je fasse attention. J'espère qu'il pourra participer au rendez-vous, jouant ainsi le rôle de conseiller neutre et compétent dont j'ai besoin pour limiter les erreurs.

Il est bien sûr essentiel que je sache indiquer aux plombiers consultés quels volumes j'entends chauffer, c'est-à-dire mon planning de chantier ou, en d'autres termes, de livraison de pièces habitables. Or, en raison de toutes les contraintes que j'ai déjà signalées, et encore dernièrement, ceci est très difficile pour moi. Sur un sujet comme la géothermie, ma contrainte financière jouera un rôle particulièrement critique, et ceci de multiples façons très délicates à réconcilier.

Par exemple, je ne vois pas comment je pourrais financer la restauration de l'étage du logis. Placé au pied du mur, ma priorité sera de chauffer le bâtiment Nord et le rez-de-chaussée du logis.

Quant à l'"aile de la belle-mère" dont la restauration pose des problèmes complexes de partis à retenir (d'abord à propos de l'escalier), je ferai au mieux pour réorienter les travaux dans une bonne direction mais je suis bien conscient que je ne pourrai avancer là qu'à sauts de puce et serai incapable, faute de moyens financiers suffisants, d'y finaliser quoi que ce soit.

Après tout, lorsque je regarde une vidéo diffusée il y a 5 ans sur FR3, je me dis que je ferai mieux, au moins au terme de ma vie, qu'avoir livré 2 ou 3 pièces comme je le supputais alors pour l'heure de ma retraite, désormais sonnée.

("Donner des racines à mes fils"... "Clairement le projet familial"... Mon Dieu, que j'étais con ! Mais je suppose que je le suis toujours, même si un très long hiver est passé par là et a fini de briser de telles perspectives...).
Il règne, entre Christian et Igor, une parfaite ambiance de travail.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

Dommage qu'Igor ne soit pas plus souvent disponible, on ferait de grandes choses.

D'ores et déjà, l'idée de faire disparaître le plafond de la chambre du 2ème étage du colombier se révèle avoir été brillante (n'ayons pas peur de le dire). Les premiers résultats sont en effet des plus convaincants.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

Je laisse néanmoins du grain à moudre au "débat familial" ("if any"). Je veux dire par là que j'ai délibérément stoppé le démontage de ce plancher de comble sur environ un quart de sa surface, du côté Nord dudit colombier. De la sorte, il serait loisible de conserver là une mezzanine susceptible d'accueillir, par exemple, un bureau, tout en bénéficiant de la lumière du jour à travers la lucarne Nord-Est qui serait alors vitrée.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

De même, de cette mezzanine, on pourrait valoriser la vue, à travers les chevrons du brisis Nord du colombier, vers la charpente des écuries.

7 mai 2018.


Bien entendu, il conviendrait de remplacer l'escalier moche et incommode actuel par une structure métallique arachnéenne que prolongerait une rampe pour la mezzanine.

Si l'on ajoutait un éclairage de la qualité ROBVEILLE dans la poutraison et si l'on faisait en sorte que toutes les pierres de cette chambre soient apparentes, on disposerait là d'un haut-lieu de notre manoir favori, à tous les sens du terme !

Cela "vaudrait le détour" assurément !
Ces questions de chauffage sont très compliquées pour ma 'tite tête.

J'ai reçu ce soir la visite du plombier recommandé par une amie, accompagné par le représentant du constructeur de pompes à chaleur LEMASSON. De mon côté, j'étais seul pour examiner le devis que j'avais reçu.

J'ai précisé d'entrée de jeu que ma demande de chauffage performant concerne prioritairement le bâtiment Nord et le rez-de-chaussée du logis. En effet, si je dois, comme il semble, continuer à supporter seul le coût des travaux, j'exclus d'arriver à restaurer le 1er étage du logis, donc la question de son chauffage ne se posera pas pour moi. Quant à l'ensemble constitué par le colombier et le salon de l'"aile de la belle-mère", je n'entrevois pas de pouvoir y livrer de pièce restaurée au cours des dix prochaines années.

Cette réunion m'a permis de me faire expliquer les différences entre la géothermie par puits forés en profondeur (du type auquel j'ai réfléchi à ce stade) et la géothermie en présence d'une nappe phréatique. Je retiens qu'il serait très avantageux, en raison de moindres longueurs de forages, de trouver ici une nappe générant un débit d'eau de 10 m3/h.

Sur ces bases, les orientations suivantes ont été retenues :
1 - faire évaluer par ce plombier le débit d'eau des deux puits actuels de la Chaslerie, celui du fournil de la ferme et celui à gauche du chemin de la D 22 vers le colombier ; pour cela, mesurer d'abord la profondeur de chacun de ces deux puits ; ensuite, ce plombier disposera sa pompe ;
2 - si le débit de ces puits est insuffisant pour les besoins de chauffe calculés par LEMASSON, faire procéder à un forage d'eau par un spécialiste habilité, en veillant à ce que le devis de celui-ci prévoie un prix pour l'abandon du forage ;
3 - si ces deux pistes sont bouchées, envisager des forages profonds.

A noter que ce plombier me confirme qu'il serait possible, sans perte significative de rendement thermique mais moyennant un surcoût, d'installer la chaufferie au rez-de-chaussée du colombier, solution qui a clairement ma préférence car elle me permettrait de réserver à d'autres usages le "cul-de-basse-fosse" (autrement dit, le rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest).

Accessoirement, je dois, dans l'immédiat, transmettre à mes interlocuteurs la documentation technique fournie sur l'isolant "Skytech" par le charpentier-couvreur BOUSSIN-LIEGEAS.
Comme Nicomède, j'incline à penser, après être allé respirer l'atmosphère de la chambre du 2ème étage du colombier, que cette idée de mezzanine ne tient pas la route.

Quant au plancher de cette pièce, je me dis que les lattes de chêne des années 1950 sont moches (car trop étroites, toujours cette lésine du prédécesseur) et qu'en plus, il en manque là où j'ai fait sauter le ridicule cabinet de toilettes riquiqui précédent. Donc j'ai bien envie, une fois qu'on aurait arraché l'ex-future-mezzanine et son escalier moche, d'en faire autant avec le plancher de cette pièce. Cela aurait en outre l'avantage de permettre de purger le colombier de sa dernière frisette à la con, celle du plafond de la chambre du 1er étage.

De la sorte, il n'y aurait bientôt plus de plancher intermédiaire entre le sol de la cuisine-provisoire-qui-dure et le haut de la charpente du colombier. C'est ce qui s'appelle remettre le dossier à plat ou je n'y connais rien. Avant, bien sûr, de réintroduire de nouvelles séparations, celles-ci en matériaux appropriés, notamment aux fins d'isolation. Mais, dans l'intervalle, le colombier retrouverait ses dimensions intérieures d'origine, une expérience qui pourrait donner lieu, au minimum, à de très belles photos.

Comme on le voit, il est de fait que mon recrutement récent d'un charpentier, plus sa bonne entente avec Igor, me conduisent à privilégier les travaux de charpente tant qu'Igor est disponible. Mais, en réalité, je dois réfréner cette tendance si je veux que, vendredi matin, l'intervention des compagnons de Jean LEMARIE, pour finir de déménager les meubles, soit aussi efficace que possible.
Christian et Igor ont donc démantelé aujourd'hui l'ex-future mezzanine :

9 mai 2018.

... et commencé à démonter le dernier tronçon de l'escalier :

9 mai 2018.

Les lattes du parquet sont provisoirement conservées au 2ème étage du colombier :

9 mai 2018.

Sans surprise, l'effet est bœuf dès qu'on entre dans la pièce !

9 mai 2018.

Mais nous ne nous sommes pas arrêtés là. J'ai en effet demandé à Igor de faire disparaître l'enduit en ciment du mur Nord de cette pièce car je me doutais qu'on pourrait faire une découverte intéressante :

9 mai 2018.

9 mai 2018.

9 mai 2018.

9 mai 2018.

Et, en effet, il est ainsi démontré que ce mur était également percé initialement de trous de colombes, disposés ici en quinconces :

9 mai 2018.

Sur la photo précédente, je n'ai pas de mal à en dénombrer plus de trois et peut-être six. Il n'est pas exclus que je charge Igor de les rétablir, ainsi qu'il l'avait déjà fait, à ma demande, sur les murs Est et Sud, massacrés dans les années 1950 pour créer des niches abritant des étagères.

Il est donc établi que les travaux des années 1950 ont prétendu effacer ces trous de colombes du mur Nord également. Tout cela pour percer ici une ouverture qui a servi à faire entrer indirectement un peu de lumière du jour dans le w.-c. particulièrement mal conçu qui avait été installé derrière ce mur, w.-c. que j'ai fait disparaître il y a quelques années déjà.

Je vois là la confirmation que le colombier a traversé trois phases de travaux :
- sa construction avec un millier de trous,
- au XVIIIème siècle, l'aménagement d'un logement sur les deux niveaux du bas, sans doute destiné au chapelain attaché au manoir ; témoigne de cette datation la forme typique des linteaux des ouvertures extérieures correspondantes ; à la même occasion, les parements intérieurs ont été modifiés de manière à faire disparaître l'équivalent de deux étages de trous de colombes ; enfin le conduit de la cheminée a été introduit dans le gros-œuvre avec la souche extérieure gringalette que nous connaissons ; j'ai toujours pensé que la charpente a été modifiée alors, pour lui donner l'aspect mansardé actuel, peut-être pour favoriser le tirage de la cheminée (je regretterai longtemps que M. MAFFRE n'ait jamais, malgré mes demandes, voulu examiner la question sérieusement, se bornant ici, d'après moi, à donner un premier indice alarmant sur son caractère, impression hélas confirmée depuis lors) ;
- dans les années 1950, les interventions multiples, mal inspirées et malfaisantes d'Henri LEVÊQUE, père de mon vendeur, dont je suis en train d'essayer, sinon de purger enfin ce bâtiment, du moins de limiter les effets les plus désastreux (à l'exception de la forme de ses fenêtres, bien que je les trouve ratées ; cette mansuétude de ma part s'explique pour l'essentiel par des considérations d'habitabilité).

P.S. : Pour info, ma belle-fille a souhaité, à une époque récente, dissimuler les trous de colombes (car "nids à poussière") derrière une isolation thermique digne d'un chalet savoyard.
"No comment", ça vaudra peut-être mieux.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 10 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Aile "de la belle-mère" - Cave
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Jean LEMARIE vient de me prévenir que, de son côté, ils seront 4 demain matin pour transporter les meubles. Avec un tel renfort pour Igor et Christian, on devrait y voir plus clair dans le salon, la "salle dévastée" et mon ancienne chambre du logis. J'aimerais qu'on vide également la cave.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 11 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Au terme de cette journée de déménagement, le salon a changé d'allure :

11 mai 2018.

Il a en effet été débarrassé des meubles qu'il abritait depuis les dégâts des eaux de cet hiver ou les travaux de la salle-à-manger du logis.

Ce soir, le garde-meubles n'est pas encore saturé car, derrière la protection contre la poussière du chantier,...

11 mai 2018.

... Christian veille au bon ordre du stockage :

11 mai 2018.

Les grandes tables ont pris la direction des entrepôts de Jean LEMARIE :

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

On a laissé dans le salon les meubles qui s'y trouvaient avant l'hiver :

11 mai 2018.

Il faudra prévoir de nouvelles corvées pour traiter le mobilier restant aux étages du logis et dans la cave. J'ai néanmoins profité de la présence de tous ces malabars pour faire évacuer vers un coin du garde-meubles les radiateurs en fonte qui se trouvaient dans les étages du colombier :

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

Pour le sol de la pièce au 2ème étage du colombier, plutôt que le parquet aux lattes mesquines installé là dans les années 1950, ...

11 mai 2018.

... Jean LEMARIE me recommande un parquet du modèle suivant :

Ceci me conviendrait tout à fait et je pense que Christian saurait le fabriquer et le poser.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Et quid sur le pan Ouest du mur Nord, me direz-vous ?

Là, je ne décelais qu'une ou deux traces d'anciens trous de colombes :

11 mai 2018.

Même motif, même punition :

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

Résultat des courses ici : 4 dont un bien abîmé :

11 mai 2018.

En réalité, sur ce pan du mur Nord, le massacreur des années 1950 n'a guère que bousillé des trous de colombes pour installer la porte vers l'escalier imbécile que nous savons.

Il y avait déjà eu des dégâts à une époque antérieure où le ciment n'était pas encore à la mode, afin de percer une plus petite ouverture entre ce niveau du colombier et les combles des écuries. Mais, comme le montre l'avers de cette niche, ce trou avait été bouché partiellement à la brique creuse et au ciment, à l'évidence à l'initiative du même abruti :

11 mai 2018.

Mauvaises nouvelles aujourd'hui : dans le prolongement des recommandations du plombier passé ici il y a une semaine, j'ai demandé à Christian de mesurer les dimensions de mes deux puits. Voici les résultats :
- le puits le plus proche du manoir a un mètre de diamètre intérieur ; la surface de l'eau est à 2,40 m de profondeur mais il est bouché ; il n'y a guère qu'une pellicule d'eau dont le reflet m'avait trompé ;
- le puits du fournil de la ferme a 90 centimètres de diamètre ; l'eau est à 2,70 mètres de la surface, elle est claire et le fond est à 6 mètres.

Je transmets ces données à ce plombier afin qu'il vide le second puits pour en déterminer le débit.

Selon le foreur recommandé avec qui j'ai pris rendez-vous pour qu'il vienne établir son devis après-demain, il y a peu de chance qu'on trouve un débit d'eau de 10 m3/h dans le secteur.

A ce stade, il semble donc que je doive me préparer à suivre la préconisation de Nicomède, c'est-à-dire à étudier l'hypothèse d'un chauffage par granulés ou par copeaux de bois. Certes, je suis producteur de bois mais il faudrait alors réserver un volume suffisant pour le stockage du combustible et pour sa chaudière, installation certainement plus encombrante qu'avec la géothermie et nécessitant en outre une cheminée. A première vue, deux endroits seraient alors envisageables pour une telle chaufferie :
- au rez-de-chaussée du colombier, une partie significative de la cuisine-provisoire-qui-dure, dont il faudrait affecter l'une des deux fenêtres au remplissage périodique de la poche de stockage ;
- au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, mais cela mobiliserait un volume dont la qualité du sol dallé mériterait des usages plus nobles. Je m'y étais toutefois préparé en dotant cette pièce de multiples réservations pour le passage de fluides à toutes fins utiles.

Dans les deux derniers cas, il faudrait qu'une bonne partie du simili-chemin herbagé qui borde l'aile Ouest soit rendu carrossable en toutes saisons, ce qui n'est pas gagné.
Christian a continué à faire le ménage dans la chambre du 1er étage du colombier. La voici débarrassée de son plancher sur la plus grande partie de sa surface :

14 mai 2018.

14 mai 2018.

Ces planches serviront à restaurer le plancher de l'étage de la charretterie.

Dans l'immédiat, nous n'avons pas enlevé les solives car elles retiennent deux malheureux éclairages au néon des années 1950 qui peuvent encore servir quelques semaines supplémentaires en attendant qu'il soit statué sur le conduit de cheminée (réflexion qui, comme on l'a compris, n'est pas sans lien avec celle sur le choix du combustible pour le chauffage).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Dans le cadre de la première tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, Roland FORNARI...

14 mai 2018.

... est venu récupérer les deux grilles de la cage d'escalier. Christian l'a aidé à les démonter :

14 mai 2018.

14 mai 2018.

Nous avons également évoqué la forme que pourrait avoir une future gloriette.
Bonsoir PPF

J'ai peut être une solution miracle et économique pour ton chauffage. Je suis en train de l'étudier pour moi, à Marrakech.
Cela s'appelle le BTES et il y a un exemple ici au Canada.
Pour simplifier, tu stockes dans le sol de la chaleur en été. La terre monte en température jusqu'à 50°C et tu la restitues en hiver par des canalisation d'eau chaude reliées à ton chauffage (radiateur ou plancher chauffant) . Il faut faire des petits forages dans le sol jusqu'à moins de 20 m. La terre est chauffée par des nappes solaires disposées sur le sol ou sur des toits de bâtiments utilitaires.

Je te tiendrai au courant de mes recherches et je suis déjà en contact avec un expert en France. Il sait comment faire des forage diamètre 8 cm avec une foreuse portable à 2000 €.
Il va m'envoyer de la lecture....

N.D.L.R. : On va prendre le temps d'étudier cela. Mais je ne suis pas sûr que la terre soit aussi chaude ici que chez toi.

Et je me demande si les nappes solaires en question ne sont pas trop invasives pour mon goût. Et combien de temps une telle installation peut fonctionner, ça ne m'a pas l'air très costaud.
Bonjour,

Pourquoi vouloir chauffer tout votre manoir, vous pourriez envisager une autre approche, quand ? pour qui ? et où dans les locaux, et compléter les aménagements existants par quelques poêles de bon rendement, à pellets à bûches (pour les jeunes puisque vous avez du bois) un ou deux radiateurs mobiles électriques pour les dépannages, chauffe serviettes dans les salles d'eau,
pour l'eau chaude des petits chauffe eau, voire des chauffe eau instantanés et une brouette ☺ pour bouger bûches, sacs de pellets et radiateurs, j'ai 76 ans et donc l'expérience de la retraite et du déclin physique.

Vous auriez ainsi l'esprit plus libre et la trésorerie pour remettre en état quelques coins douillets dont vous pourriez profiter après plus de 25 ans à grelotter, pas de problème de fluides à gérer en cas de gel, juste des conduits à tuber, et laissez aux futurs occupants la responsabilité d'améliorer, ou pas, ce que vous aurez fait.

Bonne réflexion et bon courage,

Cordialement,

N.D.L.R. : Si j'agissais ainsi, je ne serais plus le PPF qu'on aime dans les chaumières. A tort ou à raison, je me suis assigné pour mission de laisser la Chaslerie "plus propre que trouvée en entrant". A quoi cela servirait-il de restaurer l'enduit des murs, par exemple, si l'on devait ensuite les casser de nouveau pour encastrer des tuyaux de chauffage ? Je compte avancer à mon pas, autant et aussi longtemps que je le pourrai, mais sans jamais dévier de ma ligne : ne pas transiger avec la qualité. Et si je dois crever de froid un jour, tant pis, on en trouvera, probablement, que cela réjouirait.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Charretterie
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Avec les planches retirées du 1er étage du colombier...

16 mai 2018.

... Christian a commencé à restaurer le plancher de l'étage de la charretterie :

16 mai 2018.

La partie restaurée, donc solide, est en bas de la photo. Le résultat me satisfait pleinement car discret et efficace.