Architecture-M.O.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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"Le bon ouvrier a de bons outils" comme me le disait souvent ma grand-mère Julietotte.

Et le fait est qu'avec deux marteaux-piqueurs électriques costauds (le plus gros des miens pèse 12,5 kg), Igor et Cristi n'auront pas eu trop de mal à dégommer les enduits au ciment de la salle-à-manger.

Moralité : dès avant 18 heures aujourd'hui, j'irai leur chercher un outil encore plus puissant, un marteau-piqueur pneumatique pour que, demain, ils soient dans les meilleures conditions de travail pour dézinguer le carrelage moche du sol de cette pièces, plus les très hideux granits de l'âtre.

Espérons que la météo de la nuit prochaine ne contrariera pas un si plaisant programme.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, toute trace d'humidité a fini par disparaître du mur Ouest. Le problème venait donc bien de ce stupidissime enduit au ciment :

1er mars 2018.

1er mars 2018.

Tant qu'on y est, vue imprenable sur les fondations rondes de la tour :

1er mars 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Demain, Igor sera seul sur le chantier, Cristi nous fera défaut, ai-je appris ce soir. Igor devrait se consacrer à la démolition du sol moche de la salle-à-manger du logis. Voici le marteau-piqueur pneumatique que je suis allé louer pour lui chez "Axel" à Flers :

Comme je le lui ai dit ce soir pour le motiver, l'objectif sera de rechercher s'il n'y avait pas un puits sous la dalle de béton. C'est en tout cas ce que m'avait affirmé, il y a près de 25 ans, l'un des premiers visiteurs de notre manoir favori lors de "Journées du patrimoine" ; il disait avoir bien connu les lieux avant ces travaux dus à Henri LEVÊQUE.

Bien sûr, si on retrouve la trace de ce puits, on essayera de le déboucher.

Il ne faut pas oublier en effet qu'avant la Révolution, l'actuelle (ou ex, en l'état du chantier) salle-à-manger du logis était une cuisine, ainsi qu'en atteste un inventaire révolutionnaire.
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 2 mars 2018 07:48
À : bodin.ste@gmail.com
Objet : Chaslerie - Message pour Cédrick COOS

Cher Cédrick,

Nous étions convenus que, compte tenu de l'urgence, vous me délégueriez Sébastien pour enduire le mur d'échiffre du grand escalier de la Chaslerie.

En fait, la DRAC m'a annoncé hier qu'elle m'accordait un délai de grâce de 4 ans pour réaliser ces travaux.

Dans la mesure où, d'une part, il reste divers travaux d'électricité, de plomberie et de menuiserie à effectuer dans ladite cage d'escalier et où, d'autre part, nous avons intérêt que l'ensemble des enduits soit d'un seul jet, j'aimerais beaucoup reporter les travaux que vous aviez bien voulu prévoir pour le 12 mars prochain.

Si cela vous pose un problème, reparlons-en.

Bien cordialement,

PPF

P.S. : Les travaux d'Igor, hier (cf site favori), ont révélé que le linteau de la porte de séparation entre la salle-à-manger et l'entrée du logis était bien fatigué. Il y aura donc une intervention à prévoir là aussi, dès que j'aurai retrouvé un architecte du patrimoine.

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Le mystère s'épaissit, un second trou vient d'être mis à jour :

2 mars 2018.

On dirait que l'emplacement des deux n'est pas fortuit puisque la paire est centrée comme la pièce et que l'alignement est dans le sens de sa longueur :

2 mars 2018.

Mais quelle pouvait être l'idée du concepteur ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Menuiserie - Logis
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Le dessous des lattes de chêne était parfois pourri...

2 mars 2018.

... notamment au-dessus de gaines métallique de fils électriques, gaines qui avaient rouillé sous le carrelage, en particulier aux endroits où le carrelage présentait des fissures, elles-même dues à des fissures de la dalle de béton sous-jacente :

2 mars 2018.

Pour le reste, le travail avance et, ne serait cette vitrine dont Carole a planqué la clé je ne sais où, ce qui nous empêche de la vider pour pouvoir la déménager, ce carrelage moche devrait avoir totalement disparu en fin de journée :

2 mars 2018.

Il restera à statuer sur le sort de la dalle de béton sous-jacente. Je serais tenté de la bazarder également.
Pas facile, en l'état du chantier, d'organiser des réunions de travail dans notre manoir favori : il ne reste plus de disponible ou même d'accessible que l'ancienne cuisine du bâtiment Nord, qui me sert cet hiver de bureau :

3 mars 2018.

3 mars 2018.

En nous y tassant, hier en début d'après-midi, nous avons néanmoins pu tenir l'A.G.O. annuelle de l'A.D.D.O.O.E. et, en particulier, préparer de nouveaux arguments de fait que nous communiquerons à l'excellent Me Francis MONAMY, notre avocat dans nos combats anti-éoliens.


Nous avons également évoqué la consultation nationale, en cours via internet, lancée par le gouvernement à propos de son scandaleux projet de décret tendant à se coucher devant les promoteurs éoliens. A ce titre, nous avons qualifié d'excellente la contribution de l'un des nôtres, que voici :

(Début de citation)

> Début du message réexpédié :
>
> De: Robot Consultations Publiques - SG/SPSSI/CPII/DOSO/ET <robot-consultations-publiques.csso@developpement-durable.gouv.fr>
> Objet: [Consultations publiques du MEEEM] Confirmation du dépôt d'un commentaire sur le site des consultations publiques
> Date: 2 mars 2018 à 14:44:02 UTC+1
> À: xtpresse@me.com
>
> Bonjour Xavier de Thieulloy,
>
> vous avez déposé un commentaire sur le site des consultations publiques
> du Ministère de la Transition êcologique et solidaire
> http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Les consultations publiques du ministère de la Transition ...
> www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Espace de consultations publiques du ministère de la Transition écologique et solidaire
>
> au sujet de la consultation CSPRT du 13 mars 2018 - Projet de décret
> relatif aux éoliennes terrestres et portant diverses dispositions de
> simplification et clarification du droit de l'environnement.
>
> Date et heure du dépôt : le 02/03/2018 à 14:44
> Titre de votre commentaire : questions sur le projet de décret
> Votre commentaire :
> Consultation sur le « Projet de décret relatif aux éoliennes terrestres
> et portant diverses dispositions de simplification et clarification du
> droit de l’environnement »
>
> Le projet de décret en objet appelle de ma part diverses remarques et
> questions :
>
> Pourquoi déroger au droit commun en matière de contentieux
> administratif ?
> Le droit commun serait-il trop favorable aux justiciables en général,
> auquel cas il faudrait envisager de le revoir, ou existe-t-il des raisons
> objectives de ne déroger que dans le cas particulier de l’éolien (pages
> 32 à 34 du tableau comparatif des versions) ?
> À la lecture de ce projet de texte, il semble que le pouvoir
> réglementaire envisage d’organiser un déni de justice : le droit à
> une justice équitable est pourtant un fondement de l’État de droit. En
> supprimant l’échelon des tribunaux administratifs, le justiciable
> n’aura plus de possibilité de faire appel pour des questions de fond et
> pas seulement de forme judiciaire ; par ailleurs, le plaignant n’est pas
> obligé de faire appel à un avocat pour le défendre devant le tribunal
> administratif, ce qui n’est pas le cas de la CAA ; les promoteurs
> éoliens, qui peuvent plus facilement financer le contentieux, seraient à
> nouveau favorisés.
> Le projet de « cristallisation des moyens », qui empêcherait les
> plaignants de développer de nouveaux moyens de recours au-delà d’un
> délai très réduit, semble aussi très pénalisant en ce qu’il limite
> considérablement le temps dont ils disposent pour étayer leur
> argumentation.
> Le projet de nouvelle rédaction de l’article R425-29-2 appelle de
> sérieuses réserves : ne permettrait-il pas de remplacer, sans examen
> sérieux, des éoliennes arrivées en fin de vie par de nouvelles, plus
> grandes et plus puissantes ?
> On remarque en outre que l’encombrement des tribunaux administratifs au
> 1° janvier 2018 aurait une influence sur le traitement des contentieux et
> entraînerait donc une différence de traitement entre justiciables : un
> tribunal très chargé qui n’aurait pas inscrit une affaire à son rôle
> au 1° janvier devrait transmettre l’affaire à la CAA, tandis qu’un
> tribunal moins chargé l’aurait inscrite et donc devrait la traiter. Le
> premier justiciable n’aurait pas de possibilité de faire appel, tandis
> que le second en garderait la possibilité.
> Ces projets de dérogations s’ajouteraient à des dérogations déjà en
> vigueur dans d’autres domaines ; c’est en particulier le cas du Code
> la santé publique, dont les règles en matière de nuisances sonores
> entraînées par des ICPE ne sont pas respectées dans le cas des
> éoliennes.
>
> Pourquoi faire confiance aux promoteurs éoliens dans l’élaboration des
> dossiers ?
> J’ai pu constater, dans les dossiers éoliens que j’ai vus, que les
> promoteurs n’hésitaient pas à écrire un nombre important de
> contre-vérités, en particulier en ce qui concerne l’environnement. Les
> tribunaux compétents ont d’ailleurs dû à plusieurs reprises en
> sanctionner sur la base de prises illégales d’intérêt ou de
> corruption. Comment peut-on penser qu’ils produiraient des dossiers plus
> rigoureux s’ils étaient certains de ne plus être contrôlés par les
> services de l’État dans des domaines aussi sensibles que les capacités
> techniques et financières ou le respect des documents d’urbanisme
> locaux ?
>
> Conclusion
> Le traitement des dossiers d’instruction du déploiement d’éoliennes
> fait déjà la part belle aux promoteurs d’éoliennes, tant dans les
> procédures auxquelles ils sont soumis que pour le (manque de) respect des
> règles relatives à l’environnement. On peut se demander pourquoi il
> faudrait encore davantage les favoriser, d’autant que l’intérêt de
> ces dispositifs pour la société fait l’objet de doutes croissants.
> En ce qui concerne l’administration de la justice, le président de la
> République déclarait : « Rien ne ruinerait davantage notre édifice
> démocratique que le sentiment d’une justice dont les principes
> resteraient une construction théorique et déjà point le sentiment
> parfois que le citoyen le plus vulnérable ne bénéficie pas, dans la
> réalité, des droits qui lui sont octroyés. Une justice effective,
> c’est aussi une justice qui entend les souffrances de nos
> concitoyens…». L’implantation d’éoliennes se fait généralement en
> appliquant le principe que ceux qui en bénéficient (propriétaires
> fonciers, exploitants des éoliennes) ne sont pas ceux qui en souffrent
> (riverains soumis aux nuisances sonores et aux pertes de valeur vénale de
> leurs biens immobiliers). De façon choquante, ces derniers ne se voient
> proposer aucune compensation aux nuisances qu’on leur impose, ce qui
> n’est pas le cas d’autres installations nécessaires à la vie de la
> société. On a donc l’impression très forte d’une profonde injustice,
> au détriment de zones rurales souvent fragiles sur le plan économique.
> Il ne semble pas judicieux d’aggraver le sentiment d’injustice
> qu’éprouvent les victimes d’éoliennes. Il serait au contraire très
> souhaitable de revenir au droit commun sur tous les points où
> l’industrie éolienne bénéficie de dérogations. Le principe de
> précaution a valeur constitutionnelle ; on constate qu’il est assez
> largement bafoué dans des projets éoliens ; il faudrait éviter que
> l’éolien prenne dans quelques années une place comparable à celle du
> sang contaminé, d’autant qu’il existe d’autres pistes, plus
> efficaces, pour réduire la consommation énergétique du pays et sa
> production de gaz à effet de serre.
>
> Xavier de Thieulloy
> le 3 mars 2018
>
> Le Ministère de la Transition êcologique et solidaire
>
> Ceci est un mail automatique suite à votre dépôt de commentaire sur le
> site des consultations publiques du Ministère de la Transition êcologique
> et solidaire.

(Fin de citation)

Nous nous sommes quittés en nous promettant d'intervenir dans ce débat, chacun pour ce qui le concerne et avec ses propres arguments.
Dans la série "ces porcs qui nous cernent", mention spéciale pour cet agriculteur productiviste qui n'hésite pas à entrer sur mon fond (en l’occurrence le haut de l'allée inscrite à l'I.S.M.H.) pour aller répandre ses cochonneries et autres pesticides dans le champ qu'il loue à un voisin.

Cet individu n'a en effet aucun titre à faire passer ses engins considérables au-delà du poteau suivant qui marque la limite entre mon fond et un chemin communal, au premier plan de la première photo, chemin communal à sa disposition, comme de bien entendu, et sur lequel les ornières qu'il laisse confirment qu'il y dispose d'une place tout à fait suffisante pour manœuvrer :

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

Donc ce haut et puissant personnage, par ailleurs rompu à l'abattage général des arbres, à l'arasement systématique des talus et au grignotage sans vergogne de terrains communaux dans le seul but de percevoir davantage de subventions européennes pour son maïs probablement O.G.M., ...

... va bientôt recevoir de mes nouvelles ajustées en conséquence.
Je n'avais pas pu m'y mettre plus tôt mais le temps est enfin venu pour moi de commencer à préparer la note que je compte adresser à un architecte du patrimoine pour lui expliquer en quoi consiste notre chantier favori et ce que j'attendrais de lui.

Pour ce faire, je compte passer en revue tous les messages de l'onglet "Journal du chantier/Architecture-M.O."
Pour vous, il n'y en a guère que 216 puisque, depuis le dernier perfectionnement de notre site favori, vous n'avez plus accès - du moins directement - qu'aux messages mis en ligne depuis moins d'un an. Mais pour moi, qui peux consulter tout le stock depuis 2009 grâce à ma "tour de contrôle", il n'y en a pas moins de 968 !

Pour la commodité de mon travail, j'avais dit que je suivrais ce plan :

A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

Eh bien, allons-y !

Je noterai par la suite, dans un point F comme fourre-tout, les messages qui, sans être utiles pour mon travail immédiat, pourront resservir à d'autres fins au cours des prochains mois.

A A - Préambule :

A-1) Les protections :
- 20 février 2014 : l'histoire de la construction de la Chaslerie.
- 3 octobre 2011 et 13 octobre 2011 : le point précis sur les protections au titre des monuments historiques.
- 11 octobre 2011 : un complément sur la protection.
- 1er avril 2014 et 4 avril 2014 et 29 avril 2014 et 22 mai 2014 : de quelques conséquences de la protection.

A-2) L'historique du chantier :
- 22 février 2014 : sur une répartition des rôles qui n'a guère eu cours puisque je suis de nouveau le seul payeur final.
- 4 mai 2014 et 20 juin 2014 : sur l'historique du chantier.
- 5 octobre 2016 et 8 octobre 2016 et 9 octobre 2016 et 9 janvier 2017 : les enduits extérieurs d'origine.


B B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
- 22 septembre 2015 et 2 octobre 2015 et 9 octobre 2015 et 8 décembre 2015 et 22 août 2016 et 12 septembre 2016 : l'étude préalable et autres productions de M. MAFFRE.
- 2 avril 2016 : les observations de l'Etat sur l'étude de M. MAFFRE.
- 5 juillet 2016 et 30 juillet 2016 et 13 septembre 2016 et 1er octobre 2016 et 3 octobre 2016 et 17 octobre 2016 et 2 novembre 2016 et 4 novembre 2016 et 6 novembre 2016 et 9 janvier 2017 et 26 janvier 2017 : sur la porte principale.
- 6 novembre 2016 : la note détaillée de M. MAFFRE.
- 24 novembre 2016 : les suites de cette note.
- 25 mars 2017 : l'autorisation de travaux.
- 27 mars 2017 et 31 mai 2017 et 30 octobre 2017 et 8 janvier 2018 et 12 février 2018 : la subvention de l'Etat.
- 23 mai 2017 et 26 décembre 2017 et 8 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : le contenu de la 1ère tranche.
- 19 janvier 2018 : la convention du 15 novembre 2017 avec l'Etat.
- 8 juin 2017 et 15 janvier 2018 et 27 janvier 2018 et 19 février 2018 : le contrat d'architecte.
- 26 décembre 2017 : le financement de la 1ère tranche.
- 11 janvier 2018 et du même jour et 24 janvier 2018 et 2 février 2018 et 15 février 2018 et du même jour et 19 février 2018 : le paiement des subventions.
- 24 mai 2017 : sur les menuiseries métalliques.


C C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.

C-1) Les réservations pour fluides :
- 3 mars 2014 et 6 mars 2014 et 7 mars 2014 et le même jour et 12 mars 2014 et 1er mai 2014 et 2 mai 2014 et 7 mai 2014 et 12 mai 2014 et 28 mai 2014 et le même jour et 29 mai 2014 et le même jour et 2 juin 2014 et 10 juin 2014 et 11 juin 2014 et 20 juin 2014 et 30 janvier 2018 (important et récapitulatif) : les réservations pour fluides et la pose des dalles dans l'entrée du logis.

C - 2) Autres infos sur le logis :
- 7 avril 2017 et 12 janvier 2018 : les plans.
- 17 février 2018 et 18 février 2018 et du même jour : les fondations rondes des tours.
- 12 janvier 2018 et du même jour et encore du même jour et 14 janvier 2018 et 15 janvier 2018 et 24 février 2018 : le projet de restauration.
- 8 mars 2018 : le modèle du manoir du Bas au Teilleul.
- 30 mars 2016 : souvenirs, souvenirs.
- 5 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : travaux de maçonnerie à prévoir.
- 25 janvier 2018 et 3 février 2018 et 6 mars 2018 : la problématique du chauffage.
- 3 mai 2014 : la géothermie de surface.
- 17 janvier 2018 et 26 janvier 2018 et 9 février 2018 et 10 février 2018 et 13 février 2018 et 17 février 2018 et 7 mars 2018 : la géothermie profonde.
- 27 janvier 2018 : l'aérothermie.
- 6 février 2018 : le bois déchiqueté.
- 8 février 2018 : les inserts.
- 27 janvier 2018 et 8 février 2018 : les planchers chauffants.


D D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
- 4 février 2014 : les plans de 1952.
- 12 novembre 2015 : les gaines dans la cheminée.
- 13 novembre 2016 : le problème connexe des portes extérieures de la "tour Louis XIII".
- 26 janvier 2018 et 18 février 2018 et 25 février 2018 : le problème connexe de la chambre du 1er étage du colombier.
- 15 février 2018 et 16 février 2018 et du même jour : le problème connexe des lucarnes.
- 12 février 2018 : le traitement fiscal des travaux urgents.
- 16 février 2018 et 19 février 2018 : la demande de subvention et les contacts avec l'UDAP 61.
- 23 février 2018 : ma préparation de la note à l'UDAP 61.
- 26 février 2018 et 27 février 2018 et du même jour : ma note de synthèse à l'UDAP 61.
- 28 février 2018 : la visite de l'UDAP 61.
- 5 mars 2018 : les devis.


E E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".
- 1er avril 2014 et 4 juillet 2014 : le "programme 2014".
- 26 mai 2014 : le permis de construire relatif aux parties inscrites du "programme 2014".
- 23 juin 2014 et 23 février 2018 et 8 mars 2018 : la problématique de la subvention.
- 30 juin 2014 : un carrelage à poser.
- 2 janvier 2017 : les rampes d'escalier.
- 11 décembre 2013 et 22 février 2018 et du même jour et 2 mars 2018 : les enduits muraux.


F F - Le fourre-tout.

F-1) La cave :
- 9 août 2010 et 8 janvier 2011 : la problématique de la restauration de la cave.

F-2) La ferme :
- 2 octobre 2010 : la problématique de la restauration de la ferme.
- 17 octobre 2010, un deuxième du même jour : les projets relatifs à la ferme.
- 26 novembre 2010 : un problème de charpente qui reste à traiter.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-3) Les douves :
- 2 novembre 2010 et 5 novembre 2010 et 10 décembre 2011 et 27 juin 2012 : la problématique de la restauration des douves.
- 12 juin 2012 : les plans des douves.

F-4) L'"aile de la belle-mère :
- 14 décembre 2010 : des documents d'architecte et des appréciations peu amènes sur les travaux des années 1950 dans l'"aile de la belle-mère".
- 13 octobre 2012 : les escaliers actuels de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 décembre 2012 et 5 janvier 2013 et 8 janvier 2013 et du même jour et 2 février 2013 et le même jour : la problématique de la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 27 février 2013 et 17 avril 2014 et 14 septembre 2015 et 15 septembre 2015 et 18 septembre 2015 et 27 juin 2016 et 25 juillet 2016 : les plans pour l'"aile de la belle-mère".
- 7 janvier 2013 et du même jour : sur des idées qui ont eu cours chez certaines, à propos des aménagements intérieurs de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 février 2014 et 12 février 2014 et le 13 février 2014 et 27 février 2014 et 2 mars 2014 et 18 mars 2014 et 17 avril 2014 et 28 avril 2014 et 3 mai 2014 : sur les casts de l'"aile de la belle-mère".
- 12 décembre 2014 et 18 décembre 2014 : des vues sur la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 12 mai 2015 : un point à surveiller.
- 17 mai 2015 et 18 mai 2015 et 19 mai 2015 et 25 mai 2015 : un débat occulté contre mon gré.
- 9 juin 2015 : sur une coulure blanche qui m'intriguait ces derniers jours.
- 9 juin 2015 et 12 juin 2015 et 19 novembre 2015 et 13 septembre 2017 : sur un caractère souvent pénible.
- 30 juin 2015 : un débat qu'on aura peut-être l'occasion de rouvrir.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-5) Le logis :
- 28 février 2013 et 9 novembre 2013 et 20 novembre 2013 : des infos utiles sur le logis.
- 9 février 2011 : une étude, dont je ne retrouve pas la trace à ce jour, sur les modes de chauffage à la Chaslerie par Thierry BURIN des ROZIERS.
- 13 septembre 2015 et 14 septembre 2015 : sur les linteaux des fenêtres à l'étage.

F-6) Le bâtiment Nord :
- 30 juin 2014 : le circuit de chauffage par le sol.

F-7) L'allée :
- 19 novembre 2011 : les deux pavillons de l'allée (parmi mes rêves les plus fous).
- 9 mai 2012 (on y lit qu'un certain fermier voisin me chauffe les oreilles depuis un moment) et 17 avril 2014 et 4 juillet 2014 : le projet de restauration de l'allée historique.

F-8) Les matériaux :
- 27 janvier 2016 et du même jour : pour le sol des étages.
- 9 mars 2016 et 24 mars 2016 et 30 mars 2016 et du même jour et 31 mars 2016 et 15 avril 2016 et 17 mai 2016 et 8 juin 2016 : pour la rénovation thermique.
- 29 juin 2012 : un stock de boiseries dont j'avais perdu le souvenir (à moins que ce ne soient celles de la Raterie, point à vérifier).
- 13 mai 2014 : sur notre fournisseur de granit (adresse utile si, par exemple, on installe un jour des pilastres en haut de l'allée historique).
- 9 août 2015 : une double vasque qui me reste sur les bras.
- 29 mars 2016 et 1er avril 2016 : sur des carrelages.
- 4 octobre 2009 : les références de la peinture rouge des menuiseries extérieures.
- 20 juin 2014 : des goûts et des couleurs.
- 25 juin 2014 et 26 juin 2014 : la couleur des joints.
- 30 juin 2014 : une rampe d'escalier en bois.
- 3 juillet 2014 et 9 juillet 2014 : des ferronneries.
- 11 juillet 2016 : des décors de stuc.
- 4 juillet 2014 : les produits d'entretien du granit.
- 8 juin 2016 : pour le traitement des poutres vermoulues.
- 13 septembre 2016 et 12 octobre 2016 : pour l'entretien des bois cirés.
- 10 juillet 2014 : des vitres.
- 10 juillet 2014 : éléments d'archéologie.
- 11 juillet 2014 et 23 juillet 2014 : un très beau travail de restauration de menuiseries.
- 23 juillet 2014 : des tenons que je n'aime pas du tout.
- 23 juillet 2014 : des finitions de boiseries de chêne.

F-9) Quelques archives d'utilité relative :
- 7 août 2014 et 5 novembre 2014 et - 4 janvier 2016 : le "projet" de M. MAFFRE et d'autres documents pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.
- 2 août 2016 : une porte charretière cloutée.
- 12 octobre 2016 : sur un grand décorateur d'origine domfrontaise.
- 7 février 2018 et 12 février 2018 : la gloriette.
- 13 février 2018 : les cuisinières de haut de gamme.
Je cherche toujours à me renseigner sur la profondeur de la (vraie) nappe phréatique (pas celle de surface) ainsi que sur la nature du sous-sol de notre manoir favori.

Sur les conseils de Roger GRIPPON, j'ai rendu visite hier soir à une voisine qui a échoué à chauffer par géothermie profonde sa maison du bourg de La Haute-Chapelle. Elle m'a expliqué qu'il y a une quinzaine d'années, lorsqu'elle avait voulu faire forer des puits de 40 m de profondeur, l'artisan était arrivé, à -17 m, sur du sable "de sablier", très fin, de sorte que, ne sachant pas chemiser ses trous, il n'avait pu aller plus loin. Cette dame a donc fini par opter pour l'aérothermie.

Cette dame me conseille de m'adresser à Philippe JARRY, mon terrassier favori, pour qu'il m'en dise plus car "il connaît bien le sous-sol de la commune".
Il y avait une réunion ce matin à 10 heures à Domfront :

Il y avait foule mais il fallait avoir pris rendez-vous et l'on était reçus un par un.

Apparemment, les critères (résidence principale, revenu fiscal de référence) sont toujours les mêmes. Mais on a changé de chapelle écolo depuis l'époque où je m'étais renseigné pour la cave. Mon interlocuteur ne sera plus SOLIHA mais le CDHAT, On me dit que "SOLIHA et CDHAT sont des concurrents sur la thématique Conseiller Info Energie sur le territoire" (sic). Il semble que, localement, le CDHAT ait réussi à évincer SOLIHA.


Donc encore une chapelle écolo dont je vais devoir étudier les rites, sans trop d'espoir à ce stade, je dois le reconnaître.

En attendant, pour nous changer, encore une paperasse à remplir avant d'obtenir, peut-être, un rendez-vous :

D'ailleurs, la case "Sans suite" est même prévue sur ce dernier formulaire.
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A propos de la géothermie profonde, je cherche à me renseigner sur les sous-sols de notre manoir favori.

Philippe JARRY m'a indiqué qu'il y avait eu un forage favorable dans le lotissement, chez un certain Laurent Fretté. Il se souvenait des mésaventures de Mme LENEVEU dans le bourg de La Haute-Chapelle et du limon qui avait bloqué le trépan. Surtout, il m'indique qu'à la Thierrière, le grand-père de Maxime, Marcel LEBOUTEILLER (ancien fermier de la Chaslerie), avait réussi à faire creuser un puits profond en traversant du schiste. J'essaie d'obtenir des précisions.

P.S. : Je suis allé repérer la maison des FRETTE. Je suis également passé chez la mère de Maxime, pour noter l'endroit où se trouve ce puits :

7 mars 2018.

C'est cette plaque de béton au milieu du champ :

7 mars 2018.

Maintenant que j'ai repéré ces endroits, j'ai essayé de comprendre quelque chose à partir des cartes de l'I.G.N. :

Sur la carte suivante, i'ai porté :
- en 1, la maison de Mme LENEVEU (résultat défavorable, sable très fin ou limon à - 17 m) :
- en 2, dans le lotissement communal, la maison de M. FRETTE (résultat favorable, je ne connais pas la profondeur du puits),
- en 3, à la Thierrière, le puits de M. Marcel LEBOUTEILLER (résultat favorable)
- et en 4, l'endroit où l'on envisagerait de forer le sol de la Chaslerie :

Je ne peux pas dire que ces cartes de la nature du sol en surface renseignent le béotien que je suis sur ce qui se passe à - 100 m.

Je vais donc essayer de recontacter M. Christian ENOUF, le géologue qui avait dressé ces plans, du moins pour La Haute-Chapelle (61700) il y a une vingtaine d'années, d'après ce que je comprends.

P.S. 2 (à midi) : Je viens d'appeler Pascal LEBOUTEILLER, le père de Maxime, puis Marcel LEBOUTEILLER, le grand-père. Ils m'apprennent qu'un sourcier avait déterminé l'endroit où creuser pour trouver de quoi obtenir un puits artésien. A 60 mètres de profondeur, il y avait du schiste friable que l'on ne savait pas buser, de sorte que le foreur a interrompu son travail. Donc les LEBOUTEILLER se sont contentés d'un puits traditionnel d'une quinzaine de mètres de profondeur et qui fonctionne très bien.

P.S. 3 (le 9 mars2018) : je suis passé ce soir chez mes voisins FRETTE qui m'ont montré leur installation de géothermie profonde, à base de deux forages de 40 m de profondeur qui ont permis d'atteindre une nappe d'eau ferrugineuse. Ils sont très satisfaits de leur installation mais leur maison est isolée thermiquement. Je suis déjà en contact, parmi d'autres, avec l'artisan intervenu chez eux.
Sur le "Le Figaro" en ligne, cette photo d'un manoir à vendre m'avait attiré :

Plus précisément le tympan de la porte d'entrée et j'ai voulu en savoir plus.

Donc rendez-vous fut pris. Je devais attendre devant l'église du Teilleul.

Et c'est ainsi que j'ai découvert le manoir du Bas dont voici quelques photos :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Pas de doute, ce manoir avait été bâti par la même équipe de compagnons que notre manoir favori. Pour un seigneur de VAUBOREL, un protestant proche de ce MONTGOMMERY, le régicide qu'arrêta un LEDIN, Sieur de la Chaslerie, au château de Domfront !

Il me fallait donc photographier un maximum d'indications sur ce qu'avait pu être, en plus austère (parpaillot oblige), notre manoir favori avant l'incendie de 1884. Et je n'ai pas été déçu. Jugez-en :

D'abord, une fois franchie l'entrée et passé son dispositif défensif...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... on tombe sur un grand escalier à mur d'échiffre, qui ressemble comme un frère au nôtre, sauf que les marches et les paliers sont en chêne, mais taillé exactement comme notre granit :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Dans la première salle à laquelle on accède, une très belle cheminée :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Au plafond de cette première salle, de très beaux corbeaux de granit pour soutenir les poutres :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A l'étage, une deuxième cheminée "contemporaine de la Chaslerie"...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... un plafond remanié...

7 mars 2018.

... une vue sur la campagne :

7 mars 2018.

Partout, des menuiseries d'origine, de modèles à retenir, donc, pour mes prochains travaux :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Enfin, cerise sur le gâteau, un exemple de chauffage aux granulés de bois dont je note l'encombrement au cas où je retiendrais le même système :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A la fin de la visite, l'agent immobilier...

7 mars 2018.

... m'a fait signer un "bon de visite :

7 mars 2018.

Je tâcherai d'apprendre de lui le nom de l'installateur de ce chauffage que je chercherai à rencontrer.

Alors que nous évoquions MONTGOMMERY et son château de Ducey, j'ai signalé à toutes fins utiles à Michel FIALA que, maintenant que le crédit est amorti, je pourrais être intéressé de vendre mes logements locatifs de Pontorson.

P.S. : A propos du tympan de la porte d'entrée ainsi que des manoirs dus à la même équipe de constructeurs que la Chaslerie, je remets en ligne quelques vieux messages de notre site favori (retrouvés en tapant "loraille" dans le moteur de recherche de la "tour de contrôle) :
- 24 avril 2011,
- 28 février 2013,
- 20 janvier 2014,
- 20 février 2014,
- 6 avril 2015,
- 30 août 2015,
- 14 septembre 2015,
- 5 juillet 2016,
- enfin, 1er octobre 2016 dont j'extrais la photo suivante :

20 septembre 2016.

Le fermier qui a creusé récemment des ornières en haut de l'allée historique est venu s'excuser ce matin. Il m'a dit qu'il avait pris bonne note de la protection de cette allée et du fait qu'il avait roulé par erreur sur mes terres. Il a promis de boucher les ornières.

L'incident est donc clos.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 9 mars 2018 09:59
À : anne.chevillon@culture.gouv.fr
Objet : Chaslerie - Allée ISMH - Incident récent avec un agriculteur

Chère Madame,

Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/43791

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Dans mes efforts pour essayer de comprendre le sous-sol de notre manoir favori, j'ai reçu de Roger GRIPPON le conseil d'aller interroger M. André BRARD, agriculteur basé à Saint-Bômer-les-Forges, aux Vallées Le Coq, c'est-à-dire à 3 km à vol d'oiseau à l'Est de notre manoir favori.


M. BRARD m'a expliqué qu'il y a une vingtaine d'années, le Service Hydrologique de l'Orne avait procédé à deux forages sur ses terres en vue de trouver un approvisionnement pour la desserte en eau des populations environnantes. L'un des forages, à 80 m de profondeur entre la Bissonnière et la Planche, n'avait rien donné. L'autre non plus jusqu'à 78 m de profondeur mais l'eau y avait été trouvée à - 80 m et le forage avait été poursuivi jusqu'à - 100 m. Néanmoins, le débit de 40 m3/h avait été considéré comme insuffisant pour l'usage envisagé. Des terrains friables avaient été traversés, dont du schiste, de sorte qu'une fois le trépan retiré, le trou s'était rebouché tout seul.


A quelque temps de là, M. BRARD avait repris le forage à son compte puisque l'eau se trouvait à 130 m de dénivelé sous sa maison. Il avait alors eu recours à une entreprise de Loire-Atlantique, qui, au fur et à mesure de la descente de son engin, avait disposé un tube de PVC de 140 mm de diamètre, par empilement de sections de même longueur que les sections du tube métallique de forage, soit de l'ordre de 5 m chacune, ceci pour prévenir l'effondrement des matériaux traversés. L'eau avait jailli en surface, en puits artésien, mais elle était ferrugineuse. Donc un "défériseur" avait dû être installé, de même que, finalement, une pompe de 12, 5 CV quelque part dans le trou.

Après quoi, puisque Roger GRIPPON m'avait indiqué que M. BRARD est un agriculteur d'élite, j'ai souhaité qu'il me montre l'usine de production de méthane qu'il est en train de construire et qui traitera le fumier de ses bêtes (bovins et cochons, les cochons suivant un régime alimentaire particulier, sans O.G.M. mais avec ajout d'oméga 3, ceci afin d'obtenir les meilleures rillettes du Mans) :

10 mars 2018.

10 mars 2018.

10 mars 2018.

J'ai été impressionné par la taille de l'investissement en cours (en haut à gauche de la photo suivante dont on sait qu'elle a 20 mois) :

10 mars 2018.

Qu'on en juge : il y a là deux cuves de béton de 15 mètres de diamètre et 6 m de hauteur chacune, dites "dégusteurs", comportant, dans la masse du béton, un dispositif de chauffage du fumier pour obtenir une meilleure fermentation des matières et une troisième cuve, pour le stockage des jus avant qu'ils ne soient répandus en guise d'engrais sur l'exploitation, de 35 mètres de diamètre et de 8 m de hauteur (le chien ne donne pas l'échelle) :

10 mars 2018.

Comme il n'existe pas de canalisation pour emporter le méthane produit vers ses consommateurs extérieurs, il est transformé sur place en électricité, celle-ci empruntant alors des fils électriques. Un local neuf abrite notamment un volume cadenassé dédié à Edf. Cette 4ème citerne, d'environ 4 mètres de profondeur, sera remplie d'eau et les pompiers pourront y puiser :

10 mars 2018.

M. BRARD m'explique que cette usine sera rentable pour lui alors que le montant de l'investissement qu'il me laisse entendre correspond au prix de plusieurs monuments historiques en bon état du secteur.

Mme BRARD m'a très aimablement offert le café. Puis, au cours de notre promenade à proximité de ses cuves, pendant laquelle j'ai pris les photos précédentes, M. BRARD m'a présenté ses deux fils qui lui ont succédé dans cette très remarquable exploitation que lui-même avait débutée avec 8 ha et 20 vaches. Assurément la plus remarquable exploitation qu'il m'ait été donné de voir dans le secteur à ce jour.

Sur les cinq petits-enfants de M. et Mme BRARD, il y en a, paraît-il, trois qui expriment d'ores et déjà l'intention de poursuivre sur les voies tracées par leurs parents, une perspective qui ne saurait, on l'imagine, me laisser indifférent, moi qui ai totalement échoué en ce domaine.

Je suis reparti admiratif devant tant de travail, d'efforts réfléchis et de succès dans l’œuvre d'une vie, ainsi que de gentillesse et de bienveillance dans l'accueil.

J'oubliais de signaler que les BRARD vont prochainement ouvrir sur leurs terres, de l'autre côté de la butte qui borde leur horizon au Sud, donc tournée vers le soleil, une unité de production photo-voltaïque d'électricité. Tout cela est vraiment très impressionnant.

P.S. : Je ne trouve pas trace, sur internet, d'un Service Hydrologique de l'Orne mais ceci et cela que je vais devoir étudier.