Architecture-M.O.

Alerté par un entrefilet de la presse locale, je me suis rendu ce matin à la communauté de communes du Domfrontais pour me renseigner sur les aides à la rénovation de l'habitation.

Mme LEROY, en charge de ces questions à la Cdc, m'a appris qu'il s'y tenait une permanence tous les mois pour renseigner le public mais que j'avais raté celle de la semaine dernière.

Il faudra donc repasser le 22 avril prochain. En attendant, elle m'a donné un peu de lecture :

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Dans l'immédiat, Mme LEROY m'a conseillé d'appeler "Soliha (Solidaires pour l'habitat)", ce que j'ai fait.

Là, dès que j'ai raccroché le téléphone, on m'a transmis un questionnaire...

... que, séance tenante, j'ai retourné rempli.

Mon interlocutrice de "Soliha" m'ayant indiqué que sa structure s'occupait des "audits énergétiques", j'ai essayé de joindre M. GUITTON, de l'"Inhari" de Flers, pour savoir s'il n'y avait pas doublon avec les circuits qu'il m'avait lui-même recommandés et dans lesquels j'essaye déjà, tant bien que mal, de retrouver mes petits. Je suis tombé sur un répondeur.

A suivre donc.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Mars 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Benoît MAFFRE est venu réceptionner les dernières grilles de Roland FORNARI :

30 mars 2016.

Il s'est déclaré très satisfait du travail de notre forgeron favori et me recommande même de faire poser une grille sur la lucarne de la façade Est, la dernière donc de la série :

30 mars 2016.

J'ai ensuite entraîné notre architecte favori dans mon bureau où nous avons parlé de la mission que je souhaite lui confier sur l'intérieur du logis.

M. MAFFRE m'a fait comprendre que cette mission serait insuffisamment rémunératrice pour qu'il s'occupe de moi dans l'immédiat.

Il faut ainsi une certaine grandeur d'âme pour continuer à avancer malgré toutes les rebuffades et contretemps que l'on doit essuyer lorsqu'on prétend restaurer un monument historique...

La réunion d'hier soir à La Ferté-Macé m'a confirmé qu'il existe deux circuits administratifs mal coordonnés en matière de rénovation énergétique, celui de l'Ademe et celui de l'A.N.A.H. Apparemment, ces deux administrations d'Etat appliquent des réglementations différentes, avec des critères d'attribution d'aides différents. En outre, ni l'une, ni l'autre ne reconnaît le caractère suffisant pour elle des diagnostics de l'autre. Cela oblige les couillons d'administrés, dont je m'honore de faire partie, à payer deux diagnostics, qui ne portent évidemment pas le même nom, avec deux séries d'intervenants différents.

Je n'avais pas manqué de noter, à la lecture du document de 36 pages (excusez du peu !) au timbre de l'Ademe et de l'A.N.A.H. (tiens, ils se sont coordonnés pour une fois...), mais aussi du Ministère Truc-Muche et de l'A.N.I.L., censé présenter les "aides financières 2016", que les critères d'attribution des aides foisonnent pour la plus grande joie des Prévert en herbe qui peuplent les bureaux de nos si chères administrations. Une fois, le logement doit avoir plus de 2 ans, une autre, plus de 16 ans mais moins de 58 (!!! où vont-ils chercher tout ça ?), une troisième, plus de 15 ans, une quatrième, plus de 27 ans. Bref, un vrai bordel ! En outre, pour certains travaux, il faut, depuis le 1er janvier 2015 (c'est sans doute ce qu'on appelle le Progrès !), passer par un "professionnel habilité RGE", ce qui doit être la contribution des lobbies écolos, omnipotents dans trop de domaines dans ce pays, à la lutte contre l'inflation. Oui, quel bordel et que d'incohérences administratives supplémentaires, comme si certains prenaient un malin plaisir à les collectionner ! Un bateau ivre donc ! Et vogue la galère !

En plus, pour simplifier les choses, le système du "chèque éco-énergie Basse-Normandie" ne fonctionnerait, si j'ai bien compris, que jusqu'à la fin de l'année 2016. Amusez-vous à organiser un chantier dans ces conditions, les gratte-papiers et autres pisse-réglementation s'en foutent, ce n'est pas leur problème ! J'ai interrogé hier après-midi M. PICAULT, artisan à Domfront avec qui je souhaiterais pouvoir travailler, pour savoir s'il avait ce fameux (?) "label RGE". Il m'a répondu que non, c'est trop cher à obtenir et il n'a pas le marché par ici...

Bref, encore des usines à gaz à la con dont ce pays crève à feu vif.

P.S. : J'oubliais de signaler que la "caméra thermique infra-rouge" découverte à La Ferté-Macé ne fonctionne pas quand, comme hier soir, il pleut. En plus, son échelle peut être bidouillée pour affirmer n'importe quoi, ainsi que nos conférenciers (de la chapelle de l'Ademe) nous l'ont clairement montré, ce qui les a conduits à nous mettre en garde contre les margoulins qui, paraît-il, pullulent et démarchent les gogos en leur montrant "gratuitement", avec cet instrument, tous les défauts qu'auraient leurs maisons.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Avril 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Ferronnerie - Logis - Ferme et son fournil
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Je suis allé hier à Pont-l'Evêque, chez MDY, prendre livraison de la cuvette de w.-c. de compétition commandée pour le fournil de la ferme. J'en ai profité pour me promener dans le show-room où j'ai vu du matériel de salle-de-bains et de cuisine haut de gamme. Il faudra que je fasse découvrir cela par Carole.

Sur le chemin du retour, j'ai fait étape au Sap, dans l'atelier de Roland FORNARI. Roland m'a montré une girouette en cours de fabrication...

31 mars 2016.

... ainsi que les barres de fer pur qu'il étire et troue à chaud pour confectionner les barreaux de grilles analogues aux dernières posées à la Chaslerie :

31 mars 2016.

Au courrier ce matin, la réponse tant attendue de la D.R.A.C. :

A première vue, l'analyse à laquelle s'est livrée la conservation régionale des monuments historiques est très approfondie et prend en compte toute la complexité du problème.

En liaison avec M. MAFFRE, mon aîné et moi allons étudier cette lettre avec la plus grande attention en vue d'appliquer, dans un esprit très positif, toutes ses recommandations.
Mon aîné me demandait hier soir quelles étaient mes priorités immédiates pour notre chantier favori. Le courrier enfin reçu de la D.R.A.C. nous conduit en effet, l'un et l'autre, à reconsidérer nos positions. Du côté du fiston, c'est assez facile puisque tout aménagement intérieur de son aile était suspendu dans l'attente de cet oracle ; le gaillard va, tout simplement, pouvoir reprendre ses discussions sur son programme de travaux avec M. MAFFRE qui dispose désormais, sinon d'un blanc-seing de la D.R.A.C., du moins, nous semble-t-il, de la confirmation d'un préjugé favorable, ce qui va suffire pour avancer.

De mon côté, je vais également reprendre l'attache de M. MAFFRE afin que, sur la base des recommandations de la D.R.A.C. et en liaison, prioritairement, avec Pascal BRESSON pour la menuiserie et Roland FORNARI (qui paraît en voie de plein rétablissement) pour la ferronnerie, il dessine très précisément les châssis des portes et fenêtres de mon lot à restaurer (la plupart sur le logis et deux autres sur le bâtiment Nord et le mur Nord). Il s'agira de disposer d'un dossier fin prêt pour permettre dans les meilleurs délais la transmission à la D.R.A.C. de demandes dûment documentées d'autorisation et de subvention. En ce qui concerne les subventions, les guichets paraissent fermés actuellement mais, par expérience, je sais qu'il faut toujours tenir au chaud un dossier qu'on peut présenter dès qu'un créneau apparaît, ce dont les occasions ne manquent jamais tant la gestion publique (j'ai toujours eu du mal à ne pas rigoler quand j'ai vu ces deux mots accolés) est, selon moi, faite d'incessants et irrépressibles stop and go.

Je me doute que j'aurai du mal à obtenir une réponse assez rapide à mes yeux de la part de M. MAFFRE, même si le fiston et moi allons nous coaliser pour conjuguer nos efforts dans l'espoir de le mobiliser. Je ne dois donc, de mon côté, pas relâcher mes pressions sur les autres fronts, même si, point déterminant, mes possibilités financières sont désormais en cours de rétrécissement rapide et inexorable.

En ce qui concerne le fournil de la ferme, la prochaine étape des réflexions concernera la kitchenette. Elle sera conditionnée par le choix d'un évier. Les éviers en pierre que j'ai vus chez MDY sont très beaux mais hors de prix. Mais je me souviens qu'il y en avait de beaucoup plus abordables chez Scandilodge où je vais donc repasser une tête lors de ma prochaine incursion à Paris. Quoi qu'il en soit, l'aménagement de la kitchenette ne présente pas une forte urgence pour moi, d'autant que ma belle-fille préfère toujours, comme elle me l'a encore montré ce week-end, s'installer dans la grande chambre en soupente du bâtiment Nord plutôt que dans le fournil de la ferme ; comme mon aîné, elle trouve cette dépendance trop éloignée du manoir.

Pour ce qui est de la cave, j'attends que le sous-traitant de M. PICAULT vienne couler la dalle définitive de l'étage ; il me semble que le béton allégé est archi-sec donc que cette intervention pourrait avoir lieu d'un jour à l'autre, au choix du maçon. Au-delà de la dalle, j'en suis toujours à essayer de m'orienter dans les marécages administratifs de la rénovation thermique, ceux de l'Ademe avec qui je poursuis mon dialogue et ceux de l'A.N.A.H. dont j'attends la reprise de contact. Je crains que les uns et les autres ne m'enquiquinent outre mesure avec leur insistance à faire effectuer les travaux par des artisans labellisés ; l'entreprise BOUSSIN m'a ainsi appris qu'elle avait présenté son dossier pour être habilitée RGE mais qu'elle attend de passer en commission, sans en connaître la date. Comme les financements de la région doivent, en l'état de la réglementation, être sollicités avant la fin de 2016, mon prurit écolo risque de disparaître rapidement, ce qui renverrait aux calendes grecques la poursuite de la restauration de cette autre dépendance.

Par voie de conséquence, la restauration, dans le bâtiment Nord, du cabinet de toilettes attenant à ma chambre mortuaire et, surtout, celle de la cuisine pourraient reprendre des couleurs dans les prochains mois. Pour ce qui concerne la cuisine, j'avoue que je ne serais pas scandalisé que Carole m'indique combien elle serait prête, de sa poche, à mettre au pot. Je précise à toutes fins utiles que je ne veux pas qu'on en rabatte, ici plus qu'ailleurs, sur la qualité (à ce sujet, je me déclare inquiet après avoir entendu, hier au dîner, ma belle-fille nous faire part de ses idées en la matière ; à l'évidence, l'on cherche à se prémunir contre les exigences réitérées du Bon-Papa et je n'aime pas trop cela ni devoir les rabâcher).
J'avance avec précaution sur le choix de l'intervenant à qui serait confié l'"audit énergétique et scénario" de la cave. Je viens ainsi d'envoyer au concurrent qui tient la corde le courriel suivant :

(début de citation)

Monsieur,

Suite à nos échanges téléphoniques, je comprends que votre devis couvre :
- les recommandations en matière de ventilation (sachant que le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques),
- les recommandations en matière de choix du combustible et de son stockage ainsi que de la chaudière,
- les recommandations pratiques dans le cas d'espèce pour être éligible aux diverses aides disponibles, jusqu'à, si possible, celles relatives à la rénovation globale BBC,
- des informations sur les coûts des différentes options permettant le choix des travaux à retenir.

Sur votre devis, vous appliquez une TVA à 20 %. Ce taux de TVA ne pourrait-il pas être ramené à 5,5 % puisqu'il s'agit, me semble-t-il, d'un "diagnostic de performance énergétique, réalisé hors obligation réglementaire", dépense éligible au CITE et "indissociablement liée" aux travaux qui seront mis en oeuvre.

Enfin, je rappelle que le passage en commission est prévu pour le 9 mai.

Sur ces bases, à quelle date pourriez-vous intervenir et de quels documents supplémentaires auriez-vous besoin ?

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Sur la T.V.A., je tente le coup mais sans illusion.

P.S. : La société coopérative Idée m'a confirmé que mon courriel était bien conforme à nos échanges et précisé que la T.V.A. applicable est de 20 % (contrairement à celle applicable à une autre usine à gaz dénommée "études DPE").

Sur ces bases, je l'ai mandatée en la priant de faire diligence.

J'ai envoyé hier seulement ma demande de paiement de la subvention que m'avait accordée la D.R.A.C. il y a un an pour l'étude de diagnostic de M. MAFFRE relative aux menuiseries extérieures du manoir.

J'avais pourtant réglé les factures correspondantes il y a plus de 6 mois. Mais j'ai cru devoir attendre, par simple courtoisie, que la conservation régionale des monuments historiques émette son avis et ses recommandations, alors que rien ne m'y obligeait.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 15 Avril 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Cave
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Fabrice BLAIZOT, de la Scic IDEE, est passé cet après-midi à la Chaslerie, afin de visiter la cave à propos de laquelle il est mandaté pour dresser un audit énergétique complet :

15 avril 2016.

Je lui ai expliqué que mon échange téléphonique de l'avant-veille avec Nathalie RICHE, de Soliha, chargée de pré-instruire mon dossier pour son volet A.N.A.H., s'était mal passé, cette correspondante ne voyant que des obstacles à ce que cet organisme intervienne pour améliorer l'équipement de notre cave favorite :
1 - pas d'identification claire, selon elle, de ce bâtiment sur l'acte de propriété qui ne parle que de constructions diverses sans plus de détail autre qu'un renvoi à l'arrêté ministériel d'inscription à l'I.S.M.H. ;
2 - une qualification d'habitation douteuse, selon elle, pour un bâtiment que je dénomme cave ; je lui ai expliqué que la qualification de ferme figurait pourtant sur le rapport de l'inspection des monuments historiques préalable à cette inscription ;
3 - un usage d'habitation impossible, selon elle, en l'état du chantier ; je lui ai répondu, apparemment sans la convaincre, que j'avais bien l'intention d'occuper ce bâtiment une fois que suffisamment de nouveaux travaux y auront été effectués ; mais il semblerait que, pour bénéficier des procédures de l'A.N.A.H., il faille que le bâtiment concerné soit déjà habité au moment où le dossier est présenté à l'A.N.A.H., ce qui me semble, au contraire, une idée saugrenue ;
4 - un usage de résidence principale qui doit, selon elle, être confirmé par la preuve d'un domicile fiscal identique, ce qui me laisse pour le moins dubitatif ; pourtant, mon interlocutrice de "Soliha" est apparue très rétive quand je lui ai expliqué que je ne voulais pas que mon domicile fiscal cesse d'être à Paris car je relève de la fiscalité des monuments historiques, un monstre de complexité que dominent mes interlocuteurs parisiens alors que je doute que puissent survivre, dans ce coin du bocage, des gabelous experts en la matière et que je ne voudrais pas devoir engager avec le (ou les) contrôleur(s) local(locaux) un dialogue, nécessairement long et pénible, pour contribuer à sa(leur) formation professionnelle ;
5 - un revenu fiscal de référence très bas - ce point n'est pas contestable - par comparaison avec les revenus bruts de mon foyer fiscal ; là, elle a mis en doute le montant de mon revenu fiscal de référence, pourtant confirmé par les document émanant du fisc, et bredouillé qu'il fallait, pour savoir si je pouvais avoir droit aux procédures de l'A.N.A.H., se référer aux revenus bruts, ce qui me semble inexact et même aberrant ; j'ai tenté de lui expliquer l'importance et les particularités de mon chantier de restauration qui engloutit quasiment tous mes revenus et finit de consumer mon épargne ; le comble a été atteint quand je lui ai expliqué que, le week-end prochain, mon épouse devrait, en l'état de ce chantier, coucher à 150 mètres de la chambre qu'elle utilisait jusqu'à la semaine dernière ; à ce stade de nos échanges, mon interlocutrice, censée - je le rappelle - décanter mon affaire pour le compte de l'A.N.A.H., a dû considérer que j'étais fou à lier et s'est, m'a-t-il semblé, montrée fort désireuse de classer mon dossier sans suite.

Afin de ne pas lasser davantage mes lecteurs, je passe sur une autre particularité adminstrative de ladite cave : l'interposition d'une S.C.I. familiale qui doit être nue-propriétaire du bâtiment et dont mon aîné doit être le porteur de la quasi-totalité des parts alors qu'usufruitier - si mes souvenirs sont bons -, c'est moi qui finance de ma poche la totalité des travaux sur ce bâtiment - ça, j'en suis sûr -.

Voici pour les principaux points de cette conversation téléphonique d'avant-hier qui m'a en outre confirmé que les bureaucrates de l'A.N.A.H. :
- se désintéressent de la rénovation énergétique des résidences secondaires, alors qu'il est évident que c'est pour celles-ci, avec les sautes de température hebdomadaires qu'elles connaissent par définition, que les efforts d'isolation thermique seraient les plus pertinents ;
- vouent à l'abandon les maisons qui n'ont pas l'heur d'avoir été construites dans des bourgs ou des agglomérations car, seules parmi les résidences locatives, sont subventionnables par l'A.N.A.H., au moins par ici, les rénovations thermiques effectuées dans de tels lieux ; cette idée particulièrement stupide est sans doute à rapprocher des propos du même niveau que m'a tenus récemment la maire d'une commune du secteur : cette apparatchik du système n'accordera plus de permis de construire hors bourg en raison, prétend-elle, des coûts de raccordement aux réseaux publics ; nul doute qu'en désertifiant ainsi la campagne, cet himalaya de la politique locale pourra s'affranchir de la "règle des 500 mètres", donc multiplier sur le territoire de sa commune, pour le plus grand profit d'actionnaires étrangers et souvent "off-shore", les aérogénérateurs électriques industriels (ces engins monstrueusement inefficaces, du moins pour tous les abonnés d'EdF, tous payeurs de la C.S.P.E., que les gogos dénomment éoliennes).

Heureusement M. BLAIZOT, qui a pris le temps nécessaire pour visiter la cave dans ses moindres recoins et se faire expliquer une situation si particulière, m'a assuré qu'il allait prendre l'attache de Mme RICHE, qu'il connaît déjà, et de toutes personnes concernées pour m'aider à surmonter tous ces obstacles de papier. Je l'en remercie et suis convaincu que, s'il réussit sa mission de persuasion, il aura permis que puisse être répondu utilement par l'administration à la lancinante question de la rénovation énergétique des monuments historiques.

Dans la mesure où j'entends que la restauration thermique de ce bâtiment soit digne de constituer un cas d'école, je ne manquerai pas de tenir mon fidèle lectorat informé ici des développements de cet intéressant dossier.
J'ai réussi à joindre M. MAFFRE par téléphone ce matin. Il va préparer le devis de son intervention de maîtrise d'œuvre complète pour la restauration des menuiseries extérieures du logis. Je sens que ça va faire mal.

Je lui ai rappelé les commandes d'études en vue de l'aménagement intérieur du logis et de l'"aile de la belle-mère".

Dans le fournil du manoir, Igor a commencé à préparer le chantier du badigeonnage avec tout le soin qu'on lui connaît :

13 mai 2016.

Lorsque je suis passé le voir dans le courant de l'après-midi, il m'a signalé qu'une poutre soutenant le mur Nord était décollée de la maçonnerie, laissant apparaître un léger interstice entre le bois et l'enduit. J'ai frappé sur la poutre avec un doigt recourbé et constaté qu'elle sonnait creux. Bizarre. J'ai donc demandé à Igor de dégager légèrement la pièce de bois pour qu'on puisse voir de quoi il retournait :

13 mai 2016.

Le bois est apparu vermoulu au point de s'effriter et de tomber en poussière. J'ai chargé Igor de poursuivre le sondage :

13 mai 2016.

13 mai 2016.

Au sol, la poussière de bois vermoulu s'accumulait :

13 mai 2016.

Devant l'ampleur du problème, Igor a changé de braquet...

13 mai 2016.

... sans oublier d'étayer la maçonnerie en surplomb :

13 mai 2016.

Nous en sommes là et il apparaît que la caverne se poursuit sur une bonne partie de toute la longueur de la poutre en question.

Je ne vois pas comment nous pourrions éviter de changer cette poutre. Ceci va être un important chantier, délicat à réaliser et qui va prendre du temps et coûter de l'argent. J'ai demandé à M. PICAULT de venir nous donner son avis. A première vue, Igor seul aurait du mal à procéder à cette réparation, d'autant que l'escalier a été fait sur mesure pour enjamber cette poutre.

A qui devons-nous ce problème, résultant de l'installation à cet endroit, il y a un quart de siècle, d'une poutre déjà vermoulue ?

- à l'entreprise locale de maçonnerie dont le responsable a, à ma connaissance, pris sa retraite ;
- à l'architecte des bâtiments de France, sur les plans et sous le contrôle de qui ce chantier avait été mené ; il est vrai que ce personnage a toujours répugné à traiter les questions qu'il considère de basse intendance, comme tout ce qui concerne, entre autres, les drainages, l'isolation, le chauffage, l'électricité ou la plomberie ; on voit où mène une telle incurie ;
- au charpentier fournisseur de la poutre qui, non sans traîner les pieds comme à son habitude, avait fini, quelques années plus tard, par protéger celle-ci contre les bestioles dont une ligne continue de sciure sur le sol témoignait de l'activité persistante ; on remarque encore les trous non rebouchés, malgré sa promesse de l'époque, par lesquels il avait alors injecté un liquide censé d'après lui, "homme de l'art", régler le problème.

Une conséquence immédiate de cet incident est que je dois reporter à 2017 au plus tôt la candidature de la restauration de ce bâtiment au concours des "Maisons Paysannes de France". Il va en effet sans dire que j'exclus de présenter un dossier comportant un tel vice.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Mai 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Cave
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J'ai profité du passage de Franck LIEGEAS pour lui demander quelle solution il préconise pour isoler thermiquement la couverture de la cave.

Franck est d'avis qu'après avoir découvert les tuiles, il faut poser un "skytech" à l'extérieur du bâtiment sur les chevrons, puis poser une couche d'isolant (laine de verre ou laine de roche) à l'intérieur du bâtiment sous les chevrons qui cesseront ainsi d'être visibles (perte à laquelle je me suis résigné depuis longtemps). Cette solution aurait pour avantage de ne pas modifier l'aspect extérieur de la cave en question, notamment au niveau des lucarnes et des sablières, ce qui serait souhaitable pour ce bâtiment inscrit à l'I.S.M.H.

Je dois renvoyer à Franck les plans de Nicolas GAUTIER afin qu'il prépare son devis. Franck m'indique toutefois qu'il n'a pas trouvé le temps d'obtenir le label "RGE" qui serait nécessaire pour que je puisse, pour ce travail, bénéficier de certaines aides financières des écolos de la chapelle de l'Ademe.

P.S. : Dans la cheminée de la cave, Franck a reconnu le nid propre et régulier d'un roitelet :

17 mai 2016.

Il semble qu'au 18ème siècle, lorsque la cave était habitée, les jointures du cadre de bois qui soutient le manteau de pierre n'aient pas résisté au feu.

17 mai 2016.

Pour boucher les trous, Franck conseille le plâtre qui serait ensuite badigeonné de lasure.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Mai 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Il faut qu'on avance enfin dans la mise à la disposition des visiteurs d'un cabinet de toilettes sous l'escalier du logis.

Comme la météo est médiocre, j'avais demandé à Igor de rejointoyer les murs de cet espace exigu :

31 mai 2016.

Mais Igor me fait remarquer que les pierres des murs sont trop mal ajustées pour qu'un jointoiement soit approprié.

Je lui demande donc dans l'immédiat de traiter la niche du fond de ce volume : tomettes sur le sol et enduit de chaux clair sur ses parois.

31 mai 2016.

Nous verrons ultérieurement quelle solution retenir pour les murs du cabinet de toilettes, enduit ou placo et carrelage.

Je viens d'envoyer à un ami, grand fiscaliste, le courriel suivant (j'ai masqué son nom) :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 22:07
À :
Objet : Résidence principale / résidence fiscale

Cher (...),

J'ai découvert qu'en matière de rénovation énergétique des bâtiments, deux administrations accordent des aides sans coordination entre elles et, même, sans coordination interne. Il s'agit de l'Ademe et de l'A.N.A.H. Toutes deux ont échafaudé de véritables usines à gaz mais, par exemple, aucune ne reconnaît les experts de l'autre, de sorte qu'il y a lieu de monter des dossiers pour deux types de diagnostics énergétiques. Les doublons et les incohérences sont évidents. Bien sûr, tout cela permet de fournir du boulot à des écolos hors marché. Passons.

Je me heurte cependant à un problème très simple. Simple du moins à énoncer : l'ANAH ne reconnaît, semble-t-il, comme preuve de la résidence principale que les documents émanant du fisc. Pour elle, la résidence principale et la résidence fiscale sont nécessairement confondues.

Ceci m'empêcherait de bénéficier des aides de l'ANAH. En effet, je n'ai nulle envie de transférer mon dossier fiscal à la trésorerie de Domfront où il serait, à l'évidence, regardé avec beaucoup de curiosité, sans doute beaucoup d'envie, et probablement peu de compétence en matière de fiscalité MH. A Paris, j'ai fait l'objet de contrôles approfondis, le front est calme et les procédures routinières et rodées.

A ton avis, ai-je raison d'exciper (comme on dit, je crois) de l'autonomie du droit fiscal ?

Amitiés,

PPF


De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 21:52
À : Isabelle HULINE
Objet : RE: AMELIORATION DE L'HABITAT

Madame,

Le projet est toujours d'actualité. Le bâtiment dont il s'agit, qui n'est pas habitable en l'état, abriterait bien ma résidence principale.

Mais je bute sur une condition que l'ANAH semble mettre à son intervention sur les résidences principales. D'après ce que je comprends, l'ANAH exigerait que la résidence principale soit prouvée par un document émanant de l'administration fiscale, car elle considérerait que l'adresse fiscale doit nécessairement être identique à l'adresse principale.

Selon moi, une telle assimilation, qui peut poser des questions pratiques difficilement surmontables (par exemple pour un monument historique, comme en l'espèce, ou bien pour un bâtiment qui n'est pas encore habitable, comme en l'espèce également), serait parfois excessive, ne serait-ce qu'en raison de l'"autonomie du droit fiscal".

Je souhaiterais donc disposer, de la part du service juridique de l'ANAH si possible, d'une justification de leur position. Je vous prie de bien vouloir la leur demander et me la transmettre. D'avance je vous en remercie.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de ma considération distinguée.

PPF


De : Isabelle HULINE <Isabelle.HULINE@solihanormandie.fr>
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 17:12
À : 'penadomf@msn.com'
Objet : AMELIORATION DE L'HABITAT

Monsieur FOURCADE Pierre-Paul
La Chaslerie 61700 LA HAUTE CHAPELLE
penadomf@msn.com

PH CDC PAYS DOMFRONTAIS N° dossier : 43374
Amélioration du logement : La Chaslerie LA-HAUTE-CHAPELLE 61
Nathalie RICHE

Monsieur,

Suite à votre demande d’aide à l’amélioration de l’habitat, nous vous avons envoyé un contrat d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage le 15/04/2016 .

Nous souhaiterions savoir où en est votre projet.

Si celui est toujours d’actualité, pouvez-vous nous faire parvenir LE CONTRAT D’ASSISTANCE avant le 17 juin 2016, faute de quoi nous serons dans l’obligation de clore votre dossier, des modifications des règles d’attribution des aides intervenant régulièrement.

Vous en remerciant par avance, et restant à votre disposition,

Béatrice SGORBINI
Responsable Service Etudes et Animations

LES TRAVAUX NE DOIVENT PAS ETRE COMMENCES

(fin de citation)

Mon ami qui, contrairement à moi, n'est pas procrastinateur, m'a répondu immédiatement :

(début de citation)

De :
Envoyé : mercredi 8 juin 2016 22:12
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : re: Résidence principale / résidence fiscale

L'ANAH fixe ses propres critères. Si elle veut se rattacher à la définition fiscale, on ne peut, à mon avis, l'en empêcher.

Mais tu pourrais peut-être essayer avec ta carte d'électeur ?

(fin de citation)

Cet ami est génial. Je vais essayer. Je vote depuis 25 ans à La Haute-Chapelle exclusivement.

A dire vrai, je ne crois pas que l'ANAH accepte sa suggestion. Il me resterait donc à peser les aides que je pourrais optimalement obtenir de l'ANAH.
Voici l'"esquisse" de M. MAFFRE relative à l'aménagement intérieur de l'aile Ouest de notre manoir favori :

En fait, je n'ai pas grand chose à dire à ce sujet à la jeune classe concernée, si ce n'est que :
- il faut prévoir un local approprié pour la future chaufferie ;
- je ne saurais trop recommander, fort de mon expérience de petit vieux, d'ajouter des cuvettes de w.-c. ;
- j'aimerais être convaincu qu'il n'existe pas une façon de dessiner l'escalier principal (entre le rez-de-chaussée et l'étage des écuries) sans ce balancement des marches que je trouve sous-optimal.

P.S. (du 28 juin 2016) : Etait joint au courriel de transfert de fichiers de mon aîné un fichier "SKIP" que je n'ai pas su ouvrir. J'ai demandé au fiston de m'y aider. Voici ce qu'a été sa réponse : "Le fichier skip est en fait le plan 3D du projet. Il faut télécharger le logiciel sketchup pour pouvoir l’ouvrir. Ensuite il faut tâtonner pour comprendre (à peu près) comment faire pour tourner autour du bâtiment."

Inutile de vous dire que, malgré ces explications, je demeure incapable d'ouvrir ce foutu logiciel. Dommage. J'aurais bien aimé mettre le résultat sur notre site favori, en complément de quelques films en drone d'anthologie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Juin 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
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M. MAFFRE m'ayant transmis ce matin un devis révisé à propos de son intervention pour la restauration des menuiseries extérieures du logis, je lui ai donné mon accord. Je suis très satisfait de pouvoir continuer à travailler avec cet architecte dont j'apprécie hautement les compétences et le professionnalisme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Juillet 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Comme promis, Pascal BRESSON était à pied d'œuvre hier matin...

4 juillet 2016.

... pour installer, dans les chambres en soupente du bâtiment Nord, les cache-radiateurs...

4 juillet 2016.

... qui avaient fait l'objet d'un devis dès janvier 2014. Il m'a indiqué être saturé de commandes et, en s'excusant de ses délais de réaction, m'a offert une amusante statuette de sa fabrication, que j'ai provisoirement installée dans mon bureau, à côté de mes figurines de Tintin :

4 juillet 2016.

J'ai profité de la présence de Pascal pour l'interroger sur la porte extérieure de l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère" :

4 juillet 2016.

4 juillet 2016.

4 juillet 2016.

On sait en effet que Benoît MAFFRE propose - idée qui ne m'enchante guère, du moins à ce stade de mes réflexions - de réinstaller cette menuiserie sur la grande porte extérieure du logis car il a établi qu'elle se trouvait là au début du 20ème siècle. Pour ma part, j'estime qu'elle avait dû être implantée à ce dernier endroit dans la précipitation des premiers travaux consécutifs à l'incendie de 1884, incendie dont on sait qu'il avait duré toute une nuit et été assez puissant pour exploser les marches de granit du grand escalier et nécessiter l'arasement du logis.

Après examen, Pascal est d'avis, si j'ai bien noté, que :
- la menuiserie en question n'est pas assez épaisse pour une porte extérieure ; il manque un centimètre de matière ;
- seul le haut des battants est ancien, avec des panneaux double face d'époque Transition entre les règnes de Louis XIV et de Louis XV ;
- la serrure est une serrure intérieure d'apparat dont il manque la gâche.

Il se confirmerait ainsi que cette menuiserie date d'une période de vaches grasses pour les LEDIN, propriétaires de notre manoir favori avant la Révolution ; ils avaient en effet, à cette époque, construit le dôme au-dessus de la porte charretière et fait peindre, dans la chapelle, son décor le plus foisonnant.

Il restera à Benoît MAFFRE à prendre en considération ces faits pour me proposer un parti de restauration de la grande porte extérieure du logis...

4 juillet 2016.

... qui, je le rappelle, était "barrée" à l'origine, c'est-à-dire fermée par une longue barre de bois coulissant dans la maçonnerie :

4 juillet 2016.


4 juillet 2016.

Pour le reste, que dirai-je de l'intervention du jour de Pascal BRESSON et de son compagnon ?

4 juillet 2016.

4 juillet 2016.

4 juillet 2016.

Tout simplement que son travail me paraît d'excellente facture et me satisfait pleinement :

4 juillet 2016.

4 juillet 2016.

La tâche n'était pas facile compte tenu des dissymétries des embrasures de fenêtre.

Dommage que Pascal ne soit pas meilleur marché mais il n'est pas anormal de devoir payer le prix de la qualité.

P.S. (à 3 heures du matin) : J'ai demandé à Pascal quand il comptait installer, dans ma chambrette monacalo-monastique, les étagères que je lui ai commandées je ne sais plus quand (ce site doit en garder la trace). Sa réponse : pas avant le début de 2017.

Ceci dit, j'observe la scène du fond de mon plumard et je me dis qu'à force d'ajouter des trucs en chêne ciré ou huilé autour de moi, je vais finir par avoir l'impression de me trouver dans un cercueil. Peut-être donc des étagères peintes, à droite de mon lit, dans la partie effilée de la pièce, seraient-elles préférables ? Je vais y réfléchir.

P.S. 2 (à 4 heures du matin) : Je reviens sur cette histoire de porte du logis. Nicolas GAUTIER, comparant sa maçonnerie à celle des portes de Loraille, de la Servière, et de la Bouette et s'appuyant sur la vieille photo de la C.N.M.H. (celle aux enduits à damier), considérait que son tympan de granit avait été relevé à cette même époque de vaches grasses et je dois reconnaître qu'il m'en avait convaincu. De ce fait, une menuiserie Transition aurait du sens à cet endroit-là... Compliqué, tout ça.

P.S. 3 (à 4 h 15) : Quand on regarde, de l'intérieur du logis, l'appareil des pierres encadrant la porte en question (cf photos ci-dessus montrant la barre), on voit bien ce que pourrait être la cicatrice de l'ancien tympan. Je n'en avais pas encore pris conscience jusqu'à cet instant (et vivent les insomnies et les insomniaques). Donc une porte Transition ne serait pas incompatible avec de telles modifications. Pas celle de l'"aile de la belle-mère" mais une autre plus costaude, hélas disparue dans l'incendie et qui aurait été remplacée au mieux à l'époque, en puisant dans un endroit épargné par le feu. Pas con, tout ça. Pas con du tout, ce me semble.

Fort-Louvois :

Voici qui me rappelle les bons souvenirs d'un pique-nique au Petit-Bé.

Justement, Cédrick COOS était de passage ce matin à la Chaslerie...

7 juillet 2016.

... afin de préparer à ma demande le devis de restauration des maçonneries des ouvertures de fenêtres du logis, ainsi que des intérieurs de la moitié Nord de ce bâtiment.

C'est en effet avec grand plaisir que je confierais à l'entreprise BODIN, dont il vient de prendre le contrôle, la réalisation de ces travaux car je les souhaite très soignés.

Je cherche à joindre la mission locale de Flers afin qu'ils m'aident à trouver un jeune qui, dans le cadre des "emplois d'avenir", interviendrait en matière d'entretien de la verdure et des maçonneries de notre manoir favori. Dans mon idée, ce jeune assisterait Benjamin, sous mon contrôle quotidien. L'avantage pour lui serait double : (1) acquérir une formation dans des métiers où il y a de la demande locale et (2), si l'expérience est concluante, pouvoir se prévaloir à terme d'une bonne référence sur le marché du travail.

P.S. : Il semble que la mission locale de Flers ne soit pas pressée de me répondre. Or Bernard DAVY, adjoint au maire de Domfront-en-Poiraie, m'apprend qu'il y a une antenne à Domfront. J'y passerai une tête dans l'après-midi.

P.S. 2 : J'étais à l'antenne de Domfront à 13 heures, accueilli par la souriante Mme Marie-Caroline MONSALLIER. A 13 heures 15, nous avons téléphoné à la mission locale de la Ferté-Macé qui a enregistré mon offre. Celle-ci devrait être très rapidement en ligne sur le site de Pôle-Emploi. Donc j'attends désormais les courriels de candidats à l'embauche.

A noter que le mari de Mme MONSALLIER est un professionnel de la pose de stuc, ce qui peut intéresser Carole pour dissimuler, au plafond de l'entrée de notre appartement de Paris, un tuyau dû à un plombier alcoolique.