Architecture-M.O.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 23 Juillet 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Pendant que Pascal BRESSON et Simon travaillaient sur la porte du logis donnant sur la terrasse, Loïc s'arrachait les cheveux en fixant les niches prévues pour les volets intérieurs du nouveau "petit salon". La tâche était rendue particulièrement complexe par la présence de coussièges qu'il fallait habiller également de boiseries :

22 juillet 2014.

Une mauvaise surprise attendait en outre Pascal BRESSON dans ce petit salon car deux angles des panneaux des boiseries posées il y a quelques semaines, l'un sur le mur Sud et l'autre sur le mur Nord, avaient lâché. Pascal BRESSON a attribué ces accidents à l'humidité de la pièce qui aurait gonflé le bois et provoqué le cisaillement des tenons à propos desquels j'ai découvert, à cette occasion, qu'ils étaient en plastique...

22 juillet 2014.

... et qu'ils pouvaient se déchirer :

22 juillet 2014.

La réparation a été effectuée avec des vis et il ne me reste plus qu'à souhaiter que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets ailleurs sur ces boiseries qui me coûtent une petite fortune sans être, comme on le sait, le moins du monde subventionnées.

En dépit de cet incident, la pose a pu se poursuivre dans de bonnes conditions...

23 juillet 2014.

... et le fait est que l'escamotage des volets dans les niches est remarquablement réalisé :

23 juillet 2014.

23 juillet 2014.

Ce soir, tandis que Pascal BRESSON et Simon grattaient la couche de peinture d'apprêt sur les châssis de fenêtres réalisés par Sébastien LEBOISNE (à l'époque où je recourrais à un autre architecte)...

23 juillet 2014.

... Loïc commençait à s'escrimer sur l'éveil de la fenêtre Sud...

23 juillet 2014.

... puis perçait les boiseries...

23 juillet 2014.

... pour permettre la pose des interrupteurs :

23 juillet 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 23 Juillet 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Pascal BRESSON nous propose de choisir entre trois finitions pour les boiseries du petit salon :

23 juillet 2014.

Comme Pascal l'avait supposé, M. MAFFRE, consulté, se prononce, comme lui, pour le chêne doré (à gauche de la photo). J'aurais eu un faible pour le chêne clair (à droite, la finition incolore étant au milieu) mais je me range sans difficulté à l'avis de mes experts.

En tout état de cause, la finition n'étant pas urgente pourra attendre le retour de M. BRESSON, début septembre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Juillet 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Pascal BRESSON et ses compagnons ont travaillé hier jusqu'à 22 heures, pour finir la pose des boiseries :

24 juillet 2014.

24 juillet 2014.

Il reste encore quelques petites finitions à réaliser, comme la fixation des plinthes une fois que les prises électriques auront été installées.

Mais, à la lumière de l'aube ce matin, l'impression était très favorable :

25 juillet 2014, la paroi Ouest.

25 juillet 2014, la paroi Nord.

25 juillet 2014, la paroi Est.

25 juillet 2014, la paroi Sud.

M. MAFFRE nous a communiqué en début d'après-midi son projet pour la restauration de la toiture du colombier.

Moins de 5 heures plus tard, j'ai fait part de mes observations.

Nous allons essayer d'obtenir les autorisations et promesses nécessaires en temps utile pour un lancement des travaux avant la fin de 2014.

J'ai reçu ce matin le "projet" de M. MAFFRE relatif à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.

Je le mets en ligne, non sans en avoir retiré les 3 dernières pages qui donnent l'estimation du coût des travaux :

Tel qu'il se présente, ce document appelle de ma part les commentaires suivants :

- comme tout ce que fait M. MAFFRE, ce travail est très sérieux ;
- toutefois, dans l'ensemble, il ne nous apprend pas grand chose, si ce n'est quelques termes techniques. En fait, nous avons dû passer par l'élaboration d'un tel document, bien entendu coûteux, pour avoir une chance de décrocher des subventions. Une fois les autorisations nécessaires sollicitées et obtenues, nous espérons pouvoir engager ces travaux dès l'automne ;
- je n'arrive pas à faire admettre par M. MAFFRE que les écrits de LASSEUR, qu'il cite à diverses reprises, n'ont pas une valeur scientifique confirmée. L'architecte reprend donc à son compte certaines élucubrations sur l'histoire des LEDIN au sujet desquelles mes réserves sont également connues des visiteurs de notre site favori ;
- je découvre, en page 11 du document mis en ligne ici une vue en couleurs de la Chaslerie qui témoigne des rapides progrès de la C.A.O. :

Cette vue a été réalisée en utilisant le logiciel Sketchup, de Google, dont une version gratuite est facile d'accès mais M. MAFFRE précise que, pour arriver à un résultat intéressant, une certaine pratique est requise. Cette image mérite à l'évidence d'être conservée ; elle complète utilement les récentes photos de drone.

Téléphonant ce matin à M. TIERCELIN, de la D.R.A.C., j'ai appris que le dossier relatif à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier y était arrivé suffisamment tôt pour pouvoir être inscrit au programme des subventions de l'exercice 2014. Il fallait toutefois que je m'assure que le maire de La Haute-Chapelle ne tarde pas à donner son feu vert.

Je me suis donc précipité à la mairie où j'ai été informé que cet accord avait été donné dès que le S.T.A.P. avait posé la question.

Tout cela est donc de bon augure.

P.S. : Je précise que le maître d'ouvrage et principal payeur de ces travaux sera mon aîné.

Philippe TOUSSAINT m'a demandé d'être bref et de ne pas aborder, dans mon discours de dimanche, plus de 2 ou 3 sujets.

L'idée me paraissant bonne, j'ai choisi de retenir deux questions qui me tiennent particulièrement à cœur :

- la transmission du patrimoine. Au bout de 23 ans de chantier, il est en effet temps pour moi de passer la main. Pour des raisons financières qui me sont propres et aussi et surtout car je souhaite que la greffe prenne. Autrement dit, que la génération suivante puisse s'approprier ce projet quand elle est encore suffisamment jeune. Tandis que je m'exprimerai dimanche, la jeune classe la plus directement concernée sera toutefois en voyage de noces, quelque part aux antipodes. Mon cadet sera néanmoins présent pour entendre, méditer et répercuter la bonne parole ;

- l'importance d'une bonne relation de travail entre toutes les parties concernées lorsqu'on s'attelle à la restauration d'un monument historique. Tout n'a pas toujours été facile ici et, moi aussi, j'ai commis des erreurs dont notre site favori a été le tabellion. Mais je serai fier de présenter l'équipe éprouvée qui contribue désormais à la restauration de notre manoir favori (seul Igor manquera à l'appel dimanche mais... il avait un match de foot programmé) et de remercier également les administrations (représentées dimanche par le nouveau directeur régional des affaires culturelles) pour la qualité présente de notre coopération, sous l'égide, enfin, d'un très bon architecte.
Il y a plusieurs mois, j'ai demandé à l'architecte de préparer la demande d'autorisation d'étude préalable relative aux châssis de portes et de fenêtres de la Chaslerie. Malgré plusieurs rappels, je ne vois toujours rien venir.

Idem pour le permis de construire modificatif relatif à la restauration de l'Avenue.

Aurais-je par hasard dit trop de bien de M. MAFFRE ?

Au courrier ce matin une lettre recommandée de la D.R.A.C. destinée à mon aîné, autorisant, sous certaines conditions, les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier.

Les conditions sont de bon sens, relatives à la restauration des lucarnes. A noter que, dans le cadre de l'instruction du dossier, l'avis du service régional de l'archéologie a été recueilli (à ma connaissance, c'est une première à la Chaslerie). Le "contrôle scientifique et technique" sera assuré par M. Jean-François SAGAIRE qui, à la Chaslerie, succède donc dans ce rôle à M. TIERCELIN.

Mon aîné va pouvoir déposer une demande de subvention. Je lui conseillerai de l'assortir d'une demande d'autorisation de lancement des travaux sans attendre la décision sur la subvention. Il semble donc que son souhait d'ouvrir ce chantier avant la fin de l'année 2014 soit en passe d'être exaucé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Octobre 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
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D'après ce que l'architecte a rapporté à mon aîné de sa récente conversation avec le nouveau conservateur régional des monuments historiques, il semblerait que ce dernier considère que le programme de restauration de la Chaslerie est richement doté de subventions publiques.

Il va falloir que j'aille remettre les pendules à l'heure : avant le lancement du programme 2014, donc sur 22 ans de chantier continu, les subventions ont atteint ici, en moyenne, 11 % du coût des travaux, à savoir 10 % par l'Etat et 1 % par le département. Les 89 autres % sont restés à la charge de Bibi.

Bien sûr, avant de solliciter un rendez-vous auprès de M. Philippe ROCHAS, il faudra que je mette ces chiffres à jour (ce qui, sur 23 ans, ne devrait modifier ces moyennes que marginalement).

Mon aîné m'apprend ce soir qu'il a trouvé dans sa boîte aux lettres la convention de subvention de la D.R.A.C. pour les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Ils subventionnent ces travaux à hauteur de 45%.

J'imagine que nous sommes encore dans les clous pour un lancement de ces travaux avant la fin de l'année. Il faut que mon aîné s'assure auprès de Roland BOUSSIN qu'il n'y a pas d'obstacle de son côté.

Je signale au passage à mon aîné qu'il doit être possible de solliciter une subvention complémentaire auprès du conseil général de l'Orne. Il faudra que j'explique au fiston la marche à suivre et, pour cela, que je remette la main sur ma doc.

Conversation téléphonique constructive et agréable avec M. MAFFRE qui va mettre en route la demande d'autorisation de l'étude préalable relative aux châssis de portes et fenêtres de la Chaslerie.

Nous sommes tous les deux conscients que nous devrons trouver une moins mauvaise solution compte tenu de toutes les contraintes de l'exercice (difficulté pratique, mais pas impossibilité, de modifier autrement qu'à la marge les encadrements de granit ; nécessité de choisir un parti qui ne jure avec aucune des réalisations diverses de maçonnerie des prédécesseurs depuis des siècles).

J'ai souhaité un phasage dans le temps, sinon de cette étude, du moins de la mise en œuvre de ses préconisations, d'une part parce que je n'aurais pas les moyens d'engager ma fraction de travaux ("a priori" ceux du logis) dans un délai bref, d'autre part parce que la finalisation des projets pour l'"aile de la belle-mère" ne pourra qu'être postérieure à l'adoption d'un parti définitif pour les aménagements intérieurs de cette aile.

Cet après-midi, M. MAFFRE recevra à son cabinet M. BOUSSIN et mon aîné pour lancer le chantier de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Lors de notre dernière conversation téléphonique, M. MAFFRE m'a indiqué qu'il souhaiterait profiter de l'occasion pour aborder d'autres sujets avec mon fils. A ce stade, je suis resté muet mais, ce matin, à la réflexion, je lui ai adressé le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Lors de notre récente conversation téléphonique, vous m'avez indiqué que vous réfléchissiez à des aménagements inédits du projet de mise en habitabilité de l'aile de la belle-mère (percement de fenêtres sur la façade Ouest et nouveau système d'escaliers avec entrée par les écuries). Je vous ai dit que je laissais mon aîné dialoguer avec vous sur ces sujets.

Voici cependant quelques idées supplémentaires qui peuvent vous être utiles à ce stade de vos réflexions et discussions :

- Pourquoi ne pas englober dans votre projet le rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ? J'avais fait installer là un dallage de compétition qui pourrait être transplanté dans votre nouvelle entrée, par exemple. J'avais prévu que cette pièce peu éclairée et dotée d'une cheminée bricolée par mes prédécesseurs pourrait recevoir une nouvelle chaudière alimentant, outre l'aile de la belle-mère, le bâtiment Nord et même le logis ; pourquoi ne pas conserver cette idée de chaufferie et utiliser, pour le reste, le volume de cette pièce comme arrière-cuisine de l'aile de la belle-mère ?

- Si vous deviez repenser les escaliers, cela pourrait donner l'occasion de reboucher une ouverture particulièrement ratée par mes prédécesseurs, à savoir la porte sur cour du "salon de la belle-mère" ; cette ouverture est d'autant plus gênante qu'elle jouxte la porte vitrée de la cuisine, c'est-à-dire une ouverture ancienne et, aux vitres près, dans son jus.

- A priori, l'idée de percer de nouvelles ouvertures sur la façade Ouest de l'aile de la belle-mère ne m'enchante guère. Dans le cadre du début de l'application du projet de la précédente architecte, j'avais bouché deux fenêtres moches au 1er étage des écuries et réduit une 3ème ; dans le projet en question, je n'aimais guère la hauteur de la fenêtre remplaçant la porte utilisée actuellement par le tracteur John Deere car elle introduisait un hiatus par rapport aux deux fenêtres voisines du rez-de-chaussée du colombier. Bref, si vous deviez repenser cette façade, il serait bon de réduire en contrepartie l'importance pratique de l'allée vers la D22 et de remonter d'autant le standing de l'Avenue historique, au Sud du manoir. Ceci pose un problème de financement.

- Essayez de ne pas oublier la question du remplacement des horribles casts dont votre consœur nous a hélas gratifiés.

- Tant qu'on y est, il peut être judicieux de prévoir un accès au comble de la tour Louis XIII à partir du 1er étage des écuries ; actuellement, il faut être yogi pour accéder à ce volume, par une échelle planquée dans un placard de mon bureau. Vous pourriez même envisager de transformer ce comble en bureau de mon fils ou en chambre pour ses amis (il y a de très belles vues de là-haut).

- Je sais que mon fils aime beaucoup sa chambre actuelle, au 2ème étage du colombier. Peut-être devrait-il en faire une chambre d'amis et s'installer à l'étage au-dessous, qui a également une très belle vue vers le Sud. Ceci pourrait vous donner l'occasion de restaurer les boiseries de cette pièce, où dormait le chapelain du XVIIIème. Je pense que ce serait une excellente chose.

Bon travail et bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

Mon aîné vient de me raconter la séance de travail de vendredi dernier avec MM. MAFFRE et BOUSSIN.

Avec son chiffre d'affaires dont 80 % dépendent de commandes publiques, M. BOUSSIN, toujours incapable d'écouter ses interlocuteurs qu'il noie de ses paroles, agace désormais nettement un public privé qui, pourtant, lui était, sur ma recommandation, largement acquis. Ainsi, son dernier devis pour le colombier comportait, paraît-il, divers postes inutiles et oublis, voire manifestations de mauvaise foi, ce que l'architecte a fait corriger. Enfin, les dates de réalisation sont, une fois de plus, reportées du seul fait de ce charpentier-couvreur.

Pour ce qui concerne le nouveau projet éventuel d'aménagement de l'"aile de la belle-mère", mon aîné a été bluffé par le logiciel de C.A.O. dont s'est équipé M. MAFFRE. Il me montrera des tirages-papier lors de mon prochain passage à Paris. Mes dernières suggestions n'avaient pu être incorporées au projet qui en est encore à un stade initial.

Pïerre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 18 Décembre 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
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Mon aîné vient de me communiquer les croquis sur lesquels M. MAFFRE a porté le produit de ses premières réflexions à propos de l'aménagement de l'"aile de la belle-mère". Je les mets en ligne ici en faisant figurer (sauf pour l'avant-dernière image) le Sud à droite (ceci, pour faciliter les comparaisons avec le permis de construire obtenu par la précédente architecte) :

Premières idées de M. MAFFRE. Plan du rez-de-chaussée et de la chambre du 1er étage du colombier.

Premières idées de M. MAFFRE. Plan du 1er étage des écuries et des chambres des 2ème et 3ème étages du colombier.

Premières idées de M. MAFFRE. Façade sur cour.

Premières idées de M. MAFFRE. Façade Ouest.

Comme on le voit, les principales suggestions de M. MAFFRE consistent à :
- donner plus de manorialitude à l'aile de la belle-mère, en la dotant d'une entrée et d'un escalier de meilleur standing ;
- faciliter les économies de chauffage par un cloisonnement judicieux du rez-de-chaussée des anciennes écuries ;
- en profiter pour améliorer, dans une certaine mesure, les ouvertures sur les deux façades.

Ces idées sont séduisantes à beaucoup d'égards.

A première vue, leurs inconvénients relatifs sont les suivants :
- l'impossibilité éventuelle de profiter des vues sur la cour au 1er étage des écuries, à travers les lucarnes des brisis ; je ne suis pas persuadé - peut-être à tort - que l'ajout d'une marche extérieure pour accéder au rez-de-chaussée des écuries, plus la translation du plafond de ce volume, suffisent à régler le problème ;
- la réintroduction d'un escalier en colimaçon dans le colombier, ce qui réduirait à la portion congrue les cabinets de toilettes précédemment imaginés ; néanmoins, on peut sans doute maintenir les idées précédentes de deux volées droites d'escalier en limite Sud des écuries, l'une pour descendre vers la "chambre du chapelain" (1er étage du colombier), l'autre pour monter au 2ème étage du colombier (chambre actuelle du fiston, à qui je recommande de descendre d'un étage après restauration des boiseries murales de la chambre du chapelain) ;
- le manque de précision du conduit qui devrait desservir la cheminée imaginée au rez-de-chaussée des écuries, au Nord du salon ; l'idée de prévoir une cheminée à cet endroit est bienvenue mais il vaudrait mieux trouver une évacuation des fumées fonctionnelle et acceptable.

La jeune classe concernée entend profiter de ses prochains congés (qui débutent demain et vont durer 15 jours pour mon aîné et quelques mois pour ma belle-fille) pour préciser ses intentions.

Quant à moi, à dire vrai, je ne me sens plus concerné que par les aspects extérieurs. Et je comprends fort bien que ceux-ci doivent être adaptés selon les partis envisagés pour les aménagements intérieurs qui, en l'espèce, priment. En tout état de cause, j'apprécie le progrès apporté par le nouveau rythme des ouvertures sur cour de l'actuel salon de l'"aile de la belle-mère". Igor saurait très bien réaliser ce genre de travaux. Je maintiens par ailleurs ma proposition d'agréger à ces volumes, si c'est possible, le 2ème étage (sous comble) de la tour Louis XIII.

Coups de fil ce matin à M. TIERCELIN puis à M. MAFFRE pour relancer le programme de travaux de 2015. Je vise une étude préalable (si j'ai bien compris, il faut désormais dire "étude de diagnostic" : on n'arrête pas le progrès !) sur les châssis de portes et fenêtres restant à restaurer, plus la restauration d'un certain nombre de portes et fenêtres du logis (au moins celles de la cage d'escalier ; un peu plus si je trouve les sous).

Il me reste toujours, en effet, à lancer une partie des travaux du "programme 2014" (à savoir les grilles au 1er étage du logis, plus la fin de la restauration des maçonneries de sa cage d'escalier). J'attends pour le faire d'avoir encaissé les subventions promises pour les travaux déjà réalisés.

Déjeuné hier chez nos amis Pierre et Marie-Line ORY à qui j'ai fait découvrir les glaces BIDARD. Pierre et Marie-Line n'ont pas manqué de m'interroger sur les prochains travaux.

Ils sont clairement d'avis que je devrais m'en tenir à mon idée initiale d'installer la future cuisine du logis au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est et de prévoir, pour l'ancienne cuisine du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, l'affectation à un "bureau-salon d'hiver-salle de jeux pour les petits-enfants" que je privilégiais jusqu'à ce que mon aîné (à qui Carole n'avait pas manqué, comme toujours quand des débats apparaissent entre les enfants et moi, d'apporter tout son poids) n'exprime un point de vue différent.

Or il se trouve que je réfléchis ces jours-ci à quelques aménagements de mon existence. S'agissant de ce projet, je pense toujours que mon idée initiale était la meilleure mais elle supposerait que le rez-de-chaussée de la tour Louis XIII serve de chaufferie générale à notre manoir favori, ce qui était également une autre de mes idées, autrement dit que la jeune classe concernée se rallie à cette dernière proposition... et la finance.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Février 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Pascal BRESSON est en train de prendre les mesures de l'ancienne cuisine du bâtiment Nord :

2 février 2015.

On sait que j'envisage d'aménager là une bibliothèque qui pourrait également servir de salle de jeux et d'études pour les petits-enfants. Pour ce qui concerne les jeux des petits-fils, il semble que je ne sois pas trop en retard...

2 février 2015.

Plus sérieusement, mon idée serait de :
- couvrir de rayonnages les murs Ouest (vers l'entrée du bâtiment Nord), Nord (vers l'arrière-cour) et Est (vers l'arrière-cuisine) ; une variante serait de prévoir des placards en bas de ces panneaux, afin de me permettre de dissimuler du bazar ;
- prévoir des boiseries sur le mur Sud (sur cour) ;
- habiller le plafond de solives à 45° inspirées du manoir du Grand Taute ; bien entendu, coffrer la poutre moche témoignant d'un ancien usage agricole du bâtiment ;
- au sol, poser des tomettes puisque Pascal m'affirme que le chauffage par le sol ne serait pas compatible avec un plancher massif (pas question de prévoir un truc moderne à la Chaslerie) ;
- dans l'embrasure de la fenêtre Sud, installer mon bureau avec mon ordi, en espérant que la réverbération ne me brûlera pas les yeux ;
- dans les embrasures des deux fenêtres Nord, prévoir des étagères peu profondes.

Lorsque j'aurai reçu le plan et le devis de Pascal BRESSON, je ne manquerai pas de soumettre le projet à Benoît MAFFRE car je le sais très compétent pour préciser la forme des panneaux, les dessus de portes, les moulures, etc...

Ce matin, en revenant de Paris, j'ai fait étape chez M. MAFFRE, notre excellent architecte, pour un point sur les dossiers de travaux en cours ou prévus.

Pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, on attend toujours que Roland BOUSSIN veuille bien émettre un calendrier auquel il se tienne enfin.

Pour la fin du "programme 2014" de travaux :
- je suis prêt à passer commande à Roland FORNARI des grilles du premier étage du logis. J'attends qu'il me confirme qu'il se sent capable de les réaliser ;
- en ce qui concerne la cage d'escalier du logis, M. BRESSON est prêt à poser certaines menuiseries intérieures ; j'ai néanmoins freiné le retour de l'entreprise BODIN dans l'attente du règlement des subventions réclamé depuis le 23 décembre dernier ; en outre, il reste quelques menus travaux de plomberie ou d'électricité à terminer avant que le maçon ne puisse utilement revenir ; troisièmement, je m'interroge sur l'opportunité de restaurer les enduits avant que des nouveaux châssis de portes et fenêtres ne soient posés ; enfin, je me dis qu'il serait préférable d'attendre que la restauration de mon ex-chambre au 1er étage du logis soit bien avancée avant de risquer d'exposer des enduits frais au passage d'ouvriers.

Avant de lancer l'étude préalable sur les châssis des portes et fenêtres, on attend que l'arrêté de subvention soit écrit en termes en phase avec la demande et que le taux de la subvention corresponde au moins aux pratiques habituellement en vigueur en la matière.

Pour l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", M. MAFFRE ne verrait que des avantages à ce que mon aîné fasse enfin part de ses observations sur le schéma envisagé il y a quelques mois. Je sais que ce fiston tient à disposer d'une cheminée dans son salon. De mon côté, j'ai proposé d'englober la tour Louis XIII dans le projet.

Enfin, s'agissant de mon rêve de bibliothèque dans le bâtiment Nord, M. MAFFRE est très réservé sur le principe de cet aménagement à cet endroit. Il m'invite à consacrer les fonds encore disponibles à l'avancement prioritaire de la restauration de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis. Ce faisant, il pousse dans le même sens que Carole et le fiston, ce qui commence à faire beaucoup pour mes résistances de sumotori. Ceci ne m'empêchera pas, en tout état de cause, de traiter rapidement le plancher et de la plafond de cette ancienne cuisine.