Au premier étage des écuries, j'ai demandé à Fabrice de ne pas recouvrir de planches la partie de la couverture où, par symétrie de ce qui existe sur cour, j'envisage de remplacer les horribles casts dus à Lucyna GAUTIER par des lucarnes de bonne forme :

Je lui ai également demandé de faire passer des fourreaux électriques aux bons endroits en prévision des éclairages qui auront à mettre en valeur la charpente. Dommage que je n'y aie pas pensé plus tôt (c'est-à-dire sur le premier tiers déjà traité où il faudra rectifier, ce qui ne sera pas évident) :

Une durite de la mini-pelle a lâché. Afin de faciliter le dialogue avec le fournisseur de pièces détachées, voici de quoi l'on parle :

Il s'agit de relier les deux trous de la dernière photo de cette série, en bas à droite du moteur, près du radiateur.

5ème et 6ème travées, côté Ouest :

Voici la 4ème et la 5ème :

Je commence à m'inquiéter de la très faible productivité persistante des travaux en cours dans l'"aile de la belle-mère" :

A ce stade, une sérieuse explication s'impose. La norme devrait être de 4 "longueurs" par jour. On en est ici de plus en plus loin.

La plantation d'un kilomètre de haies bocagères, subventionnée par le Parc naturel régional Normandie-Maine, est en cours :

Equipé d'un appareil de compétition, un cameraman mandaté par la Région Normandie immortalise ces moments :

Pour chaque jour ouvré, Fabrice notera désormais, en sus du nombre d'heures travaillées, le nombre de "longueurs" traitées.

L'efficacité du kroumirat n'est plus à démontrer.

Contrat de maîtrise d’œuvre pour la restauration des menuiseries extérieures signé depuis belle lurette, urgence signalée depuis encore plus longtemps et voici où nous en sommes rendus :

Brillant !

Le travail s'achève dans le deuxième tiers des écuries :

On va bientôt pouvoir passer au troisième, c'est-à-dire aux travées 7, 8 et 9.

Les plants seront livrés lundi. Fabrice et Francis ont donc préparé le terrain en arrachant les rosiers bousillés par Igor :

Sous les combles des écuries, l'heure est au ménage :

Lundi, il faudrait déménager vers le 2ème tiers les meubles en attente de jours meilleurs dans le 3ème :

Des abrutis ont détruit des charmilles et abîmé des sycomores-érables le long de la D22. Il est temps de réparer les dégâts :

Carole a demandé que soient replantés des rosiers au bord de la douve Nord, Fabrice et Francis s'y emploient également :

Comment la gestion de la crise du Covid s'est soldée par un naufrage bureaucratique

Tests, masques, vaccins... Face au Covid-19, sur de nombreux aspects cruciaux, l'Etat a manqué cruellement de réactivité. Ces déconvenues imposent de s'interroger sur la culture administrative française.

"Comme les fonctionnaires sont là et ont le souci de travailler, ils se créent du travail les uns aux autres. L'activité administrative, le contrôle, la volonté de garder le monopole de la décision, tout cela guidé par le principe de précaution, le primat du texte, de la circulaire, du décret, qu'il faut faire respecter à tout prix. On se trouve trop souvent dans un système de ralentissement, parfois de blocage généralisé. Ce qui compte, ce n'est plus le résultat à atteindre, mais le processus à respecter".

N.D.L.R. : Citation que je pourrais signer des deux mains, ne serait-ce qu'en pensant au manoir favori et à sa restauration, bloquée depuis plus d'un an.

Je vais donc pouvoir reprendre la publication de messages illustrés sur le site favori.

Mon intention est, dans un premier temps, de donner la priorité au "Journal du chantier".

Pendant ces quinze jours de panne...

... j'ai cru que nous n'arriverions pas à récupérer un usage commode et complet du site. Je n'avais pas trop le moral pour prendre de nouvelles photos. J'irai donc assez vite sur ce qui s'est passé durant cette période ô combien critique.

Pour ce qui concerne l'entretien des abords :

- Fabrice et Francis ont fini de replanter des rosiers :

- le piégeur de ragondins a suspendu son travail après avoir occis dans les douves une vingtaine de ces nuisibles :

- un transporteur est venu livrer, non sans mal, 60 m3 de copeaux qui permettront de pailler les nouvelles haies bocagères des "nouvelles terres" :

Afin qu'on cesse de s'y tordre les chevilles, Francis a recouvert de gravier des passages dans la cour. Malheureusement, "Point P" n'a pu su nous trouver des graviers de la bonne couleur ; il faudra sans doute qu'on recherche un autre fournisseur :

Heureusement, il s'agit là d'un travail provisoire. On fera les choses plus convenablement quand on en sera à restaurer cette cour, ce qui n'aura pas lieu avant longtemps. Il faudra d'abord avoir terminé tous les travaux intérieurs y nécessitant le passage d'engins lourds.

Ryszard ZUREK avance à son rythme :

On ne le changera pas.

Francis a mis de l'ordre au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. Hélas, la patte d'un âne en faïence de Bavent n'avait pas supporté la proximité de bouteilles stockées là depuis 2014 ou, plus vraisemblablement, des manipulations plus récentes mais indélicates :

Fabrice sera chargé de recoller les morceaux. Mais on a perdu le socle métallique de ce groupe, que je n'avais pas dû reconnaître un autre jour où je cherchais à mettre de l'ordre dans ce bazar.

Tant qu'on était là, Francis a emballé des restes de moulures en stuc IIIè République qu'Henri LEVÊQUE avait fait démonter rue de l'Alboni à Paris lorsqu'il avait cherché à redoter le salon du logis de boiseries. Un exercice raté, selon moi. Quoi qu'il en soit, ces moulures...

... désormais emballées convenablement...

... ne risqueront plus d'être fracassées comme elles l'ont été depuis 70 ans :

Sur la septième (en partant du Sud) des neuf travées des combles des écuries :

Il devait se tenir ce matin, au manoir favori, une réunion de travail avec des représentants de la région Normandie afin d'examiner quels travaux ils pourraient subventionner.

L'organisateur de cette réunion venant d'être testé positif au Covid-19, cette réunion a été annulée hier.

Sébastien LEBOISNE est venu ce matin reposer les volets intérieurs des combles des écuries. Le voici en train d'en huiler un :

Il m'a montré comment ouvrir les grands coffres du salon du logis. Je n'y ai pas retrouvé la statuette que j'espérais y avoir entreposée.

Je lui ai parlé de mon projet d'ajouter des chanfreins à certaines poutres, selon l'un des modèles suivants...

... ou, avec des corbeaux :

L'idée serait de faire disparaître un aubier fragile.