Architecture-M.O.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 6 avril 2020 15:08
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

L'estrade fait 2,14 m de large, dont 1,81 recouvert de dalles de pierre (de Caen ?) de 32 cm de côté, et 33 cm pour la marche de bois.
Cette estrade a 22 cm de hauteur par rapport au sol de la chapelle, ce dernier recouvert d'anciennes tommettes en provenance du Beaujolais, en plus de 4 tombes de pierre noire (dont 4, datant de la 2ème moitié du XIXè, qui étaient là en 1991, lors de mon achat du manoir, et 4 que j'ai rajoutées, du même modèle).
Le nez de marche a une profondeur (surplomb) de 4 cm.

Ci-joint un petit reportage photographique que je viens de réaliser à l'instant à votre intention. Il rappelle notamment que les pierres autour des projecteurs d'angle ont été soulevées et cassées par le gel :

6 avril 2020.

6 avril 2020.

6 avril 2020.

6 avril 2020.

6 avril 2020.

6 avril 2020.

6 avril 2020.

6 avril 2020.

6 avril 2020.


Bien cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 6 avril 2020 14:34
À : (...)architecte@gmail.com
Objet : RE: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Je pense que vous avez déjà reçu tous les éléments utiles : reportage complet sur la restauration des peintures murales et plans et coupes pertinents de Nicolas GAUTIER. A part les dimensions de l'estrade (hauteur = 1 marche, et largeur), peut-être, sous l'autel.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com
Envoyé : lundi 6 avril 2020 14:32
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Bonjour,

j'ai besoin de l'ensemble des relevés de la chapelle ainsi que d'un reportage photographique avant de statuer.
Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 6 avril 2020 14:21
À : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>; (...)architecte@gmail.com
Cc : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>; C.F. ; T.F.
Objet : RE: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Oui bien sûr pour le 1er point.
Pour le second, c'est bien entendu sous la statue de la Vierge qu'il faut placer la mécanique.
Bien cordialement,
PPF

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De : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Envoyé : lundi 6 avril 2020 14:15
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)architecte@gmail.com>
Cc : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>; C.F. ; T.F.
Objet : Re: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Bonjour,

Ok pour ces principes. Mes remarques :
- Les réseaux allant vers le Manoir devront être dévoyés avant de passer sous la porte charretière, afin d'éviter le dallage entre le Colombier et la porte
- Pour les réseaux vers la Chapelle, le plus court étant le mieux, la pénétration par le mur ouest nous convient.
Je souhaite néanmoins un retour de Mme (...) à ce sujet.
Reste la question du positionnement de l'aérotherme dans la Chapelle. Est ce qu'on le place également sous la statue (ce qui serait le plus simple), ou doit-on garder son emplacement défini le 10 mars, sur le pignon nord (dans ce cas, la passage des réseaux dans la Chapelle est problématique)?

Cordialement,

Grégory Vannobel
Agence Bee+ Louvigné de Bais
06 37 98 62 69
gregory@beeplus.fr

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
0
Réception ce matin du 3ème tiers des lattes de parquet achetées en prévision de futurs travaux sous les combles des écuries :

7 avril 2020.

7 avril 2020.

7 avril 2020.

7 avril 2020.

7 avril 2020.

7 avril 2020.

Il est probable qu'elles resteront stockées au 1er étage du colombier pendant un certain temps. Tant que je n'aurai pas trouvé un salarié capable de les poser et qui n'exige pas une rémunération et des avantages prohibitifs, sans aucun égard pour le contexte, notamment humain.

A défaut, mon successeur avisera le moment venu.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Peinture - Bâtiment Nord
0
Le peintre spécialisé en produits écolos est revenu cette après-midi, afin de préparer un devis pour la "cuisine-provisoire-qui-va-devoir-durer-encore-un-moment", prévoyant de :
- peindre les murs Est et Ouest en blanc ou blanc cassé, après avoir entoilé le "Siporex" du mur Ouest,
- peindre les menuiseries intérieures en jaune (sauf la porte vers l'entrée qui serait huilée), de même que la poutre centrale du plafond,
- entoiler (vraisemblablement) puis enduire et peindre en blanc les plafonds, étant entendu que j'hésite à demander plutôt à Sébastien LEBOISNE d'installer là-haut un jeu de solives à 45°, sur le modèle du manoir du Grand Taute.

Carole souhaiterait également faire briller les tommettes de l'entrée et du couloir vers le "petit salon".

Le problème principal sera la disponibilité du peintre puisqu'il paraît débordé de travail (tant mieux pour lui).

J'envisage d'interroger également un autre peintre, celui-ci recommandé par l'architecte du patrimoine.

P.S. (du 9 avril 2020 à 1 heure) : Sébastien LEBOISNE, interrogé hier, me dit qu'en cette période de confinement, il est seul à son atelier et qu'il ne sait pas quand il pourra s'approvisionner en bois nécessaire pour ce plafond ; de plus, il ne coffrera pas la poutre grâce à une seule pièce de bois (genre pirogue primitive) mais à trois, assemblées en conséquence, ce que je trouve moins plaisant. Il y aurait des modifications des installations électriques à opérer avant la pose de ce bois mais les deux électriciens consultés sont à l'arrêt. Idem pour le maçon à qui j'ai demandé s'il pouvait installer des corbeaux sous la poutre. Bref, on n'est pas sortis de l'auberge.

P.S. 2 (du 10 avril 2020 à 9 heurs) : Le peintre recommandé par l'architecte du patrimoine viendra découvrir notre chantier favori la semaine prochaine.
Pour réflexion, le plafond et le sol de la cuisine de MONET à Giverny :

A vrai dire, je m'interroge sur l'opportunité de maintenir ma commande de solives à 45° pour le plafond de la cuisine du bâtiment Nord (sur le modèle du manoir du Grand Taute).

L'idée que je viens d'avoir en écrivant ce message serait de prévoir un plafond de ce dernier modèle au "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves", au premier étage du colombier ; cela permettrait d'occulter la laideur des poutres malmenées là dans les années 1950 et me semblerait compatible avec le style Louis XVI des rayonnages envisagés ainsi qu'avec l'atmosphère à la fois studieuse et ensoleillée de la pièce.

P.S. (à 9 heures) : Carole me dit qu'elle n'aime pas du tout le carrelage en question, trop 1900 à son goût. Et elle trouve ce jaune trop violent. Je lui réponds qu'il est gai. Elle préfère les bleus. Moi j'en ai soupé (cf les bleus qui nous ont accueillis ici en 1991, il y en avait partout et je trouvais ça très moche).

P.S. 2 (du 15 avril 2020 à 2 heures) : J'ai prévenu hier Sébastien LEBOISNE de ce changement d'affectation de ces "solives à 45° sur le modèle du manoir du Grand Taute".

Sébastien m'a dit que son entreprise souffre du fait de l'arrêt des commandes dû au confinement, sans compter les ruptures dans ses chaînes d'approvisionnement qui l'empêcheraient par exemple, par manque de vitres, de finir les menuiseries extérieures que l'on sait. Au moins, pour ces solives et autres coffrages de poutres moches, il a le stock et il peut les fabriquer tout seul dans son atelier et les poser et se les faire régler par moi sans enfreindre les règles du confinement.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 15 avril 2020 14:02
À : dHarcourt Isabelle
Objet : RE: Impact Covid 19 sur MH Privés: URGENT

Chère Isabelle,

A la Chaslerie, les recettes de l'ouverture au public ont toujours été symboliques, sauf très rares exceptions.

Du côté des charges, (je n'ai pu le 1er avril dernier renouveler le contrat d'un employé) (...) qui continuait de faire preuve, dans un contexte éprouvant (la famille de mon aîné n'étant pas encore guérie à l'époque), d'une voracité désormais insupportable pour moi.
En sens inverse, je soutiens activement un artisan de qualité qui rencontre des difficultés diverses (non-paiements de factures, arrêt des commandes, ruptures de chaînes d'approvisionnement, confinement des compagnons, etc) pour lui permettre de passer le cap.

J'espère que tout va bien du côté des vôtres.

Amicalement,

PPF

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De : dHarcourt Isabelle
Envoyé : mercredi 15 avril 2020 13:16
À : (...)
Objet : Impact Covid 19 sur MH Privés : URGENT

Chers adhérents, chers amis,

Le Covid 19 nous oblige à un confinement qui pose pour beaucoup d'entre nous des problèmes graves dans la gestion de leur monument : interruption de l'activité professionnelle, pertes importantes des revenus du monument lui-même…

La Demeure Historique se démène en tous sens pour faire valoir ces difficultés qui ne sont ni identifiées ni recensées, et y trouver remède. Elle est en contact étroit avec les ministères concernés et les élus.

Pour documenter et soutenir ces actions la DH a besoin de votre aide pour y donner corps et les relayer.

(Le) conservateur des monuments historiques à la DRAC de Normandie, me demande de lui faire parvenir un état de nos monuments privés normands les plus impactés par la crise Covid 19 pour répondre à son administration centrale alertée par ces actions :

(...)

Très cordialement,

Isabelle d'Harcourt
Déléguée Demeure Historique
Région Normandie
Membre du Conseil d’Administration

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Peinture - Bâtiment Nord - Fournil du manoir
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Le peintre recommandé par l'architecte du patrimoine est venu me voir ce matin. Il m'a fait excellente impression. Il recommande en particulier, pour les menuiseries intérieures de la cuisine du bâtiment Nord de ne pas retenir un "jaune Giverny" qui jurerait trop avec le rouge sang de bœuf de l'extérieur, mais une couleur plus douce du genre pastel. Pour ce qui concerne la porte du passage entre la cuisine et l'entrée du même bâtiment, il préconise de la peindre, côté cuisine, de la même couleur.

Malheureusement pour lui et son véhicule, à l'aller, il avait heurté un chevreuil :

16 avril 2020.

Voici ma réponse au questionnaire détaillé que vient de me transmettre Isabelle d'HARCOURT, déléguée régionale de la "Demeure Historique" :


P.S. : La machine semble avoir avalé le bas de la page 1. Rigolo...

Zut, je me suis trompé sur un prénom.
L'architecte du patrimoine me fait beaucoup bosser. Elle m'a demandé ce matin de dresser la liste des autorisations de travaux, permis de construire et subventions pour travaux que j'avais reçus depuis 1991. Il va donc falloir que je replonge dans mes archives.

En attendant, voici des documents de 1972, à l'initiative de mon prédécesseur, François LEVÊQUE, que j'ai retrouvés hier et et qui ne me paraissent pas sans intérêt :

Ces documents datant de près d'un demi-siècle sont ici incomplets et pas très cohérents mais donnent néanmoins une idée de travaux de restauration alors entrepris :
- outre la charpente, la couverture et les portes extérieures de la tour Louis XIII (ce qu'on savait déjà), il est question d'un "pavillon Mansard" qui doit être le colombier, bien qu'il soit qualifié de "contigu" à la tour Louis XIII ;
- la facture du couvreur indique, mais sans préciser le lieu, que 48 m2 de tuiles ont alors été déposées pour réemploi. Je ne comprends pas où elles se trouvaient ; certainement pas sur le colombier dont les terrassons avaient été couverts d'ardoises vers le début du XXème siècle ; si c'était sur les écuries, il y en aurait eu pour beaucoup plus que ces 48 m2 ; donc mystère ;
- dans le logis, qualifié de "pavillon Est", des poutres ont été remplacées ; j'imagine qu'il s'agit ici d'une poutre à aubier du plafond du salon, manifestement plus récente que les deux autres ; je pense en effet que les deux poutres de la salle-à-manger datent d'Henri LEVÊQUE, c'est-à-dire des années 1950, quand celui-ci a installé dans la moitié Nord du logis, à grands renforts de ciment, la cheminée de la Jarrière et celle de Mebzon ;
- la facture du peintre est riche d'enseignements : elle montre que François LEVÊQUE ne s'est pas contenté d'installer des boiseries au premier étage de la tour Louis XIII ; c'est également lui qui a fait à tout le moins repeindre les boiseries du salon ; à propos de chacune des boiseries évoquées, il est question de "repointage verres" : ceci peut concerner les boiseries du salon ainsi que le bout de boiseries qui se trouvait au 1er étage du colombier, mal bricolé et que j'ai fait démonter, mais certainement pas les boiseries du 1er étage de la tour Louis XIII.

Mon impression d'ensemble, à la relecture de ces documents, est que François LEVÊQUE a fait beaucoup plus de travaux que ce que je croyais jusque là. Il est cependant regrettable que je n'aie pas retrouvé à ce jour de documents relatifs à ses travaux en vue de rendre habitable le bâtiment Nord (il ne fait cependant pas de doute, d'après des témoignages oraux que j'avais recueillis, notamment auprès de M. de MALGLAIVE, ancien conseiller général et ami de la famille LEVÊQUE, que ces derniers travaux lui étaient imputables, y compris la douche pour les salariés agricoles et le choix du carrelage bleu, couleur fétiche de son épouse, Brigitte LEVÊQUE, toujours vivante à ce jour, paraît-il, mais que je n'ai jamais rencontrée).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Chapelle
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L'architecte du patrimoine m'a demandé de lui communiquer les permis de construire et les décisions de subvention que j'ai obtenus au titre de mes travaux depuis mon achat de la Chaslerie, en juin 1991.

Retrouver ces documents se révèle un important travail pour moi puisqu'ils sont dispersés entre plusieurs caisses archivées dans les combles, peu accessibles, de la tour Louis XIII.

Voici néanmoins les pièces que j'ai retrouvées, relatives à la restauration de la charpente et de la couverture de la chapelle, en 1992, par Roland BOUSSIN, charpentier-couvreur, sous le contrôle de Nicolas GAUTIER, A.B.F. et maître d’œuvre :

Le dossier de demande de permis de construire contenait de mauvaises photocopies de photos prises, de mémoire, par Nicolas GAUTIER durant l'été 1991 :

Celle-ci montre la voûte de la chapelle, alors en plâtre et H.S. :

Il y avait une importante fissure à l'angle Nord-Est de la chapelle :

Le lierre grimpait partout :

Au Nord de la chapelle, le mur entre la chapelle et le manoir était éboulé à divers endroits (l'arrachage du lierre à la pelleteuse au début de l'été 1991 n'ayant pas arranglé les choses) :

Le clocher de la chapelle présentait une gîte, de mémoire de 70 cm, à son sommet :

Et voici, pour terminer ce message, quelques documents relatifs à la subvention reçue (100 000 F pour la charpente et la couverture de la chapelle et de la cave, alors appelée "maison du gardien) :

Mes dossiers fiscaux font apparaître que j'ai réglé en 1992 un peu plus de 506 000 F au titre de "travaux exécutés par les Services de l'Architecture déduction faite des subventions", ces dernières s'étant élevées à 87 000 F, dont plus de 246 000 F en faveur de Roland BOUSSIN et au titre de la charpente et de la couverture de la chapelle et près de 10 000 F en faveur de l'"Atelier ANGELESCU" au titre de sondages des peintures murales à l'intérieur de la même chapelle.

Il me semble que ce type d'informations donne une idée de ce que je peux fournir comme pièces administratives à l'architecte du patrimoine si cela l'intéresse. Mais, comme cela me demande un énorme boulot, je vais d'abord lui demander si elle souhaite que j'entre dans un tel niveau de détail. Si oui, il me faudra un bon mois, à tout le moins, et en ne faisant quasiment que cela, pour lui donner satisfaction à propos des autres travaux que j'ai entrepris depuis une trentaine d'années.

Ce serait là, certes, une manière comme une autre d'occuper ces jours de confinement. Mais est-ce ce genre de détails que souhaite désormais la D.R.A.C. pour savoir à quoi s'en tenir à propos de mon chantier et qu'elle a réclamé le 7 février dernier lors d'une réunion mémorable ?

P.S. (du 25 avril 2020 à 17 heures) : A propos de la restauration de la chapelle, je rappelle que des photos en sont accessibles dans la "Galerie photo" du site.

Je signale au passage une erreur dont je viens de m'apercevoir à l'instant. La restauration de la charpente et de la couverture date de 1992 et non de 1993 comme l'indiquent les légendes de ces photos. En effet, lorsque j'ai créé cette "Galerie photo", donc après 2010, je me suis fié aux dates que l'appareil avait imprimées sur les photos. Mais j'avais oublié que mon appareil a longtemps été déréglé et que j'ai toujours rechigné à lire les modes d'emploi de ce genre d'engin. Donc je le redis, la bonne date est 1992 et non 1993, comme attesté, notamment, par la signature et le tampon de Nicolas GAUTIER sur les factures figurant dans le dossier fiscal.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charretterie
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L'architecte du patrimoine m'a demandé de lui communiquer de nouveau les plans existants de la charretterie (ou ancien pressoir).

Les voici, tels qu'établis par Nicolas GAUTIER avant qu'il ne quitte l'Orne :


Ce chantier a connu un certain nombre de péripéties qui expliquent que, de mémoire, ses aspects administratifs n'ont pu être gérés avec toute la continuité souhaitable. Le principal problème a été la défaillance du maçon, un alcoolique qui avait abandonné le chantier pour lequel il s'était engagé, à qui j'ai intenté un procès que j'ai gagné mais qui, à la suite de cela, avait réussi à me faire black-lister par les autres maçons locaux. De plus, lors de la tempête de 1999, une bonne moitié du versant Nord de la charpente et de la couverture avait été arrachée par le vent (à noter, ici aussi, une erreur de date de l'appareil photo) :


Je n'ai pu reprendre les travaux qu'une fois que j'ai recruté un homme toutes mains (Pascal MAIZERAY) apte à remonter les murs, ce qu'il a d'ailleurs fort bien fait, même s'il a préféré, malgré mes exhortations, utiliser du "Baticim" plutôt que de la chaux. Mais, à cette époque-là, je n'avais plus d'architecte capable de suivre le chantier (ici, on devrait entendre passer un ange au-dessus de la corporation des architectes en chef des monuments historiques ; n'insistons pas, nous sommes des gentlemen...). Ensuite, c'est l'entreprise BOUSSIN qui a été chargée par moi de la charpente et de la couverture. Le tout a été effectué sur la base précisément des plans de Nicolas GAUTIER, au détail-près des bases de poteaux pour lesquelles on a pu réutiliser des granits jusque là sous-employés dans la cour. Compte tenu de tout cela, il n'y a bien sûr eu aucune subvention.

A signaler toutefois que les plans de Nicolas GAUTIER ont donné à la charretterie une silhouette différente de celle de l'ancien pressoir que l'on aperçoit dans la photo suivante, datant du début du XXème siècle :


De l'avis général, le résultat est très réussi. En particulier, on ne discerne guère les parties neuves de la maçonnerie des anciennes, c'en est même troublant :

27 mars 2020.

27 mars 2020.

Je regrette cependant de n'avoir pas fait paver le sol de la partie ouverte au Nord, la terre battue que j'ai prévue par souci de rusticité ne supportant guère les pluies d'hiver.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Cave
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Voici le dossier de permis de construire, datant de 1992, relatif à la cave (à l'époque dénommée "maison du gardien" car tel était l'usage auquel j'entendais initialement la réserver). Il s'agit ici, plus particulièrement, de travaux de charpente-couverture qui ont été subventionnés par l'Etat (en même temps que la restauration de la charpente et de la couverture de la chapelle) :

La "Galerie photo" du site permet de préciser les dates réelles des principales interventions jusqu'à 2016, toutes effectuées dans le cadre du permis initial (l'appentis de la cave - future chaufferie - ayant été reconstruit sur la base de plans complémentaires de Nicolas GAUTIER, de même que l'autre appentis, dénommé "maison de Toutou", dont le déplacement et la reconstruction, longtemps entravée par la défaillance du maçon alcoolique - cf charretterie -, ont même été subventionnés).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Peinture - Bâtiment Nord - Fournil du manoir
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Après m'en être entretenu ce matin avec l'architecte du patrimoine, j'ai attribué le chantier de peinture de certaines menuiseries du bâtiment Nord et du fournil du manoir à Emmanuel LESCUYER.

La question des murs et du plafond de la "cuisine-provisoire-qui-dure" dans le bâtiment Nord est renvoyée après que l'architecte du patrimoine aura pu, en liaison avec Carole, nous aider à préciser le projet d'aménagement de cette pièce. A ce sujet, nous partirons du projet préparé en juillet 2019 par l'excellent M. BARBREL (dans sa version dite "projet n°1", c'est-à-dire avec la partie cuisine "stricto sensu" proche de l'arrière-cuisine).

Il s'agira donc désormais, avec l'aide de l'architecte du patrimoine, de choisir le revêtement du sol, le type de plafond à mettre en place pour dissimuler la laideur de l'actuel, puis de décider enfin quels aménagements mobiliers prévoir sur les murs et le très probable ilot central. A ce dernier sujet, Carole entend recueillir l'avis de notre belle-fille.

Mon idée est en effet d'avancer aussi rapidement que possible dans la restauration de cette cuisine. Ceci veut dire, avant même d'avoir pu débarrasser l'arrière-cuisine de sa vieille chaudière au fuel. Car on essayera de faire durer cette dernière le temps nécessaire pour régler toutes les questions administratives que paraît soulever l'implantation d'un chauffage central par aquathermie, notamment depuis l'intervention, le 7 février dernier, du service régional d'archéologie à propos du pavement de la cour.

Et, puisqu'on dépendra d'abord, pour cette cuisine, des interventions du plombier et de l'électricien, j'espère qu'on pourra régler parallèlement la question de l'aménagement du petit cabinet de toilettes, à côté du petit salon du bâtiment Nord. Une douche et un w.-c. à cet endroit ne seraient en effet pas du luxe. Tous les membres de la famille me les réclament, las de ne pouvoir guère utiliser, en l'état du chantier, que les installations qui jouxtent, à l'étage, ma chambrette monacalo-monastique, donc de devoir traverser celle-ci en ma présence.
Voici le dossier d'autorisation de la restauration du fournil du manoir (ne me demandez pas pourquoi cette paperasse n'a pas pris la forme d'un permis de construire car je suis incapable de vous répondre, tout cela m'apparaissant tellement arbitraire et si souvent absurde, au moins dans les détails) :


La "Galerie photo" illustre cette restauration. Je signale toutefois quelques différences par rapport au projet initial :
- la charpente a retrouvé, sur sa face Ouest, sa forme d'origine (cette modification ayant été introduite par Roland BOUSSIN sous le contrôle de Nicolas GAUTIER) ;
- le cabinet de toilettes imaginé au départ pour le 1er étage (à l'époque où j'imaginais que ce bâtiment pourrait servir de vestiaires après des activités sportives) n'a pas été réalisé ; on s'est contenté d'un lavabo.

P.S. (du 5 mai 2020 à 10 h 40) : J'ai retrouvé trois croquis de Nicolas GAUTIER qui montrent diverses hypothèses envisagées pour des commodités à l'étage :