Architecture-M.O.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 3 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
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On n'y voit plus grand chose mais Igor a entrepris de démonter le sol du 1er étage de la tour Nord-Est :

3 janvier 2019.

3 janvier 2019.

3 janvier 2019.

Il continuera lundi.

De mon côté, je vais réfléchir à la suite des opérations dans cette tour. Devrais-je en profiter pour reprendre à ma façon le plafond de l'étage en-dessous ? Ce serait mon idée, peut-être en utilisant les solives anciennes, achetées du côté du Mans, que l'on devrait me livrer enfin un de ces jours. J'envisage également de restaurer les corbeaux soutenant la poutraison de ce plafond qui serait peint à l'ancienne. Mais, puisqu'il y aurait une salle-de-bains à l'étage, ne devrais-je pas d'abord faire poser par l'entreprise PICAULT un dispositif à base de poutrelles en béton analogue à celui du rez-de-chaussée du colombier ? Après tout, on disposerait de toute la place nécessaire pour cela.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 4 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis - Bâtiment Nord
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Le plafond de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est :

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

Du travail ni fait, ni à faire, des matériaux de merde (années 1950...), je déteste cela.

J'observe un point d'humidité dans un angle :

4 janvier 2020.

Il correspond à un autre point d'humidité que j'avais remarqué à l'étage au-dessus :

4 janvier 2020.

Il faudra surveiller ça. Cela correspond au petit muret qui se trouve au Sud de la petite terrasse du dessus de l'arrière-cuisine du bâtiment Nord.
Il est certain que le grattage de la couche de bitume sollicite beaucoup la mini-pelle :

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

En fin de matinée, une attache du godet au bras articulé a fini de se fendre :

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

Il faudra remplacer ce godet ; je vais essayer d'en trouver un d'occasion. En attendant, le décapage se poursuivra à l'ancienne (pelle, pioche et huile de coude).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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A la lumière du jour mais avec la pluie donc les flaques, on ne se rend pas très bien compte :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

Il apparaît toutefois que, côté Nord du bassin central, la pose tardive de celui-ci n'a pas causé trop de dégats sur le pavage :

8 janvier 2020.

Il semble qu'on ait désormais une idée de l'extension vers l'Ouest de l'"aile en retour" (ce sera à confirmer) :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

Il y a peut-être d'autres alignements de gros pavés, le dernier trouvé paraissant dirigé vers la tour Louis XIII (ce n'est pas d'une grande netteté, donc ce sera à confirmer) :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

Beaucoup d'échanges aujourd'hui avec l'architecte du patrimoine, par courriels et au cours d'une longue conversation téléphonique. J'essaye de faire comprendre mes priorités et mes contraintes ; elle me rappelle l'intérêt d'avancer de façon ordonnée d'un point de vue administratif, ce qui, du moins de mon point de vue, n'est pas forcément compatible.

A l'occasion de ces échanges, j'ai exhumé des photos de 2007, lorsque Claude MARTIN jointoyait l'extérieur du conduit de la cheminée Nord du logis. On y voit notamment le cloisonnement intérieur de ce conduit, celui qui a une tendance marquée à partir en brioche dès que le vent souffle fort, comme on s'en est alarmé dernièrement :

14 juin 2007.

18 juin 2007.

18 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

7 septembre 2007.

Avant de se lancer dans la restauration de cette cloison intérieure, beaucoup de questions pratiques sont à régler de manière à avancer de façon documentée et professionnelle. Par exemple (liste non limitative) :
- comment déterminer la hauteur à restaurer (intervention d'un drone, descente d'une caméra dans le conduit) ?
- quel type de restauration prévoir (démontage/remontage et de quoi, et/ou application d'un enduit) ?
- quels échafaudages prévoir, si nécessaire ?
- à quel stade se concerter avec la D.R.A.C. (s'agissant d'un conduit classé parmi les monuments historiques) ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Les lattes de châtaignier sont sous les terrassons, c'est-à-dire au-dessus de la poutre horizontale qui est à la hauteur des yeux d'Igor, alors que les lattes de chêne sont au-dessous. Y voyez-vous une nette différence ?

8 janvier 2020.

En pinaillant, on peut dire que le châtaignier est plus orangé et plus clair que le chêne mais la différence ne me semble pas flagrante :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

En tout cas, Igor, qui me dit qu'il est plus facile de clouer dans le châtaignier que dans le chêne, a déjà consommé 15 % environ des lattes démontées au 1er étage de la tour Nord-Est du logis :

8 janvier 2020.

Donc, en tenant compte des lattes encore disponibles (et à démonter) dans mon ancienne chambre du logis, "ça devrait le faire", comme on le dit par ici !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Voici le chantier de la cour en cette fin de journée. On fait le ménage avant de poursuivre le curetage :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

A noter que Philippe JARRY a besoin de récupérer les tôles qui permettaient aux engins de franchir le fossé Sud (creusé au début de l'été). Il va falloir boucher ces fossés avec du sable qu'il faudra retirer quand on sera en mesure de passer les canalisations du chauffage. Autant dire que ceci ne va pas faciliter la suite des opérations, une fois que le bureau d'études aura rendu ses conclusions tant attendues.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Aile "de la belle-mère"
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Julien ROBVEILLE m'a fait parvenir son devis pour les éclairages de la charpente du colombier. Je l'ai également interrogé sur le coût de radiateurs électriques d'appoint dans les embrasures des 4 fenêtres car mon aîné, peu confiant dans les performances d'un chauffage par le sol (ainsi que dans l'isolation aux petits oignons qu'Igor lui mitonne), craint d'avoir froid là-haut.

Nous parlons du phasage de l'intervention de cet artisan compte tenu, notamment, du mal que j'éprouve à mobiliser des gens compétents pour déterminer quoi faire des solives et poutres du plafond de mon futur bureau-bibliothèque. Ainsi que, accessoirement, du montant de ladite intervention.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 9 janvier 2020 01:07
À : leboisne0564@orange.fr <leboisne0564@orange.fr>
Objet : Devis

Bonsoir Sébastien !

Pouvez-vous m'actualiser votre devis pour les planches à poser entre les chevrons de la charpente des écuries ? Igor se chargerait de la pose et je n'ai pas besoin de 400 m2 mais de 311, compte tenu qu'il y a 10 cm d'épaisseur de chevron tous les 45 cm. Les largeurs des planches peuvent être variables. Il faudrait que les planches comportent rainures et languettes. Afin de minimiser les chutes à la pose, il serait bon que les planches aient une longueur multiple de 36 cm.

Bien à vous,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Logis
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Je me suis rendu cette après-midi à Saint-Georges-du-Bois, près du Mans, pour payer "au cul du camion" au vendeur, M. Anthony SIMON, un lot de 28 solives de 4 mètres de long chacune, démontées d'un bâtiment vieux de trois siècles et mises en vente sur "leboncoin.fr". Le transporteur était l'entreprise HODIESNE de Chanu dont je me déclare, après cette première expérience, très satisfait ; le jeune conducteur, dont la "lettre de voiture nationale" m'apprend qu'il se dénomme Kévin GUERIN, a été parfait. Il était prévu que M. SIMON aide à charger les solives, ce qu'il a fait avec beaucoup de gentillesse et de compétence.

Mais, en fait de solives, le lot embarqué a été de 30. Surtout, j'ai complété mon achat par les deux poutres, chacune de 7,5 m de long, qui soutenaient ces solives.

Je me dis que tout cela pourrait servir dans nos prochains travaux favoris, peut-être dans la salle-à-manger du logis. Pas sûr toutefois car les solives ne sont pas très régulières et les poutres comportaient de l'aubier, souvent disparu. Donc plutôt que de faire livrer ce chargement à la Chaslerie, j'ai réorienté le transporteur vers l'atelier de Sébastien LEBOISNE à Virey, où ce dernier pourra décaper, soigner et juger ces pièces de bois avant que, de concert et, si possible, avec l'appui de l'architecte du patrimoine, nous ne décidions de leur future affectation.

Voici les photos de ce chargement, y compris de l'incident qui aurait pu virer au cauchemar sans le sang-froid de M. SIMON :

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

Un voisin agriculteur a aidé à charger les poutres :

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

Et voici un aperçu de l'incident qui aurait pu être dramatique :

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

Voici M. SIMON, un costaud :

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

9 janvier 2020.

Le chargement de ces 6 tonnes de vieux chêne aura duré deux heures.

Je note à toutes fins utiles que ce lot me sera revenu 440 € le m3, chargement compris mais pas transport. A comparer à des prix qu'on m'annonce par ailleurs de l'ordre de 1 750 € T.T.C./m3 pour du chêne neuf, moins intéressant à mes yeux.
Je dois rouler, ce matin, du côté de Lisieux afin d'embarquer, à bord de la remorque que me prête Francis, un godet de 120, dit de curage, d'occasion trouvé sur "leboncoin.fr" :

Igor voudrait que j'achète également un des deux autres godets, il faudra que je lui demande de me redire lequel.

L'annonce indique que la puissance de la mini-pelle doit être de 2,5 t. Ne sachant plus celle de mon rossignol, j'ai interrogé le moteur de recherche de notre site favori qui me donne la réponse et me rappelle que cela fait déjà 10 ans que cet engin est entré dans ma vie. Il était déjà dans un état peu ragoutant, avec sa rouille partout et toutes ses glaces cassées. Mais son prix d'achat a été amorti dès le première année et il a toujours très bien fonctionné et été des plus utiles. Il a juste fallu que j'en change les chenilles, celles de l'achat étant agonisantes. Un détail, comme ce changement de godet, à l'aune des services rendus. Moralité : on a toujours besoin d'une mini-pelle chez soi !
Ouilly-le-Vicomte n'est pas la porte à côté, donc 4 heures de plus au volant, cette fois en tractant une remorque derrière ma "Twingo", mais, finalement, je n'aurai pas fait autant de route pour rien puisque je me suis porté acquéreur des trois godets, ...

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

... le 120 qui aura besoin que Francis lui soude une tôle pour améliorer sa ligne de coupe et les deux plus petits dont l'état est très bon...

10 janvier 2020.

... surtout si on compare leurs dents à celles du godet moyen qu'ils vont relayer :

10 janvier 2020.


P.S. (du 11 janvier à 20 heures) : Maxime et Francis ont tous deux passé une tête au manoir favori aujourd'hui, Maxime pour préparer son plan de chasse et Francis pour récupérer sa remorque. Tous deux m'ont dit qu'au prix que j'ai réglé pour ces godets (400 €), j'ai fait un très bon achat. Ils ne pensent pas, compte tenu de l'usage que j'en ai, qu'il soit nécessaire de renforcer la ligne de coupe du grand.