Arboriculture-horticulture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 11 Septembre 2013
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Plaisir d'arriver à la Chaslerie ce matin :

10 septembre 2013.

Les cosmos sont prêts à être admirés dimanche par les visiteurs des "Journées du patrimoine" :

;10 septembre 2013.

Tout ou presque aux abords est nickel grâce à Jonathan...

10 septembre 2013, Jo à la débroussailleuse.

... à qui Bernard a donné un coup de main :

10 septembre 2013, Bernard le minutieux.

Je les en remercie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Mars 2014
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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On se réveille un peu tard mais j'ai demandé à Jonathan, aujourd'hui, de se charger de la taille de formation des plus petits hêtres situés à l'Ouest du manoir, et notamment le long de l'allée vers la D 22 :

17 mars 2014, une taille de formation très tardive cette année.

Igor termine la surélévation du mur de séparation entre la tour Louis XIII et les écuries. De la sorte, le grenier au-dessus de mon bureau sera peut-être enfin interdit aux volatiles qui y viennent crotter acidement sur mes archives :

19 mars 2014.

Pendant ce temps, Jonathan continue à soigner les abords (tonte de l'herbe, taille des arbustes et tri de pierres).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 25 Mars 2014
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Vu aujourd'hui, chez un voisin, ce système de tonte automatique des pelouses.

25 mars 2015, chez J.L.

Cet appareil est suédois (de marque impossible à retenir, un truc qui commence, je crois, par "Hq") et va se recharger lui-même en électricité. Il suffit d'enterrer des fils en limite de la parcelle à tondre et fouette cocher ! Inutile de voler ce robot car il y a un code. Seul petit hic, ce n'est pas donné (prévoir 2 000 € la bête). Mais il faut faire le calcul...

Je viens d'acheter 2 ha 58 a 95 ca de terrain à proximité immédiate de la Chaslerie. Le prix est tout sauf donné mais je mets ainsi fin à 23 ans de débat avec mes voisins successifs.

L'intérêt pour moi de cette opération est de me permettre de restaurer l'Avenue de la Chaslerie sans avoir à la déplacer latéralement de quelques mètres sur ses 534 m de longueur (soit une économie importante) et tout en lui redonnant les dimensions manoriales qu'elle aurait toujours dû conserver (ce qui devrait rendre possible le subventionnement par l'Etat de sa restauration).

Certes, je n'aurais pas eu à mettre la main au porte-monnaie si le remembrement de La Haute-Chapelle n'avait été bâclé, ou si un notaire local (qui n'est évidemment pas celui de l'office duquel je sors, ni son prédécesseur) avait été capable de tenir parole ou encore si le Conseil d'Etat (dont la commissaire du gouvernement était l'actuelle directrice du cabinet du président de la République) n'avait rendu un arrêt pour le moins étrange. On peut donc dire que je n'ai pas eu de chance avec ce dossier...

Voici le nouveau plan cadastral, après cet achat mais avant la restauration de l'Avenue :

Comme on le voit, la parcelle nouvellement délimitée permet de gagner une dizaine de mètres de terrain à l'Ouest de l'Avenue actuelle et de prendre possession d'un triangle de terres particulièrement visible de l'entrée du manoir.

Il me reste désormais à mettre en œuvre le permis de construire obtenu en 2012 pour la restauration de cette Avenue. La prochaine étape sera d'obtenir d'ERDF qu'ils fassent leur affaire de l'enterrement d'une ligne électrique à moyenne tension qui traverse le haut de l'Avenue, portée d'un pylone implanté en plein talus, ce qui autorise les agents de ce service public à ratiboiser périodiquement, d'une façon très barbare, mes plantations. S'agissant d'une Avenue inscrite à l'I.S.M.H. et d'un permis obtenu, je crois comprendre que la réglementation oblige ERDF à modifier leur installation à leurs frais exclusifs.

Il n'est pas interdit de rêver aux espèces que l'on pourrait planter à l'occasion de la restauration de l'Avenue de la Chaslerie...
(Ces photos ont été trouvées sur Facebook) :

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Dommage que les noms de ces arbres ne soient pas indiqués.

Je me suis efforcé d'agrandir ces photos d'autant plus que j'aime leur ambiance.

Et vous, que me conseilleriez-vous ?

Réunion d'état-major pour définir les plantations en perspective du mariage :

Avec Mickaël LEMARINIER et Bernard.

Je dois reconnaître que l'état actuel des plates-bandes laisse à désirer :

Sous un échafaudage de Roland BOUSSIN.

A signaler qu'en rangeant des pierres entreposées sous cet échafaudage, Igor a mis à jour une fosse dont j'ignorais l'existence. On tâchera demain de voir de quoi il retourne.

Je viens de prier M. MAFFRE de préparer une demande de permis de construire modificatif relatif à la restauration de l'Avenue (je rappelle que celle-ci étant inscrite à l'I.S.M.H., sa restauration doit faire l'objet d'un permis).

En effet, suite à ma récente acquisition, l'emprise disponible est redevenue optimale. Cela va permettre de ne pas déplacer la chaussée, donc de solliciter des subventions et de réclamer l'intervention d'ERDF sur la base de plans exacts.

P.S. (du 9 octobre 2021) : Il n'y a jamais eu de suite à cette demande...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Mai 2014
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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J'avais tâché d'expliquer à Carole qu'il était prématuré, en l'état du chantier, de créer une plate-bande sur le Pournoët. Je lui avais même vanté le charme de la "minéralitude" de l'endroit. J'espérais aussi que son emploi du temps à Paris freine ses ardeurs cultivatrices.

Mais j'ai une épouse du genre opiniâtre.

Ce matin, la plate-bande est là et les rosiers sont en place, fin prêts pour le mariage !

23 mai 2014.

Je viens d'appeler M. TIERCELIN pour lui demander où en est le dossier de subvention des travaux sur parties inscrites du "programme 2014". "Il est dans les tuyaux", me dit-il, "il n'y a rien d'anormal".

J'en ai profité pour lui signaler que le fiston souhaiterait pouvoir engager avant la fin de 2014 la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. "Y aura-t-il moyen de subventionner ces travaux sur vos enveloppes 2014 ?" lui ai-je demandé. "Cela va être très chaud" m'a-t-il répondu.

Au passage, il m'a laissé entendre que les enveloppes de la D.R.A.C. pour 2015 seraient sensiblement réduites. Or je souhaiterais, l'an prochain et pour ma part, restaurer la salle-à-manger du logis et l'Avenue du manoir.

J'ai donc signalé à M. MAFFRE l'urgence de la préparation des contrats, plans, devis nécessaires pour qu'aucun de nous ne loupe le coche avant qu'il ne finisse par se volatiliser.

Notre paisible Bernard coupe au "John Deere" l'herbe de l'Avenue :

1er juillet 2014.

Comment ? Vous ne l'apercevez pas tout là-bas ? Regardez mieux :

1er juillet 2014.

Quant à Jo, il est allé se perdre, au volant du "Valtra", du côté des cadrans celtiques :

1er juillet 2014.

Lui non plus, vous ne le voyez pas ? Et comme ceci ?

1er juillet 2014.

En tout cas, sur le chemin de retour de ma promenade, je me dis que l'aile de la belle-mère a belle allure en attendant la visite, ce week-end, de la belle-mère du jeune homme concerné...

1er juillet 2014.

Tout cela ne fait pas vraiment pitié, je trouve.

Grâce aux capacités d'archivage de notre site favori, j'ai pu transmettre hier à M. MAFFRE quelques liens utiles pour l'aider à préparer une nouvelle demande de permis de construire. Il s'agit cette fois de nous permettre de restaurer l'Avenue tout en maintenant l'emprise actuelle de la chaussée ; ces travaux pourraient se dérouler en 2015, je l'espère. Ces liens sont les suivants :

- Cadastre : message 189 et message 16584 ;
- Inventaire révolutionnaire : message 1741 ;
- Divers du même genre : message 1750, message 1755 et message 869 ;
- Sur les travaux déjà entrepris : message 191, message 919, message 997, message 1041 (resté sans suite), message 16610 (idem) et message 16633 (à suivre...).

Comme on s'en doute, Carole ne veut pas entendre parler de la restauration de l'Avenue avant que je n'aie avancé dans les aménagements intérieurs du logis. Mais moi, je sais que le temps presse si je veux pouvoir un jour apercevoir l'Avenue plantée de nouveaux arbres d'une certaine hauteur.

La Renaissance en jardins

Le Château de Blois présente, jusqu’au 2 novembre, une exposition consacrée aux jardins de châteaux à la Renaissance. Elle fait le point sur l’héritage médiéval et l’influence italienne jusqu’à la mise en place du jardin dit « à la française ».

Informations pratiques sur "Jardins de châteaux de la Renaissance".

Pour voir le diaporama, cliquez ici...

D'après David Vinckboons, Jardin d'Amour, huile sur toile, 113,4 x 188 cm, Orléans, musée des Beaux-Arts (©Orléans, Musée des beaux-arts, cliché François Lauginie).

Une exposition de civilisation

Le Château de Blois propose, chaque été, une exposition de civilisation en lien avec la vie de la cour à la Renaissance. Cette année, c’est aux jardins que s’attèle l’équipe du château. Un sujet difficile puisqu’il ne reste aucun jardin de cette époque et que très peu d’iconographie en fait état.

Henri d'Albret dans un jardin, 1526, « Initiatoire instruction en la religion chrestienne pour les enffans », Paris (©Bibliothèque de l'Arsenal).

Les jardins de Blois

Très naturellement, l’exposition débute sur les jardins du château de Blois. Créés au tout début de la Renaissance par Louis XII et Anne de Bretagne, ceux-ci sont encore en partie isolés du château. On y accédait par une galerie couverte posée sur un pont qui enjambait les fossés défensifs.

Jacques Androuet du Cerceau, Blois, élévation du bastiment et jardins du côté de l'entrée, eau-forte, 25,2 x 42,8 cm, Orléans, musée des Beaux-Arts (©Orléans, musée des Beaux-Arts, cliché François Lauginie).

La Renaissance, une période de transition

Au jardin comme au château, la Renaissance est une période de transition qui fait passer le jardin du jardin médiéval, essentiellement médicinal, au jardin classique à la française très prisé au XVIIe siècle. L’influence italienne y est là aussi prépondérante.

Louis de Caullery, Fête dans un palais à Venise, huile sur bois, 79,9 x 103 cm, Quimper, musée des Beaux-Arts (©Musée des beaux-arts de Quimper).

Le jardin métaphore

Puisque le jardin à la Renaissance est peu documenté, il faut regarder du côté de la peinture d’histoire pour se faire une idée de son agencement. Les représentations de Suzanne et les Vieillards, du Songe de Polyphile ou du Noli me Tangere permettent de relever certaines caractéristiques communes comme la présence récurrente d’éléments en pierre (barrières), de fontaines et d’architectures végétales.

École flamande, Suzanne et les Vieillards, huile sur bois, 76,5 x 107,4 cm, Rennes, musée des Beaux-Arts (©MBA, Rennes, Dist. rmn-Grand Palais/Louis Deschamps).

N.D.L.R. : Pour le jour où nous commencerons à réfléchir à la restauration du "Pournouët"...