Dans les douves, Mickaël vient de terminer sa première coupe des végétaux qui y poussent :

Je ne sais pas encore où je pourrai caser l'information dans l'"étude de diagnostic d'ensemble" en cours de préparation mais il ne me semblerait pas inutile d'indiquer (sans doute à la fin de la partie II avec un rappel quelque part dans la partie VI) combien la Chaslerie m'a coûté depuis mon achat en 1991 :

Je suppose que ces chiffres peuvent être considérés comme parlants.

La canicule n'empêche pas Aurore JARRY, bientôt rejointe par son père, Philippe, de commencer à terrasser l'extérieur de la charreterie en vue de vérifier l'état des drainages et, surtout, de compléter le dispositif le long du pignon ouest :

Les roses de Carole, le long de ce pignon, risquent d'être un peu trop secouées par ces opérations. On tâchera néanmoins de les sauver, avec l'aide de Mickaël...

Selon Aurore et son père que j'ai consultés, il n'y aurait pas lieu d'enterrer plus profondément le drainage autour de la chapelle (j'étais persuadé du contraire). Ils recommandent plutôt (comme Arnaud Paquin qui a prévu ce poste dans son étude de diagnostic) d'aérer le bâtiment pour éviter la montée du salpêtre, voire de refaire les joints extérieurs pour assurer leur étanchéité.

Je leur ai toutefois demandé de retrouver l'arrivée de l'électricité quelque part du côté du pignon nord de la chapelle ainsi que d'enfouir la dalle de Guguss pour qu'elle affleure le sol, maintenant que mon copain doit être bien ratatiné au fond de son trou.

J'avais fait planter vingt-huit tilleuls, en quatre lignes de sept, pour marquer l'arrivée de la grande allée sur l'avant-cour du manoir.

Sur ces vingt-huit tilleuls, six sont sub-claquants et trois autres très malades ; six de ces neuf sont sur la ligne au couchant ; les deux plus petits, replantés récemment, de part et d'autre de l'allée :

Mickaël LEMARINIER, consulté, me dit qu'il n'y a rien à faire.

Le fait est que tous ces arbres ont subi, comme toutes mes plantations, la canicule il y a deux ans et un grand excès de pluies cette année, de quoi les stresser, donc favoriser les maladies. De plus, tous sauf un ont été plantés dans un secteur que j'avais fait araser, de sorte qu'un sol de très médiocre qualité avait été mis à nu, que je n'avais pas fait recouvrir de "bonne terre". Les deux qui avaient été replantés il y a trois ans (de mémoire) sont du nombre des sub-claquants.

Mickaël me dit pourtant que les tilleuls sont d'habitude très costauds.

Que faire ? Faudra-t-il les remplacer tous par une nouvelle essence ? Des platanes ? J'aime bien les platanes qui me rappelleraient mon sud-ouest d'origine...

Une association emploie un salarié âgé de plus de 65 ans et qui, à la suite d'un accident du travail, s'est vu reconnaître un taux d'incapacité permanente partielle de 12 %, donc une certaine rente annuelle, plus des droits de partir plus tôt à la retraite qu'à l'âge de 67 ans.

La question se pose de savoir si l'employeur est en droit de réduire la rémunération de ce salarié ou de l'inviter à prendre sa retraite.

On sait que "tout ce qui se conçoit bien s'énonce clairement". Encore faut-il trouver un interlocuteur, si possible compétent.

Depuis plusieurs jours, je cherche à joindre le ministère du travail à Paris, la D.R.E.E.T.S. de Rouen, la M.S.A. du Mans, la direction du travail d'Alençon.

Impossible d'y trouver le moindre interlocuteur utile. Tous doivent être en vacances ou en R.T.T. ou je ne sais quoi.

P.S. (à 10 heures) : Miracle, j'ai fini par trouver une interlocutrice qui n'a pas immédiatement botté en touche. Elle m'a indiqué qu'il faudrait faire examiner ledit salarié, à sa reprise du travail, par un médecin du travail. J'ai répondu que son examen récent par le médecin-conseil de la M.S.A. a permis de déterminer son taux d'invalidité, de sorte que je ne vois pas ce que pourrait encore apporter un médecin du travail en l'état du dossier et dans les circonstances de l'espèce.

Hélas, à ce moment-là, mon téléphone portable n'a plus capté, le fixe étant déjà H.S..

Merci, "Orange", boîte de (...) !

P.S. 2 (à 11 heures 30) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 6 août 2024 11:24
À : pref-secretariat-prefet@orne.gouv.fr <pref-secretariat-prefet@orne.gouv.fr>
Cc : Hugues HOURDIN
Objet : TR: Droit du travail - Demande de renseignements sur les obligations de l'employeur à la suite d'un accident du travail

Monsieur le préfet,

Je suis informé que l'adresse de courriel qui m'a été indiquée par vos services ne fonctionne pas.

Depuis une quinzaine de jours, j'essaye en vain de joindre un interlocuteur utile au sein des services extérieurs du ministère du travail, ainsi d'ailleurs qu'au sein des services centraux, pour obtenir une réponse à nos questions.

Je vous prie de bien vouloir nous aider à y parvenir.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le préfet, l'expression de ma haute considération.

Pierre-Paul FOURCADE
__________________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 6 août 2024 11:17
À : ddetstp@orne.gouv.fr <ddetstp@orne.gouv.fr>
Cc : Hugues HOURDIN
Objet : Droit du travail - Demande de renseignements sur les obligations de l'employeur à la suite d'un accident du travail

Mesdames et Messieurs,

Une association basée à Domfront en Poiraie, l'"APIJOMM", emploie deux salariés. L'un des deux (numéro de S.S. : 1 59 03 (...)) est âgé de 65 ans et payé (...). A la suite d'un accident du travail intervenu le 26 décembre dernier, ce salarié s'est vu reconnaître un "taux d'incapacité permanente partielle de (...)%" lui permettant de percevoir une rente annuelle de (...)€. Je comprends que cette invalidité lui permettrait de partir en retraite avant l'âge de 67 ans.

Agissant pour le compte de cette association dont les moyens sont limités, je vous serais reconnaissant de bien vouloir nous indiquer :
- si le salaire de cet employé peut être réduit par l'employeur pour tenir compte des faits qu'il n'est plus apte à 100 % et qu'il peut toucher cette rente ;
- ce que peut faire l'employeur pour que ce salarié prenne sa retraite de façon anticipée.

D'avance je vous remercie.

Je vous prie d'agréer, Mesdames et Messieurs, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE
Trésorier de l'"APIJOMM"

(Fin de citation)

Francis, qui devait reprendre son service demain, vient de m'apporter un document prolongeant son arrêt de travail jusqu'au 30 septembre. Il me laisse entendre qu'il en obtiendra d'autres, de sorte qu'on ne devrait pas le revoir par ici pendant six mois encore.

Le travail n'est pas fini d'un côté...

... que déjà Carole réquisitionne Mickaël d'un autre :

P.S. : En fin de journée :

Mickaël LEMARINIER est passé ce matin voir l'état des tilleuls.

Outre les deux derniers plantés qui sont morts, il y en a quatre autres à abattre et à changer. Pour d'autres, on peut attendre de voir comment ils passeront l'année prochaine.

Mickaël attribue le dépérissement de ces arbres à un excès d'eau. Il recommande donc le creusement d'un fossé d'un m2 de section pour canaliser l'eau de ruissellement qui les aurait étouffés.

Commande passée à Aurore JARRY.