Arboriculture-horticulture

6 janvier 2012, un hêtre malmené.

"La mouillature et le vent !" comme me l'a expliqué Bernard avant de redresser ce hêtre de l'allée courbe, planté il y a douze ans et qui a été secoué par le vent avant-hier.

6 janvier 2012, le hêtre redressé.

Heureusement, la nature est généreuse. Sacrée mouillature, quand même !

P.S. du 18 juillet 2012 : Finalement, nous n'avons pas réussi à sauver ce hêtre. Il paraît que les hêtres ne supportent pas d'être pliés, contrairement, selon mon expérience, aux chênes.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 7 Janvier 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - A la Chaslerie - Annonces
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Les terrains du Tertre-Linot n'ont, peut-être, jamais été mieux entretenus que depuis que Bernard me les a vendus.

En tout cas, il vient de dégager une ancienne allée qui, la belle saison revenue, permettra de jolies promenades postprandiales aux habitants de La Haute Chapelle :

6 janvier 2012, le départ de l'allée basse du Tertre-Linot, dans un virage de la route de la Thierrière.

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite).

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite 2).

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite 3).

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite et fin).

N.B. : Je rappelle toutefois que les allées et les terres de la Chaslerie sont interdites à tous engins tonitruants, odoriférants et abrutissants, tels les motos, les quads et autres V.T.T.

Sinon, attention aux balles perdues, les gardes rôdent et ils sont farouches !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 19 Janvier 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Sous le regard admiratif de Dany (il paraît qu'elle a peur à la chasse !), Bernard explique à Igor et Valentin comment élaguer les chênes plantés il y a 12 ans :

19 janvier 2012, la fine équipe.

Puis, joignant le geste à la parole, il occit quelques saules :

19 janvier 2011, et un saule de moins !

Météo-France nous confirme qu'il fait ce matin -8°C à La Haute Chapelle, avec des rafales de vent à 20 km/h, de sorte que la "température ressentie" serait de -15°C. Les prévisions pour les huit prochains jours sont tout aussi mauvaises.

Je me demande quelles tâches je vais pouvoir inventer pour occuper Igor et Valentin qui m'ont déclaré hier avoir besoin de travailler chaque jour. Ils n'ont, paraît-il, aucune économie devant eux puisqu'ils envoient beaucoup de ce qu'ils gagnent à leurs familles en Roumanie (ce qui ne les a pas empêchés de s'acheter des voitures beaucoup plus belles que la mienne...). Le fait est qu'ils demandent, depuis que je les ai embauchés et malgré mes exhortations, à être payés hebdomadairement, ce qui me complique un peu la vie. Et je ne parle pas des avances sur salaire qu'ils sollicitent en permanence et ont parfois du mal à rembourser.

Avec Bernard, je n'ai pas de tels soucis. D'ailleurs, depuis qu'elle a installé son commerce de bar-tabac-alimentation à Saint-Mars-d'Egrenne, Gisèle le réquisitionne fréquemment et le brave Bernard obtempère placidement en filant doux : c'est quand même beau l'amour ! Mon conscrit n'a presque plus le temps d'accompagner son copain Claude MARTIN et Blacky à la traque aux bêtes sauvages qui cernent la Chaslerie, c'est dire...

P.S. : Dans les prochains jours, Igor et Valentin vont imbiber de cire d'abeille les tomettes de mon bureau et de la chapelle. Dans le bâtiment Nord, ils pourront recommencer le traitement. Je songe également à leur faire déblayer la pièce dévastée qui se trouve au-dessus du grand salon du logis.

Espérons que la vague de froid aura disparu quand ils en auront fini avec ces quelques travaux à l'abri.

D'après Thierry BOURRE, il n'y a pas de contre-indication à l'élagage des chênes et des hêtres quand il gèle. Je vais donc demander à Igor et Valentin de s'y remettre, donc de conserver les travaux d'intérieur pour les jours de pluie. Il me semble que le bûcheronnage leur plaît et j'ai observé que le froid ne perturbe guère ces compatriotes de Dracula.

Le Comte Dracula.

La photo par satellite suivante permettra de comprendre où en soit rendus Igor et Valentin de l'élagage des quelques 30 000 arbres plantés au Sud du manoir dans la semaine précédant la grande tempête de Noël 1999 :

Vue du grand champ au Sud du manoir.

Sur cette photo où le Nord est en haut, on reconnaît, à gauche, la route D22 et, au centre, la ligne droite de l'allée principale. A droite de cette dernière, le grand champ est divisé ici en zones numérotées 1, 2, 2bis, 3 et 4 ; il est complété par les parcelles proches numérotées ici 5 et 6. Au total, les parties ainsi numérotées représentent une surface d'une dizaine d'hectares.

A ce jour, Igor et Valentin ont élagué tous les arbres des zones 1, 2 et 3. Autant dire qu'ils ont d'ores et déjà élagué une petite moitié de la surface plantée en 1999, soit plus de 10 000 chênes et hêtres. Demain, ils poursuivront au niveau du 2 bis.

Lorsque le temps le permettra, ils reprendront leurs travaux de terrassement, drainage et maçonnerie au mur Ouest de la douve Nord, travaux qui avaient bien sûr été interrompus en raison de la récente vague de froid.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Février 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Claude MARTIN et Bernard sont passés donner un coup de main à Igor et Valentin. Les voici prêts à les rejoindre dans le grand champ, au Sud du manoir :

13 février 2012, Bernard CORBIERE et Claude MARTIN prêts à aller aider Igor et Valentin.

Sous le regard de Dany et de Blacky, Bernard continue à occire les saules :

13 février 2012, un public intéressé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 19 Février 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Promenade, ce dimanche matin, sur les terres de la Chaslerie...

19 février 2012, le village de la Chaslerie derrière un rideau d'aulnes.

... où je croise Claude MARTIN et Bernard en chasse avec Blacky :

19 février 2012, en limite du bois de la Chaslerie.

Je m'aperçois qu'Igor et Valentin ont fini d'élaguer les arbres de la parcelle notée 2 bis sur la photo mise en ligne ici le 12 février dernier. Ils ont même commencé à travailler sur la parcelle notée 4.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Février 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Météo - Désultoirement vôtre !
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Igor et Valentin auront fini, d'ici deux ou trois jours, d'élaguer les 30 000 chênes et hêtres plantés au Sud du manoir, il y a douze ans. Si l'on se reporte à la photo aérienne mise en ligne, sous cet onglet, le 12 février dernier, ils en ont terminé avec les sous-parcelles numérotées 4 et 5 et ont entamé le travail sur la 6 (et dernière).

Je n'ai pas réussi à leur faire admettre qu'il n'était pas nécessaire de couper toute branche sur plus de la moitié de la hauteur des arbres. Espérons donc que la sève pourra quand même monter dans les troncs, c'est-à-dire que l'année 2012 ne sera pas trop sèche.

P.S. du 18 juillet 2012 : Une année 2012 sèche ? La bonne blague !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 6 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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5 mars 2012, la lisière Ouest du petit bois.

J'ai demandé à Igor et Valentin, entre deux interventions sur le mur Ouest de la douve Nord, de rétablir la fin du chemin de ronde autour du petit bois de la Chaslerie (ligne rouge sur la droite de la photo aérienne ci-après). Mes prédécesseurs l'avaient laissé envahir par la végétation, quand ils n'y avaient pas entreposé diverses souches volumineuses. Je souhaite en effet que l'on puisse se promener aisément sur ces terres sans être gêné, non plus, par des barbelés, des ronces ou des branchages.

Vue aérienne du Sud de la Chaslerie.

Sur cette photo aérienne, les parties colorées en bleu correspondent aux arbres récemment élagués.

Belle synergie ce matin entre les membres de ma fine équipe :

- Claude MARTIN dégage le fossé de ses ronces :

8 mars 2012, Claude MARTIN au fond du fossé.

- Bernard le suit de près et tronçonne les saules les plus envahissants :

8 mars 2012, Bernard à la tronçonneuse.

- puis Valentin émonde les saules tombés :

8 mars 2012, Valentin charge le

- enfin, Igor (que l'on ne voit pas sur la photo) range les branches coupées :

8 mars 2012, le travail d'Igor.

C'est ainsi que, petit à petit, nous arrivons à reprendre le contrôle de l'orée du petit bois et à remettre en ordre son chemin de ronde.

Bernard m'a fait remarquer que les saules avaient une trentaine d'années. Il a raison, c'est à peu près il y a 30 ans que François LEVÊQUE a dû arrêter de s'occuper des terres de la Chaslerie. J'imagine qu'il serait heureux, s'il revenait sur Terre, de voir que nous avons bien pris son relais.

11 mars 2012, les primevères !

C'est le printemps ! Sur les talus poussent les primevères :

11 mars 2012, primevères en bordure de la grande allée ! (bis)

Les pâquerettes sont apparues dans la prairie dont il va bientôt falloir recouper l'herbe :

11 mars 2011, fragiles pâquerettes...

Les taupes ont recommencé à attaquer, notamment autour de la chapelle. J'ai demandé à Michel LECORPS, mon taupier, d'intervenir sans tarder.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Claude MARTIN et Bernard s'affairent à l'orée du petit bois :

12 mars 2012, au coin Nord-Ouest du petit bois.

Bernard aura bientôt fini de dégager l'ancien chemin de ronde de l'envahissement de ses saules :

12 mars 2012, en quête de bois pour sa cheminée.

On pourra de nouveau se promener là en écoutant les oiseaux...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le dégagement du chemin de ronde à l'Ouest du petit bois est terminé :

14 mars 2012, la satisfaction du devoir accompli.

Claude MARTIN récupère le bois des saules coupés en aval de ce chemin de ronde, vers l'entrée des terres louées à Hervé LEMOINE :

14 mars 2012, Claude MARTIN à la tronçonneuse.

Il y a là une myriade de jeunes merisiers, désormais dégagés, dont les graines ont été semées par un vieil arbre abattu par la tempête de 1999. C'est un beau cadeau qu'il nous a laissé de la sorte :

14 mars 2012, les jeunes merisiers.

Thierry BOURRE est passé ce matin à la Chaslerie pour examiner quels arbustes remplacer dans les cadrans celtiques, au Nord du manoir. J'en ai profité pour l'emmener voir les arbres récemment élagués ; il trouve qu'on y est allés très fort mais estime que les arbres devraient le supporter sans problème ; il reviendra néanmoins en juillet prochain nous prodiguer quelques conseils afin que nous éclaircissions les plantations, avec l'objectif de laisser se développer, à terme, un arbre tous les dix mètres ; il me signale cependant qu'il ne faudrait plus tarder à éclaircir l'aulnée, en éliminant un arbre sur deux dans une ligne sur deux (soit un arbre sur quatre en moyenne).

Je l'ai interrogé sur les essences à planter dans la grande allée du manoir ; j'ai suggéré de poursuivre avec des tilleuls, comme à proximité de la chapelle ; Thierry BOURRE m'en a dissuadé en expliquant que, le bois de tilleul ne valant rien, autant planter des essences dont la vente du bois couvrirait, en cas de tempête, les frais d'abattage ; il suggère, afin que Carole et moi puissions profiter bientôt de la vue, que nous alternions des hêtres et des peupliers "Flévo" ; je lui ai répondu qu'on devrait pouvoir nous passer de ces peupliers car nous avons l'habitude des plantations et ne manquons pas d'imagination ; mais je vais quand même prendre le temps de réfléchir à sa recommandation.

P.S. du 23 mars 2012 : J'ai oublié de noter que, d'après Thierry BOURRE, la santé des merisiers est conditionnée par l'absence de pesticides. Cela prouve qu'aucun nuage de ceux-ci n'atteint l'orée Ouest du petit bois, comme montré ici le 14 mars dernier. Il est clair que de tels arbustes crèveraient vite si je m'avisais d'en planter le long de la grande allée du manoir, c'est-à-dire à côté du champ exploité par un jeune agriculteur qui, en décembre dernier et pour la seconde fois de l'année, s'est fait enlever une partie du cerveau à l'hôpital (une tumeur non cancéreuse, d'après ce que l'on voudrait nous faire croire...), à l'instar du fils d'un agriculteur voisin, d'un autre, jeune père décédé avant la naissance de son enfant, ou d'un troisième, atteint de cette maladie au moment où il prenait sa retraite.

Tout cela se passe en plein bocage (ou ce qu'il en reste) et à moins d'un kilomètre à vol d'oiseau de la Chaslerie.

Mais quand donc comprendront-ils ? Combien leur faudra-t-il de morts supplémentaires ?

Je pensais que l'on pourrait éventuellement mettre en alignement de votre allée le platane d'Orient. C'est un arbre qui fut introduit en Europe vers le XVIème Siècle (date de construction de la Chaslerie si je ne me trompe). C'est également le seul platane à ne pas être originaire d'Amérique du Nord. Il est d'une très grande longévité (a priori le plus ancien aurait 2000 ans : le platane d'Hippocrate).

Qu'en pensez-vous ?

N.D.L.R. : C'est une idée qui me plaît beaucoup. Elle me rappelerait les platanes des bords de route de ma région d'origine. Ceci dit, j'ai un doute : cette essence n'est-elle pas celle qui souffre beaucoup en bordure du canal du Midi (où elle a été plantée par les successeurs de Pierre-Paul RIQUET, un parent des FOURCADE, soit dit en passant, et, aussi, de Notre-Dame-de-Thermidor) ? D'après ce que je lis sur le net, le PLATANOR résisterait au chancre en cause ; il faudrait se renseigner sur ce cultivar.

En arrivant ce matin à la Chaslerie, j'ai eu la bonne surprise de constater que Bernard avait pris l'initiative de couper l'herbe aux abords et pour la première fois de l'année.

En revanche, mauvaise surprise, le sol de mon bureau, notamment près des fenêtres, était jonché de cadavres de mouches. Quelle plaie ! Si quelqu'un sait comment éviter cette invasion, je suis preneur !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le compteur du "John Deere" affiche 911,3 h après ses premières heures de service de l'année. Il est employé à tondre l'herbe des 5 ha des abords immédiats du manoir. Je ne me rappelle plus quand je l'ai acheté mais il sera intéressant d'enregistrer combien d'heures il sert dans l'année.

L'an dernier, j'avais noté les dates des premières tontes mais cet exercice m'était vite apparu fastidieux.