Arboriculture-horticulture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Juin 2011
Journal du chantier - Menuiserie - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Cave - Ferme et son fournil
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@ Guy HEDOUIN :

Pour les pierres, mon souci est de retarder l'invasion de mousses sur les joints, notamment sur les plateformes situées dans l'avant-cour, de part et d'autre de la porte charretière.

C'est bien Denis DUVEAU qui a fabriqué les fenêtres en chêne de la maison de Toutou. Il me promet pour septembre prochain les huisseries extérieures du fournil de la ferme. J'essaye toutefois d'accélérer la livraison des nichoirs afin de ne pas retarder une année de plus la pose de torchis entre les colombes de la maison de Toutou et de l'appentis de la cave.

Le kärcher de Bernard a fait ressortir la couleur des pierres.

C'est ainsi que, ce matin, je découvre avec effroi une nouvelle preuve des ignominies commises à la Chaslerie par mes prédécesseurs immédiats : du granit bleu des mers du Sud, sans doute récupéré sur des pierres tombales (car où trouve-t-on des matériaux aussi incongrus ?), en lieu et place de bonnes et franches dalles aux tons rouillés du terroir...

1er juin 2011, les pierres du seuil de la porte piétonnière de la Chaslerie.

Et là, une fois de plus, je m'interroge. Comment peut-on être assez insensible pour perpétrer de tels forfaits ? Tant de nullité est intolérable. Et quand je pense qu'il y a encore un neveu de ce Tonton qui ose prétendre par voie de presse qu'Henri LEVEQUE était un homme de goût, mon sang ne fait qu'un tour.

Il va donc falloir que je me préoccupe de faire disparaître au plus tôt ces horreurs.

Depuis mon message du 4 mai dernier sous cet onglet, vous vous demandiez peut-être si les buis de la cour avaient survécu à leur transplantation et au traitement de choc ordonné par Carole.

Eh bien, contre toute attente pour moi, j'ai constaté ce matin que 60 % des plants portaient de nouveau des feuilles nombreuses... [img:500]2011_06_26.jpg_05,26 mai 2011, un buis qui a bien résisté au choc.[/img]... tandis que les autres n'étaient, semble-t-il, toujours pas crevés :

26 juin 2011, un buis transplanté et qui rame encore...

Il faut dire qu'après les récentes pluies abondantes que nous avons reçues puis la fournaise de ces derniers jours, la nature explose de toutes parts, ainsi que le manifestent ces roses du fond de la cour :

26 juin 2011, les rosiers du fond de la cour.

Dans ces conditions, la Chaslerie est très en beauté !

26 juin 2011, la Chaslerie vue du Sud-Est.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2011
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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La Chaslerie a toujours autant de succès auprès des jeunes de la commune à la recherche d'un "job d'été". Depuis la mi-juin, Samuel PASDELOUP est ainsi revenu couper l'herbe et les doches. Le voici, ce matin, en train de tondre l'herbe sur le "John Deere" :

1er juillet 2011, Sam sur le

Un de ses copains est déjà venu proposer de prendre son relais à la mi-juillet. J'ai hélas dû lui répondre que, tant que je n'aurai pas retrouvé un maçon, je n'aurai pas autant de travail à fournir que les précédentes années.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Juillet 2011
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Comme chaque année à la même époque, mon jeune voisin Maxime est venu entretenir les engins de chantier et les tondeuses. Le voici cet après-midi, en train de faire briller le "John Deere" comme un sou neuf :

8 juillet 2011, Maxime entretient le

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Juillet 2011
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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A la Chaslerie, on en arriverait presque à pratiquer la politique de la bannette chaude !

A peine Samuel parti pour un nouveau stage chez Besnier à Domfront (le camembert "Président"), c'est son copain Lucien FILLÂTRE qui lui succède sans délai.

Voici donc Lucien au travail, dès ce matin, du côté de l'arrière-cour du manoir, près des nouveaux hortensias qui ont bien démarré :

11 juillet 2011, Lucien FILLÄTRE au travail !

Au fond de la douve, à proximité du bief aval, Bernard a décidé qu'il était temps de débroussailler :

1er août 2011, Bernard au fond de la douve.

Il commence le travail avant de passer le relais à Lucien.

Comme l'an dernier, les roseaux font plus de deux mètres de haut et sont à la disposition des dames qui voudraient en composer de très décoratifs bouquets :

1er août 2011, les roseaux en fond de douve.

J'avais, comme l'on sait, l'intention de confier à Igor la construction d'un muret à une vingtaine de mètres à l'Ouest de la ferme. Mais, après m'être concerté avec W.F., il m'a semblé préférable de commencer par un muret plus petit, en limite du gravier disposé sur quelques mètres à l'Ouest de ce bâtiment.

Igor a donc commencé à en creuser les fondations...

11 août 2011, le creusement des fondations d'un premier muret à l'Ouest de la ferme.

... mais, très vite, la mini-pelleteuse est tombée en panne. En attendant que Maxime vienne la réparer, j'ai demandé à Igor de se livrer à quelques travaux de jardinage, sous le contrôle de Bernard et en liaison avec Lucien.

Quant à Valentin, il achève le rejointoiement du pignon Sud de la ferme :

11 août 2011, Valentin sur le pignon Sud de la ferme.

P.S. : Maxime est passé ce soir, après son travail, constater que la panne de la mini-pelleteuse était vénielle. Il en a profité pour achever le creusement du fossé commencé par Igor.

Merci Maxime, tu es très sympa !

A quelque chose, malheur est bon : l'alerte récente sur l'extension de la protection de la Chaslerie au titre des M.H. aura eu le mérite de me forcer à relire des textes arides. J'ai ainsi redécouvert que tout le terrain entre les douves et pas seulement celles-ci (de même que la cour, mais ceci est un autre sujet) est classé parmi les monuments historiques. Cela me redonne envie d'imaginer en quoi pourrait consister une belle restauration de cet espace. Or, un ami de Nicolas GAUTIER, le paysagiste Marc LECHIEN, avait couché sur le papier pour moi un premier projet, il y a 20 ans déjà. A l'époque où j'ai acheté la Chaslerie, j'étais en effet inconscient de la future extension du chantier auquel je m'attelais et, de prime abord, la reconstitution d'un genre de jardin médiéval me semblait une priorité...

Comprenant progressivement, sinon l'ampleur des dégâts, du moins la force des urgences, j'ai vite remisé ce projet aux oubliettes. Ces jours-ci, alors que Lucyna GAUTIER et moi finalisons le contenu de l'étude préalable que je souhaite lui confier en vue, notamment, de la restauration des maçonneries des douves, pourquoi ne redonnerions-nous pas vie au projet de Marc LECHIEN ?

Une réalisation de Marc LECHIEN, le château du grand jardin à Joinville.

Ce serait une belle aventure, bien que je ne sois pas du tout sûr d'être capable de la mener moi-même à bien. Je pense plutôt que cela devrait pouvoir intéresser une certaine génération montante. Il faudrait donc que j'en touche un mot, quand ils repasseront par ici, à des jeunes gens de ma connaissance. Ou bien que, découvrant ce message ici, ils ne prennent l'initiative de me téléphoner. Je suis sûr qu'un bon aménagement de cet espace d'environ un hectare aurait une sacrée gueule, si du moins on mettait en place un mode d'entretien facile des futures plantations.

Donc la suite à un prochain numéro ?