Arboriculture-horticulture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 25 Juin 2019
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Armé d'une débroussailleuse, Francis s'attaque aux haies et aux fossés de l'avenue historique :

25 juin 2019.

25 juin 2019.

On entend là l'eau rouler et bouillonner, mais sans rien voir tant la végétation est épaisse :

25 juin 2019.

Une épareuse serait la bienvenue pour ce genre de tâche mais je n'arrive pas, pour le moment, à mettre en concurrence les fournisseurs de tels matériels dans le secteur. Et j'avoue que j'ai d'autres priorités dans l'immédiat.
Carole, revenue passer quelques jours à la Chaslerie, me déclare que le projet du cuisiniste, qu'elle vient d'étudier dans le train, "manque de charme". J'explique que nous n'en sommes pas à choisir les matériaux mais seulement la bonne répartition des appareils et des rangements dans l'espace disponible. En fait, je suis heureux qu'elle réagisse ainsi car je ne souhaitais pas qu'elle oublie, au bénéfice de la fonctionnalité, les contraintes tenant à la "manorialitude" du lieu.

Je lui montre l'échantillon de tommettes vernissées, m'attendant à une réaction de rejet pour difficulté d'entretien. Mais, à ce sujet, elle se montre intéressée et pose de bonnes questions, non sans s'insurger à propos du prix demandé par le vendeur. Je lui fais goûter le miel acheté à la même personne, elle le trouve excellent. Elle n'a pas encore vu que je lui ai également acheté des légumes bio pour son jardin.

Je lui fais voir les pavés posés par Igor à l’extérieur des bâtiments. Elle trouve le travail très bien réalisé. Je ne lui dis pas que Philippe JARRY prévoit de défoncer le pourtour de la cour à la fin de la semaine prochaine (comme je viens de l’apprendre) mais je lui fais remarquer à quel point les salades plantées par notre petite-fille poussent bien au fond de la cour et sont succulentes. De fil en aiguille, j'avance l'idée qu'il pourrait être judicieux de transformer le fond de la cour en potager, vu que l'arrière-cour est impraticable une bonne moitié de l'année ; on réagencerait les plessis de Roland FORNARI, voire on créerait une gloriette au-dessus du bassin central. Elle trouve que mon idée de gloriette est farfelue mais, pour le reste, s'intéresse à cette proposition et demande si on ne devrait pas en profiter pour recentrer le bassin ; j'explique qu'il est monolithique et doit peser une bonne tonne, ce qui rendrait l'opération difficile, outre le fait qu'il est, tel que positionné, classé monument historique. Je fais passer l'idée qu'il pourrait être intéressant de paver une partie de la cour, suggestion qu'elle avait toujours repoussée au motif qu'on s'y tordrait les chevilles. J'indique être en négociation pour un important lot de pavés qui permettrait de simplifier l'entretien de l'allée qui descend de la D22. Elle me demande de privilégier les travaux qui amélioreront enfin l'habitabilité, reproche que je n’ai certes pas volé. Je réponds que nous serons coincés tant que nous n'aurons pas trouvé un architecte du patrimoine acceptant de débloquer le dossier des fenêtres et celui de la poutre pourrie.

Cette conversation m'a permis de noter que Carole semble avoir fait son deuil de la prochaine disparition (temporaire) des fleurs de la cour. Je pensais qu'elle résisterait davantage à ce propos. Le fait est que ses hortensias n'ont jamais été aussi beaux que cette année, alors qu'elle s'en occupe depuis près de trente ans et a réussi à leur redonner de la vitalité.

Après quoi, je prends, de la fenêtre centrale du premier étage du bâtiment Nord, à la lumière du crépuscule, des photos de fleurs et plantations qui auront donc bientôt disparu...

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

... y compris celles du fond de la cour qui n'auront guère été entretenues, aux salades près, cette année :

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 16 Juillet 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Replantation des rosiers par Francis.

Pas sûr qu'on y arrive au pied du pignon Est du fournil de la ferme, en raison des sorties d'eaux usées qu'un malheureux coup de mini-pelle aurait vite fait de détériorer :

16 juillet 2019.

Donc on vise plutôt le bout du chemin conduisant à la cave. Problème, il y a là beaucoup de liseron...

16 juillet 2019.

... dont on ne sait pas comment se débarrasser.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 17 Juillet 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Autant les hortensias de la première fournée sont crevés (ceux du Nord du bâtiment Nord)...

14 juillet 2019.

14 juillet 2019.

... autant, grâce à Francis, nous avons, cette fois-ci, pris soin des rosiers de la cour :

16 juillet 2019.

16 juillet 2019.

16 juillet 2019.

16 juillet 2019.

Pour les hortensias de la cour, nous avions choisi un endroit à l'ombre (celui que Carole m'a récemment dit être son préféré aux abords de notre manoir favori)...

16 juillet 2019.

16 juillet 2019.

... mais, finalement, nous essayerons de ne pas les transplanter et, pour nos terrassements, de les contourner :

16 juillet 2019.

16 juillet 2019.

La "bonne terre" des plates-bandes défuntes a, quant à elle, été délicatement entreposée, y compris, hélas, ses germes de liserons :

16 juillet 2019.

Carole se désolait ce matin devant ses magnifiques rosiers, transplantés à côté de la chapelle et, malgré tous les efforts de Francis et de Jérôme, bel et bien en train de crever :

19 juillet 2019.

Pour tenter le lui remonter le moral, le loïde et moi lui avons montré que les ornières de l'"Avenue FOURCADE" seront bientôt un souvenir, car comblées grâce aux produits des derniers terrassements :

19 juillet 2019.

Promenade du soir, en compagnie de Carole et du loïde, aux abords du manoir favori.

Jérôme a commencé à rendre à peu près présentable l'allée qui longe le bâtiment Ouest :

19 juillet 2019.

Derrière le manoir, on retrouve la trace de notre chasseur de taupes favori, Gérard :

19 juillet 2019.

Il aura à intervenir plus loin, entre deux petits bosquets, où il faudra également combler d'autres ornières...

19 juillet 2019.

... et retirer des saletés abandonnées là du fait de la flemme bien connue de mes deux derniers employés :

19 juillet 2019.

J'ai proposé à Carole de prendre en main l'entretien des cadrans celtiques, le grand...

19 juillet 2019.

... et le petit :

19 juillet 2019.

Elle a voulu que nous passions sous l'"allée courbe", un endroit qu'elle me dit beaucoup aimer...

19 juillet 2019.

... mais qui n'est pas courbe jusqu'au bout :

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

Près de la D22, il y a d'autres taupes oubliées :

19 juillet 2019.

Le loïde se perdait parfois dans les herbes :

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

Près de la terrasse, Carole a eu la satisfaction de voir que nous n'avions pas porté atteinte à d'autres de ses roses :

19 juillet 2019.

Quant à moi, j'ai remarqué, dans l'herbe, près de la tour Nord-Est,...

19 juillet 2019.

... une peau, abandonnée par un serpent pendant sa mue :

19 juillet 2019.

Qui saurait nous dire de quelle espèce il s'agit ?
En fin de journée hier, Jérôme a dû intervenir de nouveau dans le fossé Ouest de la cour :

31 juillet 2018.

Il en a notamment extrait un réservoir de décantation désormais sans usage, de même que la canalisation amont en ciment, ce qui lui a permis d'élargir ledit fossé :

31 juillet 2018.

Puis il est allé dans l'arrière-cour pour niveler la terre à proximité du "trottoir" du bâtiment Nord. L'effet me semble excellent, même si une ancienne trappe de fonte apparaît désormais trop enfoncée par rapport au niveau du sol voisin :

31 juillet 2018.

On verra ce qu'on peut faire pour y remédier. Les précédents hortensias, qui ont crevé après qu'on les a malmenés au début du chantier de ces "trottoirs", pourraient être remplacés par un rang de nouveaux. Il faudrait que je contacte pour ceci les frères Mickaël et Yoann LEMARINIER, horticulteurs à Taillebois (02 33 66 23 47). Je pourrais en profiter pour les charger de replanter des charmes le long de la D22, là où des chauffards en ont arrachés, voire le long du fossé des "nouvelles terres" où l'incurie et la flemme de mes deux derniers employés avaient favorisé le dépérissement de nouveaux feuillus. Nul doute qu'avec l'aide de Francis, du moins dument formé, de tels incidents ne se reproduiraient pas.
Voici donc Daniel dont Igor m'a parlé avant-hier et qu'il m'a présenté dès ce matin :

14 août 2019.

Il parle français sans accent mais avec un débit très rapide et se définit comme hyper-actif.

Il serait d'accord pour intervenir ici jusqu'à la mi-septembre au moins.
J'ai demandé à Francis de faire disparaître tous les éclats de pierres occasionnés par les récents terrassements et travaux des "trottoirs" extérieurs...

19 août 2019.

19 août 2019.

... et, à l'intérieur de la cour, de commencer à livrer des pavés.

On devrait ainsi, grâce à Daniel, pouvoir reprendre les choses sérieuses dans les tout prochains jours. Du moins, je l'espère.

Il est en effet grand temps que les abords et la cour retrouvent un aspect plus présentable, ne serait-ce que dans la perspective des prochaines "Journées du patrimoine".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 26 Aout 2019
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Un professionnel de la filière bois est venu cette après-midi apprendre à Francis le B.A.-BA de l'élagage et de la taille de formation.

26 août 2019.


J'aurais bien aimé les photographier en plein cours mais, bien que j'aie parcouru les boisements en tous sens, je ne les ai pas trouvés.

En tout cas, ce sylviculteur m'a fait très bonne impression et j'envisage de lui demander de revenir s'occuper de mes plantations à l'occasion :

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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 2 septembre 2019 13:34
À : ornelagage@orange.fr <ornelagage@orange.fr>
Cc : (...)@culture.gouv.fr
Objet : URGENCE SIGNALEE - Manoir de la Chaslerie - Elagage des arbres de l'allée historique (inscrite à l'I.S.M.H.)

Messieurs,

Vos agents sont passés me voir ce matin. Ils m'ont dit qu'ils interviennent sur ordre d'EdF (ou d'Enedis ou d'une autre entité analogue, je ne l'ai pas retenu), en vue d'élaguer les arbres sous les fils électriques aux abords de mon manoir (monument historique).

Je vous confirme formellement que je m'oppose à l'élagage des arbres des haies, de part et d'autre de l'allée historique du manoir de la Chaslerie (là où une ligne l'enjambe). Je signale que cette allée est inscrite à l'I.S.M.H., ouverte au public tout au long de l'année (500 vététistes l'ont encore parcourue il y a huit jours).

Je vous prie d'informer votre mandant qu'il serait opportun qu'il enterre enfin ses fils aux abords de cette allée, comme cela lui a déjà été demandé. Je comprends que ce sont des fils à moyenne tension mais que l'ancienne ferme qu'ils desservent, à la Thierrière, n'est plus en exploitation, de sorte que de la basse tension devrait y suffire.

Je mets en copie, à toutes fins utiles, Mme (...), A.B.F. de l'Orne.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
En 3 heures de travail ce matin, Gérard a réussi à ramasser près de 400 kilos de pommes :

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

"Y a pas à dire, les gars d'la campagne, c'est autrement plus solide qu'les gars d'la ville, foi de Mère Denis !"

16 septembre 2019.



P.S. (à 17 h 30) : Cette après-midi, Gérard a rempli neuf sacs supplémentaires.

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

Nous approchons donc des 800 kg de pommes ramassées, donc largement plus que ce qui était nécessaire pour le rendez-vous de pressage à Céaucé. Parmi celles-ci, il y a d'excellentes pommes à couteau :

16 septembre 2019.

Avis aux amateurs, je peux en donner de belles quantités.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Septembre 2019
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Mickaël LEMARINIER est passé hier matin préparer son prochain devis :

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

Je compte le charger de diverses replantations :
- le long de la D22 où plusieurs chauffards ont arraché des charmes ;
- sur les "nouvelles terres" qui n'ont que rarement été bien entretenues par mes précédents employés et où des alignements de hêtres et des chênes ont disparu, le plus souvent par absence de soin lors de la tonte de l'herbe, parfois du fait de lapins ou de chevreuils, souvent par étouffement sous des saules argentés qui se développent là comme la vérole sur un certain bas-clergé de l'ancien temps. En raison du réchauffement climatique, Mickaël me recommande de replanter mes allées de tilleuls plutôt que de hêtres.

En ce qui concerne les deux tilleuls très fatigués du départ de l'allée historique (près de la chapelle), Mickaël préconise une taille vigoureuse pour tenter de les booster ; s'ils restaient flagadas l'an prochain, on aviserait.
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Le facteur vient de me transmettre la lettre recommandée suivante :


Comme suggéré, je demanderai à Francis, dès son retour de congé-maladie, de couper les branches gênantes aux arbres les plus visibles à partir de l'allée inscrite à l'I.S.M.H. Et lorsque cette taille ne sera pas contre-indiquée par la saison.

Je regrette que mes observations précédentes n'aient pas produit plus d'effet. Il est vrai que, face à un monopole public mal contrôlé, je n'ai jamais cru au Père Noël. Pas plus cette fois-ci que les années antérieures où la question s'était déjà posée. Et malgré le soutien qu'avait bien voulu m'apporter, de mémoire, sur un tel sujet, le conservateur régional des monuments historiques.