Arboriculture-horticulture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 12 Avril 2017
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 12 avril 2017 02:56
À : cappelaere.marc@wanadoo.fr
Objet : Manoir de la Chaslerie à La Haute Chapelle, 61700 Domfront-en-Poiraie : Subvention à la création d'un Plan Simple de Gestion

Cher Monsieur,

Je fais suite à votre courrier du 2 février dernier et à votre devis attaché.

Comme vous le savez, je souhaiterais que vous établissiez le Plan Simple de Gestion de mes boisements à la Chaslerie, en vérifiant tout particulièrement auprès du cadastre si on ne m'y impose pas à tort au titre des taxes foncières.

Selon le relevé qui avait été effectué par l'entreprise BOURRE (qui avait réalisé tous ces boisements à l'exception de 3 ha environ plantés avant mon achat de la Chaslerie), ces boisements ont une surface totale légèrement supérieure à 24 ha.

Or, ils sont la propriété soit de moi (le cas échéant avec mon épouse), soit d'une SCI familiale, la "SCI 3 des autres lieux", cette dernière pour plus de 5 ha.

Je comprends que, dans ces conditions, le PSG doit pouvoir être qualifié de collectif, de sorte que la subvention serait de 2 360 euros.

Est-ce bien votre compréhension de la documentation ci-jointe, que m'a transmise la DDT sur les aides régionales ?

Cordialement,

PPF


De : GOMANT Jean-Sebastien - DDT 61/SET/DR
Envoyé : jeudi 30 mars 2017 16:23
À : penadomf@msn.com
Objet : Subvention à la création d'un Plan Simple de Gestion

Bonjour Monsieur Fourcade,

Suite à votre demande, je peux vous dire qu'il y a bien un dispositif régional ayant pour objet d'inciter à la rédaction de Plans Simples de Gestion volontaires individuels et collectifs.
Pour les PSG volontaires individuels : sont concernées les propriétés forestières de 10 à 25 ha (au delà il s'agit de PSG obligatoires qui ne sont pas compris dans ce dispositif). A voir la surface précise qui sera indiquée dans votre document. La demande est à faire auprès du CRPF de Normandie tel qu'indiqué sur le site de la région.

Voici le lien du site de la région : https://hn-aides.normandie.fr/node/1749
Ainsi que le lien vers la notice d'information à l'attention des bénéficiaires potentiels : https://hn-aides.normandie.fr/sites/default/files/documents/DARM/psg_2017_AAP1_notice.pdf

Espérant avoir répondu à votre demande, je vous prie d'agréer, Monsieur, mes sincères salutations.

Jean-Sébastien GOMANT
Chargé de mission forêt
Service économie des territoires (set) - Bureau développement rural (dr)
02 33 32 50 95 - 06 82 56 69 72 - ddt-set-dr@orne.gouv.fr

Direction Départementale des Territoires (ddt)
Cité administrative - place Bonet - BP 537 - 61007 Alençon cedex
www.orne.gouv.fr

(Fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Avril 2017
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Je viens de signer le devis de Marc CAPPELAERE pour l'établissement du "plan simple de gestion du bois du domaine de la Chaslerie".

M. CAPPELAERE m'a prévenu qu'il interviendrait au 2ème semestre 2017. Il se charge des démarches relatives à la subvention. Il est en outre entendu qu'il vérifiera la justesse du cadastre.

Benjamin m'a envoyé ce soir un S.M.S. pour m'informer que son arrêt de travail durera une semaine de plus.

En revanche, il n'a pas daigné répondre à mes S.M.S. précédents lui demandant pourquoi il avait, contrairement à mes instructions, laissé le "John Deere" sans fuel, alors qu'il a embarqué la clé du local où est entreposée la réserve de carburant.

Cette fois-ci, je pense qu'une explication de gravure s'imposera à son retour.

P.S. : Je remercie mon voisin Patrick BAGLIN de m'avoir dépanné en me prêtant un jerrican. Dans l'immédiat, le "John Deere" fonctionnera donc au fuel normal.

P.S. 2 (du 28 mai 2017 à 7 heures) : S.M.S. reçu de Benjamin : "Comme d'habitude, les clés sont à (tel endroit). Vous en avez aussi un double."

Bon, si, en plus, il est prouvé que je deviens gâteux...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Juin 2017
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Sur les conseils de Claude MARTIN, je viens de faire l'acquisition, chez "JAMOTTE Motoculture" à Flers, d'un "broyeur SE 3200" de marque KVERNELAND (KUBOTA). Ce matériel est doté d'un déport hydraulique ; sa largeur de coupe est de 2 mètres. Il remplacera notre vieux gyro-broyeur qui a rendu l'âme.

Grâce à la bonne terre fournie par Gaëtan et après une coupe de l'herbe devant notre manoir favori, toute trace de la bamboula du 30 septembre dernier aura bientôt disparu :

20 octobre 2017.

Il est ainsi démontré que, même avec une météo calamiteuse, la Chaslerie supporte sans problème ce type de choc.
Lorsqu'il a choisi de planter des frênes aux abords de notre manoir favori, l'artisan à qui je faisais confiance savait que leur maladie progressait. Nous y voilà donc :

30 novembre 2017.

30 novembre 2017.

Tous les frênes de la Chaslerie sont ainsi en train de crever. Je suis heureux de m'être, depuis l'an dernier, passé des services d'un tel forestier dont les limites professionnelles m'ont sauté aux yeux quand il s'est agi de préparer un "plan simple de gestion" recevable par l'administration.

Benjamin devra donc remplacer ces plants par d'autres essences. Dans l'immédiat, il travaille dans la parcelle P 11 au Tertre Linot...

... où il débroussaille, élague et commence à tailler les pins laricio :

30 novembre 2017.

30 novembre 2017.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Décembre 2017
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Réunion de travail hier matin avec Marc CAPPELAERE, expert forestier, et Benjamin afin de nous mettre d'accord sur la liste des parcelles qui seront couvertes par un "plan simple de gestion" censé me simplifier la vie :

1er décembre 2017.

En fait, le débat portait sur le sort des trois bosquets, dont celui de l'"allée qui tourne", qui jouxtent le chemin d'arrivée au manoir par la D22. Afin de recevoir des recommandations également sur le calendrier d'interventions sylvicoles sur ces bosquets, j'ai décidé de les soumettre eux aussi au P.S.G. en question.

Pour préparer cette réunion, j'avais ressorti toutes les factures de mes plantations, notamment le dossier de la première, la plus importante, en 1999. En rouvrant ce dossier avant-hier, j'ai vu que les terres nouvellement plantées étaient dispensées de certaines taxes foncières pendant 30 ans à condition que le propriétaire en ait fait la demande au fisc ; s'il tarde à le faire, c'est autant d'années de dégrèvements en moins. Or je n'ai jamais à ce jour effectué une telle démarche et, lorsque j'ai pris conscience du problème, en recevant mon dernier avis de taxes foncières, et réclamé les paperasses y afférentes à l'agent du cadastre de Domfront, je n'ai rien entravé aux tableaux que mon interlocutrice m'a alors remis et conclu que j'avais loupé le coche.

Marc CAPPELAERE m'a toutefois montré hier que ces derniers documents indiquent que je suis exonéré de la part départementale de la taxe foncière sur beaucoup plus de parcelles que ce que j'avais compris.

Cela prouve que Thierry BOURRE avait fait le nécessaire lorsqu'il a boisé mes terres agricoles correspondantes. Qu'il en soit remercié !

Ceci dit, deux remarques :
- si 100 % de la part départementale est exonérée le temps que les arbres poussent, c'est-à-dire avant que le boisement ne produise de revenus (30 ans (...)), seules 20 % des parts communale et intercommunale le sont. Va-t'en savoir pourquoi !
- si, malgré cette exonération je paye autant de taxes foncières, qu'est-ce que ce serait si cette exonération n'existait pas ? Et qu'est-ce que ce sera lorsque les 30 ans de répit seront achevés ?
Je viens d'accepter le devis de Marc CAPPELAERE, expert forestier, pour la préparation du "Plan Simple de Gestion" (P.S.G.) des plantations de notre manoir favori.

Devraient être couverts par ce plan :
- 23 ha 16 a 46 ca détenus conjointement par Carole et moi,
- 4 ha 84 a 95 ca détenus par moi seul,
- et 4 ha 54 a 88 ca détenus par la "S.C.I. 3 des autres lieux" (dont je détiens 80 % des parts et Carole 20).

Les derniers échanges ont porté sur le montant de la subvention à réclamer pour ce "plan volontaire". On aurait pu améliorer la sauce en faisant passer des terres de Lonlay sous ma bannière ou sous celle de la S.C.I. (il y a en effet un seuil porteur à 5 ha). Mais j'ai estimé que c'était trop de travail et de frais en l'état du dossier. On n'imagine pas et on ne dira jamais assez à quel point ces réglementations pointillistes sont absurdes.

J'ai cependant demandé que la facture soit imputée sur 2017 ou 2019 car, en l'état du débat parlementaire en cours sur le prélèvement à la source, les propriétaires de monuments historiques auront fiscalement deux fois moins intérêt à régler leurs factures en 2018.

P.S. : Ayant écrit ce message, j'ai été pris d'un remords.

J'ai interrogé mon notaire favori pour savoir combien il m'en coûterait de faire riper une parcelle de 17 a 85 ca (excusez du détail), sise à Lonlay-l'Abbaye, du portefeuille indivis au mien seul.

Me Richard-Emmanuel GUIBERT m'a répondu que cette parcelle pouvait, en première analyse et aux fins de cet exercice, être estimée à 500 €, donc qu'il s'agirait que Carole me cède, à la louche, 250 € de terrain. Pour cela, les frais seraient forfaitaires et de 500 €.

Reste à voir si le jeu en vaut la chandelle en termes de subvention. J'interroge l'expert forestier. A suivre.

P.S. 2 : M. CAPPELAERE m'a répondu que la subvention passerait de 1 000 à 2 420 €.

Topé ! On veillera donc à ce que la facture soit de 2017 et la subvention de 2018.
Intéressant, je trouve, ce message du 2 avril 2017, tel que je viens de le retrouver en parcourant les pages "Logis". Depuis lors, tant d'eau a coulé sur les ponts...

Dans une veine voisine, le message du 27 mai 2017.

Je suppose qu'il serait tout aussi instructif de surfer sur les pages "Privé" pour retrouver comment nous avons pu en arriver là. J'y transfère en effet, outre les photos de famille (principalement des petits-enfants), la plupart des courriels les plus importants échangés avec mon aîné.

Il est de fait qu'en quelques mois, alors qu'il paraissait lumineux le 10 juin dernier et même le 5 septembre encore, le ciel a viré à l'orage par ici. Mon horizon s'est vite bouché sous la pression des chiffres et des éclairs l'ont zébré alors que les zéphyrs coutumiers repoussaient toujours plus loin les espoirs d'un traitement équitable.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 9 Janvier 2018
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Afin de regarnir nos plantations, Benjamin vient, avec mon accord, de passer aux "Pépinières Lemonnier" commande de 300 plants de hêtre et de 50 pins laricio.

Je vais de ce pas voir comment il prépare le terrain. Cela me donnera l'occasion d'une promenade bienvenue.

P.S. : J'avais vu hier Benjamin partir avec la mini-pelleteuse et il m'avait dit qu'il allait creuser des trous pour les nouveaux plants. En fait, il s'est borné à dégager la piste puisqu'il a eu la bonne idée de commander de jeunes plants, 30 fois moins chers que les arbrisseaux qui auraient eu besoin de telles excavations :

9 janvier 2018.

En effet, à quoi bon payer cher quand on a devant soi l'éternité, ou presque, pour voir pousser les arbres ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Février 2018
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin, qui semble avoir enfin terminé le programme de replantation au Tertre Linot, m'a proposé de raccourcir les charmilles au bord de la D 22 afin de lui en faciliter l'entretien :

2 février 2018.

2 février 2018.

Il appose de la cire de greffe afin de favoriser une bonne cicatrisation :

2 février 2018.

2 février 2018.

A noter qu'un crétin ou un chauffard, et probablement les deux à la fois, a tamponné les panneaux indicateurs installés à mes frais à proximité de l'entrée du manoir sur la D 22 :

2 février 2018.

Pour bien faire, il faudrait que j'en recommande de neufs.
Cette "convalescence" doit être une maladie terrible.

Benjamin n'a même plus la force de me passer un coup de fil pour m'informer de son évolution. Ni davantage pour m'envoyer le certificat médical promis qui aurait pu attester de sa réalité.

Déjà qu'en temps normal, il n'est pas bien vigoureux...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 26 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin m'a confirmé par écrit aujourd'hui qu'il avait l'intention de démissionner après les prochaines "Journées du Patrimoine". De la sorte, le bon entretien des abords du manoir sera assuré jusqu'à cette date importante pour nous et nous pourrons, de concert, nous mettre à la recherche de son successeur sans être pressés par le calendrier.


Voici qui me paraît une très sage et très mature façon d'opérer.
Dans la série "ces porcs qui nous cernent", mention spéciale pour cet agriculteur productiviste qui n'hésite pas à entrer sur mon fond (en l’occurrence le haut de l'allée inscrite à l'I.S.M.H.) pour aller répandre ses cochonneries et autres pesticides dans le champ qu'il loue à un voisin.

Cet individu n'a en effet aucun titre à faire passer ses engins considérables au-delà du poteau suivant qui marque la limite entre mon fond et un chemin communal, au premier plan de la première photo, chemin communal à sa disposition, comme de bien entendu, et sur lequel les ornières qu'il laisse confirment qu'il y dispose d'une place tout à fait suffisante pour manœuvrer :

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

Donc ce haut et puissant personnage, par ailleurs rompu à l'abattage général des arbres, à l'arasement systématique des talus et au grignotage sans vergogne de terrains communaux dans le seul but de percevoir davantage de subventions européennes pour son maïs probablement O.G.M., ...

... va bientôt recevoir de mes nouvelles ajustées en conséquence.