Arboriculture-horticulture

17 janvier 2017.

Je suis allé voir où en étaient Benjamin et Dylan.

Ils se trouvent en haut de l'allée historique et ont entrepris de dégager un passage sur les "nouvelles terres", à l'angle du chemin communal, afin de ne plus avoir, quand ils se rendront là-haut en tracteur, à creuser des ornières du côté des "petits ponts" :

17 janvier 2017.

Il va falloir déménager les pierres de champ qu'un agriculteur avait entreposées là et, sans doute, enfouir la souche. Quand ils en auront fini à cet endroit, ils iront débroussailler les parcelles P8 et P9 :

Le long de la limite Ouest des "nouvelles terres", ils ont disposé un balisage destiné à faciliter la plantation prochaine d'une nouvelle haie :

17 janvier 2017.

Je souhaite en effet dresser un obstacle aux miasmes de pesticides répandus plusieurs fois par an par le voisin et qui font avorter mes arbres fruitiers et, de façon plus générale, mourir la bio-diversité. Accessoirement, cette haie dissimulera à la vue un certain nombre de poteaux électriques si moches.

Pour le reste, il ne fait quand même pas très chaud ce matin :

17 janvier 2017.

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Voici le document que m'a communiqué, à propos des "CAE contrats d'accompagnement dans l'emploi", ma correspondante à la mission locale de Flers :

Il serait bon que je sache si l'APIJOMM pourrait recruter dans ce cadre, avec une aide au taux de 90 %, le prochain stagiaire que nous confie la M.F.R. de Pointel, si toutefois il donne satisfaction ici. Je vais tâcher d'interroger à ce sujet Christophe NOËL.

Il y a déjà un os, l'âge de ce garçon. Et la limite de 22 heures de travail par semaine me paraît bien restrictive. En outre le "discount" porte sur la rémunération brute, et non sur la totale comme avec les "emplois d'avenir". Il faudra que j'essaye de savoir s'il n'y a pas de dispositif qui nous convienne mieux. Encore des heures fascinantes de recherche en perspective. Et vivent la France et les joueurs d'accordéon !
Hier après-midi, Claude MARTIN est passé me voir. Puisque je le laisse se promener sur ses terres avec un groupe de chasseurs, il voulait me faire cadeau d'une partie de leur récent butin, dont un pâté de foie de chevreuil mitonné par son épouse.

Il m'a signalé que la récente tempête avait fait tomber un énorme chêne qui couronnait un talus acheté à mes voisins GAHERY il y a quelques années.

21 janvier 2017.

L'arbre a chuté en travers du prolongement de l'allée historique et sur mes plantations d'acacia de la parcelle P12, y occasionnant pas mal de dégâts.

21 janvier 2017.

Ce chêne devait avoir deux bons siècles. Une fois que Benjamin et Dylan en auront dégagé le tronc, je vais contacter une scierie pour voir combien ils m'en proposent. Ce sera pour moi la première occasion d'essayer de vendre du bois poussé sur mes terres.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Janvier 2017
Journal du chantier - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Dylan est très fier de nous présenter sa jeune assistante, âgée de deux mois et qui s'appelle Milya :

25 janvier 2017.

Notre fine équipe, ainsi renforcée, poursuit son travail de débroussaillage aux abords de l'allée historique. Gageons qu'au retour des beaux jours, les visiteurs n'en croiront pas leurs yeux :

25 janvier 2017.

21 janvier 2017.

Dylan TIRARD et moi sommes convenus hier, d'un commun accord, de mettre fin à la relation de travail qu'il avait conclue avec l'A.D.D.O.O.E.

J'ai demandé dès ce matin à la mission locale de Flers de me communiquer les C.-V. de candidats à sa succession qui soient dignes de confiance.
Je suis passé ce matin au bureau de Flers de la M.S.A. pour leur déclarer que Benjamin avait cessé d'être le salarié de l'A.D.D.O.O.E. le 31 janvier dernier et qu'il l'était devenu, dès le lendemain, de l'APIJOMM. Ainsi, la clarification des rôles entre ces deux associations est désormais effective.

Nous attendons à ce stade que, d'une part, l'Etat rembourse à l'A.D.D.O.O.E. les trois quarts des sommes correspondant à l'emploi de Dylan et que, d'autre part, la mission locale de Flers habilite l'APIJOMM à employer des jeunes titulaires de contrats aidés.

Enfin, avant de pouvoir proposer les services de l'APIJOMM à des tiers, il serait utile de savoir à combien pourrait s'élever la subvention du conseil départemental de l'Orne. Je continue à chercher à clarifier ce point.

P.S. (du 3 février 2017) : En fait, les fonds attendus de l'Etat sont arrivés sur le compte que j'avais désigné par erreur, ainsi que je m'en suis aperçu ce matin. Voilà ce que c'est que d'essuyer les plâtres.

Par ailleurs, j'ai eu ce matin un excellent contact avec un important élu du CD61. Il devrait venir sur le terrain d'intervention de l'APIJOMM dans un mois.
La course aux subventions continue. Cette fois, ce serait pour isoler notre manoir favori des vapeurs de pesticides répandus dans un champ voisin :

J'ai reçu ce matin le devis des "Pépinières Lemonnier". Benjamin va essayer de réaliser ces plantations tant que la saison le permet.

P.S. : En mettant en ligne cette demande, je m'aperçois que le décompte des arbres de haut jet ne colle pas. Je charge Benjamin de rectifier en liaison avec le pépiniériste.

P.S. 2 (du 28 mars 2017) : Voici la page 1 corrigée :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Mars 2017
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le "John Deere" affiche 1 525,5 heures au compteur. Il fonctionne donc avec une régularité de métronome (105,5 heures durant la dernière saison, 105 durant la précédente).

Benjamin m'explique qu'il devrait tourner davantage cette année puisque, au cours des derniers mois, notre jardinier favori a remis en état différentes parcelles, y éliminant branches coupées et ronces.

Dans l'immédiat, Benjamin nettoie les talus du chemin vers la D22 :

28 mars 2017.

Mon aîné, de passage à la Chaslerie pour y rechercher les affaires de bébé (la naissance est prévue dans trois semaines environ) est en train de lire deux bouquins sur la famille "de l'écu rouge", dont un consacré à leurs châteaux. Il termine celui qui traite des mœurs de leur maison et me le passera avant de repartir tout à l'heure.

Nous discutons du programme de travaux sur notre manoir favori et de son financement :
- il marque son opposition à l'idée que j'installe ma bibliothèque-bureau dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord et affirme que, pour son épouse comme pour lui, il est important de disposer d'une grande cuisine ensoleillée ;
- mon idée de redonner à la salle-à-manger du logis son statut d'ancienne cuisine, avec puits au milieu de la pièce, ne lui convient pas pour autant ; il veut conserver là une grande salle-à-manger pour pouvoir recevoir ses amis ;
- il me recommande d'installer ma bibliothèque au rez-de-chaussée d'une des tours du logis ; j'objecte que, même si elle a l'avantage de donner sur la cour, me permettant ainsi de gardienner selon mon souhait, la tour Sud-Ouest est trop sombre pour moi qui y verrais plutôt une salle de télé ;
- il retoque mon idée de commencer par restaurer la moitié Nord du logis et m'informe que, s'il se lance dans le projet, c'est tout le logis qu'il voudra restaurer d'un coup ; dont acte !
- je rappelle que la restauration du logis présuppose le règlement de la question du chauffage ; il se dit prêt à financer l'intervention du bureau d'études qui nous conseillera le meilleur combustible ; il confirme son accord pour que la chaufferie soit installée dans la partie Ouest de la charretterie ;
- il se déclare désireux de restaurer l'allée historique dès que possible et souhaite qu'y soient plantés des arbres de haut jet ; je signale que mon festival nous oblige à attendre les beaux jours de 2018 et qu'accessoirement, il ne serait pas farfelu de solliciter un nouvel accord de la D.R.A.C. avec subvention à la clé, ce qu'il comprend ;
- enfin il souligne qu'il ne prendra pas de gros engagement financier avant la fin de sa période d'essai dans ladite maison "de l'écu rouge". OK, fiston, tous nos vœux de succès t'accompagnent !

Bref, nous avançons.

P.S. (du 2 avril 2017, après le déjeuner) : Nous avons évoqué la restauration des douves. Elle pourra intervenir lorsque j'aurai recruté un maçon fiable.

Au total, je comprends que je peux, dans l'immédiat et, pour l'essentiel, aux frais dudit fiston :
- lancer la demande de devis pour la restauration des lucarnes de l'"aile de la belle-mère", mon aîné étant désireux que ces travaux soient commencés sans tarder ;
- lancer l'actualisation du dossier de restauration de l'allée historique (devis, autorisation, subvention) ;
- lancer l'étude sur un chauffage central ; étudier comment chauffer la cage d'escalier du logis grâce à un système plaqué sur ses murs ;
- demander au géomètre d'individualiser sur le cadastre le logis, les douves et l'allée historique ;
- engager des travaux autour des plates-bandes de la cour (à savoir un dallage le long des murs et des limites de fer, sur le modèle proposé par Roland FORNARI, sur les autres côtés) ;
- faire en sorte que l'APIJOMM mette à sa disposition Benjamin pendant une partie de l'année ; mon fiston m'encourage au passage à tenir bon face à l'administration du travail et à confirmer notre souhait que l'APIJOMM recrute de nouveaux jeunes en "emplois d'avenir".
Rendez-vous est pris à notre manoir favori pour le 28 avril prochain au matin avec M. MAFFRE et la D.R.A.C. afin d'examiner ce que pourrait être le contenu de futures "études préalables".

Bonjour M. Fourcade,

Ne pouvant joindre d'image sur le formulaire "commentaire" du blog, je vous envoie par email un article paru dans la Manche Libre, le jour même où vous procédiez à la plantation de votre haie...

4 avril 2017.

Bien cordialement.

N.D.L.R. : Merci de prendre ainsi acte du fait que notre manoir favori est à la pointe de l'actualité !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 6 Avril 2017
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Vie des associations - APIJOMM - api
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Benjamin répartit les plants de bourrage dans la nouvelle haie :

6 avril 2017.

Nous discutons de ce que pourraient être nos prochaines plantations. Il me suggère de m'intéresser aux alisiers torminaux, une essence très prisée des luthiers.

C'est la première fois en 26 ans que j'emploie, ici par le canal de l'APIJOMM, quelqu'un de compétent en sylviculture et cela se ressent déjà à nos abords favoris qui se réveillent ce printemps sous les meilleurs auspices. Jusqu'ici, par comparaison, nous ne faisions que bricoler.