Arboriculture-horticulture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Mars 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Bernard, que j'ai réussi à joindre, m'apprend qu'avec 5 pièges, il attrape 20 taupes par saison chez son amie Francine. Bravo Bernard, j'ignorais ce talent, tu es le plus fort !

26 mars 2015, la dernière prise d'Igor, qui en est à 9 taupes ce soir.

Il ne pourra pas venir samedi aider Carole à sarcler ses plates-bandes. En revanche, il est d'accord pour faire un de ces jours une razzia parmi les ragondins signalés par Igor ; il faudra d'abord qu'il récupère son attirail, désormais stocké chez Francine bien sûr. Sacré Bernard !

Etonnant Igor ! Parfois il m'agace car je trouve qu'il ne travaille pas assez vite. Mais il faut reconnaître qu'en 24 ans de chantier, je n'ai jamais eu de salarié aussi soigneux que lui, et de loin. Ainsi, en sarclant les plates-bandes de Carole comme elles ne l'ont jamais été...

9 avril 2015.

... il vient de déterrer des pierres qui l'intriguent. Je lui réponds qu'il y a eu là un ancien fournil, dont il ne restait plus que des vestiges irrécupérables lorsque j'ai acheté la Chaslerie ; le terrassier alors intervenu pour arracher les ronces à la pelleteuse avait dû les enfouir pour se simplifier la vie.

Comme les plans cadastraux antérieurs qui nous sont parvenus, le plan encore en vigueur avant le funeste remembrement communal des années 1990 confirme l'ancienne existence de cet édicule qui, au XVIIIème siècle, devait servir à la famille logeant dans la pièce d'habitation unique de la "cave" (sa moitié Ouest).
Maxime LEBOUTEILLER
rédigé le Vendredi 10 Avril 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Bonjour Monsieur Fourcade.

J'ai commencé ce matin l'entretien sur la tondeuse John Deere. Ce n'est pas une mince affaire. En affutant les couteaux, je me suis aperçu que des roulements des paliers sont complètement morts.

10 avril 2015.

Il faut donc que je les commande demain chez Lebaudy ainsi que les roulettes de lamiers.

L'engin sera opérationnel en milieu de semaine prochaine si tout arrive en temps et en heure.

Bonne journée.

Maxime

N.D.L.R. : O.K. Merci beaucoup !

Au courrier ce matin :

En revanche, toujours pas d'écho à la "déclaration préalable" que j'ai dû déposer pour les plantations. Plus que 3 semaines à patienter (si l'on peut dire) avant de pouvoir considérer l'accord comme acquis.
Donc une année de perdue...

Pour rien !

Un agent de Véolia m'a signalé ce matin que la consommation d'eau de la Chaslerie avait bondi cette année.

Mon réflexe a été d'attribuer ce phénomène au fait que je passe désormais l'essentiel de l'année ici, depuis que j'ai arrêté de faire le zouave à la fac de Caen. Or je prends des douches longues et chaudes pour pouvoir me ranimer le matin.

Mais Igor me rappelle que "la patronne" avait fait installer un système d'arrosage des fleurs très particulier dans la perspective du mariage, "un long tuyau avec des trous partout". Et, surtout, qu'elle avait ensuite oublié de couper son alimentation en eau...

Sacrée patronne, tu finiras par me mettre sur la paille (air connu) !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Avril 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Igor coupe l'herbe pour la 1ère fois de l'année. Le compteur du John Deere indique 1315 heures (je note ceci pour déterminer combien d'heures nous le faisons tourner chaque année).

Maxime me suggère de revendre le Ford qui, il est vrai, ne sert plus beaucoup depuis que nous avons achevé les grands travaux de maçonnerie (du moins ceux que nous sommes capables de financer). Le fait est que cela libérerait une place pour d'autres engins sous la charretterie et que cela réduirait un peu ma facture d'assurances.

"Pleure pas, mon bonhomme, ça repoussera !"

C'est ce que j'ai dit mille fois à mon aîné lorsqu'il était un petit garçon, chaque fois qu'il se cassait la figure et s'écorchait.

Je le lui redis aujourd'hui encore après que Roland BOUSSIN et ses compagnons ont coupé les branches du poirier qui gênaient leurs échafaudages :

20 avril 2015.

En effet, il n'y a pas là de quoi fouetter un chat.

Compte tenu de mes habitudes, il faudrait que je rende compte en détail de l'évolution du chantier ces jours-ci. On comprend que je n'en ai plus le temps dans l'immédiat.

En deux mots :
- Roland FORNARI devrait venir aujourd'hui ou mardi ; je ne serai pas là pour l'accueillir ;
- Thierry BOURRE demeure injoignable alors qu'il m'avait promis de s'occuper, à compter de lundi, des plantations dans la nouvelle parcelle le long de l'Avenue. Aucun mot d'excuse, aucune réponse. Hier, je lui ai laissé un message et écrit un courriel d'engueulade ;
- le voisin Ludovic VINCENT n'ayant pas réussi non plus à joindre Thierry BOURRE a pris l'initiative, pour désengorger un terrain qu'il exploite, de creuser dans mes nouvelles terres (que son frère m'avait vendues l'an dernier), à partir d'un fossé neuf de 1,20 mètre de profondeur en limite de nos deux fonds...

24 avril 2015.

... un véritable canal de Suez, de 36 mètres de long et d'un bon mètre de profondeur...

24 avril 2015.

... pour rejoindre, en aval, un fossé débouchant dans les douves du manoir. Il me promet de placer un tuyau de 30 cm de large pour pouvoir reboucher mon terrain mais dans la limite de seulement la moitié de la longueur en question ; surtout ne pas s'exciter, on finira bien par s'arranger ;
- l'équipe de Roland BOUSSIN, absente hier, ne reviendra pas avant lundi ;
- quant à Igor, il paraît débordé par les tontes d'herbe et coupes diverses nécessitées par l'explosion de la nature avec le soleil des derniers jours (je note au passage qu'Igor et Gina m'ont très gentiment invité hier à déjeuner dans leur nid douillet pour fêter les 26 ans de Gina ; j'ai fait livrer un pot de jasmin).

Ce week-end, Carole devrait venir mais demain, je serai pris par le FOGEFOR du côté d'Argentan.

P.S. : Carole ne viendra pas et je sécherai avec regret cette journée avec l'équipe du FOGEFOR. J'ai trop de boulot urgent ici.

P.S. 2 : Finalement, je n'ai pas séché la matinée sur la fiscalité des boisements, seulement l'après-midi consacrée aux T.-P. (on pourra dire qu'à tout âge, j'ai préféré la théorie à la pratique...).

Mais, samedi matin, j'étais K.-O. car je n'avais pu dormir les deux nuits précédentes. Autant vous prévenir que la qualité du compte rendu que je préparerai quand j'en trouverai le temps s'en ressentira.

Dans la cour du manoir, Igor devait, à la demande de Carole, brûler les mauvaises herbes au chalumeau.

Mais Christopher, le compagnon de Roland BOUSSIN, lui a recommandé d'utiliser du vinaigre dilué, lui précisant même qu'on trouvait le moins cher chez "Point P".

Igor, étonné du procédé, m'a demandé ce que j'en pensais. Dans mon vague souvenir (j'étais à peu près aussi nul en chimie qu'au 800 mètres ; en tout cas, pas plus intéressé), le vinaigre est de l'acide acétique donc why not ?

Igor a donc essayé hier, avant la pluie. Et, ce matin, entre deux ondées, il m'a montré que le traitement avait bien agi.

Après tout, ce Christopher n'est peut-être pas un mauvais bougre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Mai 2015
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le respect des bonnes mœurs et le souci d'employer sur ce site, autant que faire se peut, un langage châtié digne des meilleures maisons m'interdisent d'évoquer, même à demi-mot, la façon dont Thierry BOURRE qualifie la marche de son instrument :

5 mai 2015.

En ce jour où nous pouvons considérer bénéficier enfin de l'accord tacite de l'administraaaâââtion, notre sylviculteur favori est revenu labourer mon terrain à la pelleteuse...

5 mai 2015.

... avant que d'y planter 1 500 arbrisseaux (chênes et hêtres pour l'essentiel) en motte.

Laissons-le travailler tranquillement :

5 mai 2015.

Notons que je lui ai demandé de me préparer un "plan simple de gestion" (P.S.G.) appelé, je l'espère, à me simplifier la vie comme l'on sait.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Mai 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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La pilule de "Donormyl" ne suffit plus. Me revoici devant l'écran. Je vais donc vous montrer quelques photos que j'ai prises hier, en fin de journée, histoire de me changer un peu les idées.

Alors que Roland BOUSSIN et son compagnon repartaient vers la région de L'Aigle où ils habitent...

5 mai 2015.

... j'ai grimpé dans les échafaudages...

5 mai 2015.

5 mai 2015.

... d'où j'ai observé les charmilles qui devraient être belles cette année, même sous les chênes et les poiriers :

5 mai 2015.

Je suis allé prendre un photo, sous un angle inédit, de la couverture des écuries :

5 mai 2015.

Puis, redescendu sur le plancher des vaches, j'ai observé le travail d'Igor cette journée. Comme je le lui avais demandé, il a bien ratiboisé la ciboulette (dont les fleurs témoignaient qu'elle serait moins tendre)...

5 mai 2015.

... fait disparaître les acanthes dont la vitalité risquait d'abîmer le mur Sud...

5 mai 2015.

... et transplanté d'autres plantes trop puissantes...

5 mai 2015.

... que je retrouve, elles en pleine forme (contrairement à moi), de part et d'autre du petit pont qui donne accès au "champ de MAUDUIT" :

5 mai 2015.

Hier matin, j'ai émergé de mon bureau à 10 heures passées.

Igor était en train de s'escrimer pour faire démarrer la bétonnière :

6 mai 2015.

Un peu plus loin, dans les nouvelles terres, Thierry BOURRE, au volant de sa mini-pelleteuse...

6 mai 2015.

... était hilare...

6 mai 2015.

... et m'a accueilli avec une vanne salace :

6 mai 2015.

Plus sages, ses compagnons déposaient les plants en motte (achetés chez LEMONNIER) dans les sillons fraîchement formés :

6 mai 2015.

6 mai 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Mai 2015
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Pendant que nous papotons de charpente ou de maçonnerie, n'ayons garde d'oublier le troisième corps de métier à l'œuvre en ce moment à la Chaslerie.

L'équipe de Thierry BOURRE a fini de sous-soler les "nouvelles terres", du moins là où nous avons obtenu l'autorisation tacite de l'administraaaâââtion. L'heure est venue des plantations. Voici les plants, ici de jeunes hêtres :

7 mai 2015.

7 mai 2015.

Et voici dans quel état se retrouve le terrain, après le passage des planteurs :

7 mai 2015.

7 mai 2015.

Comme on le voit, c'est pas gagné. Il y aura encore beaucoup de boulot avant de pouvoir s'abriter sous des arbres.

Dans vingt ou vingt-cinq ans, ma petite-fille, qui aura alors cet âge, pourra se promener dans les allées que nous venons de dessiner.
A cette époque-là, il est probable que je regarderai ce beau spectacle de la chapelle.
De sous la dalle qui m'y attend.

Il faut que, dans trois jours, pour recevoir les 1 000 VTTistes à leur "point de ravitaillement de la Chaslerie" ainsi que leurs familles et amis que l'on espère au moins aussi nombreux qu'eux, la Chaslerie soit en beauté.

J'ai donc demandé à Igor d'interrompre son travail de maçonnerie sur le deuxième petit pont et de tondre l'herbe aux alentours du parcours balisé :

11 mai 2015.

Il me dit qu'il va commencer par tailler les charmilles pour la première fois de l'année. Il faudra aussi aménager un parking à côté des pilastres sur la D22. C'est également l'occasion de sortir les bancs de jardin. Enfin, je contacte mon assureur pour vérifier si mon contrat inclut une police de responsabilité civile compatible avec cet afflux exceptionnel de visiteurs.
Igor avançait à un bon rythme sur le deuxième petit pont.

31 mai 2015.

Il va pourtant falloir que je l'interrompe bientôt car d'autres priorités apparaissent :

- à la demande de Thierry BOURRE, il devrait aller couper les ronces du côté de l'"Avenue Fourcade" ;

- à la demande de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS, il faudra qu'il aille restaurer les espaces entre sablières du colombier et rejointoyer le haut des murs sous les sablières déplacées pour leur propre restauration ;

- à ma demande, il va falloir couper de nouveau l'herbe aux abords immédiats du manoir et finir de tailler diverses haies, notamment celle sur la D22 car, quand on sort de la propriété, on ne voit plus les voitures qui arrivent de la gauche, souvent à toute allure malgré le panneau.