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De : Guillaume BEESAU de la part de l'Association Svaade <svaade61@gmail.com>
Envoyé : mercredi 20 septembre 2023 16:11
À : (...)
Objet : Spectacles du premier et du 7 octobre à la Chaslerie

Madame, Monsieur,

pour terminer la saison 2023 des spectacles qu’elle organise pour la quatrième année consécutive au manoir de la Chaslerie, 3490, route de Lonlay-l'Abbaye, 61700 Domfront-en-Poiraie, "La SVAADE" est heureuse de vous annoncer les deux concerts suivants :

Dimanche 1er octobre à 18 heures, le Trio Messiaen (David Petrlik, violon ; Volodia Van Keulen, violoncelle ; Philippe Hattat, piano) interprétera les trios pour piano et cordes nos 1 et 2 de Schubert.

Vous êtes nombreux à avoir déjà applaudi David Petrlik à la Chaslerie. Il y revient pour présenter deux œuvres qu’il tient pour « deux chefs-d’œuvre de la plus haute maturité » de Schubert, où « la structure [de la forme sonate], cette fois aimée et épanouie, devient l’espace du chant ».


Samedi 7 octobre à 18 heures, Béatrice Guillermin, harpe, et Matthieu Lejeune, violoncelle, interpréteront en duo des œuvres adaptées de Marin Marais, Vivaldi, Granados, Cassadó, Ravel, Fauré, Piazzolla.

Ainsi la harpe se fera-t-elle à son tour entendre au manoir de la Chaslerie, après le piano, le violon, l’alto, le violoncelle, le clavecin, l’orgue positif, le théorbe, le luth et la viole de gambe – sans parler de la voix humaine dans toutes ses nuances. La harpe, que Béatrice Guillermin se dit « soucieuse de faire découvrir en tant qu’instrument polyphonique à part entière » et dont elle veut « élargir le répertoire » en adaptant et transcrivant de nombreuses œuvres pour différentes formations.

Pour chaque spectacle, le prix du billet est de 16 euros – gratuité pour les moins de 12 ans.
Réservations à l'Office de Tourisme du Pays de Domfront, au 02 33 38 53 97.
Spectacles suivis d'un pot amical permettant d'échanger informellement avec les artistes.

(Pièce jointe : affiche des deux concerts)

Cordialement à vous.

Guillaume Béesau, secrétaire de "La SVAADE"

(Fin de citation)

Les conditions de visite de la Chaslerie viennent d'être modifiées.
Les nouvelles conditions sont les suivantes :

La visite extérieure est gratuite et libre tout au long de l’année.
La visite intérieure est payante (3 € par personne, gratuite pour les enfants de moins de douze ans), par groupes d'au moins vingt personnes et sur rendez-vous (au 06 12 96 01 34) du 1er juillet au 15 août, de 9 h à midi et de 14 h à 18 h.
Des visites guidées gratuites sont en outre organisées le dimanche après-midi des Journées du Patrimoine.

Dans "Le Publicateur Libre" du jour :

Dans le même numéro du "Publicateur", est annoncée une prochaine conférence à Domfront, avec Jacques BROCHARD, Guillaume BEESAU et Jean LOUCHET :

Carole, qui m'a confié apprécier beaucoup Jacques BROCHARD, a reçu hier, par la poste, son dernier roman, "Disparition". Par curiosité et aussi parce que j'avais senti, lors d'une discussion avec lui il y a quelques mois, une certaine déception que je n'aie pas encore lu l'un ou l'autre de ses deux premiers ouvrages, j'ai commencé la lecture de "Disparition".

On a pu noter que j'ai l'esprit critique et parfois la dent dure. Le début de l'ouvrage aurait pu me donner l'occasion de le montrer une fois encore. Mais, pris par la lecture, j'ai poursuivi et ce fut heureux car, très vite l'intérêt du sujet et la manière dont l'histoire est racontée m'ont passionné.

A l'heure où j'écris ceci, je n'ai encore lu qu'un quart de l'ouvrage et, bien sûr, je me prends à rêver en me mettant, par la pensée, à la place de l'auteur. J'imagine que Jacques a choisi la forme romancée pour exprimer des sentiments profondément enracinés en lui, certains tellement douloureux qu'il lui aura fallu plus de soixante ans pour pouvoir les évoquer aussi complètement et sous une forme délibérément indirecte. On connaît d'autres déchirements et d'autres façons de les exprimer. Un blog, par exemple ? Ou une activité manifestement en dehors de toutes contingences normales, comme cette idée saugrenue de chercher à retarder l'effondrement nécessaire de quelques vieux cailloux croisés sur son chemin ?

Nul doute que la subtilité et la douceur de Guillaume permettront, avec l'appui poétique et musical de Jean, de lever quelques coins du mystère d'une telle transsubstantiation (si je puis m'exprimer ainsi).

Dans le "Ouest-France" du jour :