Anecdotes

Pas facile, en l'état du chantier, d'organiser des réunions de travail dans notre manoir favori : il ne reste plus de disponible ou même d'accessible que l'ancienne cuisine du bâtiment Nord, qui me sert cet hiver de bureau :

3 mars 2018.

3 mars 2018.

En nous y tassant, hier en début d'après-midi, nous avons néanmoins pu tenir l'A.G.O. annuelle de l'A.D.D.O.O.E. et, en particulier, préparer de nouveaux arguments de fait que nous communiquerons à l'excellent Me Francis MONAMY, notre avocat dans nos combats anti-éoliens.


Nous avons également évoqué la consultation nationale, en cours via internet, lancée par le gouvernement à propos de son scandaleux projet de décret tendant à se coucher devant les promoteurs éoliens. A ce titre, nous avons qualifié d'excellente la contribution de l'un des nôtres, que voici :

(Début de citation)

> Début du message réexpédié :
>
> De: Robot Consultations Publiques - SG/SPSSI/CPII/DOSO/ET <robot-consultations-publiques.csso@developpement-durable.gouv.fr>
> Objet: [Consultations publiques du MEEEM] Confirmation du dépôt d'un commentaire sur le site des consultations publiques
> Date: 2 mars 2018 à 14:44:02 UTC+1
> À: xtpresse@me.com
>
> Bonjour Xavier de Thieulloy,
>
> vous avez déposé un commentaire sur le site des consultations publiques
> du Ministère de la Transition êcologique et solidaire
> http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Les consultations publiques du ministère de la Transition ...
> www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Espace de consultations publiques du ministère de la Transition écologique et solidaire
>
> au sujet de la consultation CSPRT du 13 mars 2018 - Projet de décret
> relatif aux éoliennes terrestres et portant diverses dispositions de
> simplification et clarification du droit de l'environnement.
>
> Date et heure du dépôt : le 02/03/2018 à 14:44
> Titre de votre commentaire : questions sur le projet de décret
> Votre commentaire :
> Consultation sur le « Projet de décret relatif aux éoliennes terrestres
> et portant diverses dispositions de simplification et clarification du
> droit de l’environnement »
>
> Le projet de décret en objet appelle de ma part diverses remarques et
> questions :
>
> Pourquoi déroger au droit commun en matière de contentieux
> administratif ?
> Le droit commun serait-il trop favorable aux justiciables en général,
> auquel cas il faudrait envisager de le revoir, ou existe-t-il des raisons
> objectives de ne déroger que dans le cas particulier de l’éolien (pages
> 32 à 34 du tableau comparatif des versions) ?
> À la lecture de ce projet de texte, il semble que le pouvoir
> réglementaire envisage d’organiser un déni de justice : le droit à
> une justice équitable est pourtant un fondement de l’État de droit. En
> supprimant l’échelon des tribunaux administratifs, le justiciable
> n’aura plus de possibilité de faire appel pour des questions de fond et
> pas seulement de forme judiciaire ; par ailleurs, le plaignant n’est pas
> obligé de faire appel à un avocat pour le défendre devant le tribunal
> administratif, ce qui n’est pas le cas de la CAA ; les promoteurs
> éoliens, qui peuvent plus facilement financer le contentieux, seraient à
> nouveau favorisés.
> Le projet de « cristallisation des moyens », qui empêcherait les
> plaignants de développer de nouveaux moyens de recours au-delà d’un
> délai très réduit, semble aussi très pénalisant en ce qu’il limite
> considérablement le temps dont ils disposent pour étayer leur
> argumentation.
> Le projet de nouvelle rédaction de l’article R425-29-2 appelle de
> sérieuses réserves : ne permettrait-il pas de remplacer, sans examen
> sérieux, des éoliennes arrivées en fin de vie par de nouvelles, plus
> grandes et plus puissantes ?
> On remarque en outre que l’encombrement des tribunaux administratifs au
> 1° janvier 2018 aurait une influence sur le traitement des contentieux et
> entraînerait donc une différence de traitement entre justiciables : un
> tribunal très chargé qui n’aurait pas inscrit une affaire à son rôle
> au 1° janvier devrait transmettre l’affaire à la CAA, tandis qu’un
> tribunal moins chargé l’aurait inscrite et donc devrait la traiter. Le
> premier justiciable n’aurait pas de possibilité de faire appel, tandis
> que le second en garderait la possibilité.
> Ces projets de dérogations s’ajouteraient à des dérogations déjà en
> vigueur dans d’autres domaines ; c’est en particulier le cas du Code
> la santé publique, dont les règles en matière de nuisances sonores
> entraînées par des ICPE ne sont pas respectées dans le cas des
> éoliennes.
>
> Pourquoi faire confiance aux promoteurs éoliens dans l’élaboration des
> dossiers ?
> J’ai pu constater, dans les dossiers éoliens que j’ai vus, que les
> promoteurs n’hésitaient pas à écrire un nombre important de
> contre-vérités, en particulier en ce qui concerne l’environnement. Les
> tribunaux compétents ont d’ailleurs dû à plusieurs reprises en
> sanctionner sur la base de prises illégales d’intérêt ou de
> corruption. Comment peut-on penser qu’ils produiraient des dossiers plus
> rigoureux s’ils étaient certains de ne plus être contrôlés par les
> services de l’État dans des domaines aussi sensibles que les capacités
> techniques et financières ou le respect des documents d’urbanisme
> locaux ?
>
> Conclusion
> Le traitement des dossiers d’instruction du déploiement d’éoliennes
> fait déjà la part belle aux promoteurs d’éoliennes, tant dans les
> procédures auxquelles ils sont soumis que pour le (manque de) respect des
> règles relatives à l’environnement. On peut se demander pourquoi il
> faudrait encore davantage les favoriser, d’autant que l’intérêt de
> ces dispositifs pour la société fait l’objet de doutes croissants.
> En ce qui concerne l’administration de la justice, le président de la
> République déclarait : « Rien ne ruinerait davantage notre édifice
> démocratique que le sentiment d’une justice dont les principes
> resteraient une construction théorique et déjà point le sentiment
> parfois que le citoyen le plus vulnérable ne bénéficie pas, dans la
> réalité, des droits qui lui sont octroyés. Une justice effective,
> c’est aussi une justice qui entend les souffrances de nos
> concitoyens…». L’implantation d’éoliennes se fait généralement en
> appliquant le principe que ceux qui en bénéficient (propriétaires
> fonciers, exploitants des éoliennes) ne sont pas ceux qui en souffrent
> (riverains soumis aux nuisances sonores et aux pertes de valeur vénale de
> leurs biens immobiliers). De façon choquante, ces derniers ne se voient
> proposer aucune compensation aux nuisances qu’on leur impose, ce qui
> n’est pas le cas d’autres installations nécessaires à la vie de la
> société. On a donc l’impression très forte d’une profonde injustice,
> au détriment de zones rurales souvent fragiles sur le plan économique.
> Il ne semble pas judicieux d’aggraver le sentiment d’injustice
> qu’éprouvent les victimes d’éoliennes. Il serait au contraire très
> souhaitable de revenir au droit commun sur tous les points où
> l’industrie éolienne bénéficie de dérogations. Le principe de
> précaution a valeur constitutionnelle ; on constate qu’il est assez
> largement bafoué dans des projets éoliens ; il faudrait éviter que
> l’éolien prenne dans quelques années une place comparable à celle du
> sang contaminé, d’autant qu’il existe d’autres pistes, plus
> efficaces, pour réduire la consommation énergétique du pays et sa
> production de gaz à effet de serre.
>
> Xavier de Thieulloy
> le 3 mars 2018
>
> Le Ministère de la Transition êcologique et solidaire
>
> Ceci est un mail automatique suite à votre dépôt de commentaire sur le
> site des consultations publiques du Ministère de la Transition êcologique
> et solidaire.

(Fin de citation)

Nous nous sommes quittés en nous promettant d'intervenir dans ce débat, chacun pour ce qui le concerne et avec ses propres arguments.
Dans la série "ces porcs qui nous cernent", mention spéciale pour cet agriculteur productiviste qui n'hésite pas à entrer sur mon fond (en l’occurrence le haut de l'allée inscrite à l'I.S.M.H.) pour aller répandre ses cochonneries et autres pesticides dans le champ qu'il loue à un voisin.

Cet individu n'a en effet aucun titre à faire passer ses engins considérables au-delà du poteau suivant qui marque la limite entre mon fond et un chemin communal, au premier plan de la première photo, chemin communal à sa disposition, comme de bien entendu, et sur lequel les ornières qu'il laisse confirment qu'il y dispose d'une place tout à fait suffisante pour manœuvrer :

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

Donc ce haut et puissant personnage, par ailleurs rompu à l'abattage général des arbres, à l'arasement systématique des talus et au grignotage sans vergogne de terrains communaux dans le seul but de percevoir davantage de subventions européennes pour son maïs probablement O.G.M., ...

... va bientôt recevoir de mes nouvelles ajustées en conséquence.
Le fermier qui a creusé récemment des ornières en haut de l'allée historique est venu s'excuser ce matin. Il m'a dit qu'il avait pris bonne note de la protection de cette allée et du fait qu'il avait roulé par erreur sur mes terres. Il a promis de boucher les ornières.

L'incident est donc clos.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 9 mars 2018 09:59
À : anne.chevillon@culture.gouv.fr
Objet : Chaslerie - Allée ISMH - Incident récent avec un agriculteur

Chère Madame,

Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/43791

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Mars 2018
Désultoirement vôtre ! - Fac - Géologie - Anecdotes
0
Je viens d'appeler le professeur Francis DORE qui m'avait écrit le 1er avril 2015. Nous avons évoqué quelques questions de géologie, bien sûr, mais aussi l'évolution des vies et des goûts de nos entourages respectifs, tous sujets sur lesquels nos appréciations sont proches, semble-t-il.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Mars 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
0
Venue ce matin de Baptiste GUILLARD, expert basé à Domfront, pour constater les dégâts des eaux de janvier dernier :

29 mars 2018.

Il m'a laissé entendre qu'avec ma franchise de 2 500 €, il valait mieux que je n'entretienne pas trop d'illusion sur la qualité de ma couverture d'assurance. Je paye pourtant plus de 4 800 € de prime d'assurances chaque année au seul titre de notre manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 11 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Au terme de cette journée de déménagement, le salon a changé d'allure :

11 mai 2018.

Il a en effet été débarrassé des meubles qu'il abritait depuis les dégâts des eaux de cet hiver ou les travaux de la salle-à-manger du logis.

Ce soir, le garde-meubles n'est pas encore saturé car, derrière la protection contre la poussière du chantier,...

11 mai 2018.

... Christian veille au bon ordre du stockage :

11 mai 2018.

Les grandes tables ont pris la direction des entrepôts de Jean LEMARIE :

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

On a laissé dans le salon les meubles qui s'y trouvaient avant l'hiver :

11 mai 2018.

Il faudra prévoir de nouvelles corvées pour traiter le mobilier restant aux étages du logis et dans la cave. J'ai néanmoins profité de la présence de tous ces malabars pour faire évacuer vers un coin du garde-meubles les radiateurs en fonte qui se trouvaient dans les étages du colombier :

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit car j'étais inquiet d'entendre la pluie tomber si abondamment.

Et à 6 heures du matin, la pluie n'a toujours pas cessé et voici le spectacle que je découvre dans le salon de l'"aile de la belle-mère" :

12 juin 2018.

12 juin 2018.

Il s'agit là du douzième dégât des eaux depuis le début de l'année, le quatrième depuis le début de juin !

(Les formes blanches sont des lits "Tréca Grand Impérial" qu'il n'avait pas été possible de mettre à l'abri à l'étage en raison de l'étroitesse de la trémie de l'escalier.)

P.S. (à 8 heures du matin) :

12 juin 2018.

12 juin 2018.

Heureusement, Christian avait pris la précaution de surélever les literies. Eles ne devraient donc pas avoir été trop touchées (à vérifier).

Malgré les protections qui auraient dû empêcher l'eau de couler dudit salon vers la cuisine-provisoire-qui-dure, celle-ci est également inondée :

12 juin 2018.

12 juin 2018.

Au moins cette fois-ci, les meubles de cette pièce, ayant été surélevés, n'auront pas souffert.
Hier matin, je ne pouvais décemment pas quitter Domfront à une telle heure sans faire étape à la "base de vie" :

26 juin 2018.

26 juin 2018.

J'ai ainsi assisté à la pause des 270 km de certains VTTistes engagés dans cet "Ultra Raid 360"...

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

... et, surtout, à l'arrivée des deux vainqueurs en solo...

26 juin 2018.

... PIVERT et MENDLER, dans cet ordre, s'il vous plaît, et pas dans celui du tableau final :

26 juin 2018.

... donc après 23 heures en selle sans discontinuer, sur des selles de ce type :

26 juin 2018.

Voici ces champions...

26 juin 2018.

26 juin 2018.

... assaillis par les photographes :

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

26 juin 2018.

Donc bravo à Jérôme PIVERT...

26 juin 2018.

... et à Joachim MENDLER...

26 juin 2018.

... ainsi qu'à tous les organisateurs.

On se donne rendez-vous dans deux ans, avec un égal plaisir !
La journée d'hier a été très occupée pour moi par la recherche d'un établissement susceptible d'accueillir ma mère et les échanges à ce sujet avec ma sœur, et aussi par la recherche de linteaux de granits à Rouellé, où je me suis heurté à un refus de m'en céder, jusqu'à Coulouvray-Boisbenâtre, où j'ai renoncé à participer à la vente aux enchères d'aujourd'hui.

Pendant ce temps, notre chantier favori n'a pas connu d'évolutions spectaculaires, en tout cas que j'aie documentée par des photos. Après avoir fini de jointoyer (mais pas encore brossé) le cul du four...

27 juin 2018.

... Sébastien a commencé effectivement les travaux de maçonnerie de la "tranche 1 de restauration des menuiseries extérieures du logis"...

27 juin 2018.

... tandis que Benoît mettait de l'ordre dans le chantier...

27 juin 2018.

... utilisant pour ce faire la benne du "Valtra". En fin de journée, Christian m'a laissé le message que lui-même venait de déchirer une roue arrière de ce tracteur, je ne sais pas encore comment.

Ce matin, je devrai finir de remplir et expédier à MetLife mon dossier médical puisque j'ai enfin reçu la pièce qui me manquait, puis préparer un courrier à la magistrate d'Avranches qui m'a demandé de lui préciser mes pouvoirs face au dernier locataire défaillant. Enfin, je dois assister à une visite du Haras du Pin organisée par le conseil départemental de l'Orne avant de poursuivre vers Paris de manière à participer à une réunion familiale demain, autour de mon cadet.

Si l'on ajoute à cela quelques menues interventions, dans l'urgence, dans notre combat anti-éolien (voir à ce sujet l'excellent article de mon ami Patrice CAHART), on comprendra que je n'ai guère de temps à consacrer dans l'immédiat à notre site favori. D'autant que j'utilise mes moments de répit pour avancer dans la lecture de l'excellent livre d'Alexandre MARAL sur "Les derniers jours de Versailles", un récit tout à fait captivant et dont on ne se lasse pas de suivre les péripéties.

P.S. : Christian m'apprend qu'il a frotté le pneu contre une pièce de métal qui, à force de se dévisser à l'usage, avait fini par dépasser de la porte charretière. J'avais, de longue date, remarqué ce défaut mais omis de le réparer. Comme quoi, il ne faut négliger aucun détail. En sens inverse, il est de fait également que j'ai toujours demandé aux différents conducteurs du "Valtra" de faire attention à ne jamais toucher les battants de cette porte, en dépit de son étroitesse relative.

P.S. 2 : Vérification faite, il y a bien eu faute du conducteur qui ne s'est pas contenté de frotter ce bout de métal mais, bel et bien, l'ensemble du battant :

28 juin 2018.

Chantier au repos, à Christian près mais pas pour longtemps pour ce qui le concerne. Roland FORNARI s'est néanmoins manifesté. Idem pour le démolisseur qui me parle de cheminées anciennes pour remplacer les deux de la moitié Nord du logis (celle de la salle-à-manger et celle de Mebzon).

Roue de tracteur pas encore changée mais devis accepté. Merci Maxime pour ton aide !

Allers-retours à Pontorson où je dialogue, pour un lot qui vient de se libérer, avec un Roumain en C.D.D. sans garanties évidentes mais doté d'une concubine enceinte jusqu'aux dents. Toujours aucun écho du jeune à coiffure bizarre qui, au dernier décompte, me devait plus de 3 000 € mais que je devrais être autorisé à faire expulser sous peu (du moins je l'espère).

Plus que jamais distrait au volant, j'ai échappé à trois ou quatre refus de priorité (de ma part) au cours des trois derniers jours.

Contributions à la mise au point d'un ballet acoustique dans notre combat anti-éolien favori. L'adversaire est très coriace mais on se bat comme des lions.

Et, bien sûr, visites quotidiennes à ma mère qui semble se remettre rapidement.

3 juillet 2018.

J'en veux pour preuve qu'elle a la dent plus dure que jamais, désormais à l'encontre d'un personnel hospitalier qui me paraît pourtant s'acquitter parfaitement d'une tâche que je ne lui envie pas.

P.S. : J'oubliais : je lis toujours avec autant d'intérêt "Les derniers jours de Versailles". Il faudra que j'offre ce passionnant bouquin autour de moi.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - Economie - Anecdotes
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Jean LEMARIE, à qui je parlais hier après-midi de mon idée de vendre la cheminée de Mebzon, m'a recommandé de bien la photographier et de la mesurer sous tous ses angles avant de mettre une annonce en ligne et de la faire démonter par l'entreprise BODIN.

Je donne le scoop à nos visiteurs favoris : "A vendre - Cheminée de granit - Epoque XIVème siècle - Provenance connue (Orne, secteur de Couterne)."

Quant au prix, j'en suis encore à m'interroger (bien que le prix auquel j'ai acheté la cheminée de la Julinière soit un indice fort). Quelqu'un aurait-il des idées à ce sujet ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 20 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Je suis passé hier matin à Mebzon, manoir sis sur le territoire de la commune de Sept-Forges (Orne), en limite de Geneslay, donc à quelques encablures de notre manoir favori. Je voulais voir si, en cette période de vacances, les propriétaires étaient là. Niet.

Une voisine m'ayant communiqué un numéro de portable, j'ai pu appeler Mme DEROUET pour lui laisser le message que la cheminée de son manoir pourrait, cette fois-ci, réintégrer son logis.

Aucun écho à ce stade. Je pense donc poster bientôt une annonce de mise en vente sur "leboncoin.fr".
Cela fait déjà un certain temps que j'invitais ma sœur à venir se reposer un week-end dans le cadre de notre manoir favori. Chaque fois, elle déclinait l'offre.

Elle a fini par l'accepter, en compagnie de mon beau-frère, pour aller ce week-end visiter notre mère à Bagnoles. J'ai fait meuler pour eux un double des clés du fournil de la ferme, où je les loge et où ils sont ainsi incités à revenir, et de la cour du manoir de manière à ce que, notamment, ils puissent y utiliser la cuisine-provisoire-qui-dure. Je n'ai en effet toujours pas complété l'installation de ce fournil du matériel électro-ménager qui y est prévu, petit réfrigérateur et four micro-ondes ; il y a toujours eu d'autres priorités pour l'emploi de mes picaillons puisque l'usage de ce fournil était des plus limités à ce jour, mon aîné ayant décrété qu'une telle dépendance a été bâtie puis restaurée trop loin de notre manoir favori pour accueillir son Excellence.

Il est prévu que, le week-end prochain, ma sœur revienne, accompagnée cette fois de son aîné et de la petite famille de ce dernier. Je prévois de loger ceux-ci dans le fournil du manoir, dont le lavabo reçoit l'eau mais je ne suis pas sûr de savoir en rallumer le chauffe-eau. A part ce lavabo, cette dépendance est dépourvue de douche ou de w.-c., de sorte que son confort est bien moindre que celui du fournil de la ferme. En outre, ce bâtiment a subi des dégâts des eaux le dernier hiver auxquels Igor n'a pas encore remédié. Il devait le faire hier mais, comme il n'a pas réussi à se procurer la chaux à badigeonner sur les murs maculés de tanin, il a reporté son intervention au début de ses vacances, le 27 juillet prochain si j'ai bien retenu. Avec un peu de chance, nous pourrions donc arriver à ce que ce fournil soit plus présentable pour ce neveu.

Accessoirement, je retiens que l'état de santé de ma mère et son séjour à Bagnoles auront permis à notre petite fratrie de commencer à se retrouver commodément, ce qui n'avait guère été possible à Paris où chacun se trouve si souvent absorbé par une vie quotidienne prenante.
Je viens de "capturer" sur "mappy.com" la photo aérienne de notre manoir favori ainsi que celles des terres environnantes. Je les mets en ligne en circulant du Nord au Sud et de l'Ouest à l'Est.

Je crois que j'avais déjà commenté la photo principale : le toit du colombier avait été restauré ; derrière la cave, il y avait un truc blanc. Tout cela doit, sauf erreur de ma part, dater de juillet 2016.

Pour moi, le principal intérêt de ces photos est de montrer l'état des plantations.

Le jeu n'est pas complet mais, dans l'ensemble, cela donne une assez bonne idée de la situation.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 26 Septembre 2018
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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Je viens de m'inscrire aux 4 jours du colloque organisé la semaine prochaine à Cerisy à propos de "L'architecture en Normandie à l'âge classique".

Je devrais ainsi avoir l'occasion de revoir :
- mon ancien chef de bureau à la direction du Trésor, Jean-Baptiste de FOUCAULD (dont j'ai été l'adjoint pendant 3 ans, au "bureau du marché financier") ; il préside actuellement l'association des amis de Cerisy ;
- Alexandre GADY, le président de la S.P.P.E.F., association qui nous soutient dans nos recours anti-éoliens ;
- Yves LESCROART, que tout le petit monde des monuments historiques de Normandie connaît et respecte.