Anecdotes

Un membre de la famille LEVEQUE vient de me téléphoner. Il souhaitait me parler de l'ancienne cheminée de la Jarrière à Torchamp qui se trouve, depuis une cinquantaine d'années, dans la salle à manger de notre logis favori. Selon sa tradition familiale, le linteau de cette cheminée avait été orné d'un écu, meulé à la Révolution. Il désirait savoir si on y distinguait encore quelque chose.

Je lui ai répondu qu'il y avait bien un écu sur ce linteau mais que, même en lumière rasante, on ne percevait plus rien des armes qui avaient dû l'orner. Je lui ai proposé de venir s'en rendre compte quand il le pourrait.

(Je mettrai en ligne des photos lorsque je récupérerai mon ordi n°1.)

P.S. (du 2 août 2017) : Voici donc ces photos :

30 juillet 2017.

30 juillet 2017.

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Visite, la semaine dernière, de mon camarade de promotion de "London Business School", Charlie WALKER, et de sa petite famille :

27 juillet 2017.

Ils ont pris la pose à peu près au même endroit que Charlie, lors de sa visite d'il y a déjà 11 ans :

27 juillet 2017.

27 juillet 2017.

27 juillet 2017.

J'ai emmené Charlie s'approvisionner en cidre et en poiré domfrontais chez mon fournisseur favori. Celui-ci a indiqué que, ces produits étant naturels, il valait mieux ne pas trop les secouer ni les exposer à la chaleur, ce qui tombait d'autant plus mal que mes hôtes devaient rouler par étapes, dans leur "Land Rover" "madly british", vers la Provence de leurs vacances.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 8 Aout 2017
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Trouvés dans l'arrière-cour de notre manoir favori...

6 août 2017.

... ces champignons bleuissaient, de sorte que nous avons préféré nous priver de les consommer.

P.S. (du 11 août 2017) : Il paraît que ces champignons étaient comestibles, et même succulents, à condition de les faire cuire à feu très doux.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Septembre 2017
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Croisé ce matin, alors que j'allais me sustenter d'un pain aux raisins à ma boulangerie favorite, le nouveau propriétaire du bâtiment orné d'une échauguette, situé en face de ma pizzeria favorite à Domfront :

L'échauguette dans la rue du Docteur Barrabé à Domfront.

M. Hervé RAZSOVICH (c'est son nom) m'a annoncé qu'il viendra visiter notre manoir favori lors des prochaines "Journées du Patrimoine". Je lui ai proposé de le mettre en contact avec les artisans que j'ai sélectionnés lors de ma carrière de restaurateur de vieilles pierres.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Septembre 2017
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Ainsi, les organisateurs du festival qui, dès la semaine dernière, avaient commencé à déposer leur barda,...

20 septembre 2017.

20 septembre 2017.

... ont pris hier possession des lieux :

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

Hier soir, ils ont installé leur campement sur la moitié Nord de la terrasse, non sans me prier de leur rouvrir la cour dès 8 heures du matin aujourd'hui.

Carole, quelque peu inquiète de cette agitation et des dégâts qu'elle occasionne d'ores et déjà à ses pelouses, m'a annoncé son arrivée pour ce vendredi après-midi. Elle pourra ainsi participer au pot offert par les organisateurs au voisinage, en présence de quelques élus locaux.

De mon côté, j'ai pu, hier, en discutant avec ces jeunes gens, apprendre quels avaient été les deux châteaux en finale face à notre manoir favori pour servir de cadre à ce festival. A l'évidence, les organisateurs ont choisi l'écrin le plus rustique pour leur affaire. Je pense qu'ils ont bien fait. Par curiosité, je me suis renseigné sur les tarifs des DJ's qui se produiront ici le week-end prochain. Un drone survolera le site jour et nuit et filmera l'ambiance, les images devant être mises en ligne non via "Facebook" mais sur "Instagram" (il va falloir que je m'y connecte). Enfin et surtout, j'ai été informé que des bouchons seront distribués aux festivaliers pour protéger leurs oreilles des acouphènes, principalement dus aux basses paraît-il. Dans ces conditions, je vais suivre le conseil de Carole et réserver, pour la nuit de samedi à dimanche prochains, une chambre dans un hôtel voisin ; à l'évidence, ma nuit sera très courte mais j'aurai ainsi un endroit où récupérer loin de la sono.
Coup de fil avant-hier de notre ami Igor. Il m'a semblé très heureux. Comme ils en avaient le projet, son épouse et lui sont en train d'acheter une maison dans un lotissement du côté de Laval. Il me demandait les coordonnées de mon électricien car il doute que son installation soit à la terre. Il m'a promis de repasser nous voir et, à l'occasion, de nous donner un coup de main.

Cela pourrait être bienvenu, notamment si j'installe le bureau-bibliothèque de mes rêves dans le bâtiment Nord, c'est-à-dire si le dernier avatar de la "transmission de patrimoine" que j'avais cru bon d'imaginer échoue à son tour.

En l'état du dossier, il n'y a plus, en la matière, la moindre image utile (ni même d'aucune sorte) sur mon radar.
Voici les photos que je viens de prendre du dégât des eaux.

Igor a commencé à passer une serpillière sur le sol :

4 janvier 2018.

D'après lui, le problème ne provient pas du regard dans le passage entre la cuisine et le salon, où il ne décèle rien d'anormal...

4 janvier 2018.

... ni, comme je l'avais cru au départ, d'une entrée des eaux par une porte extérieure ou une fenêtre

4 janvier 2018.

... mais de deux trous dans la maçonnerie, au ras du sol mais en-dessous du terrain qui se trouve à l'Ouest du bâtiment :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Si Igor dit vrai, il faudra boucher ces trous et drainer le terrain extérieur tout le long de la façade.

En attendant, voici quelques photos du capharnaüm entreposé là :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Mon cadet a réagi et m'a informé qu'un sous-ensemble du bazar lui appartenait. Il pourra se rendre compte, grâce à ces photos, d'une partie du problème.

Quant à l'aîné, sans doute trop absorbé par son travail (ce que je peux comprendre), il reste vis-à-vis de moi en plongée profonde.

Bien entendu et dès hier, j'avais commencé à retirer les sacs et objets les plus fragiles qui baignaient là-dedans ; hélas, par capillarité, le contenu des sacs en papier était déjà gâté.

P.S. (à 17 h 30) : Carole vient de m'apprendre que mon aîné et son épouse passeront samedi afin de constater les dégâts sur leurs biens.

P.S. (du 5 janvier 2018) : Igor m'a communiqué les photos qu'il a prises hier, à ma demande, avec son téléphone, alors qu'il venait de commencer à intervenir :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Le dégât des eaux n'est pas cantonné à deux pièces de l'"aile de la belle-mère". Voici ce que je constate au 1er étage de la tour Louis XIII :
- le vitrage d'occultation de la meurtrière a laissé entrer la pluie ; toute la maçonnerie a pris l'eau et le tanin de la porte y a diffusé ; des bibelots ont souffert (je les ai retirés) :

4 janvier 2018.

- les menuiseries extérieures orientées vers l'Ouest n'ont pas suffi à contenir les eaux à l'extérieur des bâtiments. Voici, par exemple, une autre photo prise au même 1er étage de la même tour :

4 janvier 2018.

Puisque des objets qui m'appartiennent ont été atteints, je vais faire intervenir l'assurance. Voici le courriel que je viens d'adresser à mon courtier favori :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 4 janvier 2018 11:07
À : (...)
Objet : Manoir de la Chaslerie - Dégât des eaux dû à la tempête

Cher Monsieur,

Je vous signale que la tempête en cours a occasionné des dégâts significatifs dans diverses pièces de mon manoir.

Je n'ai pas encore fini de passer l'inspection et vous préciserai les choses un peu plus tard.

Auriez-vous l'obligeance de me rappeler en quoi consiste ma couverture en la matière, pour des dégâts touchant tant le bâtiment que son mobilier ?

D'avance merci.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Pendant que je poursuis mon inspection, Igor continue à éponger les sols :

4 janvier 2018.

Il me dit que de l'électro-ménager appartenant à mon cadet a été touché :

4 janvier 2018.

Il a eu la bonne idée de surélever des meubles en plaçant des tomettes sous leurs pieds :

4 janvier 2018.

Malheureusement, il reste de nombreux cartons intransportables en l'état (ici ce n'est pas grave car il s'agit de bouteilles) :

4 janvier 2018.

Enfin, il me confirme qu'au rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère", ce ne sont pas les menuiseries extérieures qui ont lâché mais que la source du problème est à rechercher au pied de la façade Ouest :

4 janvier 2018.

Encore un dégât des eaux, cette fois dans le fournil du manoir. J'avais pourtant pris la précaution de confier à un plombier ayant pignon sur rue le soin de couper l'eau avant la période des gelées. Voici le résultat, signalé par Franck LIEGEAS lors de sa tournée ce matin :

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

8 janvier 2018.

Espérons que ce plombier soit bien assuré.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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On n'en sortira donc pas ? A 8 h 30, alors que le jour se lève, je constate un nouveau dégât des eaux, cette fois dans la salle-à-manger du logis :

20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


Il a encore beaucoup plu la nuit dernière et l'eau est entrée par le conduit de la grande cheminée, tant par le sous-conduit qui atterrit dans cette pièce que par l'autre qui dessert la future chambre des parents où, là, le plancher a morflé.

Il faudra bien qu'un jour je me décide à chapeauter enfin ce foutu conduit.
Quatrième dégât des eaux en moins de deux mois dans l'"aile de la belle-mère" :

20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


(...)
Dans l'immédiat, Igor va éponger tout cela. Et surélever sur des cales l'électro-ménager et les meubles qui ne résisteront pas longtemps à de tels assauts.
Facture suivra !
Ce ne sera jamais que la quatrième de la série, étant remarqué que les trois premières n'ont toujours pas été réglées.
Après avoir découvert le dégât des eaux dans l'"aile de la belle-mère", j'ai eu l'idée d'aller faire un tour du côté du fournil du manoir.

L'eau y est entrée, cette fois par la cheminée :

20 janvier 2018.

Pas d'entrée d'eau en revanche du côté du lavabo, ce qui tend à prouver que le plombier m'a raconté des craques :

20 janvier 2018.

Il y a aussi des traces d'eau sur les marches de l'escalier...

20 janvier 2018.

... je lève donc les yeux vers la charpente sur laquelle, et quoi qu'en ait récemment dit Franck LIEGEAS, il y aurait des tuiles à changer :

20 janvier 2018.

Enfin, rentrant au manoir en passant par la terrasse, je constate que le Beaudouët est nettement sorti de son lit...

20 janvier 2018.

... et que la tempête a eu raison d'un chêne centenaire au bord du ruisseau :

20 janvier 2018.

20 janvier 2018.

Cette "convalescence" doit être une maladie terrible.

Benjamin n'a même plus la force de me passer un coup de fil pour m'informer de son évolution. Ni davantage pour m'envoyer le certificat médical promis qui aurait pu attester de sa réalité.

Déjà qu'en temps normal, il n'est pas bien vigoureux...
Les emmerdements volent en escadrille, comme j'ai encore pu le vérifier hier soir. Trois de plus en moins d'une heure, il vaut mieux être costaud quand, à 66 ans, on doit continuer à supporter seul la charge de certains dossiers.
Je ne vérifie qu'irrégulièrement si la tour de contrôle de notre site favori ne contient pas de commentaires en attente de "validation" pour mise en ligne. J'ai néanmoins eu l'occasion de le faire il y a quelques minutes, à mon réveil (vers 23 heures le 24 février 2018) et en ai trouvé deux (!) dont celui-ci qui me paraît suffisamment substantiel pour mériter d'être affiché en accès direct, d'autant que, comme je l'expliquerai dans un très prochain message, Thomas a modifié hier le code du site d'une façon qui, en pratique, pourrait me gêner dans mes activités d'archivage, l'un des fondements de l'existence de notre site favori.

Voici ce message, transmis hier vers 12 h 30 par M. Benoît d'ORGLANDES (un nom que je sais être celui d'alliés des LEDIN, les propriétaires de notre manoir favori avant la Révolution) :

(Début de citation)

Bonjour Madame, Monsieur,

J'ai beaucoup d'admiration pour tous les importants travaux de restauration que vous avez réalisés depuis 1991 au manoir de la Chaslerie. C'est magnifique.
Je suis tombé par hasard sur votre message concernant la belle taque de cheminée aux armoiries de la famille d'Orglandes dont avait eu connaissance mon cousin Hugues d'Orglandes mais j'ignore où elle se trouve .
En me déplaçant à Briouze et dans les environs il y a déjà quelques années, j'ai eu la chance d'en découvrir trois autres dont une très belle dans une ferme. Elle provenait certainement du château de Briouze (nos ancêtres) entièrement incendié à la révolution. Ces recherches sur place m'ont passionné.

Par ailleurs, j'ai été également très intéressé par la restauration de votre chapelle qui a permis la découverte des armoiries dont celle de la famille d'Orglandes de Prétot. Peut-être avez-vous une photo de ces armoiries ?

Pour en terminer, le manoir de la Chaslerie me disait quelque chose mais je n'avais jamais fait le rapprochement jusqu'à présent avec la famille LEVEQUE. La plaque tombale de M. et Mme Henri LEVEQUE dans la belle chapelle a été le déclic.
En fait François Levêque ancien propriétaire de la Chaslerie était le propre frère de Jean Levêque (devenu un de mes oncles par alliance). Le monde est vraiment petit.
Encore Bravo.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

(Fin de citation)

De la famille d'ORGLANDES contemporaine, j'ai l'occasion d'avoir des nouvelles de quelques membres. Actuellement, celui sur l'existence duquel je reçois le plus d'informations est, par ce canal, un de mes "amis Facebook" prénommé Etienne, fieffé dans l'Orne. Naguère, le 1er septembre 2009 précisément, son père, prénommé Hugues, aujourd'hui disparu, me fit l'honneur de me contacter via notre site favori, peu après le lancement de ce dernier (son message avait d'ailleurs reçu le numéro 8 dans la tour de contrôle, alors que celui-ci est le numéro 43 677, étant entendu qu'à une époque heureusement révolue grâce à notre "geek" favori, des "hackers russes" avaient réussi à entrer dans la tour pour y déverser des messages sans intérêt que je n'ai donc jamais mis en ligne). J'ai également eu l'occasion, dans le cadre de ma participation aux activités de la "Demeure Historique" de rencontrer un membre de cette famille, prénommé Roger, qui produit son électricité grâce à un dispositif privé qu'il a eu l'intelligence, l'audace et la persévérance de bâtir sur le cours d'eau qui longe sa très belle demeure.

Donc ici, il s'agit d'un quatrième membre de cette illustre et très ancienne famille normande dont, comme répertorié sur l'une des deux sablières intérieures de la chapelle de notre manoir favori, les LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution, étaient les alliés.

S'agissant du morceau d'écu des ORGLANDES peint sur l'ancienne voûte de la chapelle Sainte-Anne de la Chaslerie, je ne crois pas en avoir jamais pris de photo. Mais, beaucoup mieux, j'en conserve l'original sur lequel, de mémoire, Nicolas GAUTIER, A.B.F. et fils d'un artiste-peintre de qualité, avait pulvérisé, il y a 25 ans environ, lors de la restauration de ladite voûte, un produit de conservation. Où se trouve aujourd'hui ce fragment ? Je ne saurais le dire dans le capharnaüm des meubles et objets que je fais tourner, de temps à autre, entre les diverses pièces servant ici de garde-meubles, selon les contraintes de mon chantier favori. Mais je peux essayer de le retrouver. Je tâcherai de le faire ce matin, dès que le soleil se sera levé...

J'ignorais que la famille d'ORGLANDES fût également alliée à la famille de mon vendeur, François LEVÊQUE, et que je retrouverais, par ce canal, si j'ose dire, des nouvelles du père de ce dernier, Henri LEVÊQUE, maître d'ouvrage d'importants travaux à la Chaslerie dans les années 1960 dont je continue, près de 60 ans plus tard, à réduire l'impact autant que faire se peut puisque je suis un ennemi résolu de l'emploi du ciment dans la restauration de monuments historiques. Cet Henri LEVÊQUE avec qui j'aurai peut-être l'occasion de correspondre à l'avenir puisque, si tout se passe bien, je devrais être enterré un jour prochain non loin de lui, et même à ses côtés, dans notre chapelle favorite où une dalle d'ardoise analogue à la sienne m'attend. Cet Henri LEVÊQUE dont je suis, je crois, devenu l'ami d'un neveu (ou petit-neveu ?) avec qui je corresponds très fréquemment, et toujours avec plaisir désormais, même si c'est souvent à propos d'une nuisance que nous combattons de front commun, ces maudites éoliennes qui tendent à pourrir beaucoup trop d'horizons de notre beau pays de France...