Anecdotes

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Décembre 2016
Journal du chantier - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Benjamin, aidé de Dylan, fait disparaître les cadavres de mouches dans les combles de la tour Louis XIII. Par endroits, il y en avait plus de 20 cm d'épaisseur :

1er décembre 2016

Elles avaient même réussi à pénétrer dans les boîtes en plastique qui me paraissaient pourtant hermétiquement fermées.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 13 Décembre 2016
Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes
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Hier, en fin d'après-midi, alors que je descendais en chaussettes de ma chambrette monacalo-monastique, j'ai raté par inattention une des dernières marches de bois glissant de l'escalier du bâtiment Nord et me suis retrouvé projeté, genoux et mains en avant, lunettes en soleil, sur les rugueuses tommettes de l'entrée. Le choc m'a mis groggy. Je suis néanmoins remonté dans mon bureau mais en suis vite redescendu pour aller me coucher tout habillé, anorak compris, car frigorifié, sous la couette de ma chambrette où mes dents ont claqué et mes membres ont tremblé pendant vingt bonnes minutes. C'était le contre-coup du choc. Curieux contre-coup, comme si toute ma chaleur s'était rassemblée au plus profond de moi, laissant le reste de mon corps hors de contrôle.

Il m'était arrivé une semblable expérience, il y a une douzaine d'années, lorsque mon crâne avait heurté un mur du colombier lors d'un accident de quad. Le cuir chevelu en sang, K.-O. debout, j'avais cependant trouvé, je ne sais où, la force de marcher la trentaine de mètres qui me séparaient du téléphone grâce auquel j'avais appelé les secours, moi qui n'en connais pas le numéro.

Un jour peut-être, on me retrouvera fracassé et complètement refroidi quelque part dans l'une de mes batisses ou aux alentours. Je souris en pensant au temps qui se sera écoulé avant que quelqu'un finisse, par hasard, par localiser ladite charogne. A priori, ce ne pourrait être qu'un employé. En l'état du chantier, ils ne passent qu'exceptionnellement là où je circule ou me tiens.

P.S. : En y réfléchissant, je me dis qu'un silence prolongé de notre site favori pourrait donner l'alerte à quelque membre du fan-club particulièrement vigilant (on peut imaginer qu'il doit s'en trouver).

Service inattendu au demeurant mais, par nature, collatéral.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Janvier 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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En sortant de mon bureau dans le dessein d'aller acheter le pain aux raisins de mon petit-déjeuner, je viens de glisser sur la deuxième marche de l'escalier. Le verglas y est apparu depuis une heure (lorsque je suis allé relever mes compteurs, j'avais pourtant constaté qu'il n'y avait pas de risque). Cette fois-ci, j'ai pu me retenir à la rampe. Sans elle, je chutais gravement. Ce n'était donc pas encore mon jour, semble-t-il.

Deux chutes en un mois, quand même.

Moralité : lorsque le temps sera venu d'enduire les murs de la cage d'escalier du logis, je passerai outre l'avis de l'architecte et ferai poser les rampes forgées par Roland FORNARI et qui sont entreposées quelque part sous les combles.

P.S. (à 17 h) : J'ai dû me tordre quelque chose car ça me fait un peu mal du côté de la colonne.

Pierre DUMONSTIER l'aîné (Paris vers 1543-1601) attribué à
"Portrait de Philippe STROZZI (Florence 1541 - mer des Açores 1582) en armure portant l'ordre de Saint-Michel"
Toile 115 x 87,5 cm

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

Ce tableau passera en vente publique cet après-midi. Je tâcherai d'y assister. En d'autres temps, j'aurais pu enchérir. Comme dit l'autre, "tout cela me paraît bien loin."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 26 Février 2017
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Manifestement, il y a eu de la visite cette nuit dans la pièce qui sert de cuisine à notre manoir favori :

26 février 2017.

26 février 2017.

26 février 2017.

Qui saura me dire quelle est la bestiole qui a déchiqueté l'emballage d'une des bases de ma nourriture du soir et qui a laissé la marque de ses incisives sur ladite base ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Mars 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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Je me suis rendu cet après-midi à Avranches pour me faire communiquer les coordonnées du conciliateur de justice compétent pour Pontorson et retirer le formulaire à remplir pour assigner un de mes locataires.

A cette occasion, je suis passé à côté du mur du "Scriptorial"...

... dont j'ai trouvé la restauration particulièrement bâclée :

Jamais je n'aurais accepté une horreur pareille dans le cadre de notre manoir favori.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 23 Mars 2017
Journal du chantier - Peinture - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Annonces - A la Chaslerie
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Voici les 4 rouleaux de tissus d'ameublement que j'ai achetés dernièrement à Drouot :

23 mars 2017.

23 mars 2017.

23 mars 2017.

23 mars 2017.

Ce sont, dans l'ordre des photos, les lots 76, 74, 41 et 56. Mon prix de revient est souvent 10 fois moindre que le prix en boutique. Mais j'en ai désormais beaucoup trop pour mes besoins.

Donc, si vous êtes intéressé pour m'en racheter une partie, il y a certainement moyen de faire affaire.

P.S. : Lors de la vente, l'expert a indiqué que le tissu 76 avait été largement utilisé par Charles de BEISTEGUI dans son château de Groussay.

La scène se passe en centre-ville de Domfront-en-Poiraie. Une équipe de maçons pose des pavés de grès sur le sol de futurs emplacements de parking.

Je demande au chef d'équipe de passer me voir à notre manoir favori. J'aurais un petit travail de pavage à lui confier.

J'oubliais : les maçons sont Portugais ; le grès est importé, taillé, d'Inde (il paraît que le granit des bordures de trottoir vient de Chine).

Et le meilleur de l'histoire (si l'on peut dire) : Domfront se trouve dans une région connue pour ses grès armoricains. Elle est frappée, comme tout le pays, par le chômage et enkystée dans l'assistanat.

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 7 avril 2017 11:49
À : vcordier@citechaillot.fr
Cc : Maffre Benoit; Floriane Grippon; anne.chevillon@culture.gouv.fr; nicolas.gautier@culture.gouv.fr; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr
Objet : Stage de MM. Johann TOUCHARD et Nicolas VALLEE à Domfront-en-Poiraie.

Madame,

Je vous écris en qualité de propriétaire d'un monument historique classé sis à Domfront-en-Poiraie (Orne), le manoir de la Chaslerie.

Ce manoir fait l'objet de travaux de restauration sous la houlette d'architectes diplômés de votre école, M. Benoît MAFFRE et Melle Floriane GRIPPON, que je remercie de m'avoir communiqué vos coordonnées.

En effet, d'après ce que je lis dans la presse locale, deux étudiants de l'Ecole de Chaillot, MM. TOUCHARD et VALLEE effectuent un stage dans cette commune sur le thème d'"Une ville, son territoire et son patrimoine".

Or il semble que les informations qui leur ont été transmises sur place ont omis de leur signaler que, sur le territoire de la même commune, existent un certain nombre de manoirs, dont plusieurs protégés au titre des monuments historiques et certains ouverts au public. Ces manoirs ont de tout temps constitué l'hinterland" de la citadelle de Domfront. De ce fait, il paraîtrait curieux que le rapport de ces étudiants omette, comme on peut sans doute le craindre à la lecture de la presse locale, cette réalité historique, patrimoniale et touristique.

Je tenais à vous le signaler tant qu'il paraît temps.

Je suis à la disposition de vos étudiants pour les rencontrer sur place (ou à Paris) et compléter leur information comme cela semblerait nécessaire.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes salutations distinguées.

Pierre-Paul FOURCADE
02 33 37 08 10
06 12 96 01 34

(fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 13 Avril 2017
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Claude MARTIN s'est proposé pour changer le plancher pourri de la remorque (la dernière fois où cela avait été fait, c'était déjà par lui lorsqu'il était mon salarié) :

13 avril 2017.

13 avril 2017.

Manifestement, c'est la dernière fois que cette opération est possible tant le métal est mangé par la rouille. Claude recommande de ranger cette remorque à l'abri sous la charretterie, de sorte qu'il n'y aura plus de place disponible pour les voitures qui devront désormais coucher dehors.

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Ma cousine Claudine RAVETON (son père était un cousin issu de germains de mon père) vient de me téléphoner pour me dire qu'elle tenait à ma disposition un ensemble de documents sur mes ancêtres LABATU-GUERIN, y compris le dossier de demande de béatification de ma tante Jacqueline FOURCADE, morte "en odeur de sainteté" en 1936 à l'âge de 11 ans.

Claudine a retrouvé ces archives dans des dossiers soigneusement tenus par son père, Jacques FOURNOL, décédé dernièrement.

J'étais au courant de l'existence de ces documents que mon cousin François BONEU (cousin germain de mon père) m'avait affirmé avoir communiqués à Jacques après les avoir lui-même retrouvés dans un tiroir secret d'une armoire de sa chambre d'enfant à Tarbes. J'ai également le vague souvenir qu'alors que j'avais moins de 10 ans, ma grand-mère m'avait fait lire le compte rendu de la mort de ma tante, "au milieu d'une pluie de pétales de roses".

A dire vrai, ce genre de lecture n'avait pas produit l'effet escompté sur le mécréant en herbe que ma grand-mère avait détecté.

Dans ses mémoires publiés il y a deux ou trois ans afin de servir à l'édification de ses propres petits-enfants, Jacques avait avoué avoir été, enfant, amoureux de ma tante, ce qui pourrait expliquer qu'il n'ait pas souhaité me confier ces reliques.

J'ai un peu discuté avec Claudine. Je lui ai appris la naissance de Paul chez mon aîné ; elle s'est déclarée tès sensible à ce choix du prénom et m'a demandé des nouvelles de ma mère. De son côté, elle m'a parlé de son petit-fils Hugo, qu'elle héberge depuis le décès d'Antoine ; ce jeune homme est scolarisé au lycée Louis-le-Gand et, du fait de l'expatriation de ses parents à Singapour, il parle chinois. J'ai appris à Claudine qu'il en allait de même chez d'autres petits cousins, des petits-neveux de François qui vivent avec leurs parents à Hong-Kong...

Les enfants de Pascal BONEU en 2012.

... où leur père, à qui j'avais recommandé, il y a une quinzaine d'années, de s'inscrire à un master en finances à "London Business School", un conseil qu'il suivit, et qui est l'un de mes "amis Facebook", occupe une très brillante situation ("managing director" chez "Morgan Stanley").

Bien entendu, dès que Claudine m'aura transmis ces souvenirs, je les scannerai pour les mettre en ligne sur notre site favori.

P.S. (du 19 août 2019) : La vérité m'oblige à avouer que je n'ai toujours pas mis en ligne les documents relatifs à ma tante. Ces bondieuseries me tombent toujours des mains, je n'ai donc pas changé (au moins à ce sujet) depuis mes dix ans.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 1er Mai 2017
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Je ne retrouve pas les deux classeurs dans lesquels j'avais archivé les mémoires échangés à l'occasion du procès contre les P.C. des éoliennes de Ger et Saint-Georges-de-Rouelley (y compris le jugement) et du début du procès contre l'autorisation d'exploiter.

Je ne me rappelle pas à qui j'ai pu les communiquer. Si un visiteur du site se reconnaît, je le prie de me le signaler.

D'avance merci !

P.S. : Il y a quelques jours, devant une pompe à essence, impossible de me rappeler le code de ma carte bancaire. Hier à Paris, impossible de retrouver le code d'accès à mon domicile. J'ai l'impression que la descente est amorcée.
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Il est 9 h 30 du matin en ce dimanche d'élections. J'ai passé l'après-midi d'hier et une bonne partie de la dernière nuit à rédiger, à l'intention du juge saisi par un artisan pour le moins fantasque et brouillon, mes conclusions dans l'affaire qui m'oppose à ce dernier. J'interviens en effet sans avocat.

Je suis satisfait de mon texte. Je l'imprime en vue de le mettre dans les circuits.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 19 Mai 2017
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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J'avais fait le choix de me défendre sans avocat et, en bon petit énarque des familles, pensais avoir rédigé des conclusions particulièrement convaincantes.

Pourtant j'ai dû faire face, lors de l'audience, à une interlocutrice qui, au moins selon moi, ne s'embarrassait pas de détails en me décrivant sous les traits les plus noirs, assénant des poncifs injustes mais de nature à impressionner défavorablement son auditoire à mon sujet.

Alors qu'interloqué par cette charge, je tâchais timidement d'en revenir aux pièces du dossier, la magistrate a souligné à deux occasions que la procédure devant elle était orale.

Du coup, je n'ai même pas retenu quand le jugement serait rendu.

Curieuse expérience. Très pénible.

P.S. : Je viens d'appeler le greffe : 14 juin, je le marque sur mes tablettes.

P.S. 2 : J'apprends qu'il n'y aurait pas d'appel possible sauf cas très particuliers. L'échelon suivant serait donc la Cour de Cass, carrément. Je n'aurais pas imaginé cela...

Avoir plus de 65 ans et découvrir le fonctionnement des tribunaux de l'ordre judiciaire, il n'y a pas à dire, les monuments historiques mènent à tout !

P.S. 3 : "M. FOURCADE s'amuse avec son site internet", c'est entre autres ce que j'ai entendu tout à l'heure.

Non, je ne m'amuse pas du tout. Je consigne, je tabellionne, j'accumule les infos avec l'idée que tout cela contribuera à me permettre de m'y retrouver entre toutes les informations que je dois gérer, à un titre ou un autre, notamment les administraaaâââtives qui me submergent. Et aussi à former mes fils (bientôt mes petits-enfants) au métier - car c'en est un - de gestionnaire de monument historique, même s'il s'agit d'une P.M.E. sans revenus et avec des charges récurrentes très lourdes. Et aussi, ne le cachons pas, à préparer le chemin d'un hypothétique thésard qui, un jour, chercherait à comprendre comment on peut se coller un tel bébé sur les bras et y survivre. Et je ne parle pas du fan-club, ces fidèles qui me lisent quotidiennement et à qui je permets peut-être d'oublier la grisaille d'existences moins riches d'imprévus. Et puis, parmi les autres, les jaloux, les méchants, les hargneux car il y en a forcément dans le nombre, qui m'attendent au tournant en espérant un faux pas ; car cela aussi fait partie du sport.

Bref, "M. FOURCADE s'amuse avec son site internet" : mieux vaut entendre ceci qu'être sourd, je vous l'assure !

P.S. 4 (à 4 h du matin le 20 mai 2017) : Lors de l'énoncé précédent des utilités que je vois à notre site favori, j'ai oublié d'en citer une qui, pourtant, avait été déterminante lors de son lancement, à savoir mon souci d'expliquer, à un voisinage avide d'informations locales, à quoi "le horsain" passait son temps derrière des murailles qu'ils avaient, de longue date, connues en ruine. C'est ainsi que je pris l'habitude d'évoquer, jour après jour, l'évolution du chantier avec ses peines et ses joies mais aussi ses questionnements techniques. Cette préoccupation a fini par me quitter dès lors que les voisins en ont su beaucoup sur mon compte et, surtout, dès lors que, mes disponibilités financières ayant fondu, et le relais espéré tardant à embrayer, le chantier a dû décélérer. A partir de là, les statistiques de fréquentation de notre site favori se sont effondrées bien que me demeure fidèle le noyau dur d'un fan-club plus ou moins bien connu de moi. Donc désormais, outre ma famille, c'est à eux que je m'adresse principalement, regrettant toujours qu'ils ne s'expriment pas davantage sur ce site où j'ai trop souvent l'impression de devoir assumer un "one man show" quotidien. Mais, bon, je m'y suis adapté, et maintiens la flamme de ma prose en pensant à ce lectorat.

Et c'est ainsi que les messages s'amoncèlent dans "L'intégrale", plus de 8 100 au moment où j'écris ce message, à quoi il faudrait ajouter mes messages accessibles uniquement (sauf fracturation du mot de passe) sous l'onglet "Privé" qui, si ma "tour de contrôle" ne débloque pas, seraient en ce moment plus de 2 500. Tout cela rédigé, en général avec soin, sur une période de 7 ans et demi, ce qui représente une moyenne de 4 messages par jour.

Sur le plan technique, le site a plutôt bien résisté à l'usure de son codage, même si je n'arrive plus à mobiliser notre "jeune geek" pour en assurer l'entretien nécessaire face à des attaques de "hackers" qui ont proliféré depuis une bonne année et dont j'ai découvert les méfaits en mars dernier. Ils ont réussi à introduire dans ce site un virus qui, à tout le moins, ronge mes messages de l'intérieur, en faisant disparaître des photos. Le problème est que je n'ai pas moi-même la compétence me permettant, sauf exceptions, d'y remédier. Et, surtout, pas le temps. Donc ce site risque de ressembler de plus en plus à un château de sable qui s'effriterait de l'intérieur, une impression assez désagréable pour moi qui souhaitais que mes écrits restent.

Je tire de ces expériences une philosophie particulière. Pour ce qui concerne les travaux de restauration, je sais désormais que, quelque soit le soin que j'y mets, je ne fais jamais que reculer dans le temps une ruine qui finira bien, un jour ou l'autre, par tout submerger. Et quant au site, ce virus sournois me fait m'assimiler à un personnage qui devrait avancer sur un escalier roulant dont les marches disparaîtraient au fur et à mesure de sa progression. Pas facile, tout ça.

P.S. 5 (à 7 h 30 du matin le 20 mai 2017) : Je me demandais quand mettre en ligne ce dessin que je gardais sous le coude. Je crois qu'après ces confessions, ébranlé comme je l'ai été par les contre-vérités monstrueuses entendues hier, le moment est enfin venu :

P.S. 6 (du 14 juin 2017) : Je viens d'aller retirer le jugement au greffe du tribunal de Flers. A ma grande surprise (encore mon fichu fond d'optimisme qui finit toujours par reprendre le dessus !), il m'est défavorable, ce qui me démontre que j'ai eu bien tort de ne pas charger un avocat de me représenter. En vérité, retenu par un scrupule idiot, je n'avais pas voulu abuser de la protection juridique pourtant souscrite il y a longtemps, d'autant que j'étais très confiant sur la qualité de mon argumentation et de mes preuves. Celles-ci ayant été écrites comme il est d'usage devant un juge administratif, je n'ai pas su les faire valoir à l'oral, c'est-à-dire, en quelque sorte, de façon physique, à la manière d'un comédien. Ceci me servira de leçon : on apprend ainsi à tout âge à ses dépens !

De l'utilité de notre site favori (pour ceux qui en douteraient encore ou le feindraient) :

(Début de citation)

De : .....
Envoyé : lundi 29 mai 2017 15:49
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Tableau LEMIRRE

Bonjour,

Je vais en discuter avec mes proches et reviens vers vous rapidement.

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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 29 mai 2017 15:42
À : .....
Objet : RE: Tableau LEMIRRE

Monsieur,

Merci de m'avoir rafraîchi la mémoire.

Il se trouve que j'ai gardé mes notes de la vente aux enchères du 22 avril à Saint-Pair-sur-Mer.

Donc, comme vous le savez, le tableau que vous me proposez avait certes été estimé entre 1 000 et 1 500 euros sur le catalogue de la vente, mais avait été mis à prix par Me ROIS à 500 euros seulement, puis, après enchères, prétendument vendu à 800. De mon côté, j'avais cessé d'être intéressé à 700 euros, ainsi que je l'avais signalé sur notre site favori grâce auquel vous avez retrouvé ma trace.

Donc, si vous vous en tenez à votre offre ou dans ses parages, je ne vois pas que l'on puisse faire affaire, d'autant que la cote de ce peintre virois est notoirement en déshérence.

J'attire également votre attention sur le fait que les paysages de ce peintre, comme celui-ci, cotent habituellement trois fois moins que ses marines. Il est par ailleurs connu que ce peintre avait mauvais caractère, de sorte qu'aucun collectionneur ou marchand n'a pu "travailler" sa cote. En outre, il resterait encore un gros stock de ses œuvres à écouler dans le marché.

Je vous signale enfin qu'avec moi, votre prix de vente serait sans frais pour vous, contrairement à ce qui se passerait avec un commissaire-priseur. Et vous n'auriez pas non plus le risque d'un retrait de l'acheteur. Certes, me direz-vous, votre prix serait également sans frais pour moi mais j'ai tenu compte de ce fait alors que je m'étais consolé de n'avoir pas acheté ce tableau.

Donc à vous de voir si mon offre à 700 euros tout compris vous convient !

Cordialement,

PPF

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De : .....
Envoyé : lundi 29 mai 2017 14:33
À : penadomf@msn.com
Objet : Tableau LEMIRRE

Bonjour,

Suite à nos échanges de ce jour, je vous prie de trouver ci-dessous ma proposition pour :

K21, la grande île à Chausey de Louis Henry LEMIRRE
Huile sur toile signée en bas à droite et titrée au dos
Dimension = 80 x 100 cm (à titre indicatif)

Prix souhaité : 1350 €

Dans l’attente de vous lire

(Fin de citation)

Nicole PURSON, artisan à Percy (Manche), a restauré le papier de deux illustrations dont je suis dernièrement entré en possession ; elle les a également réencadrées, tâche pour laquelle je lui avais laissé carte blanche. Voici le résultat :

22 juillet 2017.

22 juillet 2017.

En attendant de trouver une meilleure idée, je les ai clouées au placo du futur cabinet de toilettes du bâtiment Nord :

22 juillet 2017.