Anecdotes

En rentrant hier soir de Paris, j'ai pu imprimer, donc lire correctement, le document de quatre pages que m'a transmis dimanche après-midi mon "officier traitant" au CD 61.

Contrairement à ce que m'avait laissé penser une lecture rapide sur mon téléphone portable, ce document non daté, intitulé "Règlement d'attribution des subventions pour la restauration du patrimoine culturel du département de l'Orne", fourmille de motifs de poser, non pas deux ou trois, mais une véritable salve de questions.

Et, sur le fond, s'élève toujours la même antienne : en quoi cela peut-il servir l'intérêt général que chaque strate du mille-feuilles administrativo-politique fasse proliférer des réglementations à ce point tatillonnes et mal coordonnées ?

Il va m'être difficile de garder mon calme en rédigeant le courriel que je ne vais pas manquer d'adresser à ladite "officier traitant". Car autant que les choses soient claires avant mon entretien avec Mme ALAIN, vice-présidente du CD 61, programmé pour lundi prochain.

Et, pendant que je fignolerai cette rédaction délicate, je ne pourrai toujours pas m'atteler à ma contribution à la seconde version de l'"ouvrage THUAUDET". En la matière, je ne vois pas comment je pourrais tenir les délais que je me suis fixés, tenant aux rythmes qui s'imposent à un ami.

P.S. (à 10 heures 40) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 11 mars 2025 10:34
À : (...)@orne.fr>
Cc : (...)@ORNE.fr>; (...)@ORNE.fr>; C. F. ; Jacques BROCHARD ; Guillaume BEESAU
Objet : RE: La Chaslerie - Subventions du CD 61

Madame,

Ayant pu étudier la réglementation que vous m'avez communiquée dimanche soir, j'aurais souhaité avoir un contact téléphonique avec vous pour évoquer quelques questions à son sujet. Mais j'apprends que vous êtes absente du bureau jusqu'à lundi prochain, jour où nous devons nous retrouver chez Mme ALAIN. Est-il néanmoins possible d'échanger téléphoniquement avec vous ou préférez-vous que je mette mes observations et réflexions par écrit ?

En quelques mots et pour m'en tenir à l'essentiel :

- De quand date la nouvelle réglementation ?
- Que signifie, en bas de la page 1, l'expression "uniquement en accompagnement de la programmation" de la DRAC qui délimite le champ des interventions du CD 61 pour le patrimoine protégé ?
- En page 2, pourquoi les honoraires de maîtrise d'œuvre sont-ils exclus des dépenses subventionnables alors que, s'agissant des monuments classés, ils sont obligatoires en application d'un monopole légal auquel il n'est pas loisible de se soustraire ? J'observe au demeurant que ni la DRAC ni la Région Normandie ne les excluent pour leurs propres réglementations comparables, et ceci quel que soit le niveau de protection du monument considéré.
- En page 2, je souhaiterais mieux comprendre les considérations qui permettraient de moduler le taux de subvention et ceci d'autant plus que, au point B. 2. de la page 3, il est écrit que le "comité patrimoine" du CD 61 peut, pour "toute demande ne répondant pas strictement aux critères", prendre en compte "l'intérêt particulier d'un projet de restauration".
- La réglementation antérieure obligeait en pratique à un tronçonnage quelque peu artificiel de certaines tranches de travaux (pour n'évoquer ici que les tranches au sens de la DRAC), comme on l'a bien vu, depuis douze ans, à la Chaslerie, ceci avec tous les aléas qui pouvaient en résulter. La nouvelle réglementation départementale permet-elle de parer à cette difficulté ?
- Page 3 au point C, il est indiqué que "Le versement de la subvention est subordonné à la présentation (...) des factures détaillées et acquittées qui correspondent aux entreprises et aux devis retenus lors de l'instruction de la demande de subvention". Cette règle n'existe ni pour l'Etat, ni pour la Région Normandie. Elle serait extrêmement contraignante en pratique comme mon expérience de 34 ans de chantier de restauration d'un monument historique m'en fournit de très nombreux exemples que je pourrais expliciter sans difficulté. D'où ma question : quel est le degré de flexibilité de l'interprétation de cette règle ?
- Au même point C de la page 3, il est affirmé que "Le solde de subvention accordée sera réputé caduc et annulé si les travaux subventionnés n'ont pas été réalisés dans leur intégralité dans les trois ans qui suivent la date de notification", étant précisé au point B. 3. de la même page que la notification en question peut elle-même prendre six mois après "le dépôt du dossier complet de la demande". Compte tenu de toutes les contraintes réglementaires ou pratiques qui pèsent déjà sur le moindre chantier de restauration d'un monument historique, tout ceci n'est-il pas exagérément contraignant et ne finirait-il pas soulever la question de la réalité de la volonté des autorités du CD 61 de poursuivre dans des conditions raisonnables leur sage politique d'aide à la préservation du patrimoine sis sur un territoire départemental dont seraient vantées par ailleurs, et à très juste titre, les qualités touristiques ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 11 Mars 2025
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Je n'ai pu assister qu'à la première moitié de la réunion consacrée cette après-midi au risque feu de forêt :

11 mars 2025.


C'était fort intéressant. J'ai ainsi pris conscience de tous les travaux d'entraînement du personnel et de coordination des services (S.D.I.S., O.N.F., D.D.T.) nécessaires en amont des incendies pour s'y préparer, des réorientations en cours du fait du réchauffement climatique, des matériels disponibles et de quelques-unes de leurs spécificités, des conduites à tenir pour les sachants locaux (comme les propriétaires, s'ils sont présents) en cas de départ d'incendie, des nécessités de coordinations supra-départementales, etc. Plus particulièrement, j'ai retenu qu'en cas d'incendie de forêt, le cône de propagation du feu sur le terrain se présente sous la forme d'un angle de 40° dans le sens du vent et que la ligne de feu avance, par exemple, à une vitesse de 900 m/h si le vent souffle à 30 km/h (il y a un tel rapport multiple de 3 entre les deux vitesses) et, en tout état de cause, d'autant plus vite que le terrain monte. Je retiens également qu'avant le retour d'un camp scout prévu cet été, il vaudrait mieux que je vérifie le respect par ladite troupe de règles de base en matière de prévention des incendies.

J'essayerai de mieux suivre une prochaine session à laquelle je ne manquerai pas de m'inscrire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 12 Mars 2025
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Carole m'a offert ce matin, à la boutique "Orange" de Mayenne, un nouveau téléphone portable qui devrait me permettre de mettre en ligne des photos moins pourries que celles du précédent. Deux "Samsung" mais on monte en gamme.

Le nouveau (un "Galaxy A 54") sera opérationnel dans quelques jours.

De mon côté, je me suis fendu d'un abonnement familial à "Netflix".
Journées (et une partie des nuits pour ce qui me concerne) consacrées, avec le concours actif de Guillaume BEESAU, à la préparation de la deuxième édition de l'"ouvrage THUAUDET". Celle-ci serait présentée sous le double timbre de La SVAADE et de "Les amis de la Chaslerie".

Plusieurs annexes supplémentaires sont prévues, dont l'une récapitulant les spectacles organisés par La SVAADE, de sa fondation en 2020 à 2025, et une autre, qui serait présentée sous forme d'interview des propriétaires, exposant les joies et les peines de la vie au service d'un monument historique, c'est-à-dire quelques particularités essentielles d'un tel chantier de restauration.

On recherche une belle photo de type "portrait" pour la couverture (avis aux photographes amateurs du secteur) ; cette fois, l'ouvrage serait doté d'une couverture cartonnée.

La parution est prévue, dans toute la mesure du possible, au premier semestre 2025.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Mars 2025
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales - Anecdotes
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En un an, Speedy Gonzales est passé d'un poids de 4,9 à 5,6 kg, soit + 14,2 %. Je n'avais donc pas totalement tort en le qualifiant de gros cochon.

Et moi j'en suis un autre, puisque je viens de dépasser pour la première fois 109 kg.
Depuis plus de deux ans, j'essaye d'obtenir que les fichiers officiels avalisent la décision de changement de dénomination de "Les amis de la Chaslerie". Ils en restent à la dénomination précédente, d'où une série de pataquès, notamment avec la banque et avec les nouveaux propriétaires du manoir des Brosses à Céaucé, qui s'agacent à juste titre de continuer à recevoir du courrier à ce qui était l'ancien siège social.

Depuis décembre dernier, j'essaye d'obtenir de la préposée de la "Maison des Associations" de Domfront une rectification des erreurs. En fait, son bureau est encombré de paperasses diverses qu'elle ne sait pas y retrouver, même quand elle les a reçues le matin-même. Pour obtenir quoi que ce soit, il faut prendre rendez-vous longtemps à l'avance, businesswoman oblige.

Devant tant d'inefficacité, je crois que je vais devoir monter en ligne face à la préfecture, au risque une nouvelle fois de me casser le nez sur le fameux et omniprésent autiste généralement connu sous le nom de Mr Noreply...
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 21 mars 2025 17:40
À : Membres du bureau de La SVAADE
Cc : C. F. ; Hugues HOURDIN
Objet : "Les gaietés de l'escadron"

Chers amis,

On m'affirme aujourd'hui à la maison des associations de Domfront qu'une association ne peut en présider une autre (et, j'imagine, être plus généralement membre de son bureau).

Cette idée me paraît saugrenue et je ne vois rien dans la loi de 1901 qui interdise de telles positions, notamment à son article 5.

J'ai immédiatement interrogé Hugues, notre Conseiller d’État favori. Il partage totalement mon opinion. Donc si on nous enquiquine à se sujet, il recommande de tenir bon.

Mon interprétation : des agents mal formés et mal dirigés pour remplir des "Cerfa" ont du mal à trouver dans ces formulaires à la con (problème connu) les cases qui leur éviteraient de raconter des âneries.

Mais les "Cerfa" ne sont pas la loi, du moins pour les gens qui ont encore deux sous de jugeote.

Par ailleurs, on me communique cette après-midi à la même maison des associations la réponse de la préfecture de l'Orne, postée le 18 mars dernier, à des demandes de prise en compte de diverses décisions d'A.G., depuis 2018, de "Les amis de la Chaslerie". Le ton de la réponse est aimable mais, sur le fond, on nous demande de redéposer tout un tas de paperasses pour que nos vieilles résolutions puissent enfin être enregistrées comme il convient.

Ma grand-mère favorite (qui était une femme très simple mais de bon sens) appelait ce genre d'attitude "se gratter les jambes pour se faire des bas rouges".

Par lassitude, et trop heureux d'avoir trouvé un interlocuteur autre que le trop fameux Mr Noreply (ou son cousin, M. Nepasrépondre) à la préfecture de l'Orne, on obtempérera et remplira gentiment tous les documents dont la liste est prescrite, au titre de "Les amis de la Chaslerie".

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)