Anecdotes

Hier soir, j'étais tellement fatigué que je ne sais plus où j'ai déposé mon appareil-photos en me couchant enfin. Ce matin, je ne le retrouve pas. J'avais pris des photos des zingueries du colombier enfin trépassées, ainsi que de l'intérieur des combles. Dans ce volume trônent toujours les 4 carcasses de gros fauteuils qu'Igor ne peut déménager seul. J'avais demandé à Roland BOUSSIN que ses gars donnent un coup de main à Igor et cela m'avait été promis dès le début du chantier. Rien n'a été fait malgré plusieurs relances d'Igor. Les compagnons de Roland BOUSSIN ont préféré découvrir, avec toute la poussière et les gravats qui en résultent à l'intérieur du bâtiment, sans se préoccuper le moins du monde, malgré une demande expresse et une promesse verbale explicite, de faire le minimum convenu.

Ce matin, il pleut beaucoup. J'espère que les bâchages précaires de Roland BOUSSIN tiendront et suffiront. Bien entendu, ce dernier aura à restituer le prix du parapluie qu'il n'a toujours pas installé malgré son engagement contractuel explicite. En outre, il devra régler toutes les conséquences de son incorrection manifeste.

Mon aîné, pourtant d'un caractère infiniment plus calme que moi (il tient de sa mère et, en plus, il a résisté à une bonne douzaine d'années de formation chez les "bons pères") ne supporte plus cet artisan qui, en raison de son incapacité à écouter le client, l'a agacé dès que je le lui ai présenté. Nous avons dernièrement perçu certaines insuffisances de ses prestations mises en lumière par M. MAFFRE. J'exhorte néanmoins mon fiston à ne pas expulser cet artisan du chantier en lui rappelant que je ne connais pas de meilleur charpentier-couvreur dans le secteur. L'apprentissage de la fonction de maître d'ouvrage ne se fait pas en un jour, surtout pour un jeune parisien habitué à vivre dans un monde d'efficacité et de respect des engagements contractuels. Je le sais, je suis passé par là il y a 24 ans.

P.S. à 9 h 30 : Igor vient de me signaler qu'il pleut dans les combles et dans la chambre de mon aîné où les meubles sont trempés.

Il est ainsi confirmé que le comportement de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS est irresponsable : ils ne sont pas sur le chantier ce matin et demeurent injoignables.

J'ai demandé à M. MAFFRE de prendre note de cette situation inacceptable et de la signaler à toutes les personnes concernées, à commencer par la D.R.A.C.

J'attends que, toutes affaires cessantes, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS vienne faire l'indispensable pour que les inondations dues à sa lamentable incurie s'arrêtent.

P.S. à 9 h 45 : M. BOUSSIN vient de m'appeler. Il sera à la Chaslerie vers midi. En attendant, je demande à Igor de bâcher d'urgence le parquet des combles et les meubles qui reçoivent l'eau afin de minimiser les dégâts autant que faire se peut.

P.S. à 10 h 15 : Arrivés sur le chantier à 10 h, les compagnons de Roland BOUSSIN (Christopher, en C.D.I., et Julien, intérimaire) continuent à découvrir sans se préoccuper des dégâts.

Je leur ai donné l'ordre :
- d'arrêter de découvrir ;
- de bâcher immédiatement et impeccablement la charpente dégagée et le plancher des combles
- puis de disparaître définitivement du chantier.

Quant à M. BOUSSIN, il aura à rendre des comptes à mon fils, à M. MAFFRE et à la D.R.A.C. J'y veillerai personnellement.

Entre temps, j'ai retrouvé mon appareil-photos et ai photographié les dégâts. Je m'apprête à mettre ces photos en ligne.

P.S. à 11 h : M. BOUSSIN vient de me rappeler. Il ne pourra venir pour midi. Il me dit que ses compagnons ont bâché et fait le nécessaire. Il m'informe qu'il n'a personne pour les remplacer. Il prend rendez-vous avec moi pour demain à 9 h 30.

P.S. à 11 h 15 : Je n'arrive plus à avancer. Et je sens le fond de mes orbites oculaires picoter. Il faudrait que j'aille récupérer un peu. Cette histoire d'éoliennes est un vrai marathon. Y prendrais-je goût, moi qui n'ai jamais, de toute ma vie, couru plus de 800 mètres d'affilée ? C'était pour le concours d'entrée à Polytechnique et ma performance m'avait valu un 3/20 à cette épreuve. De mémoire, j'avais mis 3 minutes 11 secondes, sans m'arrêter (je le souligne). Ma mère et ma sœur, inquiètes, épiaient la scène de l'autre côté de la grille du stade où je me produisais (je crois que c'était à côté de l'ambassade d'U.R.S.S. à Paris). Elles se tenaient ainsi prêtes à récupérer mon corps ou, à défaut, à le remplir de pain d'épices beurré et de boissons reconstituantes diverses. Quelque chose comme 44 ans plus tard, je trouve que mon temps n'était pas ridicule. Il est vrai que je n'y connais pas grand chose.

Bon, vous le voyez, je m'égare. Dodo bébé !

Photos du dégât des eaux du jour :

- dans la chambre de mon aîné (au 2ème étage du colombier, donc sous le plancher des combles), après qu'on a déplacé un fauteuil et le quatre-volets que vous voyez :

30 avril 2015.

- sous les combles (au 3ème étage du colombier) :

30 avril 2015.

30 avril 2015.

30 avril 2015.

30 avril 2015.

30 avril 2015.

30 avril 2015.

Finalement, nous avons eu de la chance de nous apercevoir vite du problème. Mais reconnaissez que ce binz ne donne guère envie de faire confiance à cet artisan...

Inspection en fin d'après-midi :

30 avril 2015.

29 avril 2015.

A signaler que, dans le quatre-volets du fiston...

30 avril 2015.

... je découvre un stock de boutanches de précision, Vosne-Romanée et tutti quanti...

Et dire que, dans ma naïveté suprême, je pensais trouver là des calbutes pour Monsieur et je ne sais quoi de très affriolant pour Madame !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Mai 2015
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Il faisait chaud hier soir alors que je roulais vers Pontorson. Je me suis garé au bord de la route pour ôter mon chandail et ai redémarré. Quelques kilomètres plus loin, je me suis aperçu que mon téléphone n'était plus à bord. Je me souvenais de l'avoir posé sur le toit de la "Twingo" quand je m'étais changé. Donc demi-tour en scrutant la chaussée.

Je l'ai bien retrouvé :

22 mai 2015.

Je pense profiter de l'occasion pour quitter "SFR", une vraie daube, et basculer sur "Orange" en gardant le même numéro.

En attendant, ne vous étonnez pas si je ne réponds pas à vos appels.

P.S. (le 22 à 21 h) : Excellent accueil aujourd'hui à l'"Orange" de Flers. J'ai basculé. L'abonnement me coûtera deux fois moins cher. Mon nouveau "Samsung" est du dernier cri.

22 mai 2015.

Simplement, il me faudra 5 jours pour pouvoir être joint de nouveau sur mon ancien numéro.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 29 Aout 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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Sur la route de Vichy, où je devais récupérer ma mère pour la reconduire à Paris, j'ai fait étape avant-hier au château du Cluzeau :

27 août 2015.

Pierre MONGES, retenu au travail, en avait confié les clés à sa voisine Henriette qui m'a ouvert les intérieurs. Dès l'entrée, accompagné de Maya, j'ai reconnu un démarrage d'escalier :

27 août 2015.

... un peu plus loin, un vieux dallage...

27 août 2015.

... un four comparable à ceux de la Chaslerie...

27 août 2015.

... des pièces dont on peut imaginer l'avenir...

27 août 2015.

... ou pas...

27 août 2015.

... un placard vénérable...

27 août 2015.

... un jardin en devenir :

27 août 2015.

Pierre MONGES avait eu la gentillesse de me préparer une trentaine d'œufs à emporter (je les ai livrés hier à mes Parisiens car je serais bien incapable d'en cuire un seul)...

27 août 2015.

... et Henriette m'a offert un café bienvenu, tout en me racontant quelques histoires du pays.

Impressionné par l'énergie d'ores et déjà déployée sur ce chantier, et non moins par ce qu'il reste à y entreprendre, j'attends désormais la visite de Pierre MONGES à la Chaslerie où, grâce sans doute à notre antériorité (24 ans de chantier au lieu de 9), nous sommes tout de même un peu plus avancés.

Alain BERTAUD, toujours assisté d'un parent, est revenu hier ramasser les pommes de la Chaslerie...

27 septembre 2015.

27 septembre 2015.

... et encore ce matin :

28 septembre 2015.

Il est prévu que les pommes soient pressées lundi prochain. J'irai assister au spectacle et en rendrai compte ici.

Je signale que M. BERTAUD, originaire de Ger, y possède une résidence secondaire qui serait située à moins d'un kilomètre d'une des éoliennes dont la construction vient d'être autorisée. C'est dire que nous avions de bonnes raisons d'entrer en contact. Et, grâce à cela, je disposerai bientôt de calva "produced at La Chaslerie" !

Je sens qu'on va se l'arracher dans la famille !

M. MAFFRE est passé en début d'après-midi sur notre chantier favori, pour s'assurer de la qualité de la pose des dernières tuiles,...

19 novembre 2015.

... alors que Valentin BIRET y effectuait un reportage pour le "Publicateur Libre" :

19 novembre 2015.

Le journaliste a demandé à l'architecte du patrimoine quelle était, à ses yeux, la spécificité de la Chaslerie. Réponse de M. MAFFRE : "la personnalité du propriétaire".

A votre avis, est-ce un compliment ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 4 Février 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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La Haute-Chapelle, terre d'accueil aux immigrants !

En classant mes archives pour les protéger dans ces boîtes en plastique, je retrouve ceci :

Rigolo.

A l'époque, cela ne faisait que dix-sept ans que je passais dans le bled l'essentiel de mon temps.

Huit ans plus tard, après quelques petits efforts de ma part, les choses se sont, comme on s'en doute, vivement améliorées...

Un château du 13ème siècle recouvert de graffitis

Qui a dit que les châteaux doivent être de sombres bâtiments en pierre avec des extérieurs gris et brun ? Demandez au comte de Glasgow, qui a transformé son château en château le plus coloré de toute l’Écosse.

Le château de Kelburn, près de Fairlie, à 20 kilomètres à l’ouest de Glasgow, est la maison de la famille des Boyles depuis sa construction au 13e siècle, ce qui rend le château le plus ancien d’Écosse à avoir été continuellement habité par la même famille. En 1703, le Parlement d’Écosse a créé le titre de « comte de Glasgow » pour le propriétaire de l’époque David Boyle, qui était l’un des commissaires qui ont négocié le traité de l’Union unissant l’Angleterre et l’Écosse en Grande-Bretagne. Depuis lors, le château de Kelburn a vu naître une longue lignée de comtes que la famille a produit.

En 2007, le 10e et actuel comte de Glasgow, Patrick Robin Archibald Boyle, a dit qu’il avait besoin d’enlever une couche de ciment qui avait été ajoutée à la construction dans les années 1950, afin d’éviter d’autres dommages à la maçonnerie. À la suggestion de ses enfants, Patrick Boyle, a accepté que le ciment soit peint avant qu’il ne soit retiré. Il a donc invité un groupe de quatre artistes de rue brésiliens pour orner la tourelle et les murs du château avec leur style unique de l’art du graffiti.

Le travail des artistes brésiliens a reçu une attention considérable des médias, en attirant de nombreux touristes de partout dans le monde. Historic Scotland, l’agence responsable de la préservation des monuments historiques du pays, avait accepté le projet sur la compréhension que le graffiti était temporaire. L’œuvre a été conçue pour être retirée après trois ans, mais en voyant la réaction du public, le comte décida d’appeler Historic Scotland pour rendre l’œuvre d’art permanente. L’agence a autorisé l’œuvre à exister quelques années de plus.

En 2012, l’agence a fait une inspection du château et a découvert que le ciment était gravement préjudiciable pour les murs du château d’origine, et a exhorté le comte d’enlever les graffitis. Le graffiti était censé durer jusqu’à l’été 2015, mais il n’y a plus de nouvelles des médias ou des propriétaires du château. L’état actuel du graffiti est inconnu.

Crédits photo : Tim Kirman, Anne, Eltpics.

N.D.L.R. :