Anecdotes

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 10 Juillet 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
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La même en couleurs :

N.D.L.R. : Superbe ! Où l'avez-vous trouvée ? Et est-elle datée ?

On en était, semble-t-il, au début du chantier du mur Ouest de la douve Nord. Donc la photo pourrait bien avoir été prise plus tôt que je ne l'avais imaginé précédemment. Juste après les Journées du Patrimoine de 2011 mais avant que les arbres ne jaunissent ? Ils sont quand même bien verts, tout comme les champs et les prés...

N.D.L.R. 2 : Je viens de trouver la preuve imparable que la photo a été prise à la fin de l'été 2011 : le long de la D22, la charmille n'a pas encore été défoncée par un chauffard...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 11 Juillet 2014
Journal du chantier - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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J'ai comme qui dirait l'impression que je pourrais, ce week-end, recevoir l'ordre de ranger mon bazar :

11 juillet 2013.

11 juillet 2013.

J'ai certes une réponse toute prête et qui, pour moi, ne fait pas de doute...

... mais je ne suis pas sûr qu'elle soit jugée convaincante par ma meilleure moitié.
Une grande enveloppe m'attendait hier à Paris. Elle contenait le courrier suivant dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est peu personnalisé...

... et, comme indiqué dans ce courrier, le dossier dont voici la couverture :

Comme on le voit, le dossier qui m'a été retourné n'est pas celui des prix nationaux, qui m'a valu l'accessit que l'on sait, mais le dossier du prix régional dont j'ignore encore le gagnant, de même que celui du prix régional conjoint avec les caisses d'épargne.

Il semble donc qu'il n'était pas question de gagner la même année un prix national et le prix régional. Cette information ne m'avait pas été donnée lorsque je préparais le dossier de la Chaslerie, ni depuis cette date, d'ailleurs.

Plus intéressant, le dossier qui m'est ainsi revenu comporte un papillon riche d'informations :

Ainsi, il ne paraît guère faire de doute que la Chaslerie n'avait pas semblé indigne d'obtenir "Le Grand Prix VMF ex-aequo" doté, semble-t-il, de 10 000 €, avant qu'une première intervention, sur laquelle on aimerait en savoir davantage, limite la reconnaissance de ses mérites à un "2ème Grand Prix VMF", puis qu'à la suite d'une seconde intervention, elle ne doive se contenter de rester au pied du podium avec un médiocre "2ème Prix Délégués ex-aequo".

Il est pour le moins cocasse de voir cette preuve finir entre mes mains. Il est non moins instructif, notamment pour les candidats à venir aux prix des V.M.F., de disposer ainsi d'une belle illustration du mode opératoire des instances chargées, aux V.M.F., d'attribuer ces récompenses.

Le cas paraissant clair, je n'en dirai pas plus dans l'immédiat, laissant chacun libre d'apprécier.
A peine arrivée de Paris, Carole a dû y repartir : elle avait oublié son ordi qu'elle est donc allée rechercher. Cette anecdote illustre que la fatigue nous gagne, à 8 jours du Jour J.

Elle a trouvé qu'en 3 jours, le chantier avait bien avancé :
- pose du plancher de la nursery qui permet aussi d'imaginer ce que pourraient être les proportions de la future cuisine ;
- fin de l'intervention de Sébastien DUVAL qui a laissé un chantier propre après avoir restauré le seuil de la porte piétonnière et l'auge de la cour ;
- renouvellement du gravier devant le manoir et dans le bout de la descente à partir de la D22.

Ce week-end, si la météo le permet, nous tâcherons de peindre la porte d'entrée du bâtiment Nord. Mardi prochain, M. BRESSON devrait finir d'installer les boiseries du petit salon et poser la porte restaurée du logis sur la terrasse. Avant-hier à Paris, j'ai pris livraison au B.H.V. des interrupteurs et prises électriques qui nous manquaient pour ce petit salon. Hier soir, en revenant de la séance de travail chez notre jeune geek, je suis passé au Sap chez Roland FORNARI pour récupérer les ferrures restaurées de cette porte.

Carole et moi sommes convenus qu'après le mariage, le chantier serait mis au repos, tout comme nous si possible, jusqu'à la fin septembre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 23 Juillet 2014
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Un courriel aujourd'hui de Gérald BILLET, délégué des V.M.F. pour la Haute-Normandie, résidant dans l'Eure, et président du jury du prix régional V.M.F.-Caisses d'épargne de Normandie, m'apprend que ce prix, plus richement doté que l'accessit national que j'ai obtenu dans les conditions que l'on sait, a été attribué, pour sa première année, "à l'unanimité du jury" à M. et Mme de FEUARDENT, du Château de Pinterville (Eure), "pour la qualité des travaux déjà entrepris, la cohérence des travaux (...) soumis à (l')appréciation (du jury), l'intérêt historique de (leur) propriété et la qualité des projets d'ouverture à un vaste public (...) présentés".

Faisant confiance à la largeur d'esprit de ce grand groupe mutualiste qui avait eu la riche idée de parrainer un tel prix, j'avais eu l'audace de déposer un dossier pour la Chaslerie alors que je n'ai jamais été son client.

Dans ce contexte, je bornerai mon commentaire à signaler que ce dossier avait été confié en temps utile, et aux frais que l'on sait, à Chronopost et que, 15 jours après la date-limite de dépôt des dossiers auprès de Gérald BILLET, il m'avait été retourné, non décacheté. Le motif invoqué par cette entreprise publique était que personne n'habitait à l'adresse que j'avais marquée sur l'enveloppe.

Est-il nécessaire que j'ajoute que l'adresse était pourtant parfaitement complète et correcte ? Depuis cette mésaventure, j'ai appris que Chronopost était coutumière de ce type d'incident. De vrais champions, eux, et sans aucun doute ici sur les influences du jury.

Cette circonstance m'évitera d'avoir à dire à M. MAFFRE que "la cohérence des travaux" qu'il dirige de main de maître à la Chaslerie n'a pas l'heur de plaire à nos voisins hauts-normands. Pourtant, une telle appréciation portée, on le suppose, par de grands experts nous aurait donné, pendant quelques longues soirées d'hiver, un bon motif de rigolade dans nos basses contrées en voie de réunification, paraît-il, avec la Haute.

A ce propos, on attend toujours de connaître le nom du vainqueur du prix régional des V.M.F., un Ornais cette année si les choses n'ont pas changé.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Juillet 2014
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Ce matin au marché de Domfront, je prenais livraison de quelques centaines de saucisses et autre chipolatas pour les agapes du dimanche.
Pour m'excuser d'envahir le stand, je dis à ma voisine que je marie mon fils demain. "Mais on le sait", me répond-elle ; il paraît que son époux se branche régulièrement sur notre site favori.
Je n'ai pas eu le réflexe de lui demander son nom. Dommage !

Toute la journée, des invités à la fête ont passé une tête, le plus souvent pour donner un coup de main, ce qui fut précieux. Plusieurs m'ont affirmé que la Chaslerie apparaissait beaucoup plus imposante en réalité que sur le site.
Cela m'a étonné.

Le cadet a trouvé les photos de drone très instructives. Il a beaucoup aimé celle prise au-dessus des Martiens, où l'on aperçoit notre manoir favori dans le lointain.
Ma préférée est celle où l'on voit la Chaslerie de travers, avec à gauche, les ombres des tilleuls et, au fond, la ferme. Je crois que c'est la 6ème photo de drone mise en ligne le 18 juillet dernier.

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On dirait que la malchance me poursuit avec les V.M.F.

Après le grand prix national (en)volé à la suite d'obscures tractations, le panneau immortalisant le très modeste accessit dont il a fallu se contenter a trouvé le moyen d'être sur le chemin d'une voiture le soir de la noce :

31 juillet 2014.

Au moins, il aura servi à quelque chose puisqu'il a protégé la charmille.

On le redressera quand on en aura le temps. On a bien sûr d'autres priorités.
Igor en est toujours à terrasser les fossés nécessaires pour alimenter en fluides le fournil de la ferme :

7 août 2014.

Il apparaît ainsi que certaines réservations n'ont pas été enfouies suffisamment (70 cm ?) pour les mettre à l'abri du gel :

7 août 2014.

Accessoirement, un malencontreux coup de pelleteuse a sectionné hier un cable électrique...

7 août 2014.

... mais E.R.D.F. est immédiatement venue le réparer. Il paraît que cette intervention sera couverte pas l'assurance : je demande à voir.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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Je participais un jour (censuré) à une sortie en (censuré) d'amateurs de vieilles pierres. Dans le château qui a accueilli notre pique-nique, la nouvelle propriétaire n'a pas souhaité nous laisser entrer dans sa demeure familiale mais nous a montré des photos de certains décors intérieurs.

J'ai ainsi remarqué un tableau posé en trumeau sur une cheminée dont voici la photo de la photo :[img:900]Photo censurée le 8/9/16 à la demande de la propriétaire du château en question.[/img]Il se trouve en effet que j'en conserve un identique à la Chaslerie, peint sur 3 planches, que j'ai acheté aux enchères, le 26 mars 2006, à Louviers, auprès de Me Jean-Emmanuel PRUNIER. Il m'a été vendu comme provenant de l'"Ecole de Fontainebleau" et datant de 1600 environ. Il représente une scène fameuse de l'Antiquité Romaine, lorsque Mucius gagne son surnom de Scaevola en inventant le terrorisme.

J'aurais aimé observer le trumeau de plus près mais la propriétaire n'a rien voulu entendre. Je n'ai même pas pu obtenir son adresse de courriel pour lui envoyer ma preuve que son exemplaire a probablement été tronqué :

6 août 2014.

Tant pis pour elle. Elle finira sans doute par l'apprendre grâce à notre site favori.

P.S. (du 8 septembre 2016) : La propriétaire du château en question est, paraît-il, furieuse et me menacerait d'un procès (ce qu'elle n'a d'ailleurs pas le courage de faire en face, ni elle, ni son mari d'ailleurs car, bien entendu, tout ça, c'est de l'intox et des méthodes de fier-à-bras peu recommandables et vouées, d'abord au ridicule, puis, sans aucun doute, à l'échec). Elle l'a néanmoins fait savoir à l'organisatrice du pique-nique.

Pour ne pas risquer de chagriner cette dernière, une amie charmante et que j'ai toujours plaisir à rencontrer quand l'occasion s'en présente, j'ai bien voulu condescendre à enlever de notre site favori cette photo qui était au demeurant assez moche.

Au passage, et parce que je me sens une fois encore l'âme chevaleresque, je voudrais quand même féliciter cette propriétaire qui nous confirme aujourd'hui qu'elle a aussi de bonnes fréquentations et, parfois au moins, de bonnes lectures, sinon dans les œuvres de Jean-Jacques ROUSSEAU, du moins sur la toile.

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Notre "Publimenteur" favori a encore frappé, on dirait !

La "une" du "Publcateur" à paraître demain ; photo capturée sur "Facebook".

Si j'en juge par l'accroche, il semblerait qu'avec ces cocos-là, je sois bien parti pour faire pleurer dans les chaumières.

Sortons les mouchoirs, je sens qu'on va en avoir besoin !
Ou, plutôt, attendons demain pour voir à quelle sauce ils m'auront croqué cette fois-ci...

Autre photo capturée ce soir sur "Facebook".

En tout état de cause, cet article ne sera pas inutile.
Car, si j'en crois la photo du journal, il est grand temps que j'aille me faire couper les tifs.
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Bonjour Monsieur Fourcade,

Nous avons demandé à M. Germaine (ancien ABF Manche) et M. Marcel (maître d'ouvrage) la possibilité d'effectuer un rendez-vous de chantier concernant la restauration d'enduit Vauban sur l'île du petit Bé en votre présence.

Le Petit Bé, au large de Saint-Malo. (c) marc aerophoto.

Ils en seraient ravis.
Jonathan sera encore présent la semaine prochaine.

L'Architecte me donnera le jour et l'heure de la visite.
Dès réception, je reviens vers vous pour vous en informer.
L'architecture est militaire mais la conception est très intéressante.
Embarcation au Bec de la vallée à Dinard.

P.S.: Nous avons passé un très bon dimanche pour les journées du patrimoine.
J'ai été impressionné par le nombre de visiteurs.

Cordialement

N.D.L.R. : Cédrick COOS m'a appris dimanche, lors des "Journées du patrimoine", que notre Jo travaille actuellement sur ce fort. Comme vous le voyez, l'information n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Il répond ici à la question que je lui ai immédiatement posée.

Je le prie de me dire combien nous serons car j'apporterai des huîtres.

Serait-il en outre possible d'inviter également, sous réserve de leur disponibilité, quelques membres distingués de notre fan-club favori (je pense à Guy Hédouin pour quelque picrate de précision, à Hélène Leroy pour les champignons et les photos déjantées, et à François Moreau, notre barde attitré, pour quelque évocation culturelle de son inspiration) ?

Voici un courrier non relu, non signé et imprécisément daté mais à en-tête connue que j'aurais préféré ne pas recevoir. Il établit en effet que, contrairement à ce que j'avais bien voulu imaginer (car j'ai quand même bon fond), le dossier de la Chaslerie a bien été pris en considération par ce qu'il convient, paraît-il, d'appeler un jury d'experts :

Donc, M. MAFFRE (s'il le veut bien) et moi, on va pouvoir épiloguer l'hiver prochain, dans nos basses contrées humides et froides, en évoquant un certain délégué régional de la Haute qui a prétendu, y compris par écrit et en restant sérieux comme un pape, avoir fait œuvre impartiale.

Accessoirement, le dossier qui nous a ainsi été retourné nous est parvenu incomplet puisqu'y manquent les dernières pages.

P.S. : En réponse à une question que j'avais posée, je viens d'être informé, il y a quelques jours, que le prix régional des V.M.F. qui devait, en 2014, être attribué à un Ornais, ne sera finalement attribué à personne. Peut-être les instances appropriées remettront-elles la dotation en jeu dans trois ans, c'est-à-dire, pour être clair, doubleront-elles alors alors la mise. On peut toujours oser l'espérer.

Quoi qu'il en soit, suivez mon regard langoureux vers une certaine jeune classe concernée qui pourra éventuellement sembler mériter d'être encouragée le moment venu, si, comme on le souhaite et comme elle paraît s'y prêter, elle continue à bien prendre le relais des anciens...
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 17 Novembre 2014
Vie des associations - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Produits dérivés

Un club de « managers de la culture » auquel j'appartiens encore m'invite à assister à une table ronde sur les produits dérivés. Je lis :

"Les produits dérivés sont l’une des clefs de voûte du développement des ressources propres pour les lieux culturels. Mais entre les tongs, les magnets, les dés en porcelaine, les cravates et les livres, comment déterminer une stratégie pertinente et efficace ?"

C'est dit comme ça, candidement, mais c'est dit : le livre prend place désormais à côté des tongs, des chaussettes et des coques de smartphones. C'est devenu un gadget, on ne prend même plus la précaution oratoire de distinguer le livre promotionnel du livre tout court.

Les produits sont dérivés, et la culture, à la dérive.

N.D.L.R. : Il est grand temps de fuir ce monde où nous n'avons plus rien à faire.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 25 Décembre 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
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J'expliquais doctement hier soir aux garçons que, de mon temps, les enfants ne recevaient pas d'aussi beaux cadeaux de Noël qu'aujourd'hui.

Ils se sont vivement inscrits en faux.

Mais où vont-ils chercher tout ça ?

Je persiste néanmoins à affirmer qu'à Dakar, ma boîte de Meccano était seulement "la 5". Mais, le point me paraissant important, je le prouverai.

La boîte n°5 de Meccano vers 1960.

Quant aux "Dinky Toys", le sens de l'adjectif "dinky" devrait lever toute ambiguïté.

Si ce n'est pas malheureux d'être traité, par ses propres fils et avant l'âge, comme un vieux gâteux...

P.S. : Il faudra qu'un jour je fasse la liste de mes "Dinky Toys" de la série 24 et de la série 500.

Je les conservais précieusement, avec leurs boîtes. Hélas, ce sont mes petits cousins Eric et Olivier BAYLE qui ont commencé à me les bousiller dans les années 1968-1970, notamment en s'attaquant aux pneus, les petits monstres. Puis, ma grand-mère de Tarbes, préposée, du fait de l'exiguïté de notre appartement parisien, à la garde de mes trésors d'enfance et tout à sa charité chrétienne bien connue, prit l'initiative ô combien funeste de les disperser purement et simplement sans même me consulter. Elle essayait sans doute, une fois de plus (elle avait commencé dès 1955 avec mes découpages), de m'apprendre qu'"il faut partager avec la communauté".

Non, décidément et comme je le lui ai toujours répondu, "j'aime pas la communauté !"

Stephen ELLCOCK
rédigé le Mardi 24 Février 2015
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Raven (?) by an unknown Japanese artist, from the collection of Sir Charles Jenkinson. No date.

N.D.L.R. : J'ai entendu un de ces gros volatiles se débattre dans les combles de la tour Louis XIII. Chaque fois que cela arrive, je me demande comment font ces bestioles pour pénétrer dans ce volume que j'avais pourtant fait clore. Lorsqu'Igor est arrivé pour le libérer, l'animal était mort. De crise cardiaque sans doute.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 2 Avril 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Notre mécano favori, le jeune Maxime, vient de passer me voir. Son diagnostic est clair :
- aucun des tracteurs n'est entretenu convenablement ; tous ont besoin d'une vidange, la dernière remontant souvent à plusieurs années ; le système de coupe du John Deere est à remettre en état ;
- la bétonnière a passé l'hiver dehors ; elle aussi a besoin d'une vidange ;
- le matériel doit passer toutes les nuits à l'abri, même quand on s'en sert.

A transmettre à Igor, avec un bon savon mérité.

P.S. : Engueulé Igor.

Un agent de Véolia m'a signalé ce matin que la consommation d'eau de la Chaslerie avait bondi cette année.

Mon réflexe a été d'attribuer ce phénomène au fait que je passe désormais l'essentiel de l'année ici, depuis que j'ai arrêté de faire le zouave à la fac de Caen. Or je prends des douches longues et chaudes pour pouvoir me ranimer le matin.

Mais Igor me rappelle que "la patronne" avait fait installer un système d'arrosage des fleurs très particulier dans la perspective du mariage, "un long tuyau avec des trous partout". Et, surtout, qu'elle avait ensuite oublié de couper son alimentation en eau...

Sacrée patronne, tu finiras par me mettre sur la paille (air connu) !

Voulez-vous savoir en quoi consiste réellement la vie d'un propriétaire de monument historique dans la France contemporaine ?

Je vais vous l'expliquer. C'est très simple :
- pendant la journée, je scanne des dossiers administratifs abominablement épais et complexes ;
- et la nuit, je numérote et classe les images puis les mets en ligne en tâchant d'en prendre connaissance.

Ah oui, un détail que j'allais oublier : j'en suis à ma sixième nuit blanche d'affilée, ou peu s'en faut.

Bref, c'est la joie !
Qu'est-ce qu'on se marre !
Et je dirais même plus :

Heureusement que je me contrôle comme un vrai yogi car, sinon, vous en entendriez une bordée de vertes et de pas mûres !