Anecdotes

Dès 7 heures du matin, je suis sur le pont pour me faire donner une plaque de cheminée trouvée sur "gensdeconfiance.fr" :

Le temps que j'écrive ce message, rendez-vous a été pris avec le donateur. Pour 15 heures, donc après ma matinée à Pontorson, et du côté de Honfleur.

Cette taque aux armes de France serait en effet légitime au manoir favori. A première vue, sans que j'en connaisse à cette heure les dimensions ni l'époque, il me semble qu'elle aurait sa place dans le futur "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves". Au pire, j'aurais fait un peu de route pour rien.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 14 Mars 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
0
Et, pendant ce temps, je poursuis le dialogue avec le vendeur des fauteuils :

14 mars 2020.

14 mars 2020.

14 mars 2020.

14 mars 2020.

14 mars 2020.

14 mars 2020.


P.S. (du 15 mars 2020 à 4 h 45) : Suivant le conseil de Jean LEMARIE, je ne donnerai pas suite. Jean qui enchaîne en me montrant la paire de fauteuils de sa chambre dont, certes, les sculptures sont de meilleure qualité...

15 mars 2020.

... mais dont la tapisserie (qu'il qualifie de "plus élégante que flatteuse"; c'est un poète, ce John) m'intéresse beaucoup moins que les autres, qui me rappelaient l'ancêtre SAUZET :

15 mars 2020.

15 mars 2020.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 23 Mars 2020
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin - Anecdotes
0
Jour tranquille au manoir favori :

23 mars 2020.

23 mars 2020.

23 mars 2020.

Carole, toujours prompte à se dissimuler dès que je fais mine de la prendre en photo :

23 mars 2020.

Guguss, en revanche, toujours plus star et qui ne s'en lasse pas (admirez cette pose langoureuse, digne d'une odalisque, et cette façon professionnelle de capter la lumière des sunlights) :

23 mars 2020.

Vous aurez remarqué au passage (deuxième photo) qu'O'Gustin n'a pas manqué d'aller déguster la chaux fraîche d'Igor (drôle de manie, il va jusqu'à s'en brûler la truffe, apparemment).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Mars 2020
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin - Anecdotes
0
Ce matin, faible brise de Nord-Est :

31 mars 2020.

Comme chaque fois que je le promène seul, j'entraîne Guguss vers les pilastres...

31 mars 2020.

... d'où nous revenons tranquillement :

31 mars 2020.

31 mars 2020.

31 mars 2020.

31 mars 2020.

31 mars 2020.

31 mars 2020.

31 mars 2020.

Carole FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Avril 2020
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin - Anecdotes
0
Here you are both !

9 avril 2020.


N.D.L.R. : Pauvre loïde, il ne supporte pas cette chaleur, il est rentré sur les rotules :

9 avril 2020.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Avril 2020
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin - Anecdotes
0
Promenade de l'après-midi, du côté des "Martiens". Je constate que le fermier a fait disparaître des ornières qui auraient compliqué ses prochains transports de veaux :

11 avril 2020.

11 avril 2020.

Près du manoir, les deux tilleuls suspects ont bel et bien crevé :

11 avril 2020.

11 avril 2020.

L'architecte du patrimoine me fait beaucoup bosser. Elle m'a demandé ce matin de dresser la liste des autorisations de travaux, permis de construire et subventions pour travaux que j'avais reçus depuis 1991. Il va donc falloir que je replonge dans mes archives.

En attendant, voici des documents de 1972, à l'initiative de mon prédécesseur, François LEVÊQUE, que j'ai retrouvés hier et et qui ne me paraissent pas sans intérêt :

Ces documents datant de près d'un demi-siècle sont ici incomplets et pas très cohérents mais donnent néanmoins une idée de travaux de restauration alors entrepris :
- outre la charpente, la couverture et les portes extérieures de la tour Louis XIII (ce qu'on savait déjà), il est question d'un "pavillon Mansard" qui doit être le colombier, bien qu'il soit qualifié de "contigu" à la tour Louis XIII ;
- la facture du couvreur indique, mais sans préciser le lieu, que 48 m2 de tuiles ont alors été déposées pour réemploi. Je ne comprends pas où elles se trouvaient ; certainement pas sur le colombier dont les terrassons avaient été couverts d'ardoises vers le début du XXème siècle ; si c'était sur les écuries, il y en aurait eu pour beaucoup plus que ces 48 m2 ; donc mystère ;
- dans le logis, qualifié de "pavillon Est", des poutres ont été remplacées ; j'imagine qu'il s'agit ici d'une poutre à aubier du plafond du salon, manifestement plus récente que les deux autres ; je pense en effet que les deux poutres de la salle-à-manger datent d'Henri LEVÊQUE, c'est-à-dire des années 1950, quand celui-ci a installé dans la moitié Nord du logis, à grands renforts de ciment, la cheminée de la Jarrière et celle de Mebzon ;
- la facture du peintre est riche d'enseignements : elle montre que François LEVÊQUE ne s'est pas contenté d'installer des boiseries au premier étage de la tour Louis XIII ; c'est également lui qui a fait à tout le moins repeindre les boiseries du salon ; à propos de chacune des boiseries évoquées, il est question de "repointage verres" : ceci peut concerner les boiseries du salon ainsi que le bout de boiseries qui se trouvait au 1er étage du colombier, mal bricolé et que j'ai fait démonter, mais certainement pas les boiseries du 1er étage de la tour Louis XIII.

Mon impression d'ensemble, à la relecture de ces documents, est que François LEVÊQUE a fait beaucoup plus de travaux que ce que je croyais jusque là. Il est cependant regrettable que je n'aie pas retrouvé à ce jour de documents relatifs à ses travaux en vue de rendre habitable le bâtiment Nord (il ne fait cependant pas de doute, d'après des témoignages oraux que j'avais recueillis, notamment auprès de M. de MALGLAIVE, ancien conseiller général et ami de la famille LEVÊQUE, que ces derniers travaux lui étaient imputables, y compris la douche pour les salariés agricoles et le choix du carrelage bleu, couleur fétiche de son épouse, Brigitte LEVÊQUE, toujours vivante à ce jour, paraît-il, mais que je n'ai jamais rencontrée).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 24 Avril 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
0
Ryszard ZUREK m'a transmis, cette après-midi, les photos suivantes. Elles montrent l'état d'avancement de la restauration d'une "Passion" que je lui ai confiée :

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.


24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

24 avril 2020.

Tout cela me paraît fort intéressant. Ryszard doit m'appeler dans la soirée pour me commenter son travail.

P.S. (à 19 h 10) : Je note sous la dictée de Ryszard :
- il a fait une consolidation générale, en deux ou trois fois, à base de colle de peau de lapin, pour consolider tous les apprêts qui se détachaient du support de bois ;
- puis nettoyage de la polychromie puis de la dorure avec du diméthylformanide ;
- il a utilisé un diluant synthétique pour dissoudre un vernis synthétique sur la dorure ;
- il a dégagé la dorure et la polychromie d'origine ; constat de repeints et d'une restauration antérieures (les argentures ont été noircies pour tout unifier ; il y a de l'argent qui a alors été rajouté dans les nuages) ; ce travail a été fait par un restaurateur, mal mais dans les règles de l'art pour ce qui concerne les produits ; c'est un travail qui a été très difficile à retirer ; il en reste à retirer, notamment sur les cuisses du Christ et autour du périzonium ; ceci doit être retiré très délicatement et au scalpel ;
- l'ensemble du panneau étant très fragile, il ne sera pas démonté ; il y aura du flipotage à faire sur la partie centrale ;
- le bois sera consolidé au niveau de la structure par infiltration de colle chaude (mélange de colle de nerf et de colle d'os) qui donne une très bonne adhésion tout en gardant de la souplesse face aux variations de température et d'hygrométrie.

Le rouge autour de la croix est l'assiette de l'ancienne argenture.

Au niveau de l'usure des nuages, elle n'est sans doute pas naturelle. En réponse à une de mes questions, Ryszard ne se prononce pas formellement sur le point de savoir si cette usure était accidentelle ou naturelle. Il signale cependant qu'il n'y a pas une usure aussi accentuée sur les dorures qui, elles, sont d'origine.

Il continuera à me tenir informé, photos à l'appui, de la poursuite de son travail et je ne manquerai pas d'en rendre compte sur le site favori.
Rhubarbe et aubergines plantées...

4 mai 2020.

... et, dans la serre, un plant de tomates supplémentaire. Et d'autres trucs qui devraient nous régaler bientôt :

4 mai 2020.


Puis Francis a continué à tondre l'herbe aux abords du manoir ; elle pousse beaucoup en mai et on serait vite débordés:

4 mai 2020.

Je poursuis la mise en ligne des courriers échangés avec Nicolas GAUTIER jusqu'au 12 mai 1998 (c'est en effet à cette date que s'arrête le tome 1 de mes archives relatives à cet architecte des bâtiments de France).

Cette mise en ligne présente-t-elle le moindre intérêt, compte tenu notamment du recul du temps ? Et ne serait-il pas dans mon intérêt bien compris de laisser tout cela reposer dans son coin, voire de le détruire afin de ne pas risquer d'envenimer les choses ? On peut sans doute se le demander.

Mais, comme me le disait mon aîné hier soir, j'ai toujours été très ordonné et méthodique dans mes classements. Donc, lorsqu'on me demande, comme actuellement, de justifier mon attitude face à des interlocuteurs officiels, je pense n'être pas trop mal équipé ou outillé pour éclairer le contexte d'une façon qui ne me semble pas inutile afin d'éviter la propagation d'appréciations insuffisamment fondées, pour ne pas dire insuffisamment réfléchies.

Et, comme je ne mets quasiment jamais en doute, par choix délibéré et hygiène de vie, la bonne foi de mes interlocuteurs, je me dis que ceux auxquels je pense ici trouveront peut-être là matière à reconsidérer les choses.

Les commentaires ci-après, sous forme de mots-clés, répondent à mon souci principal de faciliter, ne serait-ce qu'à mon simple usage, le fonctionnement du moteur de recherche du site favori.

20/12/91 - Terrassements du circuit des douves ; mur de terrasse, mur d'escarpe, mur entre la chapelle et le manoir, mur au Sud de la chapelle ; mur entre le manoir et le fournil ; bief amont et bief aval :


11/3/92 - Année de naissance d'Henri LEVÊQUE (le fermier) ; charretterie :


18/3/92 - Bief amont, bief aval ; mur entre la chapelle et le manoir ; mur de terrasse :


11/5/92 - Terrassements des douves (durant l'été 1991) :


25/1/93 - Mur entre le manoir et le fournil :


20/2/97 : Cave ; chauffage du logis ; couverture du logis et de l'aile Ouest ; subventions ; enfouissement de lignes électriques (au niveau de l'allée principale et en dépit de nombreuses relances, ce dossier n'a pas bougé à ce jour ) :


24/8/97 - Terrassement de l'arrière-cour ; démontage d'une grange (été 1991) ; drainages divers ; allée principale ; plantations ; mur entre la chapelle et le manoir ; "maison de Toutou" ; intérieurs du bâtiment Nord :


1/9/97 - Allée principale :


2/9/97 - Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme :


2/9/97 : Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme ; appentis de la ferme :


7/9/97 : "spécificité" de la compétence d'un A.B.F. :


14/9/97 : "Spécificité" d'un A.B.F. ; autres questions vulgaires (honoraires ; fosses septiques, etc) :


27/10/97 : Couverture de la ferme ; démolition du garage de la ferme ; charretterie (ou pressoir) ; mur de terrasse ; enfouissement de lignes électriques ; plantations :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


12/3/98 : "maison de Toutou" :


26/3/98 : Tracasseries administratives :


22/4/98 : Mur d'escarpe des douves ; mur entre la chapelle et le manoir ; subventions :


25/4/98 : Subventions :


12/5/98 : Signalisation routière (dossier qui, en 2020, n'a pas avancé d'un pouce) :

Au titre du tome 1 de mes relations épistolaires avec Nicolas GAUTIER, on a pu commencer à observer comment une relation particulièrement cordiale au départ a pu se durcir progressivement du fait d'incompréhensions croissantes.

Relire, comme je le fais en ce moment, les documents reliés dans le second tome s'avère assez pénible pour moi. Car je me remémore à cette occasion par quoi je suis passé, notamment ma perplexité devant des circuits administraaaââtifs d'une savante opacité ou face à la diversité des casquettes de tel ou tel interlocuteur. A la vérité, devant un tel maquis d'intérêts divers, on ne savait plus très bien à qui on s'adressait et ce qu'on pouvait en attendre. C'est du moins ainsi que je le ressentais. Sur le dernier point, l'empilement de certaines casquettes sur une même tête, la réglementation a changé et c'est tant mieux.

Il faut également se rappeler qu'à partir, disons, de 1997, mon expérience professionnelle d'une défaisance amnistiante (ne le sont-elles pas toutes ?) m'avait fait perdre beaucoup d'illusions (peut-être toutes) sur la gestion publique et ses prétendus objectifs et avantages. Il n'est donc pas exclus que j'aie parfois surréagi face à des contrariétés dont la base m'apparaissait singulièrement non convaincante.

Sur cette dernière question, je suis au regret d'indiquer qu'au cours de la vingtaine d'années qui ont suivi, donc à ce jour, mon appréciation n'a guère évolué.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Mai 2020
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - O'Gustin - Anecdotes
0
Promenade du matin avec le loïde. Nous allons d'abord ouvrir la serre et arroser les plantes (il se méfie à juste titre de ma lance à eau - c'est trop tentant et trop rigolo -).

Betteraves et concombres, plus rhubarbe :

5 mai 2020.

Premières patates :

5 mai 2020.

Beaucoup de tomates (mon aîné m'a dit qu'il aimait ça) :

5 mai 2020.

Les deux premières fraises sous serre :

5 mai 2020.

Laitues :

5 mai 2020.

Betteraves :

5 mai 2020.

Persil (d'après l'étiquette laissée par Carole mais ça m'étonne) :

5 mai 2020.

Radis :

5 mai 2020.

Menthe :

5 mai 2020.

Nous allons ensuite visiter les rhodos :

5 mai 2020.

5 mai 2020.

5 mai 2020.

Francis a bien tondu l'herbe en ce début de semaine (mais il faudrait qu'il perde l'habitude de rouler en "Valtra" le long de la façade Ouest) :

5 mai 2020.

Les charmilles auront bientôt besoin d'être taillées :

5 mai 2020.

5 mai 2020.

J'ai toujours eu du mal à faire comprendre par mes employés successifs que la vie des arbres passe par leur écorce :

5 mai 2020.

5 mai 2020.

Guguss, lui non plus, n'en a cure :

5 mai 2020.

Dans quoi est-il encore allé fourrer sa truffe ?

5 mai 2020.

5 mai 2020.

Gros cochon !

5 mai 2020.


P.S. (du 7 mai 2020 à 2 h 45) : Et, pour que la revue de mes richesses potagères soit complète, voici d'autres photos prises hier soir :

- deux framboisiers (je le crois du moins) :

56 mai 2020.


- un groseillier :

56 mai 2020.


- d'autres fraisiers :

56 mai 2020.


- et mon achat du jour, à la Ségottière, des courgettes, des concombres courts, un plant de tomates cœur-de-bœuf et un autre de tomates noires de Crimée :

56 mai 2020.


Si, avec tout ces bonnes choses bien bio, mes petits-enfants ne se précipitent pas pour rendre visite à leur Bon-Papa au manoir favori, c'est à n'y rien comprendre !
Vivre et laisser dire...

Toutefois, notre site favori m'aura parfois fourni l'occasion de rencontrer des individus très curieux et pour le moins agités :


Il me semble que, depuis cette époque, la chaleur de l'hommage auxdits services n'est plus aussi vive qu'elle a pu l'être. En effet tout le monde, et je ne dois pas être le dernier, a parfois, je le crois, des moments d'égarement.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Mai 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes
0
Ryszard ZUREK m'a envoyé une photo de la "Passion" qu'il est en train de restaurer :

19 mai 2020.


Je continue à trouver son travail des plus lents. Cela fait en effet six mois que je lui ai confié cet objet. Il m'avait promis qu'il en aurait fini pour la fin janvier (2020, je le précise, en attendant la suite).