Message #1609

Hier à Caen, j'ai revu Bernard DESGRIPPES, dont l'ouvrage sur les manoirs du Domfrontais est une utile mise à jour, notamment grâce aux photographies, d'un ouvrage original et de qualité paru au 19ème siècle (sous la plume de LASSEUR, je crois).

Comme moi, il assistait à la soutenance de thèse (ancien D.E.A.) de Sébastien WEIL. Ce dernier, présentant ses recherches sur le Domfrontais de 1650 à 1850, a obtenu du jury présidé par le Professeur MORICEAU, la mention très bien et la note de 18 sur 20. J'étais heureux d'être le témoin de cet exploit que nous avons fêté comme il convient.

Bernard DESGRIPPES m'a signalé à cette occasion être en possession de photographies sur verre représentant des manoirs du Domfrontais, dont la Chaslerie. Comme je suis toujours à la recherche de vues de la Chaslerie antérieures à 1884, cette information m'a intéressé. Il m'a aussi déclaré détenir de vieilles cartes postales de la Chaslerie que je ne connais pas puisque, comme il le sait, toutes celles qui me sont passées entre les mains sont reproduites sur la "Photothèque" du site.

Bernard DESGRIPPES semble cependant faire quelques difficultés à me montrer ces vieilles images, nouvelles pour moi.

Pour tâcher de justifier ses réticences, à mes yeux un peu étranges, il m'a déclaré que, lors d'un contact que j'aurais eu avec les parents de sa compagne, il y a une quinzaine d'années, je leur aurais vivement déplu ; or, je ne me souviens pas avoir eu l'honneur de rencontrer ces estimables personnes ; il paraît que j'aurais refusé de leur acheter de vieilles poutres que j'aurais déclarées "pleines de clous" (mais, si j'ai bien compris, ces poutres auraient depuis fini au feu, ce qui pourrait d'ailleurs, me semble-t-il, confirmer rétrospectivement, si nécessaire, mon appréciation d'alors). Donc la compagne de Bernard DESGRIPPES, que je ne crois pas avoir le grand avantage de connaître, refuserait de recevoir à leur domicile un "malotrus" de mon espèce.

Voici, on en conviendra, une information fort importante et à traiter comme telle, même si elle peut, selon les points de vue, sembler brute de décoffrage ou, au contraire, quelque peu réchauffée. De mon côté, on se doute que je suis toujours heureux de recevoir des leçons de politesse ou de maintien venant d'experts en ces matières, puisque, comme je le professe par ailleurs, il n'y a pas d'âge pour apprendre (par exemple, j'aimerais aussi savoir, tant qu'on évoque la bienséance, pourquoi l'auteur contemporain, dont je parle en introduction à ce billet, ne cite nulle part dans son ouvrage, non pas la dette énorme et évidente qu'il a à l'égard du dénommé LASSEUR, mais le nom seulement de ce dernier...).

Cette information paraît cependant refléter un certain état d'esprit déjà observé, à l'époque où j'avais encore plaisir à cotoyer l'auteur contemporain en question parmi des personnes que, désormais, j'évite volontiers. On aura compris qu'il s'agit là des jaloux, tout simplement, et plus particulièrement parmi ces derniers, de ceux qui sont en outre connus pour être friands de ragots et pour aimer par dessus tout essayer de se donner quelque importance en les colportant parmi leurs relations.

Bien entendu, chacun est libre d'interpréter cette affaire comme il l'entend. Quant à moi, il me semble que, si un visiteur du site pouvait aider à ce que ne soient pas bloquées, ici ou ailleurs, des documents éventuellement utiles, nous serions plusieurs à lui en être reconnaissants.

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