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J'ai passé l'après-midi à parcourir la campagne à une vingtaine de kilomètres au Sud de la Chaslerie, avec la vague idée de rechercher une cheminée de pierre pour la ferme en cours de restauration (voir le "Journal du chantier").

En fait, je souhaitais me rendre compte de l'état d'un château (je l'appelerai ici X) que des amis m'avaient fait découvrir il y a une quinzaine d'années. J'avais le souvenir d'y avoir vu de très belles cheminées. Il était alors en triste état, mais encore restaurable, et manifestement, de beaucoup plus belle facture que la Chaslerie.

Non sans mal, j'ai retrouvé l'endroit. Depuis mon dernier passage, ce chef-d'oeuvre du patrimoine régional, bâti il y a environ 600 ans, a été presque entièrement dévasté par des démolisseurs ou des vandales. Son état est lamentable, ce n'est plus qu'une ruine en fin d'agonie, qu'on en juge par les photos suivantes...

Voici la porte d'entrée :

27 mars 2011, la porte d'entrée de la ruine de X.

Quand on entre dans le bâtiment, voici ce qu'on a sous les yeux, un remarquable dessous d'âtre (je ne connais pas le terme technique), magnifiquement sculpté :

27 mars 2011, le vestibule de X.

Si, marchant là sur plus d'un mètre d'épaisseur de gravats, on lève les yeux vers ce qui était un plafond, voici ce qu'on aperçoit désormais, le vestige d'une très belle cheminée :

27 mars 2011, la cheminée du premier étage de X, au-dessus de l'ancien vestibule.

Il y a quinze ans à peine, il y avait encore, au bout de ce vestibule, un magnifique escalier à vis en granit. Il a disparu, arraché.

A gauche du vestibule, une grande salle, avec la grande cheminée armoriée dont je me souvenais :

27 mars 2011, la grande cheminée armoriée de X.

Voici le blason en question (si un visiteur du site reconnaît cet écu, je suis preneur d'explications) :

27 mars 2011, les armes de X.

Dans une pièce voisine, au milieu des immondices, il reste encore une belle cheminée. Mais pour combien de temps ?

27 mars 2011, une autre cheminée de X.

Faisant le tour du bâtiment, j'ai constaté qu'une partie de la couverture avait été refaite récemment :

27 mars 2011, vue extérieure de X.

Cette intervention étrange donne donc à penser que X est la propriété d'une indivision dont les membres se déchirent ; l'un voudrait préserver son bout de château quand l'autre n'a eu de cesse que de détruire son héritage et l'a osé. Tout cela est bien triste, assurément. Six siècles de beauté anéantis en moins de quinze ans par un barbare !

Les abords de X ne sont guère plus réjouissants. A l'évidence, les remembreurs ont frappé et les vaches n'ont plus un arbre sous lequel s'abriter en attendant l'abattoir :

27 mars 2011, le bocage martyrisé aux abords de X.

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! Quel immense gâchis ! Tant de grandeur, balayée ! Que tout cela est consternant !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ailleurs - Annonces
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Les cours de l'hôtel des invalides, à Paris, sont pavées de grès. Les pierres sont de belles dimensions comme le montre la photo suivante (où ma chaussure donne l'échelle) :

28 mars 2011, les pavés des Invalides.

Je me dis que des pavés de ce modèle seraient parfaits pour la cour de la Chaslerie et pour la partie de l'avenue qui traverse l'avant-cour. Il m'en faudrait donc 1 200 m2.

Si un visiteur du site connaît un filon, je le prie de me l'indiquer. Car cela pourrait m'intéresser.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Liens divers - Ailleurs - Vie du site - Annonces
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J'ai passé l'après-midi sur les routes de Basse-Normandie, à la recherche de tomettes pour les 35 m2 de la première tranche de travaux au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

A dire vrai, je dispose déjà de stocks de tomettes anciennes, rouges ou jaunes. Les secondes, du même modèle que dans la chapelle, ont été achetées à mon beau-frère Denis CHASTEL-SAUZET, dans le Beaujolais où elles tapissaient le grenier d'un manoir XVIIè que Denis démantelait ("no comment"...). Mais je souhaitais examiner les qualités et les tarifs de tomettes neuves "à l'ancienne".

Je me suis rendu dans deux magasins recommandés par Google.

D'abord, au Nord de Caen, à Bénouville, chez NIVAULT. Un seul modèle de tomettes "à l'ancienne" a retenu mon attention mais je l'ai trouvé trop rouge à mon goût :

22 avril 2011, tomettes à l'ancienne chez NIVAULT.

J'ai cependant remarqué un modèle intéressant de simili tomettes en céramique :

22 avril 2011, simili tomettes en céramique chez NIVAULT.

D'une façon générale, NIVAULT est un simple commercialisateur de carrelages, essentiellement des céramiques, fabriqués ailleurs et dont l'origine m'a paru soigneusement occultée. Bref, ce n'est pas là le type de professionnel que je recherche.

Ma seconde étape a été dans un trou perdu au Nord de Saint-Lô, chez FAUVEL. Là, la production se fait sur place et m'a tout de suite semblé beaucoup plus intéressante. La vendeuse, une jeune Allemande enceinte jusqu'au cou, ne savait pas répondre à mes questions mais a eu l'intelligence d'appeler à la rescousse le directeur technique. Celui-ci, M. Philippe ROBERT, un homme passionné par son métier, m'a longuement fait visiter son atelier, montré divers échantillons à des stades successifs de fabrication, ouvert des volumes expliquant les calepinages authentiques de ses carreaux. Il a ainsi répondu à toutes mes questions. Sa production m'a semblé d'excellente qualité. En voici deux échantillons, le premier, copié d'un manoir de la région de Flers, glacé avec un produit contenant un oxyde de cuivre, donc à reflets verts...

22 avril 2011, une tomette glacée au cuivre chez FAUVEL.

... le second glacé avec un oxyde de fer, donc à reflets rouille :

22 avril 2011, une tomette glacée au fer chez FAUVEL.

Le principal problème de ces tomettes ornementées dans la masse ("pavés estampés à décor à l'engobe", comme il faut dire) est leur prix, vraiment astronomique (de l'ordre de 1 500 €/m2).

Dans le Domfrontais, le reflet rouille me paraît le plus légitime, compte tenu du caractère ferrugineux des sols de ce terroir.

M. ROBERT serait à même de réaliser des tomettes aux armes des LEDIN, ce qui semblerait particulièrement approprié. Mais je pense réserver cette qualité de décor (et, plus généralement, les pavés estampés) à la salle à manger du logis, lorsque je remplacerai l'horrible carrelage bas de gamme installé là par mes prédécesseurs par un "patchwork" où les tomettes ornementées seraient, par souci d'économie - est-il utile de le préciser ? - noyées dans un fond uni, ainsi que cela ne manquait pas de se pratiquer déjà à l'époque.

Pour l'entrée du bâtiment Nord, je pencherais plutôt, en revanche, pour un autre décor de FAUVEL, à savoir un carrelage bicolore, fortement contrasté, rouge et noir (ou jaune et noir), comme cela se faisait sous Louis XIII et comme j'en ai vu de magnifiques exemples (rouge et noir) au château de Canisy (par exemple au sol de sa salle à manger et de divers couloirs de ce château), près de Saint-Lô.

Mais il va falloir que je fasse d'abord valider ces orientations somptuaires par Carole. Nous retournerons donc sans doute chez FAUVEL dès demain.

Pour ce qui concerne la réalisation éventuelle, je suis prévenu que les délais de fabrication de cet artisan remarquable ne permettraient pas une livraison avant septembre prochain. Ceci retarderait donc une fois de plus les travaux dans le bâtiment Nord...

@ Guy HEDOUIN :

Eh bien, c'est d'accord ! Mais nous serons trois car, ô miracle (merveille de l'amour ?), Mr T. est arrivé cette nuit à la Chaslerie avec Carole. Cette demoiselle dont je parlais il y a deux week-ends serait-elle en train de transformer mon aîné ?

Je me réjouis de découvrir ainsi la Bézirie. Vous allez pouvoir nous montrer vos réalisations en matière de restauration de vieilles pierres.

Car, aussi surprenant que cela puisse paraître aux visiteurs de ce site, vous et moi ne nous sommes vus qu'une fois dans le monde "réel", le dimanche des dernières "Journées du patrimoine". A cette exception près, tous nos échanges ont, à ce jour, été "virtuels" grâce à ce site.

En attendant notre venue, je vais potasser l'un des deux ouvrages que M. ROBERT m'a recommandés, celui que j'ai retrouvé (second miracle) dans ma bibliothèque, à savoir "Pavés et plates-tombes" édité par la "Société des antiquaires de Normandie" (l'autre étant le bouquin de la C.N.M.H. sur les carrelages anciens, que je compte me procurer dès mardi).

A demain donc ! Ou plutôt à tout à l'heure, vue celle où j'écris...

Ouvrage acheté au musée régional de la poterie à Ger.

Je reviens sur la question des pavés estampés, à décor à l'engobe, que j'ai découverts chez FAUVEL.

Voici, en vrac, d'autres photos que j'ai prises de cette production contemporaine si onéreuse mais, à mes yeux, si belle :

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

Ces photos ne rendent pas bien compte des reflets de la glaçure mais, au moins, elles permettent de continuer de rêver un peu...
Pour le sol de l'entrée du bâtiment Nord, il me semble que les pavés Louis XIII de FAUVEL seraient d'un très bon effet. Selon moi, leur décor contrasté équivaudrait au tapis dont nous privera le chauffage par le sol. Je pense aussi qu'ils permettraient, par la force de leur présence, de limiter le nombre de meubles dans cette entrée, ce qui me paraît bienvenu pour un tel lieu de passage.

Voici à quoi ils ressemblent :

23 avril 2011, pavés Louis XIII de FAUVEL.

En fait, la taille des carreaux de la photo précédente me paraît beaucoup trop importante. Voici un modèle de dimensions deux fois moindres :

23 avril 2011, autres pavés Louis XIII de FAUVEL.

Il faut imaginer que les pavés roses seraient cirés, donc brillants et que ces tomettes seraient encore plus petites, comme à Canisy...

Mais Carole n'aime pas ce choix. Elle a d'ailleurs un argument pertinent quand elle se demande quelles tomettes seraient compatibles avec ces pavés dans les pièces voisines de l'entrée. J'avoue que, là, elle me colle. Au moins pour le moment...
Si je comprends bien, les préférences de Carole en matière de tomettes vont à des modèles classiques...

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

(l'échelle est fournie par le bout de mes chaussures, en bas de certaines photos)

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

Sur le nombre, Carole préfère les tomettes les plus claires.

M. ROBERT nous a également montré le modèle de pavés relativement multicolores dont il doit bientôt livrer 400 m2 pour le château d'Angers :

23 avril 2011, pavés pour Angers de FAUVEL.

Mais Carole n'en aime pas l'usure artificielle.

Laissons donc le sujet décanter et poursuivons nos investigations...
Chez FAUVEL, j'ai pris connaissance de panneaux didactiques sur les terres cuites :

Quelques définitions, chez FAUVEL.

Les pavés du Pays d'Auge expliqués par FAUVEL.

Il faudra donc que je retourne au musée de la poterie à Ger pour observer ces fameux pavés...

J'ai également regardé les photos de quelques réalisations en pavés de FAUVEL :

Le grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Autres références de FAUVEL.

En fait, tant de grandeur me laisse un peu perplexe...

Au grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Votre visite chez Fauvel fut fructueuse, au moins en photos. Je constate que la tâche va être rude de convaincre votre épouse.

Si cet achat peut patienter quelques mois, je pourrais, avec l'accord de M. HERRAULT, propriétaire du manoir du Grand Taute à Saint-Sauveur-Lendelin (en fait à environ 5 km de chez moi) vous faire découvrir la salle haute tout en carreaux roses et noirs du plus bel effet.

Bonne journée !

Déception chez FAUVEL, lors de ma troisième visite chez eux hier après-midi : ils ne disposent plus de l'autorisation d'exploiter le gisement d'argile qui leur permettait des pavés vieux rose ; désormais, ils s'adressent au négoce pour leurs argiles ; l'une est beaucoup trop rouge, une autre plus claire mais beaucoup trop onéreuse pour eux ; par ailleurs, en discutant avec Mme ROBERT, j'ai perçu que la maison, vendue en 1990 par M. FAUVEL à un ancien président de chambre de commerce investisseur dans les casinos et l'hôtellerie, était en train de perdre son âme. Trop de souci du profit au détriment de la belle ouvrage. Les carreaux présentés correspondent à une production ancienne, il faudrait désormais accepter des rouges orangés criards...

Il est donc probable que je recherche d'autres fournisseurs pour mes tomettes, à moins que, finalement, je ne puise dans mon stock de matériaux anciens.

Mais peut-être devrais-je aller d'abord faire un tour aux Rairies ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 21 Janvier 2012
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Mariage aujourd'hui à Paris de ma filleule Marine AUGEREAU-VACHER avec Axel :

21 janvier 2012, au moment de l'échange des consentements.

Fait extraordinaire, Marine (dont plusieurs visiteurs de notre site favori ont fait connaissance lors de la Sainte Anne 2010 à la Chaslerie) n'était pas en retard en cette fin de matinée...

C'est Bruno JULLIARD, ami des mariés, qui officiait pour la cérémonie civile à la mairie du XIème :

21 juillet 2012, Bruno JULLIARD, adjoint au maire de Paris et les jeunes mariés.

Après les photos d'usage, nous nous sommes rendus au domicile des nouveaux mariés au milieu de leurs amis qui, pour la plupart, travaillent comme eux dans le milieu de la publicité.

21 janvier 2012, les nouveaux mariés entre leurs parents.

Le père de la mariée, Bernard AUGEREAU-VACHER, est un vieil ami depuis notre service militaire en 1974 à bord du "Foch" dont il était le chirurgien du bord et moi l'un des "chefs de quart" (j'avais choisi ce navire pour tâcher de fuir le mal de mer : en raison de sa taille, il était réputé stable ; de surcroît, il avait pour moi le grand avantage de devoir, cette année-là, rester plus longtemps en carénage que son "sister ship", le "Clémenceau"...).

Alain RUAULT du PLESSIS VAIDIERE
rédigé le Mardi 28 Février 2012
Généalogie et sagas familiales - Annonces - Ailleurs - Désultoirement vôtre !
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Cher Monsieur,

Si vous êtes toujours intéressé, je tiens à votre disposition un exemplaire de mon travail sur les Ruault de la Vaidière en Saint Mars (en noir et blanc car la couleur est trop chère) au prix de 60 €, frais d'envoi inclus, ou 55 € sans frais d'envoi. Je dois me rendre prochainement dans l'Orne.

Si vous connaissez autour de vous des personnes aussi intéressées, je peux leur fournir un exemplaire.

Dans l'attente de vos nouvelles.

Bien cordialement.

N.D.L.R. : D'accord pour un exemplaire. Dites-moi quand vous passez par ici. Cordialement. PPF

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Mars 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Sculpture - Dans l'Orne - Ailleurs - Annonces
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Le 26 mars 2011, j'avais rendu compte, sous l'onglet "Sujets divers", de ma visite chez Pascal POIRIER, à La Ferté-Macé. J'y suis repassé hier. Je souhaitais en effet m'assurer qu'il se tient toujours prêt à enseigner à Igor et Valentin comment tailler les pierres afin que nous couronnions le puits de la ferme du volume qui lui manque ; il n'y a pas de problème, m'a répondu Pascal.

La reproduction d'une statue du Christ sur laquelle il travaillait déjà, il y a un an, est pratiquement finie. Il doit livrer cette nouvelle statue aujourd'hui à sa cliente, la ville de Honfleur. Il ne lui reste plus qu'à raboter quelques pièces destinées à boucher les fissures du bois...

20 mars 2011, le Christ de Honfleur.

... notamment sur la tête :

20 mars 2011, la tête du Christ de Honfleur.

Nous avons longuement parlé, d'un côté, de la dureté de la condition d'artisan et, de l'autre, de la difficulté de trouver chez le même individu un niveau technique suffisant et un goût authentique pour son métier ainsi qu'une réelle capacité à conseiller le client. Pascal s'exprimait en tant que "meilleur ouvrier de France" et moi comme client un peu décontenancé par l'un de ses confrères, menuisier de son état.

Pascal POIRIER
rédigé le Vendredi 6 Avril 2012
Journal du chantier - Sculpture - Dans l'Orne - Ailleurs - Annonces
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N.D.L.R. : Il s'agit là de la copie d'un Christ réalisée en douglas par Pascal POIRIER, "un des meilleurs ouvriers de France", pour la ville de Honfleur où cette statue, qui doit encore être peinte, doit remplacer l'original du 19è siècle en pitchpin abîmé par les intempéries. J'en avais encore parlé ici le 21 mars dernier.

Bravo Pascal, c'est de la belle ouvrage !

Je rappelle que Pascal est l'auteur de la Sainte Anne en granit de la Chaslerie.

Je profite de mes premiers jours de vacances universitaires pour classer tous les papiers échangés à propos des travaux à la Chaslerie (courriers avec le S.D.A.P. d'Alençon et la D.R.A.C. de Caen, courriers avec les architectes et les entreprises) que j'accumulais dans un coin d'armoire depuis des années. Ce faisant, j'ai notamment le souci de permettre à mes fils de pouvoir enfin prendre mon relais un jour prochain. J'espère seulement que la difficulté, la complexité et la densité de ces échanges ne les en dissuaderont pas.

Or, quand je découvre la liste des monuments protégés de Basse-Normandie, j'imagine qu'il doit falloir des kilomètres de rayonnages pour stocker tous les documents réputés pertinents. Et je suis submergé d'empathie pour les fonctionnaires chargés de suivre, du mieux possible, une masse aussi considérable d'informations. Donc, aussi rébarbatifs que m'apparaissent, vus de ma fenêtre, les dossiers de la Chaslerie, je me demande comment arriver à en faire partager, ou du moins comprendre, les sévères contraintes de terrain à des contrôleurs éloignés en raison de la nature des choses. C'est un vrai problème, assurément, et je suis loin d'être assuré de parvenir à le résoudre aussi bien que je le souhaiterais ou que ce serait nécessaire.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Juin 2012
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Logis - Ailleurs - Annonces
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Au sol de la nouvelle salle d'exposition de la ferme de Mondaye, j'ai remarqué un caillebotis qui dissimule tout en maintenant accessibles les différents tubes dont la vie moderne nous encombre. C'est un problème auquel se heurtent tous les restaurateurs de vieilles pierres. A la Chaslerie, le problème se pose dans l'immédiat pour la pièce dévastée du 1er étage du logis, là où Sébastien LEBOISNE peine, semble-t-il, à nous trouver 18 solives pour remplacer les anciennes vermoulues.

9 juin 2012, une solution astucieuse.

Je me demande cependant si cette rigole aménagée ne se transforme pas rapidement en nid à poussières et autres vermines...

Merci pour les photos, il faudra que je passe voir tout cela.

Le rendu extérieur de vos châssis est correct.

Franchement, il faut avoir la foi dans le bâti ancien face à la D.R.A.C. et à ses multiples imprimés ; je comprends un peu mieux certains propriétaires refusant de faire classer leur bâti.

Dommage que vous n'ayez point abordé les châssis anciens, une prochaine fois.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Vous savez bien que vous êtes le bienvenu quand vous voulez. Mais peut-être nous reverrons-nous d'abord dans quelques jours à Bayeux autour d'un cochon de lait ?

Sébastien COSNARD
rédigé le Vendredi 6 Juillet 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Ferme et son fournil - Ailleurs - Annonces
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Bonjour,

Je vous remercie de m'avoir répondu et j'ai pris note de ce que vous auriez peut-être des solives disponibles.
En face de chez moi il y a un joli manoir, "la Perrine de Cry", très bien restauré au bord de la Sarthe, et la personne le possédant a écrit un livre sur l'histoire et la restauration de ce manoir, "la belle endormie". Peut-être en ferez-vous autant.!?
Cordialement.

La Perrine de Cry à Avoise (Sarthe).

N.D.L.R. : Cela a l'air très beau et très bien restauré, en effet. Merci pour l'info, on tâchera d'aller voir. Cordialement.

Au cours de notre récente A.G., François MOREAU nous a remerciés de faire paraître sur notre site favori des annonces sur les spectacles qui passent dans les parages de la Chaslerie. Pourtant nous ne le faisons qu'irrégulièrement.

Les visiteurs du site sont donc invités à nous laisser des messages pour signaler les informations de cet ordre qui leur paraissent intéressantes. Quant à moi, je rouvre le bal avec l'annonce suivante qui n'est pas sans lien avec certaines préoccupations récentes :

Annonce parue dans "Ouest-France" le 17 août 2012.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 8 Octobre 2012
Références culturelles - Annonces - Ailleurs - Désultoirement vôtre !
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Dans la très belle église Saint-Jean-Baptiste d'Arcangues, en Pays Basque, mariage religieux, ce samedi, de ma filleule Marine AUGEREAU avec Axel PERROT.

J'ai d'abord reconnu les lieux...

6 octobre 2012, dans la nef de l'église d'Arcangues.

6 octobre 2012, l'autel de l'église d'Arcangues.

6 octobre 2012, la voûte de l'église d'Arcangues.

6 octobre 2012, vue sur la galerie de l'église d'Arcangues.

... avant d'aller me poster au premier étage de la galerie, réservé aux hommes,...

6 octobre 2012, au premier étage de la galerie de l'église d'Arcangues.

... galerie dont j'ai admiré les sculptures...

6 octobre 2012, vue sur le second étage de la galerie de l'église d'Arcangues.

... avant que la cérémonie ne commence :

6 octobre 2012, les choses sérieuses commencent.

Après la cérémonie (et avant un succulent dîner), nous avons salué les mariés...

6 octobre 2012, Axel et Marine.

6 octobre 2012, Carole et Marine.

... sans oublier le père de la mariée, mon ami le professeur Bernard AUGEREAU-VACHER...

6 octobre 2012, Bernard AUGEREAU.

... ni omettre de nous recueillir sur la tombe voisine de Luis MARIANO (encadrée, sans surprise, de deux boules).

6 octobre 2012, la tombe de Luis MARIANO dans le cimetière voisin.