Aile "de la belle-mère"

Tout vient à point à qui sait attendre.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 26 août 2019 18:46
À : (...)
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; T.F. ; C.F.
Objet : RE: Vacances RE: DOMFRONT - Manoir - Proposition calendrier des études et des travaux

Très bien. Merci.

Bien cordialement,

PPF

________________________________________________________________________________

De : (...)
Envoyé : lundi 26 août 2019 18:43
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Objet : Re: Vacances RE: DOMFRONT - Manoir - Proposition calendrier des études et des travaux

Bonjour,

Je reviens vers vous. J'ai lu transversalement vos emails. J'étais en vacances puis en déplacement ce jour.
J'ai besoin de plus de temps pour les étudier plus précisément.

Nous avons commencé à mettre en place notre organisation interne de travail.
Nous avons prévu de commencer par la phase EXE pour débloquer la fabrication des menuiseries auprès de votre menuisier.
Nous revenons vers vous fin de semaine prochaine pour vous proposer un calendrier d'étude plus précis.

Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine
(...)

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Aout 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
0
Ce soir, avant rinçage :

29 août 2019.

29 août 2019.

29 août 2019.


Après rinçage :

29 août 2019.

29 août 2019.

29 août 2019.

29 août 2019.

L'opercule a été taillé :

29 août 2019.

Ce qui reste à faire le long du mur :

29 août 2019.

Le profil au niveau de la marche :

29 août 2019.


Au total, une cinquantaine de pavés ont été retaillés (ce qui est long) et posés aujourd'hui.

A noter que le chantier de maçonnerie s'interrompt ce soir et reprendra dans dix jours.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 4 septembre 2019 18:16
À : (...)
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F.
Objet : Intervention d'une architecte du patrimoine à la Chaslerie

Madame,

M. LESCROART vient de me signaler les informations complémentaires dont vous avez besoin à ce stade :

I - Sur l'usage que je compte faire des pièces donnant sur la cour de la Chaslerie :

Je vous réponds du mieux que je le peux, étant signalé que :

- pour ce qui concerne le logis, les affectations des pièces du rez-de-chaussée des deux tours sont susceptibles d'évoluer. Notamment si le bureau d'études que j'ai mandaté préconise des chaufferies "déconcentrées" au lieu d'une chaufferie centrale unique (qui aurait à ce stade ma préférence).
- pour ce qui concerne le bâtiment Ouest, le "projet" de M. PAQUIN de juillet 2018 me satisfait dans ses grandes lignes, étant signalé que l'usage des deux niveaux inférieurs du colombier n'est pas encore stabilisé dans mon esprit, de sorte qu'il reste un flottement sur l'emplacement des salles d'eau qui desserviraient le colombier.

Sous ces réserves :

A - Pour ce qui concerne le logis :

--- les quatre pièces principales garderaient leur usage (réel ou potentiel) antérieur, à savoir
-- au rez-de-chaussée :
- côté Nord : salle-à-manger,
- côté Sud : salon
-- au 1er étage :
- côté Nord : chambre
- côté Sud (actuelle "salle dévastée") : une chambre ou bien deux, alors séparées par une cloison de boiserie (comme au 2ème étage du manoir de la Palue à Domfront)
-- au 1er étage des deux tours : une salle-de-bains avec baignoire chaque fois ;
-- au rez-de-chaussée des deux tours : si possible des pièces d'habitation (salle de télévision ou bibliothèque ou salle de jeux) ; il y a toutefois, à ce stade de mon information, un risque de devoir consacrer le RC de la tour Sud-Ouest à une chaufferie.

B - Pour ce qui concerne le colombier :

- au 2ème étage (la pièce à double hauteur et double rang d'ouvertures, avec trous de colombes et vue sur la poutraison) : chambre ;
- au 1er étage : l'affectation envisagée à ce stade de mes réflexions serait un bureau-bibliothèque ; à défaut, une chambre ;
- au rez-de-chaussée : chaufferie (si possible centrale) + w.-c. + cuisine + salle-de-bains avec baignoire (ce dernier point à ce stade de mes réflexions).

C - Pour ce qui concerne les écuries, un usage conforme à ce qui a été prévu au "projet" de M. PAQUIN, à ceci près que le volume situé entre l'"escalier-en-facteur-commun" et le colombier pourrait comporter une salle d'eau en moins si le 1er étage du colombier est utilisé en bureau-bibliothèque. N.B. : c'est dans ce volume intermédiaire que le "projet" de M. PAQUIN ne m'a pas convaincu à 100 % (il y a un problème de hauteur de plafond).
Donc, pour l'essentiel, deux grandes pièces de réception, l'une au RC, l'autre au 1er étage des écuries.

D - Pour ce qui concerne la tour Louis XIII :

- la pièce principale, au 1er étage, est actuellement un bureau avec accès très incommode aux combles ; il est possible qu'elle soit transformée en chambre si on résout la question de l'emplacement de la salle-de-bains à y attacher (je trouverais dommage d'empiéter sur le 1er étage des écuries) ;
- au rez-de-chaussée, mon aîné souhaiterait une salle de billard ;
- dans les combles, l'usage actuel est de bibliothèque, mais très incommode d'accès, non isolée etc.

E - Pour ce qui concerne le bâtiment Nord :

- il n'y a de travaux envisagés que pour rétablir une cuisine, avec arrière-cuisine donnant accès à l'arrière-cour ;
- tout le reste est restauré et d'usage stabilisé.


II - Sur la question des volets intérieurs (volets brisés ou d'un seul battant) :

-- je m'interroge sur l'opportunité de volets intérieurs dans la cage d'escalier du logis ; sauf au rez-de-chaussée dans la partie Est (donnant sur le jardin), je ne suis pas persuadé de leur nécessité ;
-- il y a une problématique particulière pour ce qui concerne la moitié haute des ouvertures de la pièce du 2ème étage du colombier (trois lucarnes) : il faut qu'il y ait des volets intérieurs et qu'ils soient d'un maniement aisé ; en outre, je ne verrais que des avantages à ce que les menuiseries de la lucarne Sud rappellent l'ancien usage du colombier (on en avait parlé avec M. PAQUIN) ;
-- pour le reste, il faudra examiner la question au cas par cas :
- j'envisage, du moins à ce stade, des boiseries intérieures dans trois des quatre pièces principales du logis (pas dans la salle-à-manger) ; l'opportunité de logements pour les volets pourra être étudiée, étant entendu que je ne me vois pas modifier les ébrasements de fenêtres (comme cela avait été fait, en 2014, dans le petit salon du bâtiment Nord) ;
- quel qu'en soit l'usage, la pièce du 1er étage du colombier sera dotée de boiseries intérieures.


III - Pour ce qui concerne l'idée d'associer la D.R.A.C. à votre prochaine venue sur place :

- je n'y vois bien sûr aucun inconvénient dans le principe ; mais :
- d'une part, M. LESCROART sera présent, dans le cadre de la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage dont je l'ai chargé,
- d'autre part, il serait peut-être plus judicieux d'élargir la réunion lorsque vous vous serez fait votre propre opinion sur la question principale à traiter à cette occasion, celle de savoir si vous confirmez, comme M. PAQUIN m'en avait convaincu en présence des artisans concernés (MM. LEBOISNE et HOGUET), que les plans de M. MAFFRE sont (...) en l'état.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Au courrier ce matin, une lettre recommandée A.R. de l'architecte du patrimoine me communiquant, en double exemplaire et signés par elle, le "cahier des clauses générales" et le "cahier des clauses particulières" afférents à la mission de maîtrise d’œuvre de la restauration des menuiseries extérieures de notre manoir favori dont je l'ai chargée.

Je suppose qu'elle désire que je lui renvoie un exemplaire signé par moi des deux documents en question.

Cette prose me paraissant, à première vue, passablement indigeste, je vais demander à M. LESCROART de vérifier si je peux ou dois signer.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Septembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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On se trouve bloqués aux deux chantiers entamés en ce moment :
- au niveau du "pédiluve", il faut qu'on y voie plus clair sur les contraintes du plombier (point en passe d'être réglé) ;
- du côté de la réservation au Nord-Ouest du bâtiment Nord, il faut que je fasse modifier le système de relevage du bac central.

Dans ces circonstances, Igor m'a proposé qu'on transforme en fenêtre la porte actuelle d'accès au salon de l'"aile de la belle-mère". Cette intervention est nécessaire, et peut-être urgente, en raison du bâclage des fondations réalisées dans les années 1950. Je précise que nous intervenons ici dans le cadre de l'"esquisse" présentée par Arnaud PAQUIN en juillet 2018.

Voici le travail de ce matin :

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

Le pied des encadrements en bois des portes était pourri :

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

12 septembre 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 16 Septembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Etonnant Igor ! Alors qu'il est en train de creuser la terre afin de donner de véritables fondations au bâtiment...

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

... il me déclare qu'à son avis, la présence de deux grosses pierres de part et d'autre du trou qu'il va finir de maçonner témoigne qu'à l'origine, il y avait là quelque chose comme une porte charretière.

Et le fait est que, rassemblant mes souvenirs, je me rappelle avoir vu la photo de la trace d'une grande ouverture à cet endroit. Cette photo ne figure pas dans la photothèque de ce site. Mais je l'avais communiquée à M. MAFFRE qui l'avait intégrée à son étude préalable (de septembre 2015). Voici l'extrait en question (page 37/54) :

16 septembre 2019.


Par ailleurs, j'ai demandé à Igor de ne pas se contenter d'une rustine là où il reste un petit trou à boucher. On va changer les trois pierres en cause (qualité FOURCADE oblige) :

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

J'ai enfin terminé hier le pensum que je m'étais assigné, consistant à relire soigneusement tous les contrats ou projets de contrats signés ou envisagés avec les derniers architectes du patrimoine avec qui j'ai eu l'honneur et le privilège d'être en contact. Il s'agissait pour moi de procéder à quelques comparaisons utiles.

L'exercice s'est révélé aussi instructif que fastidieux. Et ce n'est pas peu dire.
Je continue à réfléchir aux meilleurs endroits où placer un certain nombre de pierres utilitaires.

Au fond de la cour, près du passage vers l'arrière-cour, je songe à installer un lave-bottes en recyclant un ancien évier :

19 septembre 2019.

Finalement, je vais remettre près de l'entrée du colombier le bac semi-circulaire qui avait été installé là par mes prédécesseurs. Quant aux deux trucs carrés (à usage originel indéfini, en tout cas à mes yeux), ils pourraient flanquer soit l'entrée principale du logis, soit l'entrée des écuries (qui a vocation, selon l'"esquisse" d'Arnaud PAQUIN, à devenir l'entrée principale de l'aile Ouest) :

19 septembre 2019.

Pour ce qui concerne l'ancienne double mangeoire que m'a vendue Jean LEMARIE, elle est certes taillée dans un matériau calcaire de qualité (ressemblant à du marbre gris) mais je ne vois toujours pas où la caser dans la cour :

19 septembre 2019.

Je n'exclus donc pas de la revendre. Avis aux amateurs !

Quant au bac en ardoise, il a un petit pet à un angle, du fait des manipulations les plus récentes, et je ne vois pas non plus où l'installer :

19 septembre 2019.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 27 septembre 2019 10:37
À : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F.
Objet : RE: Détails planchers et plan de repérage chauffage

Merci pour cet envoi.

Je n'arrive pas à imprimer correctement vos documents, donc suis gêné pour les étudier. Pourriez-vous nous en envoyer, à M. LESCROART (mon assistant à la maîtrise d'ouvrage) comme à moi, un tirage papier ?

Auriez-vous la possibilité de venir à la Chaslerie m'expliquer sur place vos recommandations ? Si possible rapidement car les travaux de maçonnerie en question sont prioritaires pour moi. La question du niveau du sol fini dans la "salle dévastée" (au 1er étage du logis) est en outre critique pour moi et j'aurais besoin d'examiner cela "in situ" avec vous.

Par ailleurs, considérez-vous que le géomètre GEOMAT vous a fourni toutes les informations dont vous aviez besoin pour l'ensemble de votre étude (je parle des informations qui ne figuraient pas sur les documents que je vous ai communiqués) ? Pour info, j'attends toujours de mon côté qu'il veuille bien répondre à tout le moins à un courriel de demande d'explications que je lui avais envoyé, de mémoire, fin juillet.

Cordialement,

PPF

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De : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Envoyé : jeudi 26 septembre 2019 17:01
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Détails planchers et plan de repérage chauffage

Bonjour,

Comme convenu, vous trouverez ci-joint quatre propositions pour la composition des planchers chauffants (rez-de-chaussée et intermédiaire).

Les deux propositions pour le plancher chauffant du rez-de-chaussée comprend une solution biosourcée et une solution conventionnelle. Même chose pour le plancher intermédiaire du Loggis.

Vous remarquerez que pour les deux solutions sur le plancher intermédiaire, nous avons précisé le niveau fini du complexe plancher chauffant (selon la solution retenue, dépassement de 27 mm ou 50 mm par rapport au niveau fini de l'actuel palier de l'escalier). Il sera impossible de faire mieux sans modifier les défauts d'altimétrie du plancher bois existant (voir plan d'altimétrie envoyé par (...)).

Je profite de cet envoi pour vous communiquer également un plan d'ensemble sur les différents niveaux du manoir (que nous avons réalisé à partir des éléments PDF et DWG récupérés). A partir de cette nouvelle base de travail "indispensable", nous vous proposons un plan de repérage (voir pièce jointe) des zones plancher chauffant ou radiateurs ou plancher chauffant + radiateurs : niveau R+2 et combles, niveau R+1 et niveau RDC.

Je pense pouvoir retravailler sur votre dossier la 2ème semaine d'octobre. D'ici là, j'attends votre validation sur les détails et sur le plan de repérage.

Bonne réception.

Julien André
Agence Bee+ Miniac Morvan
06 07 56 17 78

(Fin de citation)
En Bretagne, un homme reconstruit seul un manoir "dans les règles de l'art".


N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette info. Sans nul doute, cela vaut le voyage.

Comme vous avez la gentillesse d'intervenir avec empathie sur mon site (ce n'est pas la première fois que je le remarque), accepteriez-vous de m'accompagner à la rencontre de ce personnage ?

Pour info, dans l'article communiqué, je relève une phrase : "une bonne restauration est une restauration qui ne se voit pas". C'est exactement ce que je pense. J'avais d'ailleurs été frappé lors de la première visite de Benoît MAFFRE à la Chaslerie par la remarque qu'il avait immédiatement faite : "c'est troublant, on ne voit pas où sont vos restaurations". Or, si tel est le cas, c'est parce que je veille à ce qu'il en aille ainsi, notamment en ne m'adressant qu'à des artisans capables de me satisfaire (ou à un garçon aussi doué, soigneux et intelligent qu'Igor). Et parce que, lorsque quelque chose ne me plaît pas, je n'hésite pas à faire refaire, même si cela explose mon budget (à l'exemple d'une ferronnerie récemment bâclée par un artisan, par ailleurs sympathique mais qui partait à la retraite).

Mais, à la différence de la personne dont cet article narre l'expérience, je ne fais rien moi-même. Strictement rien. Si ce n'est trouver les bons artisans, maintenir un contact infusé d'admiration avec ceux qui sont bons, virer les autres quels qu'ils soient s'ils ont failli à leur tâche. Et surtout, gérer la strasse (en l'espèce ses préposés obligés) qui nous bouffe avec, si souvent (mais pas toujours ni tout le temps), une valeur ajoutée négative. Et, plus encore, trouver les sous et gratter les fonds de tiroir pour avancer dans mon programme. En supportant, s'il le faut, les reproches, l'ingratitude ou même l'indifférence de quelques-uns dont j'aurais espéré mieux.

N.D.L.R. 2 (15 minutes plus tard) : Comment l'avais-je oublié ? Je passe aussi pas mal de temps à intervenir sur ce site et je pense qu'il est unique en son genre. En tout cas, je n'en connais nul équivalent.

J'ai pour principe de ne pas me laisser dicter ce que je peux, dois, ne peux pas ou ne dois pas y écrire. Or ce ne sont pas les donneurs de leçons qui manquent en la matière. Ils sont d'autant plus ridicules à mes yeux qu'ils ne sont pas fichus, pour ce qui les concerne, d'écrire vite et bien (et sans fautes d'orthographe qui me gonflent) ce qu'ils pensent. Tout juste bons à prendre des positions de principe fermées. Le genre castrateur. Mon réflexe est de leur redire ici de la façon la plus nette : qu'ils aillent se faire cuire un œuf !

Mais soyons plus constructifs. Sur le fond, je rappelle que ce site est d'ores et déjà muni d'un "bureau des pleurs" où l'on écoute les doléances et donne suite à celles qui, lorsque cela arrive, le méritent. Le seul défaut de ce dispositif, si l'on veut bien réfléchir deux minutes, est que j'y suis à la fois juge et partie. Voici un défaut que l'on pourrait certes, au moins en théorie, monter en épingle, au point même d'en chier un half-track. A dire vrai, personne n'a, à ce jour, mis le doigt sur ce défaut. Mais, comme le savent ceux qui peuvent comprendre, c'est-à-dire ceux qui réfléchissent, je suis ouvert à une adaptation en la matière, je veux dire à favoriser l'intervention d'un "vieux sage" (ou d'un autre) si cela paraît indispensable à la tranquillité de certain(e)s. "Do you see what (and who) I mean ?"
La météo très incertaine mais mal orientée oblige à redonner la priorité aux travaux intérieurs. Ainsi, au 2ème étage du colombier :

1er octobre 2019.

1er octobre 2019.


P.S. : Les mêmes deux fenêtres en fin de journée :

1er octobre 2019.

1er octobre 2019.

Comme on le voit à sa bouille enfarinée, Guguss n'a pu s'empêcher, cette fois encore, d'aller fureter dans la chaux :

1er octobre 2019.

La nuit est tombée et j'en suis toujours à réfléchir à l'ordre dans lequel effectuer les prochains travaux :

12 octobre 2019.

12 octobre 2019.

Guguss sort de son antre pour partager mes réflexions :

12 octobre 2019.


Ainsi, je me sens moins "seul et démuni de tout, comme un homme au bord d'un océan qu'il prétendrait franchir à la nage".
Pourquoi ne pas continuer votre trottoir tout autour du manoir, disons 2m à 2.50 de largeur, puis terminer le reste de votre cour par un gazon planté de l'espèce de la région, et aménager (auge en granit, bloc rocher...enfin là cela reste de la déco suivant votre appréciation).

N.D.L.R. : L'auge en granit est déjà présente au milieu de la cour. Un bloc rocher ne me semblerait pas avoir sa place à ses côtés.

Comme notre manoir favori est un monument historique, je suis tenu de veiller au respect du style de la bâtisse, donc des époques où elle a été construite, et de mettre en valeur ou de restaurer les éléments authentiques.

A ce propos, je retiens les idées suivantes :
- d'abord, la cour n'a pas été conçue à l'origine comme devant être fermée (l'organisation des manoirs ou des fermes en cours fermées est d'ailleurs très rare dans le secteur) ; elle s'est retrouvée fermée au fil du temps, les anciens propriétaires ajoutant une aile ou un bâtiment quand ils en avaient les moyens et laissant les bâtiments se dégrader lorsqu'ils étaient fauchés (ou en manque d'inspiration) ; à l'origine le logis avait une forme de "L" mais l'aile en retour a brûlé (sans doute ; en tout cas a été détruite) au début du XVIIIème siècle ;
- deuxièmement, les travaux de restauration du seuil de la porte piétonnière, en 2014, ont montré qu'à l'origine, le niveau du sol de la cour était plus bas qu'actuellement ; les terrassements récents dans la cour ont confirmé que celle-ci était pavée, au moins dans son angle Sud-Est, lesdits pavés (en fait, des pierres irrégulières, en grès local) se trouvant une bonne vingtaine de centimètres sous le niveau du sol actuel.

Quant à ce que j'appelle les "trottoirs", leur installation récente a résulté de mon souci de tarir les sources de dégâts des eaux à répétition dans l'aile Ouest. L'achat d'un premier lot de pavés anciens en grès local m'a donné l'occasion d'imperméabiliser le pied de murs. D'abord là où le problème était le plus criant, à savoir le long de la façade Ouest du bâtiment Ouest ; ensuite, là où je savais que se posaient d'autres problèmes d'humidité non résolus. C'est ainsi que, disposant en première analyse, d'un stock de pavés suffisant, j'ai décidé de traiter de la même façon tous les pieds de mur (à l'exception, à ce jour, de la façade Est du logis, parce que le sol de la terrasse du Pournouët est en net contrebas par rapport au sol intérieur du logis ; et aussi parce que mon stock initial de pavés ne suffirait pas à traiter à l'identique le pied de cette façade-ci).

Dernièrement, deux types de considérations se sont ajoutés à mes réflexions :
- d'abord, le souci de traiter convenablement le pied du bâtiment Nord dans la cour ; le mur correspondant est tout sauf linéaire et simple ; donc j'envisage que le "trottoir" soit plus large à cet endroit ;
- plus récemment, la prise en compte du fait qu'avec tous les travaux en cours et la présence dans la cour d'engins de chantier, celle-ci est devenue très boueuse.

Comme il n'est pas exclus que j'arrive à mettre la main sur plusieurs centaines de m2 d'un pavé identique à celui de mon premier lot, je me dis que ce serait le moment ou jamais de me lancer dans la restauration du sol de la cour. Cela ne se ferait pas 20 cm sous le sol actuel mais au niveau de ce dernier. Agir autrement aurait nécessité d'y voir clair plus tôt et, surtout, d'être prêt à ce que, de proche en proche, tous les sols des pièces des rez-de-chaussée soient reconsidérés.

Le parti qui a été retenu a été de veiller prioritairement à un bon écoulement des eaux pluviales vers les circuits d'évacuation existants. En soi, ce problème était suffisamment compliqué à traiter et je pense que nous allons y parvenir de façon à la fois efficace et esthétiquement satisfaisante.

Si jamais j'arrive à paver la cour, il faudra de même veiller prioritairement à l'efficacité des pentes et à l'esthétique des calepinages.

De mon point de vue, une cour pavée sur 100 % de sa surface serait, toutes choses égales par ailleurs, une excellente solution sur les plans technique, historique et esthétique.

Mais je dois aussi tenir compte de certains vœux de mon entourage. En particulier, mon épouse craint de se tordre les chevilles (qu'elle a très fines, ce dont elle n'est pas peu fière) sur des pavés anciens (donc faut-il prévoir des cheminements plats, en plus du pavage très majoritaire ?) et elle était très attachée à ses plates-bandes que je lui ai férocement ratiboisées.

Je termine par la question du gazon. J'estime qu'il donnerait à la cour un aspect qui clocherait avec la "minéralitude" fondamentale du lieu. De plus, il ne serait pas compatible avec le passage fréquent de lourds engins auquel il faut s'attendre, tant que les restaurations intérieures n'auront pas été suffisamment avancées.
Bonjour Monsieur Fourcade,

Je viens ajouter ma touche personnelle à l'aménagement de votre cour. Vous semblez hésiter quant à l'emploi des pavés, vous ne retenez pas l'idée d'une pelouse. Je suggère une réfection à l'identique visuel de l'actuel mais stabilisé. Il existe d'excellentes "graves activées" dans les bonnes carrières . Sur un réseau de drainage souterrain ce produit compacté avec soin offre une stabilité à toute épreuve . Aussi solide qu'une dalle béton mais sans son apparence .

Je pense que aussi bien les chevilles de votre épouse que celles de vos nombreuses visiteuses vous en sauront gré.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette idée.

Vous avouerai-je que les chevilles de visiteuses ne sont pas aussi nombreuses que d'aucuns pourraient le souhaiter ?


En fait, la question des pavés est en délibéré (avec moi, ça peut durer longtemps). Mais tout irait plus vite si le propriétaire des lots repérés faisait une proposition de prix. Raisonnable, bien sûr.
Si vous faite affaire pour les pavés, pourquoi ne pas négocier un dépôt vente de votre cheminée chez ce marchand ? En livrant les pavés il pourrait remporter la cheminée et vous économiseriez un transport tout en vous débarrassant des pierres, il aurait beaucoup plus de visiteurs.

J'ai lu ce matin la proposition pour rendre la cour plus propre mais je pense qu'il faut compacter est-ce que le porche est de taille à laisser passer un rouleau compresseur ?

Amicalement

N.D.L.R. : Heureux de vous retrouver, vous nous manquiez !

Pour la cheminée, je pense (à ce stade) que la meilleure idée serait de la confier, en dépôt-vente effectivement, à Jean LEMARIE. Il pourrait lui faire de la pub sur son propre site internet d'antiquaire.

Pour ce qui concerne le porche, il permet au "Valtra" de passer ric-rac. La question du rouleau-compresseur devrait donc ne pas trop se poser.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Octobre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Le jointoiement des murs de mon futur bureau-bibliothèque avance vite car il n'est nul besoin de les gratter puisqu'ils seront dissimulés derrière les boiseries à venir :

16 octobre 2019.

Au niveau de la porte, inutile également de changer les pierres bousillées dans les années 1950 :

16 octobre 2019.

A ce propos, je me suis demandé pourquoi la "grande figure du Domfrontais" que l'on sait ne s'était pas contentée des feuillures préexistantes pour faire poser la porte, donc avait une nouvelle fois porté atteinte à des murs vénérables.

J'imagine que ce zèbre a voulu réemployer là un morceau des boiseries du salon qui avait survécu à l'incendie de 1884 et qu'il avait pensé judicieux de transformer en porte. Une fois de plus, le résultat est très moche :

16 octobre 2019.

On va donc desceller cette porte très mal proportionnée et très vulgairement fabriquée puis la mettre soigneusement de côté, afin que ses moulures puissent inspirer des menuiseries à venir.