Aile "de la belle-mère"

Dans l'ouvrage "Malouinières - Demeures d'exception" paru aux "Editions Ouest-France", je me suis surtout intéressé aux décors intérieurs. Cela tient à mes préoccupations à propos de la restauration de notre manoir favori.

Deux sujets ont plus particulièrement retenu mon attention, les boiseries murales (y compris certains décors de plafonds) et les escaliers.

Voici ma récolte, en m'excusant que le scan ait produit de médiocres copies des photos d'Hervé RONNE (venu il y a peu à la Chaslerie, en vue d'illustrer, par des photos prises d'un drone, l'ouvrage que prépare André DEGON) :

- La Baronnie (j'aime bien le relief des moulures) :

- Le Bos :

- Le Colombier dont les boiseries datent du XIXème siècle, ce qui n'est pas ma période favorite, mais où j'apprécie le décor du plafond (y penser quand on restaurera le 1er étage du logis de la Chaslerie) :

- Le Valmarin (même idée) :

- Rivasselou (pour son départ d'escalier) :

- L'Ormerie (pour la même raison) :

- Le Vaulerault (pour la plaisante désinvolture du mélange des matériaux) :

- Clermont (où je retiens l'idée d'un revêtement mural d'une cage d'escalier en planches) :

- Enfin, Launay-Blot (pour son envolée qui me paraît compatible avec le "projet" d'Arnaud PAQUIN pour l'"escalier-en-facteur-commun") :


A part le Valmarin qui est exploité commercialement en hôtellerie, toutes ces malouinières sont, paraît-il, fermées au public. C'est bien regrettable. De même qu'il est regrettable que l'auteur du bouquin en question ait omis de fournir un plan de la région où sont implantées ces demeures.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 30 Juin 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Il se confirme qu'en une journée de travail sans arpète, Igor pose une centaine de pavés. Hier, il m'avait prévenu qu'il partirait vers 16 heures et je constate que le score du jour a été de moins de 5 mètres (ou de moins de 75 pavés, si l'on préfère) :

29 juin 2019.

29 juin 2019.

Le colombier et les écuries sont désormais pourvus de leur "trottoir" extérieur (c'est quand même là que se posait le problème le plus urgent et le plus préoccupant), nous en sommes presque arrivés à la tour Louis XIII. Le stock de pavés de la première livraison a néanmoins nettement fondu :

29 juin 2019.

Il va falloir, à tout le moins, que j'adapte mes prévisions de calendrier de pose des pavés.

Sur les 62 mètres à traiter à l'extérieur du manoir (hors "terrasses"), seuls 26 sont derrière nous. Il en reste donc 36, entre les 16 mètres de la tour Louis XIII et les 20 du bâtiment Nord. Si l'on retient cette fois un rythme de 7,5 mètres par jour (correspondant à un homme motivé mais seul), 5 jours de travail pourraient suffire. Mais, si l'on compte les terrasses et, surtout, les finitions entre le pavage et les murs ou entre les pavages et les sorties d'eaux pluviales, on passe, à mon avis, à trois semaines.

Donc si je dois lancer les travaux de la cour en temps utile avant le départ en congé des terrassiers, il faudra le décider sans avoir la certitude que Kevin (si tant est que nous tombions d'accord demain sur les conditions de son emploi) saura relayer Igor.

Si on y arrive, ce sera acrobatique.

Ceci dit, un retard ne serait pas sans avantages puisqu'il nous permettrait de lancer les terrassements dans la cour après avoir reçu les conclusions du bureau d'études. Se poseraient alors, de nouveau, les questions de la météo et de la disponibilité d'un maçon compétent et suffisamment bon marché pour mes moyens de retraité.

Pas facile, tout ça.
Comme promis, Régis FOUILLEUL est venu passer une gaine dans le trou creusé hier par Igor puis, dans cette gaine, un tuyau pour l'alimentation en eau potable. J'ai demandé que soit enterrée, à toutes fins utiles, une seconde gaine de réservation :

5 juillet 2019.

5 juillet 2019.

5 juillet 2019.

5 juillet 2019.

5 juillet 2019.

5 juillet 2019.

Les dalles de granit doivent m'être livrées demain, en deux rotations. Il est prévu que Philippe JARRY nous prête une dameuse lundi, ce qui permettra à Igor de daller la "terrasse n°1" dans la foulée. Du moins, dès que nous nous serons mis d'accord sur le calepinage.
Un S.M.S. reçu hier soir de Julien ANDRE m'apprend que le géomètre confirme son intervention pour le 11 juillet. En revanche, "le rendu de la mise au propre est plus incertain", Julien précisant : "A mon avis, dernière semaine de juillet".

Je doute que, dans ces conditions, on puisse disposer des conclusions du bureau d'études avant septembre.

Autrement dit, les choses étant ce qu'elles sont (mes moyens financiers, la météo et les disponibilités des artisans), on risque fort de devoir décaler d'une année les terrassements de la cour, ce qui serait fâcheux à beaucoup de titres.

Je réfléchis au problème.
Régis FOUILLEUL m'a communiqué avant-hier les coordonnées d'un maçon auto-entrepreneur de sa connaissance qui pourrait s'occuper de mes vieilles pierres favorites.

J'ai contacté ce garçon. Mon idée serait de le prendre à l'essai dès qu'il serait disponible avant de lui proposer le "full time job" dont notre chantier favori va de nouveau avoir besoin.
J'ai oublié d'indiquer ici, hier, que la dameuse utilisée pour reboucher le sol de la future "terrasse n°1" nous avait été prêtée par Philippe JARRY.

De même, Francis m'a signalé qu'un de ses copains maçon cherche du travail. Nous devons nous rencontrer pour voir si on peut faire affaire.

Je l'ai déjà écrit ici il y a peu mais je le redis : notre chantier favori bénéficie désormais, de fait, de l'aide d'un réseau amical dont j'apprécie vivement les "ondes positives" qu'illustrent ces deux exemples. Ce réseau informel est apparu progressivement. Le site favori, en montrant à quoi nous passons notre temps, a sans doute joué un rôle dans son apparition et son développement.

Le temps où l'on me regardait généralement de travers par ici paraît donc révolu. Je suis heureux de le constater. Ceci n'est pas un mince appui pour continuer à porter ce chantier à bouts de bras.
Il faudrait que je me décide à lancer ou non le chantier de la cour.

Parmi les arguments contre :
- le désir (permanent) de ne pas ouvrir un nouveau front tant que les choses ne sont pas terminées sur d'autres ;
- le souhait que la cour ne soit pas transformée à son tour en pétaudière avant le séjour des enfants et petits-enfants que Carole m'a confirmé hier pour le début août ;
- l'idée, simple et de bon sens, qu'il vaudrait mieux connaître les préconisations du bureau d'études avant d'ouvrir des tranchées qu'on n'est pas sûrs de pouvoir refermer dans des délais raisonnables ;
- la grande incertitude sur la disponibilité de maçons pour effectuer leur part de travaux dans la cour ; à ce sujet, je ne peux m'en remettre indéfiniment à Igor, même si celui-ci est prêt à me dépanner amicalement quelques jours encore ; le fait est que son relais n'est toujours pas trouvé malgré plusieurs tentatives ;
- accessoirement (car on en a l'habitude), le risque sur la durée totale de cette tranche du chantier.

Parmi les arguments pour :
- le fait que l'été est la bonne saison pour procéder à de tels travaux ;
- la nécessité de les effectuer prioritairement à ce stade du calendrier d'ensemble du chantier ;
- la disponibilité immédiate du terrassier (avant fin juillet) et, sous les réserves indiquées, d'Igor ;
- le risque, si l'on ne se lance pas très rapidement, de retarder d'une année entière la disponibilité d'un chauffage, question à avoir pourtant réglée avant toute livraison de pièce habitable.

En fait, à ce stade de mes réflexions et malgré tous les inconvénients de ce choix, je penche pour un lancement très rapide des terrassements dans la cour.
Je sens que ça va encore couiner dans mon entourage (certes éloigné à beaucoup d'égards) et qu'une fois de plus, j'aurai beaucoup de mal à être compris.
Mais "such is life", "voilà mon sort à moi, malheureux prisonnier !"
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Juillet 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Aile "de la belle-mère"
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M. (...), géomètre de son état, dont je suis sans nouvelles depuis le 21 juin dernier et qui n'a pas été capable de respecter mes contraintes d'urgence, clairement soulignées dès le départ, m'a envoyé ce matin, sans explications, un jeune qui n'était manifestement pas bien informé de la tâche à réaliser. De surcroît tout-à-fait inapte à me dire quand son travail serait disponible pour le bureau d'études.

Aussi curieux que cela puisse paraître, ceci donne à penser qu'il peut arriver à M. (...) d'avoir, sur le plan professionnel, des procédés de (...).

P.S. (à 10 h 30) : Voici l'engin hi-tech utilisé par le géomètre :

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

Coup de fil ce matin au maçon auto-entrepreneur que m'a recommandé Régis FOUILLEUL. Je tombe sur une dame âgée, très aimable au demeurant. Il paraît que ce garçon (son fils ou, peut-être, son petit-fils) a prévu de venir nous aider dès le début août. Excellente nouvelle. Après Nicolas, Kévin et Johnny, je commençais à désespérer de trouver mon bonheur chez les djeuns.

Je vais donc pouvoir, sans risque immodéré, demander à Philippe JARRY de terrasser la cour.
Après avoir terminé la pose de pavés au Nord du bâtiment Nord...

11 juillet 2019.

... Igor commence les finitions des premiers "trottoirs extérieurs"...

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

... mais les choses se compliquent parce qu'il entre dans une période d'indisponibilité pour notre chantier favori.

Bien entendu, je ne peux que lui être très reconnaissant pour tout ce qu'il a pu faire au cours de ces trois derniers mois. Grâce à lui, le problème, à la fois délicat et préoccupant, de la porosité du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère" et son pendant au mur Nord du bâtiment Nord sont en passe, me semble-t-il, d'être résolus d'une façon digne du label "qualité FOURCADE".

Bien sûr, au cours de ces trois mois, je n'ai pu m'empêcher d'ouvrir de nouveaux fronts que nous n'avons pas eu le temps de refermer. L'essentiel est d'avoir avancé dans la bonne direction, et dans l'intérêt du monument.
Carole, revenue passer quelques jours à la Chaslerie, me déclare que le projet du cuisiniste, qu'elle vient d'étudier dans le train, "manque de charme". J'explique que nous n'en sommes pas à choisir les matériaux mais seulement la bonne répartition des appareils et des rangements dans l'espace disponible. En fait, je suis heureux qu'elle réagisse ainsi car je ne souhaitais pas qu'elle oublie, au bénéfice de la fonctionnalité, les contraintes tenant à la "manorialitude" du lieu.

Je lui montre l'échantillon de tommettes vernissées, m'attendant à une réaction de rejet pour difficulté d'entretien. Mais, à ce sujet, elle se montre intéressée et pose de bonnes questions, non sans s'insurger à propos du prix demandé par le vendeur. Je lui fais goûter le miel acheté à la même personne, elle le trouve excellent. Elle n'a pas encore vu que je lui ai également acheté des légumes bio pour son jardin.

Je lui fais voir les pavés posés par Igor à l’extérieur des bâtiments. Elle trouve le travail très bien réalisé. Je ne lui dis pas que Philippe JARRY prévoit de défoncer le pourtour de la cour à la fin de la semaine prochaine (comme je viens de l’apprendre) mais je lui fais remarquer à quel point les salades plantées par notre petite-fille poussent bien au fond de la cour et sont succulentes. De fil en aiguille, j'avance l'idée qu'il pourrait être judicieux de transformer le fond de la cour en potager, vu que l'arrière-cour est impraticable une bonne moitié de l'année ; on réagencerait les plessis de Roland FORNARI, voire on créerait une gloriette au-dessus du bassin central. Elle trouve que mon idée de gloriette est farfelue mais, pour le reste, s'intéresse à cette proposition et demande si on ne devrait pas en profiter pour recentrer le bassin ; j'explique qu'il est monolithique et doit peser une bonne tonne, ce qui rendrait l'opération difficile, outre le fait qu'il est, tel que positionné, classé monument historique. Je fais passer l'idée qu'il pourrait être intéressant de paver une partie de la cour, suggestion qu'elle avait toujours repoussée au motif qu'on s'y tordrait les chevilles. J'indique être en négociation pour un important lot de pavés qui permettrait de simplifier l'entretien de l'allée qui descend de la D22. Elle me demande de privilégier les travaux qui amélioreront enfin l'habitabilité, reproche que je n’ai certes pas volé. Je réponds que nous serons coincés tant que nous n'aurons pas trouvé un architecte du patrimoine acceptant de débloquer le dossier des fenêtres et celui de la poutre pourrie.

Cette conversation m'a permis de noter que Carole semble avoir fait son deuil de la prochaine disparition (temporaire) des fleurs de la cour. Je pensais qu'elle résisterait davantage à ce propos. Le fait est que ses hortensias n'ont jamais été aussi beaux que cette année, alors qu'elle s'en occupe depuis près de trente ans et a réussi à leur redonner de la vitalité.

Après quoi, je prends, de la fenêtre centrale du premier étage du bâtiment Nord, à la lumière du crépuscule, des photos de fleurs et plantations qui auront donc bientôt disparu...

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

... y compris celles du fond de la cour qui n'auront guère été entretenues, aux salades près, cette année :

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 14 juillet 2019 18:20
À : (...)
Cc : yl-corespa@orange.fr
Objet : RE: Devis - Dossier n°199191 - DOMFRONT EN POIRAIE

Monsieur,

N'ayant plus le privilège de vous lire ou de vous entendre depuis trois semaines, je ne verrais que des avantages à ce que vous me répondiez enfin. Y compris sur la date de livraison de votre travail.

Je rappelle que, depuis le début, j'ai insisté sur l'urgence de votre prestation. Votre travail conditionne en effet le début de l'intervention du bureau d'études et il est désormais très gênant que ce dernier n'ait pas reçu de votre part les données réclamées depuis le début juin. L'ensemble de mon chantier s'en trouve retardé sur des points critiques.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 16 juillet 2019 19:44
À : (...), architecte du patrimoine
Cc : Y.L. ; C.F. ; T.F. ; (...)@culture.gouv.fr
Objet : TR: DOMFRONT - Devis

Madame,

Un examen de votre dossier, sans doute trop superficiel de ma part, semble montrer que vous n'avez traité que des "menuiseries extérieures du manoir" (cf le titre du "mémoire technique").

Or nous avons bien précisé, dès le départ, que nous entendions que votre mission couvre également, dans le même bloc, le problème que j'appelle celui des poutres pourries du plafond d'une chambre, au 1er étage du logis. En effet, le remplacement de ces poutres est, à tous égards, un préalable à la moindre mise en habitabilité de la moitié Nord du logis. Donc, du point de vue de ma famille, cette contrainte ne pourrait être oubliée à ce stade, ni reléguée à un horizon indéfini.

Afin de nous permettre de réunir les meilleures conditions pour une coopération, et d'abord pour l'étude du dossier, je vous serais reconnaissant de bien vouloir compléter ou adapter vos envois en conséquence.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Voici le pied du mur Ouest, une fois passé au kärcher (les photos sont rangées du Sud au Nord de ce mur) :

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

C'est la 2ème photo de cette série qui pose problème. On y voit en effet que, sous la porte d'entrée du salon de l'"aile de la belle-mère", il n'y a guère de fondations. Tout cela donne l'impression d'un bricolage limité à deux rangs de pierres, certes choisies avec soin, mais assemblées sans compétence puisqu'on observe de multiples "coups de sabre" sur une si petite surface. Revoyons cela plus commodément :

18 juillet 2019.

Bref, un travail débile de plus, vraisemblablement dû au génie des années 50, j'ai nommé la "grande figure du Domfrontais" de haute mémoire chez certains.
Mais certes pas chez moi.

On sait que je projette de remplacer cette porte si moche par une fenêtre analogue aux deux voisines de la même pièce. Ce pourrait être l'occasion de consolider ce bout de fondation bâclé.
Hello PPF,

Je me permets un petit conseil, de la part de quelqu'un qui aussi termine un gros chantier.

Je pense que votre vie serait plus sereine si tu laissais à Carole, un espace de manœuvre suffisamment vaste, sur ce chantier, où elle puisse faire des choix en toute indépendance. Ta sur-implication peut être vue comme étouffante lorsque l'on n'a pas de réelle responsabilité décisionnelle sur le chantier.

En l’occurrence, l'aménagement intérieur de cette belle demeure, qui reste difficilement vivable en hiver, me parait aller de soi.

Quels que soient les raisonnements de priorisation que j'ai pu lire, ses demandes me paraissent parfaitement justifiées et nullement contradictoires avec le reste des travaux. Ce ne sont pas les mêmes corps d'état qui interviennent.

Je crois aussi que l'on peut aller plus vite sur le sujet du chauffage par le sol qui conditionne le reste de l'aménagement. "It is not rocket science", comme le montrent les multiples tutoriels sur "youtube", par exemple.
A attendre les conclusions des multiples intervenants externes, tu n'auras pas commencé avant l'été prochain. Après tout, tu es ingénieur, tu as du temps et de l'énergie, il suffit de s'y mettre pour faire les bons choix de conception et ensuite lancer l'exécution. Nous avons aujourd'hui l'immense chance que la connaissance soit disponible sur internet, avec par exemple d'excellents forums dédiés à la construction et aux retours d'expérience.

Cela m'a permis de construire sans architecte une villa de grande surface à Marrakech. J'ai eu aussi à faire des choix techniques complexes et innovants (100% solaire, clim par puits canadien,...) grâce aux infos disponibles en ligne. Ma femme s'occupe de toute la partie aménagement intérieur et a eu carte blanche.

Je dis cela, c'est pour aider et pas pour donner des leçons.

N.D.L.R. : A propos de la dernière ligne, je l'avais bien compris ainsi.

Le partage ici se ferait plutôt de la façon suivante : à elle les contacts avec les humains, à moi le "hard". D'ailleurs c'est moi qui en paye tout. Et, même si je suivais ton conseil de partage des tâches avec Carole, je n'aurais pas de quoi faire face rapidement à ce qui me pend au nez (l'aquathermie va me coûter une blinde) et à des travaux d'aménagement intérieur. Donc une délégation en la matière n'aurait guère de sens, quand bien même je la souhaiterais.

Pour répondre à ton autre suggestion, sache qu'à ce stade du chantier, je n'envisage pas de court-circuiter le bureau d'études qui vient juste d'être mandaté pour traiter des questions qui me cassent les pieds. Au demeurant, je peux commencer à paver le long des murs à l'intérieur de la cour car il ne passera pas beaucoup de tuyaux partout. Notamment guère (à part l'eau potable, voire l'électricité et la wi-fi pour lesquelles on peut inclure des réservations) entre l'entrée actuelle du salon de l'"aile de la belle-mère" et la sortie vers l'arrière-cour ou, même, l'entrée du bâtiment Nord.

Mon point de blocage actuel tient davantage à la succession d'Igor. Plusieurs tentatives ont achoppé lamentablement. Il me faut trouver une solution qui soit à la fois de qualité et compatible avec mes finances. Beaucoup dépendra donc du maçon auto-entrepreneur recommandé par le plombier et qui devrait être disponible début août. Heureusement, j'ai d'autres pistes en tête. Mais tout cela pèsera lourd et empêchera les fanfreluches avant un moment.

Hélas pour moi, le coût de la main-d’œuvre n'est pas le même ici et au Maroc. Donc il vaut mieux que j'évite les erreurs sur le "hard", autant que faire se peut.

N.D.L.R. 2 : Tu as raison sur le fond, il faut que je lâche du lest face à Carole. Donc, même si, là aussi, je les paye, il vaudrait mieux que je la laisse décider des aménagements intérieurs, couleurs (vert Empire ou autres), rideaux (tirés ou non), etc à Paris. D'autant - je n'ose le dire car je vais passer définitivement pour une brute épaisse - que j'y mets de moins en moins les pieds.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 19 Juillet 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère" - Murs divers
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Les travaux du jour d'Igor :

- réfléchir aux futures fondations sous la future fenêtre supplémentaire de l'actuel salon de l'"aile de la belle-mère" ; réfléchir également à la future sortie d'eaux usées de l'aile Ouest :

19 juillet 2019.


- terminer de brosser les nouveaux joints du mur Sud (côté Ouest) et démonter les échafaudages :

19 juillet 2019.


- mettre au point (en liaison avec moi) et réaliser la nouvelle sortie des eaux pluviales à l'angle Sud-Ouest du manoir :

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

Le résultat me paraît de "qualité FOURCADE" :

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

Espérons que ça marche !