Aile "de la belle-mère"

Voici ce qu'est devenu notre chantier favori après mes deux jours ouvrés et demi d'absence :

- "les PICAULT" ont provisoirement quitté les lieux :

8 octobre 2018.

8 octobre 2018.

- le chantier sous les combles du colombier n'a que très faiblement progressé :

8 octobre 2018.

8 octobre 2018.

- les abondantes pluies du week-end n'ont pas provoqué un 13ème dégât des eaux de l'année dans l'ex-"salon de l'aile de la belle-mère", ce qui est d'autant plus heureux que, d'une part, je reste en attente du rapport demandé à (...) à ce sujet depuis des mois et que, d'autre part, malgré mes demandes réitérées, le mobilier provisoirement stocké là (provenant de l'ex-"cuisine-provisoire-qui-dure") n'a toujours pas bougé d'un poil :

8 octobre 2018.

0
Bientôt, l'ex-"salon de l'aile de la belle-mère" pourra être inondé sans grand risque cette fois pour le mobilier :

8 octobre 2018.

Sous les combles, le chantier a également progressé :

8 octobre 2018.

A noter que, par ailleurs, "Enedis" me relance pour que je cède à leur racket en vue d'installer un nouveau transfo apte à supporter l'installation de géothermie profonde.

Il va falloir que je me décide à plonger...

Or, point nouveau, le plombier de Falaise, à qui j'ai suggéré de me faire crédit, y serait prêt si je réussis à mettre en place des garanties. Voici qui serait utile pour moi sur le plan fiscal. Ainsi, on progresse mais on bute toujours sur le même problème.
Rendez-vous ce matin, à la mairie de Domfront-en-Poiraie, avec Bernard SOUL, le maire, et Bernard DAVY, son adjoint en charge de la répartition de la manne régionale en faveur du tourisme médiéval domfrontais :

10 octobre 2018.

Comme toujours, j'ai apprécié leur écoute et la sympathie de leur accueil. Je leur ai présenté le projet de mise en place d'un dispositif d'illuminations extérieures de notre manoir favori. J'ai également dit un mot de l'insuffisance du fléchage routier des principaux sites et monuments du secteur. J'ai rappelé mon désir de favoriser la fréquentation touristique de notre manoir favori, y compris en cette période de chantier intérieur.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 19 Octobre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 19 octobre 2018 16:15
À : (...) architecte
Cc : carolefourcade3@gmail.com; Thibaud Fourcade
Cci : (...)
Objet : Chaslerie - Travaux "sans autorisation" dans le colombier

Monsieur,

Pour faire suite à votre appel téléphonique de ce jour au cours duquel nous avons reparlé du plafond de l'ex-cuisine du rez-de-chaussée du colombier, je tends à considérer que, sans qu'il y ait eu de demande formelle d'autorisation de travaux, mes intentions avaient été affichées sans ambiguïté par ma lettre du 26 février 2018 ci-jointe, lettre qui avait elle-même précédé de deux jours une visite à la Chaslerie.

En réalité, cette affaire s'inscrit dans un ensemble plus large.

Comme chacun le sait, le projet d'ensemble auquel j'ai dû m'atteler contre mon gré après la défection de mon aîné en décembre 2017 (et après 26 ans de travaux portant principalement sur les extérieurs) consistait prioritairement :

à définir et implanter le mode de chauffage le plus approprié à l'ensemble du manoir, en prévoyant une chaufferie centrale à l'endroit le moins gênant ; après avoir envisagé de très nombreuses hypothèses, j'ai choisi, malgré son coût très élevé à mon échelle, le chauffage par géothermie profonde avec une chaufferie centrale aux nuisances minimales, installable au moins mauvais endroit, à savoir le rez-de-chaussée du colombier ;
à organiser mes travaux à partir de la définition d'un "escalier-en-facteur-commun" utilisable pour accéder aux étages tant du colombier que des écuries. A ce sujet, après trois tentatives antérieures ratées ou décevantes, deux dues à Mme GAUTIER et une à M. MAFFRE, votre esquisse de juillet 2018 m'a confirmé qu'il existait une voie possible.

Pour ce qui concerne plus particulièrement les travaux entrepris au RC du colombier, j'ai dû, fondamentalement, parer à l'urgence. Je rappelle en effet qu'il n'y aura pas eu moins de 12 dégâts des eaux au seul 1er semestre 2018 au rez-de-chaussée des deux pièces de l'"aile de la belle-mère". Et tout indique que, dès le retour des pluies, nous serons de nouveau aux premières loges. En fait, je n'ai guère agi que sur le "chemin critique" correspondant à ce double choix fondamental, du mode de chauffage et de l'implantation de l'escalier. En d'autres termes, je n'ai guère entrepris que les seules choses sur lesquelles un retard de réalisation aurait entraîné un retard du chantier dans son ensemble. (Pour être franc, mon principal regret est de ne pas avoir pu aller plus vite pour installer le chauffage central attendu par tout le monde autour de moi. Car vivre dans 65 m2 habitables après 27 ans de chantier ne manque pas de compliquer quelque peu certains débats).

J'ai donc dû, dans un premier temps, retirer tous les meubles qui se trouvaient là, y compris la cheminée XVIIIème, dont le bas commençait à pourrir du fait des dégâts des eaux. Je rappelle que cette cheminée avait été implantée dans le "salon" dans les années 1950 et était devenue d'autant plus incongrue à cet endroit que le conduit qui défigurait la ligne faitière des écuries avait été retiré à ma demande lors des travaux de restauration de la couverture des écurie.

L'usage du béton pour le plafond du RC du colombier permettra de relever, comme cela paraît indispensable, le sol de ce RC sans se cogner la tête sur des poutres d'état médiocre, voire malades, et d'affecter ce volume aux usages techniques les plus appropriés à cet endroit.

Mais, avant de mettre en place ce plafond en béton, il m'est apparu opportun de percer le passage prévu par votre esquisse entre le colombier et le volume attenant des anciennes écuries. Ce passage a été réalisé en béton, comme l'avaient été, dans les années 1950, les deux fenêtres et l'autre passage réalisés dans la même pièce. Donc il n'y a pas eu là novation sur les matériaux par rapport aux précédentes autorisations administratives reçues par mon prédécesseur des années 1950. Il a même été introduit une réservation de 3 cm pour un enduit futur à la chaux.

Il me semble que ces explications pourraient être de nature à éclairer, si nécessaire, les choix que j'ai cru devoir faire, en continuant à privilégier toujours l'intérêt du monument.

Si vous le souhaitez, je peux commenter de même les raisons qui m'ont conduit à entreprendre des travaux récents dans le logis ou sous les combles du colombier. Là aussi, je mettrais en avant les mêmes moteurs, à savoir l'intérêt du monument et l'urgence, au moins familiale, tenant aux aspects techniques du chantier de chauffage.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Octobre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Aile "de la belle-mère"
0
Après de nombreuses tentatives, j'ai fini par joindre avant-hier M. ROBVEILLE pour lui demander de préparer un devis en vue de l'électrification, dans des délais rapides, des combles du colombier, de manière à en mettre en valeur la charpente.

Il m'a répondu qu'il a des "petits problèmes de santé" qui l'obligent à "restreindre la cadence et par conséquent (son) périmètre d'action".

Je lui ai donc souhaité un prompt rétablissement.
(Début de citation)

De : (...) Architecte
Envoyé : samedi 20 octobre 2018 18:40
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Chaslerie - Travaux "sans autorisation" dans le colombier

Bien entendu, je confirmerai.

Bonne fin de semaine et bon Dimanche.

(...)

_______________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 20 octobre 2018 14:06
À : (...) Architecte
Cc : C. F. ; T. F.
Cci : (...)
Objet : RE: Chaslerie - Travaux "sans autorisation" dans le colombier

Cher Monsieur,

Comme vous, je ne doute pas que la réunion du 15 permettra d'expliciter en tant que de besoin les questions qui demeureraient obscures tout en favorisant un avancement du chantier selon un calendrier compatible avec toutes les contraintes que nous avons, chacun des participants pour ce qui le concerne, à gérer (urgences) ou à respecter (formes).

Je reconnais que mon sens de l'urgence, parfois aiguë dans un contexte particulier, et mon souci d'un bon enchaînement des tâches ont pu me conduire à aller parfois trop vite en besogne, notamment quand les artisans en qui j'ai confiance étaient disponibles.

J'espère néanmoins que mon souci primordial de l'intérêt du monument et ma volonté de transparence ne sont pas en cause, ainsi que vous pourriez, je le pense, le confirmer aisément.

Bien cordialement,

PPF

_______________________________________________________________

De : (...) Architecte
Envoyé : samedi 20 octobre 2018 11:35
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Chaslerie - Travaux "sans autorisation" dans le colombier

Bonjour Monsieur Fourcade,

Je vous remercie pour ce message. Sachez que j’ai à cœur de mener à bien votre dossier et ne doute pas qu’il le sera dans de bonnes conditions de travail et avec les meilleures options techniques et architecturales, lesquelles seront arbitrées ensemble, en accord avec les dispositions patrimoniales de l’édifice et en visant la meilleure performances possibles (en particulier d’un point de vue thermique). Il est bien sûr essentiel et indispensable d’impliquer et de solliciter en amont les services de l’état sur les intérieurs inscrits, tant en ce qui concerne le phasage qu’au niveau de leur contrôle scientifique.

La réunion du 15 novembre sur site à laquelle je participerai aura donc principalement pour objet :

- De faire valider l’avancement des travaux en cours pour la tranche 1 des menuiseries du logis (travaux issus de l’autorisation et des plans de détails de mon confrère B. Maffre) par la validation d’un prototype de l’entreprise Leboisne.

- d’évoquer ces travaux à venir concernant les intérieurs, notamment les complexes de sols et intervention sur les structures (poutraisons et charpente) , et plus généralement sur les complexes isolant (sol plancher et toiture) et de système de chauffage envisagé (géothermique et diffusion par plancher chauffant au RDC et corps de chauffe à l’étage, a priori). Il sera certainement utile de rappeler rapidement les travaux effectués jusqu’à présent sous la maitrise d’œuvre et selon les projets établis par mes confrères (aile nord, et escalier d’honneur) et sous d’autres modes dans le logis.

- et d’aborder enfin l’avant-projet que nous avons esquissé pour l’aile ouest avec l’escalier « en facteur commun », en lien avec le pavillon d’angle constitué par l’ancien pigeonnier, sachant que c’est au RDC de ce pavillon que seront aménagés les espaces techniques du chauffage de tout le manoir (pompe à chaleur etc.). Nous présenterons l’esquisse et ajouteront sur cette dernière les travaux de drainage envisagé au pied du mur de l’ancien mur de courtine contre lequel sont adossées les écurie XVIIIe. Ces travaux seront intégré dans le projet global mais le degré d’urgence de leur réalisation sera exprimé en raison des inondations récurrentes de l’hiver et du printemps dernier.

Cette réunion avec la DRAC est bienvenue et permettra d’établir une feuille de route fiable et sereine pour tous et repartir sur les meilleurs schémas opérationnels. Je tiens à vous témoignez ma sincère volonté d’accompagner techniquement votre projet.

Très cordialement,

(...)

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 23 Octobre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Logis - Aile "de la belle-mère" - Charretterie
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 23 octobre 2018 10:48
À : (...) architecte
Cc : C. F. ; T. F.
Objet : Chaslerie - Passage au tarif jaune d'EdF - Impact sur une dépendance ISMH

Cher Monsieur,

Comme vous le savez, l'installation d'un chauffage par géothermie profonde à la Chaslerie présuppose le changement du transfo local afin de pouvoir bénéficier du "tarif jaune" d'EdF nécessité par ce projet ô combien prioritaire.

L'entreprise qui a le monopole des changements de transfo, "Enedis", m'a transmis le dossier suivant : https://www.chaslerie.fr/blog/message/44512.

J'en retiens ici deux caractéristiques :

- il met à ma seule charge le coût de ce changement de transfo alors que le voisinage de la Chaslerie pourra en bénéficier ;
- surtout, il impose l'installation d'un appareillage disgracieux à l'extérieur du pignon Ouest de la charretterie, monument inscrit à l'ISMH et ouvert au public tout au long de l'année. Pourtant l'équipement antérieur - lui-même assez récent - avait pu être logé sous ce même bâtiment, à un endroit très aisément accessible aux agents d'"Enedis".

Je vous prie de m'indiquer si "Enedis" ne pourrait pas être rappelée à l'ordre, par exemple par l'UDAP de l'Orne, afin que leurs caprices et autres changements de normes décidés loin du terrain ne compliquent indument le dossier.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 11 h) : Mon correspondant d'"Enedis" vient de me rappeler. Il se dit ouvert à mes remarques et prêt à adapter son offre aux contraintes d'un bâtiment inscrit. Il m'indique même que l'obtention d'un permis de construire pour ce dossier lui faciliterait les choses. Je vais regarder si cette démarche est envisageable.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 23 Octobre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
0
Le temps nécessaire pour le complet séchage du béton étant écoulé, "les PICAULT" sont réapparus ce matin pour récupérer leurs étais et commencer à nettoyer leur chantier :

23 octobre 2018.

23 octobre 2018.

23 octobre 2018.

23 octobre 2018.

23 octobre 2018.

23 octobre 2018.

Pas de doute, même en relevant le sol de l'épaisseur d'une marche, on devrait disposer là d'un espace beaucoup plus commode que le précédent pour installer la chaufferie centrale, une salle de bains avec baignoire (mon rêve) et des w.-c., tout en conservant sous ce nouveau plafond un large espace disponible pour une cuisine, par exemple.
Excellente réunion de travail ce matin avec un plombier et ses alliés :
- ils acceptent le principe de factures étalées et réglées dans le temps, de manière à optimiser leur incidence fiscale pour moi ; reste à traiter la question du nantissement ou autre garantie à mettre en place en leur faveur, sachant que mon aîné ayant refusé de m'aider, je ne puis compter, encore et toujours, que sur mes propres forces ;
- je m'oriente vers une campagne unique de forages, couvrant les besoins à terme de l'ensemble du manoir ; cela permettra diverses économies d'échelle et évitera d'avoir à ouvrir le terrain à plusieurs occasions ; à ce stade de nos réflexions, les forages seraient effectués dans le pré situé immédiatement au Sud de la charretterie et occuperaient une zone de 30 mètres sur 50, sur laquelle il ne serait plus possible de replanter d'arbres ;
- pour faire pénétrer dans le colombier la tuyauterie située en aval des forages et, plus précisément, des collecteurs assez hideux à prévoir (j'ai demandé que de la fonte remplace le plastique ), le mieux techniquement serait d'opérer sous la fenêtre Sud-Ouest du rez-de-chaussée du colombier ; l'importance des terrassements à prévoir entre le champ des forages et cette entrée dans le bâtiment nécessiterait l'intervention d'un terrassier professionnel (et non d'Igor à la mini-pelle) ;
- l'emprise de la chaufferie centrale devrait être calibrée de manière à ce qu'à terme, elle puisse abriter toutes les pompes à chaleur et citernes nécessitées par l'ensemble de l'installation (soit la tranche 1 et la tranche 2 du chauffage) ; de ce fait, je risque de perdre l'espace que je comptais consacrer là à une salle-de-bains avec baignoire.

La météo annonçant l'arrivée de l'hiver le week-end prochain, j'ai profité de la présence du plombier pour lui faire rallumer la chaudière actuelle, celle dissimulée dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord. Il a eu un peu de mal car, m'a-t-il expliqué, des connecteurs ont fondu. Il va essayer de les remplacer mais n'est pas sûr d'y arriver parce que, me dit-il, cette chaudière commence à dater (je l'avais achetée neuve il y a 25 ans environ et il faudrait qu'elle me dure encore 2 ou 3 ans, le temps que le nouveau chauffage de la tranche 1 fonctionne).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Octobre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
0

24 octobre 2018.

24 octobre 2018.

24 octobre 2018.

24 octobre 2018.

Comme me l'a écrit ce matin une inconnue : "Magnifique votre charpente avec les lattes boisées ; ravie que vous ayez préservé Tout l'ensemble dans sa Gracieuse Immensité ... Quelle allure !
Ça me vaudra un déplacement ?"

Je rappelle à toutes fins utiles que, si la visite extérieure de notre manoir favori est libre et gratuite tout au long de l'année, sa visite intérieure est possible par groupes et sur rendez-vous (en écrivant à penadomf@msn.com ou en téléphonant au 06 12 96 01 34), au prix modique de 1,50 €/personne (il me semble que c'est à portée de toutes les bourses).

8 novembre 2018.

Samedi, j'envisage de demander à Igor de rétablir quelques trous de colombes supprimés par un barbare dans les années 1950 :

8 novembre 2018.

Mais par quel côté commencer ? A droite, ce serait plus facile vu de l'intérieur...

8 novembre 2018.

... mais plus délicat à l'extérieur où les poussières du chantier saliraient le garde-meubles improvisé :

8 novembre 2018.

A gauche, ce serait l'inverse :

8 novembre 2018.

8 novembre 2018.

En définitive, je crois que je vais laisser Igor choisir.
En route vers le 13ème dégât des eaux de l'année :

13 novembre 2018.

13 novembre 2018.

Comme on le voit, le pied du mur Ouest de l'ex-salon de l'"aile de la belle-mère", qui avait fini par sécher cet été, recommence à s'imbiber d'eau sous l'effet des précipitations de saison.

Serait-ce faire preuve d'une impatience déplacée que manifester un certain agacement qu'on en soit encore, ici, à attendre je ne sais quoi pour y remédier enfin ?
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 14 novembre 2018 07:49
À : (...) Architecte
Objet : RE: convocation à un rendez-vous avec la DRAC au manoir de la Chaslerie-propriété de monsieur Pierre-Paul Fourcade

Cher Monsieur,

Ne m'aviez-vous pas dit que le menuisier présenterait demain une fenêtre posée dans le logis au titre de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures ? (...) Et quid des ferronneries des fenêtres, sans parler de celles de la porte principale (...) ?

Ne conviendrait-il pas que soit évoquée la porte à installer dans le bâtiment Nord, entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour ? (...) On pourrait également évoquer deux autres portes que je vous avais signalées : celle, extérieure, du 1er étage de la tour Louis XIII, qui est morte, et celle de la porte entre la cour et l'arrière-cour.

Par ailleurs, il me paraitrait indispensable que, demain, on puisse avancer sur la résolution du problème de dégâts des eaux dans l'"aile de la belle-mère". Nous en sommes au 13ème de l'année (...).

En outre, il ne faudrait pas oublier les lucarnes du colombier, pour lesquelles les travaux devront (...) être effectués très rapidement, sauf à nous faire perdre les subventions correspondantes dont la date de péremption approche à grands pas désormais. Si vous pensez ne pas y arriver, il conviendrait de solliciter de la DRAC un report de la date-limite, ainsi qu'elle avait bien voulu l'accepter pour les enduits de la cage d'escalier du logis...

Enfin, il conviendra de se coordonner avec "Enedis" pour le changement de transfo permettant le "tarif jaune" nécessité par le projet de chauffage par géothermie profonde pour lequel j'ai dû passer commande de 1 900 m de forages qui devraient être prochainement effectués dans la pièce de terre au Sud de la charretterie. Apparemment, "Enedis" serait prêt à dialoguer sur le coût du transfo et sur les réservations nécessaires, dès lors que cela se passerait dans le cadre d'un permis de construire, par exemple consécutif à votre esquisse de juillet. Tout cela conditionne l'installation d'un chauffage central à la Chaslerie, ce qui constitue un point de passage, technique et familial, obligé dans le phasage de travaux destinés à rendre enfin habitables plus de 65 m2 du manoir...

Il était également prévu qu'on évoque les meilleures isolations thermiques à mettre en place au sol du rez-de-chaussée et du 1er étage du logis. Là, le cas de la "salle dévastée" (grande pièce au-dessus du salon) est le plus urgent compte tenu de mon souhait d'y disposer très rapidement du garde-meubles rendu indispensable par mes autres travaux.

Et il faudrait qu'on n'oublie pas de parler des menuiseries métalliques pour les meurtrières des tours. Comme le fabricant ne semblait pas décidé à se déplacer pour trop peu de telles huisseries, l'idée serait de lui commander d'un coup toutes les menuiseries métalliques de meurtrières, y compris celles de la tour Nord-Est.

Bien cordialement,

PPF

____________________________________________________________________

De : (...) Architecte
Envoyé : vendredi 9 novembre 2018 08:07
À : 'LEBOISNE Ebénisterie'; 'Bodin Entreprise'
Cc : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : convocation à un rendez-vous avec la DRAC au manoir de la Chaslerie-propriété de monsieur Pierre-Paul Fourcade

Bonjour,

Je vous prie de trouver ci-jointe la convocation au rendez-vous avec les services de la DRAC au manoir de la Chaslerie jeudi prochain 15 novembre.

Comptant sur votre présence.

Bien cordialement,

(Fin de citation)
Je traîne, depuis plusieurs années, sur mes avis d'imposition, un important poste intitulé "déficits fonciers antérieurs non déduits des autres revenus" amassé à l'époque où je disposais d'une épargne suffisante pour financer un montant de travaux plus important que celui des revenus totaux de mon foyer fiscal.

Il serait grand temps que je fasse usage de cette provision avant qu'elle ne s'évapore et pour m'éviter d'être en permanence étranglé par le financement d'un maximum de travaux.

Patrice CAHART, interrogé ce matin, me dit que cela lui semble possible. Sur son conseil, j'ai demandé une confirmation écrite (et le mode opératoire) à la fiscaliste de la "Demeure Historique".
Echange de S.M.S. hier soir avec (...) :

Lui à 20 h 15 : "J'ai écouté votre message de cet après-midi.
Il faut définir un programme realiste et pas trop étendu cependant.
Cordialement (...) "

Moi à 21 h 02 : "Je crains surtout les délais de préparation des dossiers par vous puis d'instruction par l'administration. Regardez par exemple le temps perdu déjà depuis les premiers dégâts des eaux (on en est au 13eme...) et la visite de (...) en début d'année alors que j'avais déjà tout explicité. Rien n'a avancé (...). Je crains vivement que toutes ces contraintes s'ajoutant à celles, réelles elles et non artificielles, que j'ai déjà à endurer ne finissent par rendre mon rôle impossible. Ce rôle est déjà très difficile (je croyais avoir été particulierement transparent à ce sujet). Je suis donc très inquiet. Comment s'en sortir et avancer à un rythme suffisant dans l'intérêt du monument ? C'est très angoissant pour moi."

P.S. (du 16 novembre 2018 à 3 h 40) : Moi à 3 h 37 : "Cher Monsieur, il est prévu que je me rende lundi matin à Lanvallay avec Sébastien LEBOISNE (pour rencontrer M. HOGUE de "L'atelier du fer"). Seriez-vous libre à votre bureau en milieu de journée pour qu'on examine comment nous organiser afin de définir un programme de travaux qui me laisse suffisamment de souplesse dans son exécution et satisfasse néanmoins à toutes les autres contraintes à respecter ?"

P.S. 2 (le 16 novembre 2018 à 7 h 15) : Rendez-vous a été pris à Avranches pour ce lundi 19 novembre à 18 heures. J'en remercie vivement (...) avec qui j'ai toujours grand plaisir à dialoguer.

P.S. 3 (du 4 janvier 2019) : Ce rendez-vous à Avranches n'a jamais eu lieu, ayant été annulé et jamais remplacé par l'architecte.