Aile "de la belle-mère"

Dès cette fin d'après-midi, le sol de la future chaufferie a été récuré par Igor et Valentin. Voici ce que cela donne :

25 avril 2012, le mur Sud de la future chaufferie.

25 avril 2012, le coin Nord-Ouest de la future chaufferie.

On observera tous les tuyaux destinés à alimenter la future chaudière ; il faudra sans doute les abaisser. Le tuyau jaune en altitude est celui par lequel passe l'eau froide vers la cuisine actuelle, au rez-de-chaussée du colombier. Quel confort, n'est-ce pas ?

24 avril 2012, Valentin et Igor en plein travail.

25 avril 2012, la cheminée de la future chaufferie.

Donc, encore une journée où Igor et Valentin n'auront pas besoin de berceuse pour s'endormir !

P.S. : La météo des prochains jours est tout aussi mauvaise. Il va falloir que je réfléchisse aux travaux à effectuer en attendant le retour d'un temps plus clément...

M. DELTA, le plombier, vient de me préciser qu'il n'y a pas moyen d'abaisser les tuyaux déjà en place au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. Sinon, il faudrait les couder, ce qui provoquerait l'apparition de bulles d'air bloquant les fluides.

Pour le chauffage à mettre en place à terme, M. DELTA pense que la géothermie serait moins adaptée à la Chaslerie que les copeaux de bois. Puisque j'exclus désormais le chauffage par le sol dont le caractère "consommable" me semble difficilement compatible avec un monument historique, le plombier fait en effet remarquer que la géothermie nécessiterait d'énormes radiateurs, forcément disgracieux.

Nous avons également évoqué la question du passage des tuyaux de chauffage pour desservir à terme le logis et l'"aile de la belle-mère". Pour le logis, nous n'éviterons pas de défoncer le macadam de la cour. Pour l'aile de la belle-mère, j'attends que Mr T. y voie plus clair dans ses projets et vais sans doute laisser des tubes en attente sous le sol de la future chaufferie.

Il me semble que, cette fois-ci, Mr T. envisage sérieusement de prendre mon relais dans la restauration de l'"aile de la belle-mère", c'est-à-dire le colombier et les écuries. Il m'a fait part de ses idées ; ainsi, il prévoit, une fois la charpente et la couverture des écuries restaurées par mes soins, de poursuivre par le colombier, y compris l'intérieur de celui-ci ; il conserverait les deux chambres, celle du premier étage destinée à ses amis et celle du deuxième qu'il garderait pour lui ; au-dessus de cette dernière, il conserverait une pièce qui lui servirait de bureau-bibliothèque-salle de projection ; au rez-de-chaussée, dans la cuisine provisoire actuelle, il s'interroge sur les niveaux du sol et du plafond. Attenante à sa chambre, il aménagerait une vaste salle de bains, sans doute séparée par un vide sanitaire du salon actuel dont il conserverait le volume et la cheminée. C'est de ces vues préalables qu'il entend débattre avec Lucyna GAUTIER le 19 mai prochain.

Il va donc falloir que, de mon côté, j'étudie comment lui transférer cet immeuble, peut-être en lui vendant une S.C.I. qui aurait préalablement acquis la nue-propriété de cette partie du manoir. Sans doute conviendra-t-il de commencer par faire délimiter un nouveau lot par un géomètre ; je vais donc interroger un notaire à ces sujets.

Pendant qu'Igor et Jonathan charriaient des pierres à proximité du mur Ouest de la douve Nord, je vous ai préparé un petit reportage sur les différents types de pierres que l'on trouve à la Chaslerie.

Sur les bâtiments les plus anciens, il s'agit de grès ferrugineux de formes assez diverses, comme ici sur la tour Sud-Ouest :

11 mai 2012, les pierres les plus fréquentes dans les murs de la Chaslerie.

La tour Louis XIII a, quant à elle, été montée en grès schisteux :

11 mai 2012, les grès schisteux au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

Sur les deux premiers mètres de hauteur du mur Ouest dés écuries, on remarque toutefois une pierre appelée "pierre blanche" ou "pierre froide" ou encore "pierre de Domfront".

11 mai 2012, la façade Ouest des écuries.

Ainsi, les constructeurs successifs de la Chaslerie ont eu recours à, au moins, trois carrières différentes. On peut penser que celle de grès ferrugineux était la plus proche. En tout cas, c'est surtout de pierres de cette dernière qualité que j'ai besoin pour remonter les murs de douve.

Si vous connaissez, dans le secteur, des bâtiments en ruine montés avec le même grès ferrugineux, je vous prie de me le signaler. J'irai voir s'il y a moyen de compléter ainsi notre approvisionnement.

Je viens de solliciter auprès du président du conseil général de l'Orne la prorogation de deux ans de la décision de subvention de la restauration de la charpente et de la couverture des écuries. En effet, la décision initiale était valable deux ans, alors que les décisions de subvention de l'Etat sont valables quatre ans.

Ceci signifie que, sauf à perdre ces subventions, il faudra que ces travaux soient achevés dans le courant de l'année prochaine, afin de conserver une marge de dépassement de délais.

Au passage, je me suis fait confirmer par mon interlocutrice que, en l'état de sa doctrine, le conseil général de l'Orne ne subventionne pas la restauration de l'intérieur des monuments historiques privés (ici la cage d'escalier) ni celle des murs autres que de bâti (comme les murs de clôture ou, ici, les murs de douves). Vu de la Chaslerie, c'est bien regrettable.

Lucyna GAUTIER n'est nullement affolée par l'état des planches découvertes hier. Nous allons cependant finir de retirer l'argile pour voir combien de celles-ci il y aurait lieu de changer. Pour la suite, Lucyna recommande qu'à défaut d'argile (qui aurait sa préférence), nous coulions sur ces planches un béton allégé contenant du chanvre qu'une toupie viendrait livrer. Pour le plafond, elle suggère de garder l'horrible canevas de sapin implanté par mes prédécesseurs mais de le dissimuler derrière un décor de style 17ème ; j'attends de voir ses dessins pour me prononcer à ce sujet. J'ai fait part de ma préférence pour que cette pièce d'environ 60 m2 ne soit pas divisée (ce qui n'est pas l'avis de Carole) et Lucyna va présenter un projet de compartimentage auquel elle a, paraît-il, déjà réfléchi.

19 mai 2012, Philippe JARRY (de passage pour nous prêter son niveau à laser), Lucyna et Mr T.

Puis Lucyna est entrée en conclave avec Carole et, surtout, Mr T., afin d'avoir une première discussion sérieuse sur les travaux envisagés dans l'"aile de la belle-mère". Comme je l'avais promis, je me suis alors retiré ; d'ailleurs, ainsi que je l'ai déjà expliqué sous cet onglet, je n'ai pas la moindre idée sur la meilleure façon de réparer les dégats occasionnés, dans ces volumes, par les initiatives aberrantes du père de mon vendeur.

19 mai 2012, conférence au sommet dans la cuisine provisoire, au rez-de-chaussée du colombier.

P.S. : En fait, Lucyna proposerait, si j'ai bien compris, d'implanter la cuisine et l'escalier de l'aile de la belle-mère dans l'écurie actuelle. Cela nécessiterait sans doute l'ouverture d'une fenêtre sur cour. Il s'agit là d'un parti auquel, de notre côté, nous n'avions pas réfléchi mais cela paraît astucieux. Par de telles suggestions, l'architecte démontre à mes yeux sa valeur ajoutée. Deux autres domaines où son expérience est précieuse sont le phasage des travaux et tout ce qui concerne les fluides (eau, électricité, chauffage), c'est-à-dire des questions pratiques qui m'ont toujours paru fastidieuses...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 28 Juin 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Cave - Ferme et son fournil
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Les compagnons de Didier DUVEAU posent aujourd'hui 5 menuiseries, 3 au fournil de la ferme, 1 à la cave (ce qui empêchera enfin une chouette de nous y gratifier de ses pelotes) et 1 au rez-de-chaussée du colombier. A l'évidence, la solidité de la quincaillerie a été privilégiée :

28 juin 2012, deux croisées du fournil de la ferme.

Pour les questions esthétiques, j'ai demandé à M. DUVEAU de se rapprocher de Lucyna GAUTIER avant de commencer à fabriquer la porte extérieure du fournil de la ferme. Je l'avais de même invité à rencontrer cet après-midi M. TIERCELIN mais il était déjà retenu par un autre engagement. Dommage !

Bonsoir,

Voilà, voilà, j'arrive, alors cette rencontre fut-elle fructueuse ?

Avez-vous eu un interlocuteur de choix ou me trompé-je sur ses connaissances des châssis ?

Je retiens mon souffle, dépêchez-vous, on manque d'air par ici.

A l'occasion, si les châssis de fenêtres de la boulangerie ne sont pas posés, une photo d'un plan plus rapproché, me rendrait service.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Ah ! Enfin vous voilà !

Je commence par vous répondre sur les nouveaux châssis de fenêtres de M. DUVEAU. Ils sont désormais posés. Voici ce que cela donne pour le fournil de la ferme :

28 juin 2012, le fournil de la ferme vu du Nord.

28 juin  2012, le fournil de la ferme vu du Sud.

28 juin 2012, la fenêtre de la façade Nord du fournil de la ferme.

Il reste bien sûr à jointoyer et peindre tout cela. Compte tenu du fait qu'il s'agit, à ma demande, de doubles vitrages pour ce bâtiment destiné à être occupé l'hiver, je trouve que le résultat n'est pas mauvais. Qu'en dites-vous ?

S'agissant de la visite du représentant de la D.R.A.C., j'ai trouvé qu'elle s'est achevée dans un bien meilleur climat que celui que j'avais ressenti au départ. Alors qu'il faisait une chaleur torride, mon interlocuteur a en effet préféré commencer par une réunion dans mon bureau au cours de laquelle il a souhaité passer en revue les différents dossiers en suspens. Or il est de fait que ceux-ci sont nombreux. Manifestement, ma façon de rédiger des courriels (et, sans doute, des messages sur notre site favori) n'est pas ressentie par certains fonctionnaires comme une aide à ne pas mélanger les informations dont ils ont besoin dans le cadre de leurs procédures ; il faudrait que j'en tienne compte à l'avenir. Ainsi :
- pour la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai rappelé que je faisais en sorte de lancer ces travaux au premier semestre 2013 mais que je devais attendre que mon fils aîné ait décidé, en liaison avec l'architecte, s'il y a lieu ou non de modifier les lucarnes, d'en ajouter ou d'en enlever ; je pense que mes explications ont convaincu que le problème était pris ici à bras le corps ;
- pour les travaux du menuisier et du forgeron sur diverses fenêtres du logis et du bâtiment Nord, mon interlocuteur savait que j'avais déjà encaissé les subventions correspondantes mais ignorait si les travaux avaient été effectués ; il paraît en effet que manque à ses dossiers de suivi une certification émanant du S.D.A.P. Il a néanmoins pu se rendre compte que tous ces travaux avaient bel et bien été réalisés ;
- puis il a abordé le dossier de la cage d'escalier du logis ; après que Lucyna GAUTIER a fourni, comme on le sait et suite à la demande de la D.R.A.C., son estimation du nombre d'heures de travail de mes employés, il semble qu'il faille désormais expliciter la nature précise des travaux que ces derniers réaliseront ; ceci ne me pose pas de problème ; j'espère seulement que ce nouveau document que je vais préparer sans délai sera le dernier qui me sera réclamé avant que le dossier de demande de subvention ne puisse être déclaré complet ; il m'a semblé en tout cas qu'à l'occasion de ce dossier, mon interlocuteur avait bien compris l'économie réalisable par rapport à un devis officiel, ce qui est un point essentiel à mes yeux ;
- pour le mur Ouest de la douve Nord, mon interlocuteur a souhaité de nouveaux justificatifs sur deux points : le nombre d'heures de travail de mes employés et l'utilité du poste "aléas" dans le chiffrage de Lucyna GAUTIER (d'autant que ce dernier date quasiment de la fin du chantier) ; sur le premier point, je suis en mesure de fournir toutes explications et même de nombreuses photos confirmant la réalité des travaux effectués (qualité des fondations, double parement du montage, soin des travaux, réalité des drainages, durée précise de chaque tâche, etc...) ; sur le second point, il nous reviendra, à l'architecte et à moi, d'exposer que le poste "aléas" a été conçu comme un fourre-tout destiné à parer à l'incertitude de postes non facturés par des tiers ; donc il me semble que tout cela est un petit peu fastidieux à détailler mais que nous devrions pouvoir fournir rapidement les explications attendues ;
- pour le mur d'escarpe, j'ai exposé les démarches en cours afin de détourner le filet d'eau au fond de la douve, ce qui a sans doute rassuré mon interlocuteur sur mon souci de respecter toutes les réglementations, même extérieures à son champ de compétence. Sur le fond, mon interlocuteur a estimé que je pourrais être autorisé très rapidement à démonter le mur existant mais qu'il lui faudrait davantage d'éléments avant d'autoriser le coulage des nouvelles fondations ; c'est, d'après moi, à ce moment-là de notre entretien que l'atmosphère s'est détendue et que le dialogue est clairement devenu constructif ; j'ai en effet exposé que je répugnais à faire intervenir un cabinet d'études coûteux pour des calculs de fondations que je saurais effectuer moi-même, s'agissant d'un mur de soutènement parfaitement classique, et mon interlocuteur, lui aussi ingénieur, l'a admis ; ceci était un point crucial pour moi. A partir de là, la conversation a porté librement sur les complexités des procédures et j'ai pris bonne note des références internet d'un document établi par les conservateurs régionaux des monuments historiques pour tâcher d'éclairer le public ; j'étudierai ce document.

Voilà, je pense, l'essentiel de ce que nous nous sommes dits dans mon bureau. Nous sommes ensuite allés sur le terrain. J'ai commencé par montrer l'intérieur du bâtiment Nord et donné un aperçu de l'intérieur du logis. Mon interlocuteur a ainsi pu se rendre compte du fait, étonnant pour tout observateur sensé, que je fais passer la préservation du gros-œuvre de la Chaslerie avant le confort de ma petite famille ; à mon avis, il ne doit pas rencontrer souvent de zigotos de mon acabit ; il est même probable que tout fonctionnaire des affaires culturelles doit se réjouir du fait que, tel Bernard Palissy, je sacrifie énormément à l'intérêt du bâtiment. Mon interlocuteur a cependant noté la grande humidité de la première volée de la cage d'escalier (due, selon moi, au très brutal réchauffement de l'atmosphère au cours des dernières 24 heures ainsi qu'à l'usage abusif de ciment par mes prédécesseurs).

Ce n'est donc qu'à la fin de la visite que nous sommes allés examiner les douves. Nous sommes très rapidement passés à côté d'Igor et de Jonathan (il m'a semblé que la qualité de leur travail avait fortement impressionné). Mon interlocuteur s'est cependant étonné des joints creux ; je lui ai répondu que c'était habituel dans le Domfrontais, à la différence du Perche par exemple (je me suis cependant abstenu de lui signaler que les joints du châtelet d'entrée d'un manoir géographiquement voisin, le manoir de la G., étaient ainsi, à mes yeux, complètement ratés). Enfin, nous sommes descendus dans les douves et mon visiteur y a pris de nombreuses photos.

Au final, M. TIERCELIN m'a semblé tout à fait rassuré par les travaux réalisés ainsi que par la coïncidence entre mes déclarations sur le mur d'escarpe et ce qu'il a pu constater d'autant plus aisément que l'herbe avait été coupée à son intention. Je retiens également qu'il m'a assuré que les promesses de subventions seraient bien (sauf circonstance majeure exceptionnelle) tenues et que je n'ai pas non plus de souci à me faire à propos des subventions nécessaires pour la restauration du mur d'escarpe et des biefs. Nous sommes convenus de rester en contact si j'avais d'autres éclaircissements à demander sur les textes.

Nous n'avons guère parlé de la passion de mon interlocuteur pour les châssis anciens de fenêtres. J'espère bien que cela sera possible à notre prochaine rencontre.

P.S. (du 7 juin 2017) : Avec le recul de 5 ans supplémentaires de travaux (et de galères, administraaaâââtives et autres), je trouve que la lecture de ce compte rendu conserve quelque chose de réconfortant pour moi.

La priorité évidente du chantier dans les prochains jours doit être donnée à la remise en état du plafond du salon du logis et au coulage du béton allégé au-dessus, afin de servir de sol à ce que j'appelle pour le moment la "pièce dévastée".

A ce jour, il reste à finir de traiter les solives du plafond du salon, puis à rampanner ces solives à la chaux, puis à demander à Sébastien LEBOISNE de venir clouer les nouveaux entrevous, puis à protéger les murs du salon contre les risques de coulures de béton, puis à couler le béton.

Mon objectif est de permettre, dans toute la mesure du possible, à Carole de récupérer l'usage du salon et de la salle-à-manger voisine (où sont entreposés les meubles du salon) pour le début de ses congés, programmés du 6 au 27 août prochains. Avec un peu de chance, on devrait arriver à tenir cette échéance.

Le programme de travaux de l'été comporte d'autres tâches pressées, comme la fin du jointoyage de la future chaufferie puis son repavage avant l'intervention du plombier qui devra, avant le retour du froid, avoir déménagé la chaudière actuellement installée au bout Est du bâtiment Nord...

6 juillet 2012, on avance le jointoyage de la future chaufferie pendant qu'il pleut.

... mais aussi la pose de torchis là où nous avions interrompu ce chantier l'an dernier, c'est-à-dire, notamment, sur l'appentis de la cave et dans le fournil de la ferme ; il ne faudra pas oublier de peindre le plus tôt possible les nouvelles menuiseries extérieures de M. DUVEAU (sur le fournil de la ferme, la cave, la charretterie ou au rez-de-chaussée du colombier). Bref, je pense qu'Igor et Jonathan ne vont pas chômer avant leur départ en vacances !

Par ailleurs, dès que j'aurai le feu vert de Lucyna GAUTIER consultée, je lancerai les travaux sur les boiseries de la chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Enfin, je me garderai d'oublier la restauration de l'Avenue qui, aux dernières nouvelles, débutera le 23 juillet prochain.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Septembre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Aile "de la belle-mère"
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Bonne nouvelle cet après-midi : Mr T. m'a annoncé qu'il avait signé le contrat d'architecte de Lucyna GAUTIER relatif aux travaux de l'"aile de la belle-mère". Voici donc, selon moi, une importante étape franchie ! L'aîné a désormais le pied à l'étrier !

Lucyna GAUTIER est venue cette après-midi discuter du projet de restauration de l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" avec Mr T. et la demoiselle à l'écharpe blanche.

Le problème n'est pas facile puisqu'il s'agit avant tout de concevoir un système d'escaliers qui permettent de desservir les deux niveaux des "écuries" et les quatre du "colombier", étant entendu qu'en plus, d'une part les planchers ne sont pas au même niveau, à étage identique, entre les écuries et le colombier, d'autre part la largeur des bâtiments n'est pas telle que l'on puisse accoler un escalier à n'importe quel mur.

Le fait est qu'à leur habitude, nos prédécesseurs ont imaginé là des solutions aussi mal conçues que réalisées, ce qui leur vaudra prochainement la seule destination qu'elles méritent, à savoir la décharge.

Voici en effet le monstre :
- au niveau du rez-de-chaussée de l'ex-écurie, les deux marches de descente vers le salon (à gauche de la photo) et la première travée de l'escalier, accolé au mur de refend :

13 octobre 2012, la descente vers le salon et le début de la montée vers le 1er étage.

- la première travée (13 marches), vue de l'entrée du salon :

13 octobre 2012, la première travée.

- après un angle à 90° sur la droite, la deuxième travée (8 marches) :

13 octobre 2012, la deuxième travée.

- après un angle de 180°, la troisième travée (6 marches) :

13 octobre 2012, la troisième travée.

- après une angle de 90°, celui-ci sur la gauche, la 4ème travée (3 marches) :

13 octobre 2012, la quatrième travée.

- après avoir tourné de 90°, cette fois sur la droite, il y a encore une marche à monter :

la cinquième travée ; ici Lucyna, à l'entrée de la chambre du 2ème étage du colombier.

- après un nouveau virage à 90° sur la droite, la sixième travée (10 marches) :

13 octobre 2012, la sixième travée.

- enfin, après un nouvel angle à 90°, ce dernier sur la gauche, la septième travée (3 marches) ; et en plus, on est gêné par le brisis du colombier :

13 octobre 2012, la septième travée.

Rappelez-moi comment son neveu évoquait le concepteur de cette pure merveille ! Ah oui, il parlait du "goût" et de "l'intelligence des choses du passé" du zigomar en question.

Poubelle, je vous dis, et direct !

Guy HEDOUIN
rédigé le Dimanche 14 Octobre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Bonjour,

Vous voyant vous gratter la tête afin de trouver une solution pour votre escalier, voici un modèle qui siérait bien.

Je vous prie de présenter mes salutations à vos jeunes visiteurs.
Par la même occasion, demandez à la jeune fille à l'écharpe blanche si elle rencontre toujours des difficultés avec Safari.

Bonne journée à tous !

P.S.: L'idée d'un escalier à vis serait-elle réalisable ?

N.D.L.R. : Oui, elle le serait, du moins en première analyse (il faudra néanmoins s'assurer qu'on peut desservir convenablement tous les niveaux des bâtiments en question, ce qui n'est pas certain tant le problème est compliqué). On pense en effet à ce stade à un escalier tournant, à marches de bois pleines, donc analogue à un modèle traditionnel dans les manoirs du secteur (la Foucherie à La Haute Chapelle, les Brosses à Céaucé et plein d'autres). Cet escalier prendrait la place de la première travée actuelle, c'est-à-dire serait accolé au colombier mais monté à l'intérieur du volume de l'ancienne écurie ; il réduirait d'autant la longueur du salon actuel de l'aile de la belle-mère ; j'ai donc suggéré à Mr T. et à la demoiselle à l'écharpe blanche de translater, vers l'intérieur de l'écurie, le mur de refend du salon qui en supporte actuellement la cheminée ; si cette idée est retenue, le nouveau mur devra être monté avant le début de l'intervention de Roland BOUSSIN.

Un deuxième problème à régler vite concerne l'implantation des lucarnes sur les brisis de la toiture. Lucyna propose que, côté Ouest, on prévoie des sortes de fentes vitrées, aussi discrètes que possible (je crois qu'elle appelle cela des castes).

Enfin, il faudrait décider rapidement (car cela influe sur les choix d'escalier) l'emplacement des futures salles d'eau, notamment la salle de bains de la plus belle chambre, celle qui se trouvera dans le colombier, au deuxième étage, avec ses trous de boulin. Faute de meilleure idée, Lucyna propose d'installer ces commodités au-dessus de cette chambre, donc juste sous les terrassons du colombier ; mais ce ne serait pas très pratique pour les occupants de cette chambre ; donc la réflexion se poursuit aussi sur ce point.

Quant à Safari, ladite demoiselle vous remercie de votre attention et répond que ça ne marche toujours pas sur son ordi. Elle me dit qu'elle va vous contacter.

Hélène LEROY
rédigé le Lundi 15 Octobre 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Impressionnant lorsque l'on se penche sur le sujet...

Lignes pures...

N.D.L.R. : Non, ce n'est pas à ce genre que Lucyna nous propose de réfléchir. Mais plutôt à l'un de ceux-ci...
... comme à Roeze-sur-Sarthe

... à Ossé, près de Vitré

... ou au manoir de la Hélardière, près de Donges

... ou encore au manoir de la Grande-Villeneuve à Plouagat :

Bref, il va nous falloir observer le monde et réfléchir un petit moment, je crois...

Une écharpe blanche, ça ne vous rappelle personne ? Ici, Oscar dans le Nouvel Obs du 29 septembre 2012.


Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 15 Octobre 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Sculpture - Aile "de la belle-mère"
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Bonjour,

Fichu temps, il pleut encore et j'ai tant de choses à faire à l'extérieur.

Voici de bien belles images d'escalier que vous devez connaître :

Quel travail, je me demande si aujourd'hui nous aurions des artisans pour réaliser ce chef-d'œuvre.

Pour poursuivre la visite, cliquez ici.

Bonne journée !

N.D.L.R. : On saurait sans doute. Mais à quel coût ? Et pour quel commanditaire ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 10 Novembre 2012
Journal du chantier - Terrassement - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Afin de permettre à la future chaufferie de desservir également l'"aile de la belle-mère", il faut creuser un trou au niveau de sol dans le mur de séparation entre ce bâtiment et la tour Louis XIII, pour le passage d'un gros tuyau. Igor a commencé à manier le marteau-piqueur ce matin, après avoir dégagé la piste :

10 novembre 2012, dans l'écurie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Novembre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Aile "de la belle-mère"
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J'ai proposé à Lucyna GAUTIER d'être présente à la Chaslerie mercredi prochain, lorsque l'équipe de FR 3 tournera. Il me semblerait en effet utile d'illustrer le dialogue entre l'architecte et le maître d'ouvrage. Elle a accepté d'autant plus rapidement qu'elle devait revenir prendre des mesures dans l'"aile de la belle-mère", afin d'avancer dans l'étude que lui a confiée Mr T.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 5 Décembre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Aile "de la belle-mère"
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Envoyé à l'instant à Lucyna GAUTIER un courriel dont j'extrais le passage suivant :

(début de citation)

Je m'inquiète de l'excessive lenteur de la mise au point de plans acceptables pour l'"aile de la belle-mère".

Je rappelle que, pour que je ne risque pas de perdre les subventions, les travaux de BOUSSIN doivent être ABSOLUMENT TERMINES en 2013. Or ils devront être précédés d'importants travaux de maçonnerie pour déplacer la cheminée.

Au moment où j'écris, je n'ai reçu communication, en tout et pour tout, que de 3 plans peu explicites et de rien d'autre.

Ces documents ne permettent aucunement de se rendre compte des questions PREALABLES AU LANCEMENT DU CHANTIER suivantes :
- l'escalier tournant est-il suffisamment bien conçu pour desservir les étages sans nécessiter des paliers biscornus ? Il faut un dessin complet, sérieux, pour pouvoir en juger !
- est-il réalisable en marches massives de chêne (à l'ancienne) compte tenu des jours dans les murs ? Ou bien faudra-t-il s'attendre à ce que des marches se cassent la figure ?
- quels travaux de charpente prévoir pour déplacer la cheminée ? Dessins détaillés nécessaires.
- quel dessin pour les lucarnes ? quels matériaux ?
- quelles autres contraintes pour la charpente et la couverture ?

Il faudra aussi prévoir rapidement l'implantation des travaux de plomberie, chauffage et électricité car cela touche au terrassement.

(fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 10 Décembre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Aile "de la belle-mère"
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Lucyna GAUTIER a transmis hier soir à Mr T. ses plans en vue d'améliorer l'habitabilité de l'"aile de la belle-mère". Voici, avec mes commentaires, ce que cela donne.

D'abord, le façades. La façade sur cour (que Lucyna appelle Sud alors qu'elle est orientée vers l'Est) montre qu'on conserverait les ouvertures d'Henri LEVÊQUE sur le colombier et sur ce qui correspond, au rez-de-chaussée, au salon du logement. En revanche, sur la partie la plus au Nord (à droite) de cette façade, il y aurait de petites modifications : la porte d'accès aux écuries actuelles (à la future salle-à-manger) serait en partie vitrée et complétée à gauche d'une nouvelle ouverture, bien dessinée. Au niveau de la toiture, la cheminée serait décalée vers le Nord et les lucarnes rebalancées en conséquence. Tout ceci me semble bienvenu et relativement aisé à réaliser, la principale difficulté étant de trouver le bon granit pour les deux nouvelles ouvertures.

Façade Est.

Du côté de la façade actuelle d'arrivée (orientée vers l'Ouest et non, comme indiqué sur le dessin, vers le Nord), il y aurait de nombreuses modifications :
- au rez-de-chaussée, l'horrible porte extérieure d'accès aux écuries, percée par Henri LEVÊQUE, serait supprimée et remplacée par une fenêtre assortie aux autres ;
- au niveau du 1er étage, les ouvertures actuelles dans la maçonnerie disparaitraient au profit d'ouvertures beaucoup plus discrètes dans les brisis ; cela semble une excellente idée, les ouvertures actuelles ayant été très mal réalisées par Henri LEVÊQUE et dénaturant la massivité nécessaire de cette façade.

Ces travaux seront cependant très délicats à réaliser pour ne pas rendre perceptibles, par des différences de couleur de la pierre, les interventions nécessaires en maçonnerie. Il est vraisemblable que nous devrons démonter une grande partie du parement extérieur de cette façade afin de panacher les pierres ; ce sera un gros travail.

Façade Ouest.

J'en viens aux travaux intérieurs. Autant, sur les façades, j'estime que mon avis doit être considéré comme très important et à respecter (ce que les juristes appellent un "avis conforme"), autant, pour l'intérieur, je suis hors de la "boucle décisionnelle" et n'émets qu'un "avis simple". Après tout, c'est le fiston qui paye, les travaux sont dans "sa bulle", donc c'est lui qui décide librement. Ceci dit, compte tenu de mon expérience des chantiers, ce que je dis peut avoir un petit intérêt.

Au niveau du rez-de-chaussée, le plan de Lucyna n'appelle pas de remarque particulière de ma part :
- Les pièces sont de belles dimensions.
- Il faudra déplacer la cheminée d'une travée de charpente vers le Nord, de manière à redonner au salon un bon volume après l'amputation due à la nouvelle cage d'escalier ; ceci me paraît bienvenu.
- La cuisine provisoire actuelle, au rez-de-chaussée du colombier servira de débotté et de vestiaire avec un w.-c. : excellente idée.
- La nouvelle cuisine sera intégrée à la future salle-à-manger : très bien ; il ne faudra cependant pas se tromper dans le style de cette cuisine afin de la rendre discrète dans ce volume. Elle sera complétée par une arrière-cuisine : excellent pour assourdir le bruit des machines et dissimuler une quincaillerie moderne incongrue en ces lieux.
- La porte extérieure du salon donnera accès à un palier surélevé d'une marche par rapport au salon et il faudra monter deux marches pour passer du débotté au salon (Lucyna s'est trompé, sur son dessin, à propos du sens de cette montée) ; il sera toujours nécessaire de monter puis descendre une marche pour passer de la cour au débotté.

Le rez-de-chaussée.

Au niveau du 1er étage, j'éprouve quelques hésitations. Mais rien de fondamental :
- La chambre 1 n'est guère modifiée par rapport à sa découpe actuelle ; plutôt que deux lavabos, je recommanderais un lavabo et un bidet.
- Je ne suis pas sûr que le palier de l'escalier tournant, équivalent à trois marches, soit aisé à insérer dans le dispositif ; il est vrai néanmoins que le démarrage de l'escalier à l'étage en-dessous est suffisamment... inattendu pour donner quelque flexibilité dans la réalisation.
- Il faut deux marches (au lieu d'une, actuellement) pour accéder à la chambre 1 ; il faut également 5 marches pour accéder au couloir des autres chambres. A ce stade, le progrès n'est pas flagrant par rapport au spaghetti absurde d'Henri LEVÊQUE ; il est vrai que c'est surtout au-dessus de ce niveau que les zigouigouis de l'escalier étaient ridicules. Il y a encore 4 marches pour passer du couloir aux 3 autres chambres, donc un vide sanitaire sous le plancher de ces chambres ; l'idée sous-jacente de mettre enfin ces volumes en phase avec la hauteur des lucarnes me semble très bienvenue, donc ces séries de 4 marches ne me gênent pas en tant que telles. Il faudrait toutefois examiner sur la coupe du bâtiment si le caractère mansardé de la toiture joint aux nombreux placards prévus ne donnerait pas à ces chambres des dimensions trop exigües.
- Plutôt qu'un dressing entre les chambres 2 et 3, ne vaudrait-il pas mieux prévoir une autre salle de bains ? Certes, cela poserait des problèmes d'éclairage et de ventilation, donc de dessin de la petite ouverture extérieure à prévoir, sur le terrasson sans doute, mais cela me paraît mériter d'être envisagé.
- Dans la salle de bains, toujours 2 lavabos. Bizarre. La baignoire me paraît bien courte pour de grands gaillards (il faut penser à la dégénérescence de l'espèce, 10 cm par génération si l'on veut bien ne pas interrompre une si brillante lignée...). Donc à revoir ; une solution serait de faire tourner la baignoire de 90° en piquant l'espace du lavabo du fond.
- La mezzanine a-t-elle de l'intérêt ? Bibliothèque, sans doute. Pourquoi pas ?

Le premier étage.

Au niveau du 2ème étage, l'idée est de mettre en valeur les trous de boulin. Le lit est donc absorbé pour partie par une alcôve. Les deux lavabos me choquent moins car les jeux de miroirs peuvent être traités de façon intéressante. Le palier fonctionne bien avec l'étage en-dessous.

Le deuxième étage.

Lucyna a prévu de conserver un 3ème étage de manière à disposer un bureau sous la belle charpente mansardée du colombier. Le problème est que l'escalier débouche en plein milieu du volume, ce qui peut gêner son ameublement. Il est vrai qu'il n'y aura jamais foule là-haut. Et je ne vois pas comment on pourrait utilement modifier la trémie sauf à raidir sensiblement les marches, ce qui serait casse-gueule. Il ne faudra pas se tromper dans les rampes qui devront demeurer arachnéennes.

Le troisième niveau.

Enfin, la coupe longitudinale permet de comprendre que le sol du débotté au rez-de-chaussée ne peut être relevé ; apparemment, il est même légèrement abaissé, ce qui me semble opportun. La coupe fait apparaître un vide sanitaire de 59 cm au plafond de la chambre 1 : je n'en vois pas l'intérêt ni l'usage ; à supprimer.

Coupe longitudinale.

Le point le plus préoccupant de cet ensemble de dessins est l'escalier en colimaçon. Si on prévoit, comme sur la coupe, que la structure de l'escalier portera sur une cloison en pan-de-bois, je doute fort que cela suffise à assurer la solidité de l'ensemble. Lucyna devra donc préciser très rapidement son projet sur ce point, cela me paraît indispensable en l'état du dossier.

Mr T.
rédigé le Lundi 10 Décembre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Aile "de la belle-mère"
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Pourquoi dis-tu que le départ de l'escalier est inattendu ?

Quant a moi, j'avoue être déçu par ces propositions : on part d'une situation où les bouts d'escaliers s'enchainent dans tous les sens pour recréer une situation globalement similaire.

Je ne comprends pas comment on ne peut pas retomber sur ses pattes avec l'escalier : si on fait un tour de vis en 13 marches pour accéder à la première chambre, on doit bien pouvoir faire 3/4 de tour pour accéder à la mezzanine de laquelle partiraient ensuite 5-6 marches en ligne droite, parallèles au mur côté extérieur, pour accéder a notre chambre... Ou alors je me fous dedans dans mes calculs et/ou mes projections en 3D. Je me demande dans quelle mesure il ne va pas falloir faire intervenir un escaliériste dès aujourd'hui ?

N.D.L.R. : D'abord, mon grand, je ne te félicite pas : à cette heure-ci, les enfants dorment, nom de Diou !

J'écris "inattendu" car il faut s'enfoncer dans le volume pour aller trouver la 1ère marche : ce n'est sans doute pas dramatique.

Ensuite tu me dis trouver que le progrès n'est pas flagrant par rapport aux horreurs du phénix du bocage. En réalité, le problème posé est très difficile à résoudre. Deuxio, je trouve que Lucyna ne s'en tire pas mal : c'est surtout au-dessus du plancher du 1er étage que ça clochait ; ici, c'est nettement plus rationnel.

Tu es comme moi, mon fils : lorsqu'on manque de sommeil, on voit tout en noir. Je comprends que ces plans, que tu attendais avec impatience, te turlupinent. Mais je te l'assure : ce n'est pas mauvais, prends le temps d'y repenser tranquillement.

Tu es en train de te rendre compte des premières difficultés de la restauration des vieilles pierres. Courage, c'est le métier qui entre ! Et beau dodo, le Bibo !

Kisses du Dad.