Aile "de la belle-mère"

J'ai reçu hier le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Annie Drieu <annie@drieu.(...)>
Envoyé : mercredi 12 septembre 2018 17:35
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Demande de renseignement

Bonjour,

Notre association et le maire de la commune avons eu ce matin une réunion avec un architecte conseil du CAUE 50 sur les mesures à prendre pour résoudre les problèmes d'humidité de l'église.

Ce consultant est en responsabilités sur toutes les églises non classées du département.

J'ai posé la question sur un éventuel drainage qui nous avait été un temps conseillé.

Il nous a dit clairement que les drainages n'étaient pas toujours la bonne solution d'autant que sur les murs anciens (l'église à une base pré-romane), la fouille ne doit pas être faite à moins d'un mètre de la base des murs en raison de désordre potentiels sur des pierres ainsi fragilisées

Je me suis souvenue du croquis de la fouille du drainage que vous envisagez et lui ai demandé ce qu'il en pensait pour un manoir du XVIème siècle. Son verdict est le même.

Je suppose qu'Arnaud Paquin, connaissant les lieux, sait ce qu'il fait mais j'ai pensé utile de vous informer de ce "son de cloches".

Bien cordialement.

Annie Drieu

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Le 08/08/2018 à 07:52, Pierre-Paul Fourcade a écrit :
>
> Oui, je mets sur le site les courriels qui me paraissent "d'intérêt général", même s'ils comportent une dimension privée, et au risque de déplaire, ce qui arrive parfois...
>
> Bonne journée à vous aussi.
>
> Bien cordialement,
>
> PPF
>
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>
> De : Annie Drieu <annie@drieu.(...)>
> Envoyé : mercredi 8 août 2018 06:21
> À : Pierre-Paul Fourcade
> Objet : Demande de renseignement
>
>
> Bonjour,
>
> Et merci pour votre réponse très complète par site interposé.
>
> Bonne journée qui devrait être sans orages.
>
> Annie Drieu

(Fin de citation)

Il me semble que la nature du mur en cause ici (une maçonnerie de pierres de grès très dur montée à la la terre), plus le fait que ladite terre a disparu du pied de cette maçonnerie, la rendant sans doute très compacte, justifient le point de vue exprimé par Arnaud PAQUIN à l'aide dudit schéma. Je lui poserai néanmoins la question.
On sait que je m'inquiète de la consommation d'électricité requise pour faire fonctionner la (ou les) pompe(s) à chaleur que j'envisage de faire installer pour chauffer notre manoir favori. La simulation fait en effet état d'une consommation de l'ordre de 5 000 €/an pour la seule tranche 1 du chauffage (bâtiment Nord, colombier et rez-de-chaussée du logis). J'envisage ainsi de couvrir ces dépenses par la vente à EdF d'une électricité photo-voltaïque que je produirais grâce à une installation implantée dans un recoin de mes "nouvelles terres" (au Nord de la parcelle achetée récemment à mes voisins VINCENT).

A priori, je suis totalement incompétent à propos de l'électricité photo-voltaïque mais, en roulant sur la D22 à proximité de notre manoir favori, j'avais repéré une installation chez mon voisin Daniel HAMELIN :

12 septembre 2018.

Je lui ai donc demandé s'il en est satisfait. J'ai retenu que chacune des deux tranches visibles sur sa toiture lui a coûté environ 20 000 € et qu'il n'est pas heureux des conditions de revente de l'électricité de la seconde tranche. Daniel m'a recommandé d'aller interroger sur le même sujet Roger GRIPPON, maire-délégué de La Haute Chapelle, ce que j'ai fait dans la foulée.

Roger GRIPPON m'a appris qu'il avait étudié la question pour le bâtiment de l'ancienne ferme de ses parents mais que les 20 années de retour sur investissement lui étaient apparus trop longs, de sorte qu'il avait renoncé à ce projet.

J'ai rencontré hier matin deux spécialistes de ces questions, amenés à moi par Ludovic ANTOINE, plombier-électricien-chauffagiste basé à Falaise avec qui je suis en contact (sur la recommandation de Marc CHALUFOUR). Il s'agit de Simon BERNARD, responsable commercial de "SYSTOVI" et de David BABIN, directeur de l'agence de Flers de "YESSS ELECTRIQUE".

Je leur ai demandé de m'indiquer quelle serait la surface au sol de l'installation photo-voltaïque nécessaire pour me rapporter 5 000 €/an au titre de la vente de l'électricité ainsi produite, en précisant que leur calcul devait prendre en compte l'amortissement du coût de l'installation.

J'ai ainsi appris qu'EdF rachète de moins en moins cher l'électricité ainsi produite car elle entend favoriser l'auto-consommation (une hypothèse inadaptée pour moi qui aurais besoin d'électricité au moment où je me chaufferais et pas en plein été). La baisse du prix de rachat concerne les nouveaux contrats donc m'affecterait (comme elle doit affecter Daniel HAMELIN pour sa seconde tranche). Les contrats sont, paraît-il, de 20 ans, ce qui garantirait le prix de rachat sur cette période.

En première analyse, mes interlocuteurs m'ont répondu que pour couvrir la seule dépense de 5 000 €/an correspondant à la consommation de 30 000 kWh calculée par Ludovic ANTOINE, c'est-à-dire sans même prendre en considération l'amortissement de l'installation, il faudrait prévoir 100 panneaux de 1,60 m2 chacun, ce qui, à soi seul, représenterait un coût d'investissement de 55 000 €.

J'ai demandé qu'on me fournisse le résultat du calcul après prise en compte de l'amortissement. A première vue et puisque je n'imprime pas encore les billets, on me semble très mal barrés pour que je donne suite à mon idée écolo.

D'autant que, par ailleurs, mon correspondant d'"Enedis"en charge de mon branchement au "tarif jaune" d'EdF nécessité par ma géothermie profonde m'a appris que je devrais non seulement supporter seul le coût d'un changement de transfo (de l'ordre de 5 000 €) qui servirait aussi à mes voisins mais encore déplacer un attirail d'EdF que j'avais réussi à faire planquer à un endroit non gênant...

12 septembre 2018.

... pour transférer cette horreur au pignon de la charretterie dont elle constituerait une verrue visible comme le nez au milieu de la figure :

12 septembre 2018.

Et mes correspondants d'hier m'ont dit que je devrais, en cas de revente de mon électricité photo-voltaïque, prévoir un autre édicule, par exemple à côté de celui-ci.

Pour moi donc, "écolo un peu, ça va ; beaucoup, bonjour les dégâts !"
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 13 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Vincent PICAULT m'a fait la surprise de venir ce matin, avec deux de ses employés, pour commencer le chantier du plafond de la cuisine-provisoire-qui-dure :

13 septembre 2018.

Du coup, je demande à (...) de déménager le mobilier de cette pièce vers l'ex-salon de la belle-mère, en veillant à le surélever pour éviter les conséquences fâcheuses d'un probable prochain dégât des eaux.

Il devra ensuite retirer les deux poutres. Je l'ai prié de ne pas les tronçonner, ce qui va vraisemblablement l'obliger à toucher au parement Est de la pièce, de part et d'autre du fenestrou qu'avait restauré Igor à la suite de l'attaque de mérule.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 13 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère"
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Le démontage des deux poutres de la cuisine-provisoire-qui-dure se révèle plus délicat que je ne l'eusse espéré.

La poutre du fond, attaquée par la mérule à l'Est, est apparue en très médiocre condition pour sa partie enfouie dans le mur à l'Ouest :

13 septembre 2018.

Quant à la plus grosse poutre, son extrémité Est a également été traitée contre la mérule, à tout le moins à titre préventif, et l'autre est très enfoncée dans le mur, sous la cheminée du 1er étage, de sorte que son dégagement sera très délicat. Une hypothèse serait de la sortir en trouant le mur du côté de la porte extérieure :

13 septembre 2018.


La question se pose de savoir si le jeu en vaut la chandelle.

Espérons que la nuit porte conseil !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Discutant hier avec "l'un des PICAULT", je lui ai indiqué que j'envisageais de rehausser le sol du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" en y disposant un dallage de granit qui avait servi dans une laiterie. Il m'a mis en garde contre l'acidité des excréments des vaches qui a pu en corroder la patine. C'est là un point auquel je n'ai pas prêté une attention suffisante lors de ma première visite chez le vendeur. Pour ce seul motif, il faudra donc que je retourne dans le Nord-Cotentin, ce qui, au demeurant, est toujours un plaisir pour moi.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Voici l'état de la cuisine-provisoire-qui-dure en début de journée, au retour des "PICAULT" :

14 septembre 2018.

14 septembre 2018.

14 septembre 2018.

14 septembre 2018.

Nicolas, le chef d'équipe (qui ne veut pas être reconnaissable sur notre site favori), m'a appris que le colombier ne serait pas rectangulaire, comme je le croyais, mais aurait une forme de "losange" (je crois qu'il veut dire de parallélogramme puisqu'il est clair que ses deux dimensions principales sont différentes). Il choisit pourtant de poser ses poutrelles de béton dans le sens de la longueur parce que, m'explique-t-il, il serait gêné autrement par les linteaux de la porte et des deux fenêtres Ouest. L'argument me paraît valable.

Les "PICAULT" ont donc commencé ce matin à préparer le terrain pour la pose des poutrelles de béton, en entamant en particulier le linteau de béton de la porte du passage vers le "salon de la belle-mère" voisin (linteau datant, comme vous vous en doutez, des années 50) :

14 septembre 2018.

14 septembre 2018.

0
Dans la cuisine-provisoire-qui-dure, enlèvement ce matin de la poutre du fond (celle qui avait été attaquée par la mérule) ; (...) est aux commandes, assisté d'Igor (et un peu de moi) :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Après une dernière concertation, nous décidons de tronçonner la partie malade :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Voici le trognon tronçonné :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Une fois jeté à terre d'une hauteur de 50 cm, il éclate, ...

15 septembre 2018.

... ce qui confirme qu'on a bien fait de s'en séparer pour faciliter la manœuvre de la poutre en limitant les interventions en maçonnerie :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Voici les trous qu'il reviendra à Igor de boucher :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

La sortie de cette première poutre se passe sans encombres :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Dans l'immédiat, cette première poutre est remisée à l'abri, au fond de la charretterie.
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En cette après-midi, le problème posé par la deuxième poutre à retirer apparaît plus ardu que celui de ce matin. Cette poutre me paraissant saine, j'exclus en effet d'en tronçonner une extrémité.

15 septembre 2018.

Or (...) renâcle à l'idée d'élargir le trou dans la maçonnerie sous le linteau du fenestrou :

15 septembre 2018.

Dès lors, il n'y a plus qu'une solution : traverser le mur !

Pendant que nous nous livrons à ces cogitations, Igor bouche les trous laissés dans la maçonnerie par la première poutre (et quelques autres) :

15 septembre 2018.

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Au rez-de-chaussée du colombier, les murs ont 80 cm d'épaisseur. Or la seconde poutre était engagée dans la muraille sur la profondeur de 60 cm du côté Ouest et sur 40 cm du côté de la cour.

Comme indiqué dans le message précédent, notre idée était de percer le mur sur cour pour y couler la poutre, en quelque sorte par reptations successives :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Mais il est vite apparu que, compte tenu du poids de la poutre (3 bons quintaux) et des instruments disponibles pour la manipuler, la chose serait impossible.

Donc changement de plan : après avoir sorti la poutre de son logement Ouest, on allait la faire tourner vers le fond de la pièce tout en faisant progressivement descendre son extrémité Ouest, ceci en évitant de casser la fenêtre Sud-Ouest.

Plus facile à dire qu'à faire :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

C'est notamment là que je suis intervenu physiquement. Je ne prétendrai pas que cette contribution fut essentielle mais je me retrouve quand même ce soir avec le dos bloqué et une crampe à un mollet :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Arrivé à ce stade, le "Valtra" nous a été très utile :

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

15 septembre 2018.

Au total, quand je compare ce que m'aura coûté le récurage du plafond de la cuisine-provisoire-qui-dure au devis, sur les mêmes postes (planches, solives et poutres), de l'intervention des "PICAULT", je me dis que j'avais dû signaler à Vincent PICAULT que j'envisageais de confier ces tâches à (...) et Igor. En d'autres termes, le malin a dû y penser pour dégager sa marge ailleurs.

Cela m'apprendra d'être aussi bavard...
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A ceux qui douteraient encore de l'opportunité de substituer un plafond de béton aux poutres, solives et planches de l'appareillage antérieur, je donne mes arguments à mon sens les plus probants :

- avec le dispositif antérieur, la grosse poutre (la seconde retirée cette après-midi) était entre 192 et 198 cm au-dessus du sol (cet affreux carrelage bas de gamme des années 50), alors même que celui-ci se trouve 13 cm au-dessous du seuil d'entrée dans la pièce ; autant dire que l'ambiance était oppressante, outre que ladite poutre ne pouvait que raboter les crânes de ma descendance à tendance dégénérative marquée (du moins selon moi) ;

- le nouveau plafond en béton devrait être 232 cm au-dessus du sol ainsi abaissé stupidement dans les années 50, donc 219, vraisemblablement, au-dessus du niveau prochainement rehaussé (cf problématique des dégâts des eaux récurrents de l'"aile de la belle-mère"). Si l'on ajoute que ce nouveau plafond sera blanc, je pense qu'on pourra respirer sereinement dans ce volume destiné à abriter des locaux techniques.

CQFD
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Il résulte de mes échanges de ce soir avec (...) que les dalles de granit (que je retournerai voir demain) doivent être taillées pour ne pas avoir plus de 4 cm d'épaisseur si l'on veut ne pas trop entraver le chauffage par le sol.

(...) m'a signalé les dallages de schiste de l'abbaye d'Hambye...

... et celui de l'abbaye de Saint-Sever :

A première vue, je préférerais le schiste aux tons chauds (et des deux exemples le premier). (...) m'indique qu'à son avis, tous ceux-ci seraient trop rustiques pour notre manoir favori. Il me semble néanmoins qu'ils pourraient convenir pour le rez-de-chaussée de l'aile de la belle-mère (au moins pour le rez-de-chaussée du colombier et pour ce qu'(...)appelle, sur son plan du 19 juillet dernier, le "sas monte-plat").

Par ailleurs, il est prévu qu'après-demain (...), Sébastien LEBOISNE et moi nous rendions chez "Fermanoir", du côté d'Angers, pour choisir les modèles des ferronneries pour la tranche 1 des menuiseries extérieures du logis (porte et fenêtres).

Je signale au passage que, malgré de nombreux essais pour le joindre (y compris en laissant des messages téléphoniques à son domicile ou en lui écrivant à son atelier), je suis sans nouvelles directes de Roland FORNARI. Il est possible qu'il boude. A moins qu'il n'ait décidé de raccrocher son tablier. Si c'est le cas, je trouve qu'il aurait pu me prévenir et me recommander un successeur.

P.S. (du 18 septembre 2018) : Le rendez-vous chez "Fermanoir" est repoussé d'une semaine.

(...), à qui je faisais part de mes préférence, corrige les indications précédentes :
- les photos 1 et 3 ont été prises à Hambye ; ce sont des dallages anciens de récupération ;
- la photo 2, d'un dallage neuf, a été prise à Saint Sever.

Je confirme que mon préféré est le 1 et celui que j'aime le moins le 2. Bravo Mme BECK (propriétaire de Hambye), vous avez fait le meilleur choix !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Vincent PICAULT m'a déclaré que, pour éviter que la dalle se fissure, il fallait percer le nouveau passage entre le colombier et le "sas monte-plat" avant de couler le béton au plafond de la cuisine-provisoire-qui-dure.

A ce sujet, celle-ci devra changer de nom rapidement car j'ai demandé à (...) de transporter dans le bâtiment Nord (dans l'ex et future cuisine) l'électro-ménager et les autres "impedimenta".

Tout ceci confirme que restaurer un tel monument pousse à vivre en nomade...
("Agir en primitif et prévoir en stratège", comme l'a dit le poète.)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 17 septembre 2018 22:44
À : Bernard Soul
Objet : Réalités médiévales et dynamisation de notre territoire.

Monsieur le maire,

Je découvre grâce au "mur Facebook" de notre conseillère départementale que des réunions sont organisées en mairie de Domfront-en-Poiraie sur un thème d'un grand intérêt ("l’élaboration d’une stratégie de développement touristique sur le thème du Médiéval") mais, d'une façon qui semble curieusement limitative, avec des participants choisis, paraît-il, par la municipalité assistée, pour ce faire, par un "cabinet-conseil".

Puis-je vous demander qui sont ces prétendus experts et d'où ils tirent leur prétendue expertise ?

A l'évidence, d'aucuns ont des vues bien réductrices - et, pour tout dire, erronées - sur certains aspects substantiels du "passé médiéval" de Domfront.

Donc à l'occasion, en tout cas avant que lesdits "experts" ou prétendus tels ne figent leur "expertise" sensée éclairer les choix des responsables politiques, je serais heureux qu'avec eux, vous veniez faire un tour à la Chaslerie pour prendre enfin connaissance de sa réalité médiévale qui semble leur avoir échappé. Peut-être parce qu'ils ne font guère que du copié-collé des laïus des érudits locaux auto-proclamés et vivent, de ce fait, d'idées préconçues rabâchées par des radoteurs, à défaut d'être soumises à un examen critique non biaisé sur le terrain.

J'aurais ainsi plaisir à vous faire découvrir des choses qui vous ont, semble-t-il, été cachées en la matière, et je pourrais même, à cette occasion, vous soumettre un projet d'éclairage extérieur qui paraitrait mériter de retenir l'attention de tous ceux, dépourvus d’œillères comme vous et moi et, j'en suis sûr, d'autres décideurs, qui s'intéressent au patrimoine et au tourisme dans le Domfrontais et veulent à juste titre, par de si brillantes initiatives, dynamiser notre territoire.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)


P.S. (le 18 septembre 2018 à 9 heures du matin) : J'ai immédiatement mis en ligne le texte de ce courriel sur le "mur Facebook" de Catherine MEUNIER, la conseillère départementale qui m'avait permis de découvrir cette réunion fermée.

Elle réagit ce matin en écrivant sur ledit mur : "Je vous remercie Pierre-Paul de bien vouloir utiliser votre mur Facebook pour adresser des messages personnels .
N’hésitez pas à vous tourner vers la municipalité pour leur adresser vos idées et remarques concernant ce projet . "

J'en rajoute un couche : " Puisque vous rendez compte à votre façon sur votre "mur" de réunions tenues dans notre mairie commune, et puisque vous êtes vous-même notre élue, il me paraît tout à fait légitime d'utiliser votre mur pour réagir aux questions que vous soulevez. Au demeurant, mon propre mur est très loin d'avoir la qualité et la fréquentation du vôtre où je suis sûr que, toujours soucieuse de l'information de vos autres "amis Facebook", vous laisserez chacun exprimer son opinion sur le sujet en question et où je n'hésiterai pas, soyez-en persuadée je vous prie, à réagir de nouveau le cas échéant. (Accessoirement, je m'étonne que vous qualifiiez mon propos de message personnel : il s'agit bien d'un message public et qui se veut tel.)"

J'ajoute ici, à l'usage des membres du fan club de notre site favori, que ces derniers me connaissent assez pour ne pas douter qu'au-delà du "mur" de Catherine MEUNIER et de notre site favori, j'utiliserai s'il le faut tous les médias disponibles pour dénoncer le caractère biaisé de l'instruction des dossiers de subvention du conseil régional - puisque c'est de cela qu'il s'agit ici - au cas où ce caractère biaisé continuerait à m'apparaître flagrant. Mais gardons le moral, la messe n'est peut-être pas encore dite et je fais confiance à Bernard SOUL et à Catherine MEUNIER pour remettre le dossier sur un chemin moins tortueux, ainsi que cela semble justifié, facile et nécessaire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Michel POTTIER a fini ce matin de faire place nette au pied du mur à percer :

19 septembre 2018.

Il ne sait pas me dire l'ancienneté des tomettes qu'il a arrachées. Ceci dit, compte tenu de ce que je crois comprendre de la psychologie de mon prédécesseur des années 1950, j'imagine que c'était un produit neuf à l'époque :

19 septembre 2018.

19 septembre 2018.

Quant aux deux autres "PICAULT", ils étayent le mur avant ce percement :

19 septembre 2018.

19 septembre 2018.

J'ai bien sûr demandé au chef d'équipe, Nicolas, de me signaler toute discontinuité de la maçonnerie qu'il apercevrait dans l'épaisseur du mur. Celle-ci suffirait à prouver la justesse de mon hypothèse selon laquelle les trous de colombe des deux étages du bas du colombier auraient disparu lors d'un changement des parements intérieurs destiné à rendre ces deux niveaux bas habitables au XVIIIème siècle. A ce stade de ce chantier, Nicolas me dit qu'il ne détecte rien de tel :

19 septembre 2018.

19 septembre 2018.


Hélas, je ne pourrai pas contrôler moi-même ce chantier au cours des deux prochains jours car je circulerai entre notre manoir favori, Paris et Alençon pour m'assurer que le déménagement du mobilier de ma mère se passe bien.